Proser sa pause, ça pose, et ça repose.

Note : 38

le 30.04.2017 par Apheleia

51 réponses / Dernière par Apheleia le 01.02.2018, 01h52

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
Préliminaires obligatoires :

Bonjour à tous, et rebonjour à la communauté.

En sous-marin sur le forum depuis longtemps, pas toujours régulier ou assidu, je suis un peu l'évolution comme ceci, comme cela.

J'ouvre un carnet pour plusieurs raisons :

- Parce que j'ai découvert dans l'écriture une activité méditative qui m'apaise, j'ai commencé un petit carnet dans lequel je décris mes expériences sociales et émotionnelles.

- Et comme je commence à décrire aussi mes expériences dans le jeu, pour analyser mon évolution tout en continuant d'écrire, et que cela m'a fait penser aux carnets des séducteurs en herbe, et bien je me suis dis que j'allais partager cela avec vous !

- Ayant cumulé un tas d'erreurs aussi gros que l'Everest dans ma vie amoureuse, je pense que pouvoir apporter quelque chose de positif ici.

- Et pour finir cela me permettra aussi plus facilement de franchir certains paliers de progression. Car ceux qui connaîtront un peu le carnet sauront mieux dans quel contexte mes questions se posent.

Je préfère vous prévenir que ce carnet sera cru.

Il se divisera en 3 parties :
- Le commentaire introductif et de conclusion
- Les expériences sous forme de récits ou d'analyses qualitatives
- Le mémo pour mieux comprendre comment je fonctionne

Image

Quelques précisions :

- Mon humour m'obligera à préciser quand il s'agira d'une petite galéjade que vous pourrez tout à fait zapper en raison de son caractère inutile. Ces farces seront donc embrassées par les étoiles **. Cela pourrait vous faire gagner un certain nombre de précieuses secondes.
- Et si ça va trop loin n'hésitez pas à me remettre sur rails

Bonne lecture et au plaisir :)

Yo,

Dernière parenthèse :

Si ce début de carnet pourra sembler exprimer quelques ridicules et langoureuses palabres, c'est parce qu'il marque une transition. Et comme je ne suis pas ici pour décrire les tristes chapitres passés, on va essayer de poser le contexte rapidement.

Je cherche la femme qui portera mes enfants.

Je veux avoir le choix pour trouver une fille avec qui passer de nombreuses années serait enrichissant et agréable.

Je veux donc rencontrer beaucoup de filles et être opérationnel quand celle qui me correspondra pointera son nez.

Précision paradoxale utile : je ne cherche rien de sérieux pour le moment

Ceci étant dit, c'est parti.


Le bon gros con, la pute, et...

Au tout début, j'étais un gamin, puis ado, et tout allait bien avec les filles, ça serrait des fesses, tout était beau. Mais suite aux consécutifs échecs amoureux qui auraient dû me forger, je suis devenu petit à petit un bon gros con. Au sommet de la fausse confiance je suis parvenu et j'ai culminé, pour pas beaucoup de culs minés. Le dragueur vulgaire, hautain, le surhomme artificiel. - *Drôle mais pas enculeur de mouches disait-on de moi dans la vallée des aimants à merde.*

Et finalement je n'ai qu'intéressé des miroirs de moi-même, des gourgandines affectives, en résumé. Esprit instable n'attire pas oie qui vole droit (des colliers de perles vous dis-je !), je ne pouvais draguer qu'en tant que personnage.

Bref, la crise identitaire étant passée et bien le désir est revenu. Et ça serre toujours des fesses, mais ça marque le cuir.

Soit. Récits et FR : Un carnet avec mes mots, et avec mémo

https://www.dropbox.com/s/4ljrfyyn0s49b ... 4.jpg?dl=0
https://www.dropbox.com/s/abjwfi0b4kdg5 ... 2.jpg?dl=0
https://www.dropbox.com/s/1l90cnoiba7bc ... 5.jpg?dl=0
https://www.dropbox.com/s/3u2c1zwzoghiw ... 6.jpg?dl=0

MEMO
https://www.dropbox.com/s/p588ixzhoh4rb ... 8.jpg?dl=0

Conclusion : deux jours sans pouvoir aborder de peur - puis un jour avec une réelle volonté d'aborder, mais j'étais peut-être trop sélectif, ou pas aux bons endroits.

