Pourquoi les femmes dominent le marché du sexe?

Note : 103

le 20.04.2014 par Jay Anderson

126 réponses / Dernière par master crane le 09.07.2014, 05h42

Le forum sexualité de FTS est accessible ici : http://www.frenchtouchseduction.com/forum-sexualite-positive
Verrouillé
J'ai trouvé un article très bien écrit et je me devais de vous le faire partager car il me semble avoir lu certains posts de membres sur le sujet et je pense que ça parlera à pas mal de personnes.

Pourquoi les femmes dominent le marché du sexe?

Pourquoi est-ce que les femmes ont plus de facilité que les hommes à réaliser leurs fantasmes ? Pour l’écrivain Dunia Miralles, qui dissèque l'âme humaine dont fait partie la mécanique du sexe, il est à espérer que tout cela change et que les femmes soient, elles aussi, obligées de faire le premier pas… elles aussi confrontées à la possibilité qu’un homme se refuse. Ce serait «la vraie égalité», dit-elle.

Dans ses romans à charge, inspirés de faits réels, Dunia Miralles fait la traque aux quiches. Elle ne supporte pas ces femmes qui jouent les divas, agitant le susucre de leur précieuse petite personne devant un parterre d’hommes qu’elles bafouent.

Il faudrait en finir avec ce système injuste, dit-elle, injuste autant pour l’homme-chasseur, —forcé d’exhiber compétences, statut social, Rolex et moumoute pour draguer— que pour la femme-objet de désir, forcée de dire «non» à ses propres envies pour ne pas avoir l’air d’une salope. Ce petit jeu stupide n’a que trop duré, pense Dunia. Le problème… c’est que pour y mettre fin, il faudrait d’abord savoir pourquoi ce jeu-là se perpétue depuis si longtemps. Pour quelles raisons les femmes sont-elles en position de force sur le marché du sexe ?

C’est plus facile pour elles parce qu’il y a moins de femmes en quête de «plan cul»
«C’est la loi de l’offre et de la demande. Dans le petit monde des personnes qui vont jusqu’au bout de leurs fantasmes —ou qui tentent d’y aller— les hommes sont nombreux et les femmes rares. Quand une femme a un fantasme, même si son fantasme est élaboré, il est presque certain qu’il lui faudra peu de temps pour le réaliser. En revanche je connais des hommes qui cherchent depuis des années à réaliser des fantasmes basiques, comme avoir des relations sexuelles avec deux femmes à la fois, sans parvenir à trouver de partenaires. Pour une femme il est facile de réaliser ses fantasmes à condition qu’ils n’englobent pas de partenaire féminine. Par ailleurs, —contrairement à ce que les femmes imaginent—, pour un homme le physique n’est pas primordial. Il suffit de montrer une certaine disponibilité.Les femmes sont beaucoup plus exigeantes avec les physique des hommes, que les hommes ne le sont avec le physique des femmes. (Je ne dirais pas la même chose si nous parlions d’amour, dans ce cas pour une femme le physique devient moins important. Mais c’est un autre sujet.)».

Il y en a moins, parce qu’elles ont peur d’être stigmatisées
«Les femmes sont depuis l’enfance «dressées» à la passivité. Une femme qui ose dire à un homme qu’elle passerait volontiers un moment sexe avec lui est souvent mal perçue par autrui. La femme a donc peur de passer pour une pute avec tout le poids et l’opprobre que suppose ce mot».

Il y en a moins, parce qu’elles ont peur d’être «rembarrées»
«Par ailleurs sortir de la passivité c’est se confronter à la réalité de ce qu’est l’homme (mâle) : un être humain qui n’a pas forcément envie de sauter tout ce qui bouge, contrairement aux idées reçues. C’est une personne qui peut dire «non» remettant ainsi en question le sex-appeal qu’une femme imagine avoir.
On apprend aux fillettes et aux femmes qu’elles ont un truc hyper précieux entre les jambes. Une chose que TOUS les hommes convoitent et qu’ils ne savent pas refuser. Or c’est faux. Les hommes savent très bien se refuser aux femmes qui leur font des avances, pour des raisons qui leur appartiennent, que ce soit parce qu’ils sont fatigués ou parce qu’ils ne les trouvent pas à leur goût.
De plus, contrairement à une croyance assez répandue qui affirme qu’un homme peut coucher juste pour le sexe, beaucoup ont besoin d’être amoureux pour passer à l’acte. Beaucoup d’hommes aussi se conduisent en petites allumeuses qui te chauffent à mort et te laissent en plan lorsque le moment de baiser arrive. Cette dernière catégorie est d’ailleurs extrêmement répandue ce qui surprend énormément quand on se lance à faire le premier pas. Ciel ! Les hommes sont capables de se conduire en pétasses. Voilà qui chamboule les idées reçues.
Et tous ces «non» sont durs à avaler pour l’égo quant on nous a appris qu’un mec couche avec tout ce qui bouge. Probablement plus que pour un homme à qui l’on enseigne qu’une femme qui couche est une pute. Pour l’homme, une femme qui dit «non» sera une femme respectable, alors que les femmes ont tendance à prendre un «non» pour une offense personnelle.
"L’homme, qui est supposé baiser tout ce qui passe s’il en a l’occasion, vient de nous remballer NOUS et notre précieuse petite chatte, ce «trésor» qu’ils devraient tous convoiter ?!." Forcément ça remet en cause notre féminité. Or, si l’on exige l’égalité, il faudrait commencer par apprendre et accepter qu’un homme a aussi le droit de nous dire «non» et de se conduire en allumeuse».

Il y en a moins, parce que les femmes sont des collabos de l’inégalité
«Il est d’usage d’accuser les hommes de tous les maux mais les femmes sont largement complices de ce système d’inégalité. A commencer par les mères qui aiment si possessivement leurs petits garçons qu’elles leur apprennent –souvent inconsciemment mais parfois aussi dans une sorte de continuité culturelle- que toutes les femmes sont dangereuses et qu’aucune, de toute façon, n’arrivera à leur cheville. Le «Toutes des putes sauf maman» est encore à l’ordre du jour.
Force est de constater que l’ébauche de féminisme du 20e siècle n’a pas changé grand chose au cœur de la plupart des familles. Les femmes continuent d’élever les enfants pendant que les hommes bricolent la bagnole ou surfent sur internet. De plus les femmes sont les premières à lyncher une femme qui ne se conforme pas aux règles tacites établies. Primo parce qu’on pourrait voler leur bonhomme. Deuxio : parce qu’on pourrait leur ravir leur fils. Ce faisant elles fabriquent des hommes identiques à ceux du 19e siècle et s’enferment elles-mêmes entre les quatre murs de l’étouffante bienséance».

Il y en a moins, parce que les femmes attendent la permission
«La liberté, ELLE SE PREND. Si on attend, on peut crever la gueule ouverte, on n’obtient rien. Comme tout, la liberté sexuelle a un prix. Ce prix, la plupart des femmes refusent de le payer. Ce prix c’est l’incompréhension et le rejet de ceux qui se conforment aux règles.
C’est être une pute pour les hommes —pas pour tous heureusement, ceux qui possèdent une cervelle sont plus nombreux qu’on ne croit— et perdre l’amitié des femmes qui auront peur qu’on leur pique leur mec. C’est aussi se mettre à dos les féministes traditionnelles qui voient les hommes comme le mal incarné et qui pensent qu’une fellation, une levrette et parfois même une pénétration sont des actes de soumission, de même que donner trop de plaisir à trop d’hommes. Pour moi, une femme peut dominer à quatre pattes.
Ceci dit quand on donne un coup de pied dans les normes on s’aperçoit que l’entourage est moins figé des neurones qu’on ne l’imagine et puis au fond, notre vie… tout le monde s’en fout. On s’était mis un carcan autour du cou par pur souci de bienséances. Et parfois c’est déprimant de constater à quel point, durant des années, nous avions cloué le cercueil de notre vie…».