Le + : J'ai fait la connaissance d'un fille sympa qui avait l'air sur sa faim en repartant (je n'ai rien projeté/proposé). J'ai abordé un groupe de deux filles et tout s'est bien passé, elles relançaient mais pas trop mon style - néanmoins quelques minutes rafraîchissantes qui m'ont bien renforcé.

Le - : je perds beaucoup de temps à chercher des filles seules alors que je vois plein de filles en groupe qui m'attirent et que je n'ose pas aborder. Je mets plus de 30 minutes avant que la peur ne se transforme en désir et que je me lance décontracté.

Je n'ai aucun mal à aborder un groupe de fille pour déconner ou engager une conversation. Mais je n'y arrive cependant pas quand c'est pour obtenir le numéro d'une seule d'entre elles. Petit objectif pour la prochaine fois : oser aborder un groupe ET dévoiler mon intérêt pour la fille en question.

Demain c'est férié mais avec un temps peu propice... à suivre...

Rapport d'une journée banale : les fondations

Les fondations, car c'est la base sur laquelle je vais construire. Une journée incapable d'aborder, une journée d'amorçage, et aujourd'hui. L'état des lieux, en somme.

Autrefois, j'avais construit une maison. Une belle maison qui paraissait solide et imperméable. C'était une maison plutôt impressionnante. Elle hébergeait mes douleurs et mes peines, qu'elle protégeait de ses grands mur épais.

Point de fenêtre sur ses façades ! Qu'elle ne laisse pas à la lumière, ce pouvoir d'éclairer le visage de mes colères !

Mais ma maison s'est un jour effondrée. Un jour qui dura des mois... même des années. Car c'était surtout mon bastion. C'était la forteresse de mon image, le corps d'un faux reflet. Le château hanté d'une âme malade mais cuirassée.

En fait, un jour ses pierres ont déchiré sa peau, et les murs sont tombés détruisant mon image... et laissant ses hôtes s'envoler.

Comme Capri, aujourd'hui c'est fini.

https://www.youtube.com/watch?v=-DvGi26V_nA

C'est après une courte journée de boulot que je suis allé en balade. Une vadrouille qui me laissa une heure broucouille, comme disait l'oncle de Capri qui venait du bouchonnois.

*Bref, ça serait plus facile d'aborder des fesses que des faces, me disais-je ! Ce qu'elles diraient pourrait potentiellement m'amuser. C'est surtout l'anticipation de l'haleine qui me rebutait. Mais comme je ne me voyais pas faire la bise aux fesses des filles, j'ai filé au-devant pour voir leurs trognes.*

1, 2, 3, 4... et bien, ça pointe ! Pourtant je restais encore là à ne rien faire. Pourtant j'étais décontracté, je n'avais pas spécialement peur... qu'est-ce qui clochait ?

Je me suis posé quelques minutes pour y penser. Ah voilà ! Ça me revient, 5... un
bébé chaud10 au carré ! Bouillat ! Je ne peux pas la louper... ah, ah, ah... ah si.




...





Bon, je finis par me calmer, je fais un détour au garage du coin pour me surpresser les couilles OKLM, puis j'y retourne.

C'est reparti, et cette fois le but est juste d’interagir pour se détendre et profiter.

Bon... la première à qui j'ai adressé la parole était au téléphone :

"Bonjour ! " (échange de grands sourires)
"Tu as encore l'étiquette sur ton jean" en lui montrant mes fesses.
...

Au moins je me suis marré.

Fort de ce premier succès j'ai pu rouler ma bille, la ganache au vent. Une heure constructive, c'est peu de le dire.

Balade reprise, décontracté et beau gosse, je marchais, simplement. Mais bg.

Soudain une brunette sauvage apparu, désemparée car perdue. Sans hésiter et comme un héros je la mis hors de danger, et alors l'accompagnai un bout de chemin. *Je me suis simplement et raisonnablement éjecté lorsqu'elle commençât à me débraguetter publiquement et devant les forces de l'ordre, en plein abus de pouvoir et sous un panneau de signalisation "interdit au moins de 8 tonnes (d'oestrogènes)"* En fait elle allait rejoindre sa soeur et des potes dans un bar, à peu près au même endroit que moi, alors que 30 minutes étaient encore vierges d'écriture dans cet épique épisode. Elle était agréable et souriante, donc on a rigolé quelques minutes, mais je l'ai pas joué assez fine dès le départ. Dans le doute j'ai tout de même vérifier quelques instants plus tard : mes couilles ne s'étaient pas mises à fuir au détour du boulevard, OK. Bon.

Enfin, une autre brunette sauvage apparut, sortant de son immeuble. Je l'alpaguai sans qu'hormone n'agisse. Et je m'éjectai, encore.


Bref :

- encore une heure à ne rien tenter, sauf que cette fois j'ai eu quelques occasions
- je me suis éjecté sur une conversation qui était bien lancée et qui aurait pu aboutir - tout au moins, j'aurai du tenter !
+ j'ai abordé 3 filles en presque deux heures (enfin deux abordages et deux sabordages)
+ j'ai apprécié toute l'expérience

Des touts petits plus qui font quand même plaisir !

(Désolé pour les fautes je relirai demain je n'ai pas vu l'heure passer).

A bientôt !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Encore! le 17.05.17, 12h46 par Arawyn

Si j'en crois les amis,
De celles qui sondent la mer tranquille
Ou même de celles qui vinrent ici
Comme des torpilles sous-marines

Ou comme pour protéger mon émoi
Des fesses de celles qui tordent et pillent,
L'âme de celui qui mord à l'appât
Des abysses idylles mes bises les filles

Capitaine naufragé a quitté le navire

Échouons-nous là mon coeur !
Et que sur ce gros rocher
L'écume pétillante calcule ces petits cailloux
Gravitant mais sans broncher

Puis tombée de la falaise ta voix perdue dans un écho sans style,
Fut emportée par la vague hostile tourbillon noir de tes fadaises

Mais j'crois ma chérie qu'nous nous noierons dans c'thème,
Car si tu n'étais qu'un ange, mon amour, ma peine
N'embrasseraient plus tes poèmes

Ton nom n'embrassera plus mes problèmes
Mes lèvres n'embrasseraient que des "je t'aime"

Fortement inspiré de Dooz Kawa

Quand on se fourvoie depuis longtemps, on ne peut plus tourner la page, on doit l'arracher. Bref... Je vais décortiquer ma première vraie interaction.

Comme j'ai été bien occupé ces derniers temps, et que je n'ai plus eu envie de sortir uniquement pour faire des rencontres, je m'y suis pris autrement ces derniers jours.

J'ai cherché des petites choses à faire qui auraient pu m'offrir des occasions de rencontres : passer dire bonjour à un ami, me promener, visiter tel endroit, aller lire sur les quais... En plus ça met beaucoup moins la pression, et donne pas mal d'énergie - se déplacer, découvrir, avoir une finalité qui n'est pas juste obtenir un numéro... Ça motive l'air de rien, ça donne une bonne dynamique.

Du coup j'ai fait pas mal de skate/bornes. Et c'est pas des pelles que j'ai roulé, et encore moins des mécaniques.

J'ai d'abord fait quelques sabordages, comme j'aime à les appeler : ces abordages où se produit un bref échange, et où je m'éjecte directement à cause du stress.

J'ai aussi loupé quelques occasions, toutefois relativement peu. Certainement moins qu'au début !

Ces quelques cuisants échecs au soleil m'ont tout de même bien mis la pomme de terre. Au final on a échangé beaucoup de sourires et parfois de rires, avec ses charmantes demoiselles. Ça fait toujours plaisir à ma petite pomme.

Donc hier rebelotte, je comptais rejoindre un et une = deux potes, et en profiter pour continuer sur ma lancée. Je suis parti un peu en avance pour avoir quelques occasions, où j'ai sabordé. Puis mes amis m'ont rejoint, puis m'ont annoncé leur programme : shopping, bon. Non.