Il y en a moins, parce que les femmes assimilent les compliments à une agression
«Je suis d’origine espagnole. En Espagne tout le monde s’adresse à tout le monde en disant «preciosa, hermosa, cariño, guapo». Je trouve agréable d’aller au supermarché et que la caissière (ou le caissier) me dise «cariño». Ce que je déteste de la part d’un homme c’est la vulgarité, le désir de s’imposer à tout prix, s’il m’adresse un compliment avec une sorte de paternalisme condescendent ou s’il me donne l’impression que je suis une une proie à mettre sur son tableau de chasse. Tout est dans le ton et la manière. Mais effectivement, si c’est fait avec savoir-vivre, je ne comprends pas qu’on se plaigne d’être abordée.
Il faut bien commencer à tisser des liens d’une manière ou d’une autre. Mais les femmes ont tendance à penser que les hommes devraient lire dans nos têtes. «Toi je ne te veux pas, me cause pas. Toi je te veux, ramène ta fraise.» Si elles essayaient de faire le premier pas elles s’apercevraient vite que «séduire» en abordant l’autre, chose à laquelle les hommes sont contraints, est un art difficile. Or les hommes sont souvent timides, et là où se faufile la timidité se glisse souvent la maladresse.
En tant que femme, lorsqu’on commence à se conduire comme un homme bien dans sa peau, qui tente la séduction sans attente précise et sans volonté d’absolument «conclure», on s’aperçoit que les relations avec les hommes, y compris dans le domaine amical, se simplifient».

Il y en a moins, parce que chacun y trouve son compte
«Je crois que c’est le revers de la médaille d’une société patriarcale dont on a du mal à se défaire. Les hommes ont peur de perdre du pouvoir et les femmes de n’être plus adulées. Désirées. Respectées. Du coup tout le monde campe sur ses positions. Pourtant si l’on simplifiait l’idée du sexe, si on le classait dans les activités ludiques plutôt que dans les choses taboues à ne pratiquer que par amour dans un cadre conjugal, cela lui enlèverait le pouvoir surfait qu’il détient. Harceler une personne sexuellement dans le cadre de son travail serait plus difficile et se remettre sur pied après une agression sexuelle plus facile, à titre d’exemple. Les hommes sont enfermés dans leur rôle et les femmes se maintiennent dans le leur. Or il y a souffrance des deux côtés. Ce qu’il faudrait commencer à réaliser c’est que libérer la femme de 5000 de soumission c’est aussi libérer l’homme. Les hommes pourraient enfin savourer un massage prostatique sans avoir peur de passer pour un gay et les femmes pourraient passer du rôle passif au rôle actif sans craindre pour leur réputation».


http://goo.gl/fCj43n
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Prends un peu de recul le 22.04.14, 21h34 par wayl
  • [0] Pas convaincu le 22.04.14, 22h04 par Snow
  • [0] Pas convaincu le 22.04.14, 22h32 par amelia
  • [+1] A lire le 22.04.14, 23h25 par l' écureuil
  • [0] Immature le 23.04.14, 14h25 par Terrigan
  • [+2] Très intéressant le 27.04.14, 16h04 par Spring
  • [+1] Intéressant le 29.04.14, 11h13 par Marshall Ombre

Pourquoi est-ce que les femmes ont plus de facilité que les hommes à réaliser leurs fantasmes ?
Tu as des statistiques pour prouver cette assertion?
Pourquoi les femmes dominent le marché du sexe?
C'est bien naïf tout ça. Pensées d'AFC.
En général, non c'est faux. Dans un certains nombres de cas, oui, mais encore faut il préciser lesquels.

C'est une femme qui a écrit cet article, Jay Anderson se contente de le relayer.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Ca va mieux en le disant le 22.04.14, 22h30 par wayl
  • [0] Tout à fait ! le 23.04.14, 00h50 par Jay Anderson

Y'a que moi que cela exaspère de voir reprise des concepts économiques fourrés partout y compris au plus profond de la vie sexuelle des êtres !?

Pourquoi parler de domination, de marché, d'offre, de demande, alors que dans le même temps elle souligne à juste titre qu'il faut souvent bien plus qu'une offre et une demande, il faut aussi une alchimie, des coincidences... ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Encore! le 22.04.14, 23h00 par Poivron
  • [+1] Absolument le 22.04.14, 23h01 par RosieRosette
  • [0] C'est pas le plus important le 22.04.14, 23h25 par l' écureuil
  • [+1] Merci ! :) le 22.04.14, 23h29 par amelia
  • [+2] J'allais le dire le 23.04.14, 10h03 par Blusher
  • [+1] J'allais le dire le 28.04.14, 09h59 par MaryeL
  • [0] +1 le 22.06.14, 03h55 par master crane

Le fait qu'une femme ait écrit l'article, ça empêche de ne pas le trouver pertinent?
Surtout quand ça se contredit d'un paragraphe sur l'autre:
"La beauté ne compte pas tant pour les hommes, il suffit d'être disponible donc ils baisent toutes les nanas qui veulent être baisées, remplissant ainsi leurs fantasmes"/"Les hommes ne baisent pas tout ce qui bouge, ils ont leurs raisons propres pour ça".
Ce n'est pas parfaitement contradictoire, parce qu'on pourrait très bien baiser toutes les nanas disponibles sauf celles qu'on a de bonne raison de ne pas baiser, mais ça reste douteux.

Ensuite, encore une fois, prendre un biais de la société et mettre tout sur la responsabilité d'un sexe ou de l'autre, c'est nocif, pas constructif, et les raisons sont bancales, ancrées dans des jugements de valeur (genre les femmes font des chichi, sont des collabos, sont passives -ouiiii, vraiment!-, ont intérêt à entretenir la situation, etc.
ça sent la femme qui n'a jamais pu être acceptée par les autres et qui se venge de son aigreur) et des idées reçues (ah, il y a moins de femmes en quête d'un plan cul? Le nombre de filles qui se plaignent d'être seules sans être forcément pas potables, il est loin d'être égal à zéro... Bien sûr, on peut toujours avoir un plan cul en se montrant dispo, mais ça, ça n'est pas un choix. Choisir celui ou celle qui nous plait, que ce soit une pour une relation amoureuse ou un plan cul, et l'avoir, ce n'est pas toujours évident).

ça ne propose rien à part "il faudrait que les femmes ne soient pas comme ça", sauf qu'elles en le sont déjà pas, et qu'il n'y a pas de solution puisque le problème n'en est pas un.
Les seuls gens qui le voient ainsi, ce sont les mecs qui galèrent à qui on a enseigné que la femme était un trophée, mais une fois qu'on a un peu d'expérience, on voit bien à quel point tout ça est faux.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] 100% d'accord le 23.04.14, 01h30 par Mr.Smooth
  • [+1] Pertinent le 23.04.14, 01h34 par amelia

Le fait qu'une femme ait écrit l'article, ça empêche de ne pas le trouver pertinent?
Non. Je ne suis d'ailleurs pas du tout d'accord avec l'article. C'est juste que j'ai eu l'impression que les commentaire s'en prenaient au posteur de l'article et non à l'auteure.

Peace.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] +1 le 23.04.14, 13h24 par wayl

Arrrg "auteure"
C'est un auteur ou une auteur. Auteure c'est un canadianisme.
Auteur est un mot neutre, comme professeur.
Madame la professeur. Pas madame la professeurE.

A la limite "écrivaine".

Pourquoi pas Auteur-e. Aussi. Mais la c'est de la pique gratuite haha.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Merci ! :) le 23.04.14, 08h24 par Onmyoji

Nop. C'est un barbarisme militant. Je vais de ce pas monter un topic "Pourquoi les hommes dominent le marché de l'orthographe ?" et égorger un Immortel pour me venger du patriarcat.

Re-Peace.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] lol le 29.04.14, 11h14 par Marshall Ombre

Égorges une Immortell-E ;)
J'attends, si c'est sérieux comme projet d'article ça peut être marrant à lire.

Et mes remarques sont sans animosité juste au cas ou :)

Si je me plante pas, les capitales d'imprimerie ne s'emploient qu'au pluriel. Mais bien vu pour le trait d'union. :wink: Après, je ne suis pas specialist-e.