Mais coiffeur ?!

"Ah oui, d'accord, bon, si ça vous va je vais vous laisser ici hein :)". Voulaient-ils mettre ma petite pomme en compote ? Pfiou ! Choqué ! ... et déçu.

Au final ça m'a bien arrangé pour continuer mon petit tour, qui n'a pas duré longtemps...

*Car au bout de quelques 60 secondes, j'ai pu interpellé une belle M. Elle avait l'air sportive. Bon ça c'était faux et pour la blague. Elle était quand même bien roulée. Malgré cela je voyais en elle un faible kilométrage. Quoi que quoi que, canard, non.*

Bon je reprends juste avant au cas où : en fait j'ai quitté mes potes et une minute plus tard j'ai ainsi salué cette fille dont l'aura m'attirait inexorablement.
M - Bonjour !
E - Bonjour ?!

M - Salut, je viens de te voir là en passant, et je me disais que j'allais m'asseoir deux minutes avec toi, je me suis dit en une seconde ! : la pauvre qui s'ennuie tranquille seule... elle me donne envie... De l'embêter !
E - Ah ? *grand sourire troublé* Non ça ne m'embête pas viens
Je m'assois donc poursuivant l'entreprise.
- Tu t'appelles comment ?
- M, et toi ?
- Apheleia [là j'me suis juste dit au moment où j'écris que j'aurai du choisir un autre pseudo], enchanté. Du coup qu'est-ce que tu fais là toute seule ? Tu exerces ton bronzage ?
- Tout à fait, je suis ici pour deux jours donc je viens profiter du soleil et je t'avoue que je suis vraiment bien là
- Ah ? je parie que tu viens visiter des amis qui eux travaillent cet après-midi, pendant que tu te décontractes en bronzant
- Exactement :) J'habite à tel endroit en fait, et là ...
Au cours de la discussion M m'a surpris, tant par les sujets qu'on a pu aborder que par sa manière d'être. J'ai du mal à expliquer ces choses là, mais en clair c'est typiquement le genre de personne avec qui les ondes se connectent très bien.

Elle me plaisait bien donc j'ai pensé à ce moment là qu'il fallait que j'arrive à projeter un peu, et à sexualiser un brin, le strict minimum au moins. C'est vrai qu'avant j'abordais comme un sagouin et qu'il était facile de sexualiser rapidement. Mais là avec le naturel dans lequel la rencontre s'était faite, je n'avais ni l'envie ni la dynamique pour y aller franco.

J'ai donc placé une petite pique en rapport à la fessée qu'elle prendrait, avec plaisir, pour X raison, et peut-être une ou deux remarques sexuées, qui se sont déposées comme des caresses. Et finalement ça m'a moi-même excité... Auto-inception le mec.

Bref, quand est venu le moment où la discussion perdait un peu en dynamique je lui faisais entendre que j'allais retourner à mes occupations bientôt. Sauf que là je me suis trouvé des excuses du genre elle habite pas ici ça sert à rien d'aller plus loin...

Mais j'avais vraiment envie de la revoir en fait ! Je lui ai donc demandé ce qu'elle avait prévu ce soir, et lui proposa maladroitement et toute couille rentrée, que nous joignions nos deux groupes ce soir... Oui, lol.

Elle m'a répondu qu'elle voulait profiter de ses amis.

Franchement à ce moment, je ne sais pas si c'est dans ma tête ou quoi, mais j'ai eu le sentiment d'avoir eu une explosion de signes montrant qu'elle voulait que je prenne son numéro (je me fais souvent des idées à ce propos, j'ai même pensé que si je l'embrassais à ce moment elle aurait accepté, pour vous dire).

Je lui ai dit que j'avais quand même envie de la revoir et qu'on pourrait échanger nos numéros pour l'occasion. Elle a accepté sans réfléchir, elle attendant vraiment je crois... On a déjà quelques "plans", quelques idées sympas, tout qui roule bien en somme.

On a donc échangé nos numéros et il lui fallait un surnom. Ça sera M Soleil. M Soleil, en précisant que la préviendrais si je devais rectifier en "M coup de Soleil". Ce qui fut le cas assez rapidement.