Je sais pas si je tiendrais plus de 1500 signes sur le machisme dans l'orthographe. Mais je peux faire un article sur le féminisme expliqué aux PUA :mrgreen:

Ouais bon , désolé hein mais j'ai tenu quelque lignes et impossible de continuer j'ai lâché au bout de la 5éme connerie.

Un ramassis de conneries pareil, faudrait contacter l'Auteur-E et lui faire-E comprendre-E .
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] mdr !! le 23.04.14, 14h12 par John_Rimbault

(C'est drôle, je ne voulais même pas lancer le sujet sachant où ça mènerait mais Smooth l'a fait pour moi...
Mais finalement je vais m'abstenir)

Lance toi Ploum, si c'est fait avec humour, vu que le pua est un truc obsolète ici, ça sera cool.
Un article-E.
Une article-E pardon.

Bon on va arrêter la la blague.

L'article du sujet, je le trouve assez vrai. Beaucoup de femmes continuent de ne pas assumer leur envie de plan cul/sexe, parce qu'elles sentent le jugement (entre elles, ou celui des hommes)

Mr.Smooth a écrit :Arrrg "auteure"
C'est un auteur ou une auteur. Auteure c'est un canadianisme.
Auteur est un mot neutre, comme professeur.
Madame la professeur. Pas madame la professeurE.

A la limite "écrivaine".

Pourquoi pas Auteur-e. Aussi. Mais la c'est de la pique gratuite haha.
Le fait est que la féminisation des noms de métier ou des titres liés à diverses fonctions officielles est très à la mode en ce moment.

D'ailleurs beaucoup de féministes en ont fait leur jument de bataille...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] mdr !! le 23.04.14, 14h13 par John_Rimbault
  • [0] lol le 23.04.14, 19h57 par Weeler
Pour bien aimer les femmes il faut aimer le monde.
Car les femmes ne sont qu'une infime partie du monde
Nous aussi d'ailleurs...

Certes. Cela reste préférable a la castration linguistique. Le sexe étant au coeur de la vie, plutot que de l'amputer, mieux vaut laisser libre et bien vivante la langue : elle s'y ballade avec bien plus de plaisir... Pour tout le monde.

Revenons aux exercices pratiques. ;-)

Jument de bataille : à noter qu'en sports équestres comme durant des siècles de cavalerie, les hongres ont toujours été préférés aux étalons et aux juments, plus difficiles a maitriser et plus caracteriels.

Souhaitons-nous de ne pas faire de même avec la langue linguistique. Comment s'exprimer sur la sexualité avec uniquement des mots asexués !?
On partage nos differences plus que nos similitudes, après tout
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] ??? le 23.04.14, 14h25 par Mr.Smooth

Bon, maintentant que j'ai posé ma petite blagounette, on va entrer dans le dur.

Edit: à la relecture, je m'aperçois que je me retrouve avec un bon gros pavé de plus sur la conscience. :shock:

Si je me suis attaqué à cet article, c'est parce que j'ai estimé qu'on pouvait faire mieux qu'envoyer balader l'article d'un revers de main en disant que c'est un gros tas d'âneries. (même si au final c'est une conclusion tout à fait valide)
J'ai préféré accepter gentiment qu'il y a du vrai, mais que ce sont des généralités, des demi-vérités, et que surtout ça n'est pas très constructif.
Ce qui me paraît intéressant dans cet article, c'est qu'en ce moment le débat public, au sujet des rapports hommes-femmes entre autres, est blindé d'écrits de ce genre, surchargé de généralités et de demi-vérités. Et encore, je n'ai pas tout démonté en détail, ça aurait été trop long (et chiant)
Je me suis juste un peu amusé au début de ma première partie sur la question de qui fait le premier pas.

A propos du fait que l'article de départ n'est pas constructif, ce point a été relevé par d'autres, je ne fais que l'approfondir et essayer de regarder plus loin.


Je vais critiquer l'article, le plus vite possible (I), et ensuite vous poser des questions qui me paraissent plus intéressantes (II).

I] Critique

a) Au passage, pour le plaisir...

Allez, on va commencer par rigoler un bon coup avec la proposition de solution sous-jacente à l'article, jamais clairement formulée, selon laquelle les femmes devraient faire le premier pas, devraient globalement se comporter comme des mecs, et là, enfin, on se retrouverait dans un paradis sur terre dans lequel tout le monde se comporterait de la même façon, dans un grand bonheur unisexué.

Faut-il relever qu'il y a là un présupposé vrillé jusqu'à la moelle? Le présupposé c'est qu'un comportement identique règlerait tous les problèmes relationnels. Hum...

...Personnellement ça fait un moment que j'ai arrêté la superskunk et le gros chichon qui colle aux poumons, alors ce genre de délire utopiste me laisse de glace...

Bon, je vous la refais au ralenti [Mode démonstration par l'absurde activé]

:blbl: "Hey, vous savez quoi, au jeu d'échecs, les blancs jouent en premier. ça crée de nombreuses inégalités entre les blancs et les noirs, et à la fin tout le monde est malheureux.
Je propose donc que les blancs et les noirs jouent en même temps. Ainsi, le jeu d'échecs deviendra un espace d'égalité laïque et républicaine, ce qui ne manquera pas de refonder le lien social entre les joueurs d'échecs".
:blbl:

Image

b) Un peu plus sérieusement
Dans ses romans à charge, inspirés de faits réels, Dunia Miralles fait la traque aux quiches. Elle ne supporte pas ces femmes qui jouent les divas, agitant le susucre de leur précieuse petite personne devant un parterre d’hommes qu’elles bafouent.

Il faudrait en finir avec ce système injuste, dit-elle [avec une description à la va-vite de la nocivité du système] Ce petit jeu stupide n’a que trop duré, pense Dunia. Le problème… c’est que pour y mettre fin, il faudrait d’abord savoir pourquoi ce jeu-là se perpétue depuis si longtemps.
Non! Non, non et non!

Pour mettre fin à un problème, c'est pas mal d'en analyser les causes. L'important c'est de trouver des solutions. Ou au moins d'en proposer.

C'est là que l'article se plante. En fait il parle de la connerie ordinaire des êtres humains, en partant d'un gros focus sur la connerie des femmes, et en faisant quelque détours du côté de la connerie des hommes, qui (se) laissent faire.

ça fait un moment que je surveille le sujet. Et je pense tout simplement qu'il est totalement contreproductif de hurler à la mort contre la connerie des gens du sexe opposé (du sexe qu'on drague, pour être précis. Bises à tous les homos ou bis qui liraient ces lignes).
ça ne sert à rien. La connerie, elle est partout et nulle-part, elle est en nous au premier titre, elle est dans les gens autour de nous, mais pas totalement.

:idea: Ici j'ai envie de faire une grosse digression en notant que connerie et intelligence s'entremêlent la plupart du temps dans chaque groupe et dans chaque personne, un peu comme le yin et le yang. Et que donc, juste pointer du doigt la connerie humaine est un axe d'analyse grossier, orienté, incomplet, et en définitive pas zen du tout!
Mais je vais finir à propos de la connerie dans les relations de séduction, et je reviendrai ensuite à l'intelligence.

Reprenons. Quand on pousse la raisonnement jusqu'au bout, on tombe toujours sur la nature humaine. Et puis quoi?

La conclusion de l'article, ce serait "bouhhhhh, les femmes sont souvent troooooop connes, il faudrait qu'elles prennent conscience de leur connerie, ce serait un grand pas vers l'intelligence".

--> Et en définitive, il faudrait que les femmes arrêtent d'être connes. Certes.
Il faudrait aussi que les hommes arrêtent d'être cons et de dire amen à tout, ça aiderait grandement, puisqu'à la fin hommes et femmes sont dans le même bateau. Je déduis ça de moi-même, l'article ne dit rien à ce sujet.

Il faudrait donc que l'être humain en général devienne moins con. Voilà voilà...