Un "Ahah :) Merci pour cette jolie rencontre !" clôtura agréablement la discussion .

__________________________________________________________

Le soir même on est sorti avec quelques potes. J'ai encore eu quelques ego boost... les bières ont élancé mon gras humour assez loin, provoquant quelques francs fou rires dans l'assemblée, aux serveurs, à deux amoureux à une table, et à deux très belles filles. Je n'avais pas envie de draguer ce soir là donc je voulais juste m'amuser avec des gens.

J'aurai eu le sentiment de gâcher la rencontre avec M si j'avais continué à draguer dans la journée. Bizarre, peut-être suis-je trop romantique me disais-je ?

Mais non, pas du tout. J'étais juste déjà comblé en fait.

En définitive, un long récit pour une simple prise de numéro, mais un récit que je suis très heureux de partager avec vous.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Bien joué le 16.05.17, 20h02 par Galaxian
  • [+1] Sympa :) le 16.05.17, 21h06 par Haskeerlos
  • [0] Fichtre ! le 16.05.17, 21h41 par Allandrightnow
  • [+1] Enorme ! le 17.05.17, 12h52 par Arawyn
  • [+1] La suite, vite ! le 17.05.17, 23h02 par James_Aubrey

Ce membre a été banni de FTS, en raison de manquements répétés au règlement. Un membre peut être banni automatiquement si sa note descend trop bas (ou trop vite), ou manuellement par un modérateur. Les propos de ce membre n'engagent que lui et ne reflètent pas les opinions des utilisateurs de FTS.
Et nous du plaisir à t avoir lu ;)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 16.05.17, 20h06 par Apheleia

C'est bien écrit, ça se lit comme on boit un mojito.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] 100% d'accord le 16.05.17, 21h41 par Allandrightnow
  • [0] Merci ! :) le 16.05.17, 22h16 par Apheleia

Très joli journal, bien roulé et tout.
Vivement la suite
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 17.05.17, 18h04 par Apheleia

A l'or, pour le cou, jette où lu danse à tôt à lit t'es, et Ja dort ton nu moue - rrrrr - et ta pro-pension eaux jeux deux maux !

Dans la tente de Telire.

PS : Désolé pour ces acrobaties rocambolesques et un temps soit peu tirées par les cheveux que m'a inspirée la lecture de ton journal. En espérant que le décodage de mes mots ne te causera aucun maux et que ma phrase restera en phase...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 18.05.17, 00h07 par Apheleia
..................."Il ne faut jamais battre une femme, même avec une fleur ; ça abîme la fleur." (Gabriel Timmory)
"L'amour... il y a ceux qui en parlent et il y a ceux qui le font. A partir de quoi il m'apparaît urgent de me taire." (Desproges)


..........................................................................Mon journal

Merci pour vos commentaires, ça me fait plaisir que vous appréciez ! À vrai dire, il n'y a qu'ici et avec vous que je peux partager ce genre de choses. Non pas que le sujet ne sois pas évoqué avec mes amis, mais ils n'y sont pas très réceptifs pour la plupart.

_____________________________________________________________________
Qu'as-tu fait ?
Lorsqu' ta délicieuse
T'as plut la nuit du jour
Doux et d'où les soirs
Pluvieux d'amour sombrent
En désespoir

Déjà l'âme où un sommeil noir
Étincelle et brille
Et éteint celle
Qui brise... ma citadelle

Simule désert et brûle tes ailes
Illumine tes yeux comme pour t'emporter
Pour traverser les cieux
Et de travers pénètre amère et se déverse dans tes veines

Emporté par l'ivresse
Territoire phare et direct
Conquis tristesse...
Qu'elle m'amène vers le ciel
Ça sera le récit d'un soir sans histoire, celui d'après certains problèmes résolus, plutôt substantiels à propos de certaines substances miroirs d'un monde perdu. Bref... l'arrêt de la drogue s'amène et de lui-même. Car c'est celui qui abuse, qui est la buse dans cette histoire.