Je ne veux cependant pas sombrer dans le sarcasme gratuit, alors si cet article peut se balader sur le net et faire réfléchir les jeunes filles qui tomberont dessus, tant mieux.

D'ailleurs, peut-être que l'écrivain dont il est question a fait un bon travail dans ses livres, qu'elle a aidé plein de femmes à ouvrir les yeux, mais je voulais juste souligner le fait que l'objectif d'éduquer les femmes pour qu'elles soient moins connes est un objectif un peu trop ambitieux (et chiant) pour les lecteurs de FTS.

Ce qui intéresse la plupart des mecs qui se baladent sur ce site, c'est plutôt créer du lien avec les femmes, un lien superficiel ou chargé de sens, selon la situation et l'humeur des protagonistes, et un lien intime.

ça n'a rien à voir avec l'éducation. Essayez de lancer un débat de fond sur les rapports hommes-femmes avec la fille que vous draguez, vous verrez à quel point chaque argument vous éloigne de ses lèvres...

Sans compter qu'entre "éduquer" et juste stigmatiser à grands renforts de généralités et de "vous autres, stupides femelles, vous êtes trop connes", il y a une frontière difficile à visualiser, dans l'esprit de celui qui parle et dans l'esprit de celui qui entend.

Tout cela est donc très mal fagotté, et bien trop négatif, sans compter le côté dénonciation gratuite.

Essayons d'être un peu plus constructifs:

II] Ouverture du sujet et questions en tous genres

a) Mes questions

Si on est bienveillant avec l'article en disant qu'il y a du vrai dans ce qu'il décrit, à nous de combler les vides. C'est là qu'on appelle l'intelligence à la rescousse!

--> Assumer que la plupart des femmes sont plus intelligentes que ça.
Ok elles font un peu les princesses, mais elles sont capables d'avoir un peu plus de finesse que la caricature hétéronormée qui est décrite dans l'article.

C'est pas comme si toute femme célibataire était chaste toute l'année en faisant chier tous les mecs qui la drague, et au final ne s'autorisait à s'envoyer en l'air que deux semaines dans l'année, au club med de Jerba...

--> Ne pas perdre son temps avec une fille dont on sent qu'elle est à fond dans ce délire - ou alors l'encourager à sortir de ce délire.

--> Au contraire, fréquenter des filles moins idiotes que ce qui est décrit dans l'article

--> Plus nuancé, construire la complicité avec une fille, la confiance mutuelle, afin qu'elle se lâche en toute confiance.
En d'autres termes, stimuler son intelligence, surtout son intelligence émotionnelle, car c'est elle qui rapproche les cœurs.

--> En définitive, être assez intelligent (disons rusé) pour naviguer sereinement dans le grand océan des femmes en général et de chaque femme en particulier.

Et puis merde à la fin, une rencontre, c'est avant-tout l'interaction entre deux personnes, deux consciences, pas le mélange façon petit chimiste entre deux clichés symptomatiques d'un genre, d'un système éducationnel et d'une génération (décrits à l'emporte-pièce, par-dessus le marché!)

Petit coup de gueule personnel: en ce moment je fais le maximum pour me sortir toutes ces analyses de la tête. Je ne dis pas que c'est faux, au contraire je pense que le mouvement d'émancipation de la femme est une lame de fond qui bouge les lignes sur un temps bien plus long que notre propre vie. ça a commencé avant nous et ça finira après nous, et ça pose de vraies questions de fond. C'est juste que ce genre d'analyses n'aident en rien dans nos rencontres et nos discussions. Ou alors par effet de bande, et j'aimerais bien qu'on parle un peu plus de cet effet de bande, plutôt que se tenir à la description d'une génération à la dérive et en manque de repères...

Dans le doute, j'ai l'impression que les gens ont raison de faire comme si de rien n'était. Tout cela est très abstrait au final, et n'a que très peu d'importance quand il s'agit de passer des bons moments entre garçons et filles adultes, responsables et cool.
A la limite ça peut avoir un impact sur l'intelligence sociale, mais encore une fois je trouve ça très abstrait.

***

b) Vos réponses

Globalement, à la fin il y a des hommes qui sont heureux dans leur vie amoureuse, et d'autres non.

Vous avez forcément votre avis à ce sujet, et je pense que votre avis est plus intéressant que cet article, tellement limité.

Intéressant aussi, peut-être, votre combinaison personnelle entre ce qu'il peut y avoir de vrai dans cet article, et la capacité d'un homme (vous peut-être), à vous éclater avec des filles au-delà de cette connerie crasse qui y est décrite.

Peut-être qu'il n'y a rien de particulier à en dire, à part "Eh bien c'est exactement pour ce genre d'enjeux qu'un site comme FTS existe". Je ne sais pas.

J'ai donc essayé d'ouvrir un peu le sujet. A vous de rebondir, si le cœur vous en dit.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Intéressant le 23.04.14, 20h01 par Weeler
  • [+1] Pertinent le 24.04.14, 17h34 par bratpojar
Pour bien aimer les femmes il faut aimer le monde.
Car les femmes ne sont qu'une infime partie du monde
Nous aussi d'ailleurs...

Outre l'excellente remarque de Terrigan, je ferai une réponse qui résume un point important
Pourquoi les femmes dominent le marché du sexe?
Parce qu'il y a une inégalité énorme dans l'accès au sexe entre homme et femme.

Et pas spécialement parce qu'il y a une différence entre offre et demande en raison du moindre désir féminin pour les 'plans culs'.

Une femme hétérosexuelle 'moyenne' (je déteste cette expression, je veux dire par là sans atouts ni défauts particuliers) qui désire 'faire du sexe' (comme disent les jeunes) doit

1. Assumer son désir. (sortir, montrer qu'elle est disponible...)
2. Faire des choix. (entre ses soupirants)

Un type hétérosexuel moyen (qui ne se distingue en rien de la masse) n'a quasiment aucun accès 'facile' au sexe.

Il doit sortir du lot d'une manière adaptée, et/ou multiplier les approches.

(un exemple simple était montré lors d'un docu sur la sexualité - que je n'arrive pas à retrouver, merci de poster le lien si vous l'avez- ou une étudiante et un étudiant 'moyen' proposaient à des inconnu(e)s sur le campus de coucher avec eux).

La fille obtient 90% de oui... le mec quasiment aucun.

Cette expérience étant bien connue de ceux qui pratiquent pour de vrai la drague.

Un article ignorant ou minorant ce point fondamental... nous raconte des histoires.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Ca va mieux en le disant le 23.04.14, 14h25 par Terrigan
  • [+1] 100% d'accord le 24.04.14, 17h36 par bratpojar

Asking guys for sex (social experiment):


Asking 100 girls for sex:
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like ! le 23.04.14, 15h00 par Terrigan
  • [+1] Like a boss ! le 23.04.14, 15h45 par olivier
  • [+1] A lire le 29.04.14, 02h29 par wayl

Ah oui tiens, j'avais oublié la question titre de l'article.

Et bien entendu, absolument rien pour nous dire en quoi chaque homme et chaque femme peut être heureux ou malheureux dans ce contexte.

Juste "bouhhhh, il y a un truc différent entre les hommes et les femmes au niveau de leurs rencontres, mon Dieu mais quelle horreur, voilà la mère de tous les maux, il faut que ça change!"

Plus je réfléchis à cet article, plus je le trouve dégoulinant d'égalitarisme caricatural et grossièrement utopiste. Et jamais clairement exprimé, de surcroît. C'est pas ça l'égalité. Je m'arrête tout de suite parce qu'en ce moment le thème de l'égalité hommes-femmes est d'une ampleur qui donne vraiment le vertige.

Je redis juste que tout ce gloubiboulga ne cherche même pas à nous aider à être tout simplement heureux. Juste la dénonciation de quelque clichés et idées reçues qui se baladent dans les croyances populaires et la tête des plus naïfs de nos contemporains.

Et on les connaît déjà ces clichés...
Pour bien aimer les femmes il faut aimer le monde.
Car les femmes ne sont qu'une infime partie du monde
Nous aussi d'ailleurs...

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