Et c'est que ça fait des années que mon esprit se brouille, qu'il titube entre les grands moments et les embrouilles, avec ces belles conneries. Oui des bas et des hauts j'en ai connu, et j'en ai tiré de bonnes leçons, mais j'aurais toutefois préféré les retirer d'un buste, à ma façon.

Ainsi je vous le dis franchement, c'est que la drogue tranche la langue et le lien, comble un besoin immense, ou un léger pathos propre à chacun peut-être. Elle traîne toutefois dans la boue toute âme qui s'y perd.

Aussi j'ai croisé des filles ce week-end, mais je n'ai pas d'aventure ni de conquête pour ce journal. Je redécouvre la joie de découvrir celle qui me regarde, d'approcher la chaleur du corps de celle qui s'ouvre mais garde ses armes, plaçant un cadre un peu trop cru causant vacarme même quand on a trop bu. Il est vrai que parfois, n'est pas prêt celui qui croit l'être, confronté à mon humour incongru...

Ainsi encore, j'étais en pleine forme, et j'ai pu approcher celles qui m'attiraient sans m'éclipser trop vite. J'y allais avec des cordes à mon arc, des flèches prêtes à tirer mais toutes refusèrent mes invites. J'étais en fait trop plein d'énergie, encore ne souhaitant que m'amuser, ou un peu maladroit, j'admets avoir mal visé.

Ambiance rafraîchissante des soirées enfumées des bars dansant de la ville, après tant de temps passé la vie sociale morte et enterrée.

Bref, j'ai pas ratissé large et j'en ai quand même abordé, des jolies qui me plaisent mais une fois seulement l'énergie tombée... Alors j'ai pris quelques vents, deux. Des vents rafraîchissants eux-aussi, d'adrénaline, et de ce mélange mêlant l'inconnu d'un souhait d'aller jusqu'à l'intime, avec ces belles que je vois nues lorsqu'elles mouvent leurs lèvres.

Des belles que je lève seulement en rêve, mais des belles que j'approcherai bientôt jusqu'au sommeil.

Ce que je veux dire c'est que ça fait du bien de changer d'air et d'environnement, de tracer la route ascendante et sinueuse qui mène jusqu'aux sommets. Je veux dire, préparer le terrain, et retrouver sa personnalité.

Avec les filles certains jouent la somme, mais le nombre ne brille pas et surtout pas d'où l'on voit la misère affective, quand des êtres incompatibles s'unissent. Ce que je veux dire encore, c'est qu'autrefois le nombre comblait mon vide, et qu'aujourd'hui la qualité prime dans mes rencontres avec les filles.

Je le ressens qu'il vient de loin, le premier fil de lumière s'enfuyant d'un vide sans fin du fond du ventre.

Et pour aller dans ce sens, c'est drôle comme la direction a changé, avant je partais à la conquête de filles, je cherche aujourd'hui l'équilibre pour remonter la pente.

En espérant ne pas avoir été trop sombre ou trop peu clair, c'était le récit d'une semaine pauvre en interactions, mais où le travail de fond s'opère.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Constructif le 21.05.17, 22h58 par Galaxian
  • [0] Bien joué le 22.05.17, 08h36 par Oldboy
  • [0] La suite, vite ! le 22.05.17, 09h33 par valll
  • [0] Cool le 24.05.17, 10h39 par Arawyn

[...]Ce mélange d'inconnu mêlé d'un souhait d'aller jusqu'à l'intime,
Avec ces belles que je vois nues lorsqu'elles mouvent leurs lèvres.
Délicate belle que je lève seulement en rêve,
Je t'accompagnerai bientôt jusqu'au sommeil.
Voila pour l'auto-citation du côté de chez Swan.

Toujours de bonnes notes... Cette humilité / 20 ?
Assourdissante en silence
Medusa me disait bien que
Passaient têtues et flottantes
Quelques pensées mensongères

Duelliste en armure de musique sur sa venue
J'ai pourtant vu la rose en équilibre et j'aperçus
Son épine ensorcelée piquer ma peau
D'un poison tendre pendant la mue
Long récit *(à la place de bref, tu piges ?)*, ça résume bien le point de départ de ce carnet. Case départ, car voila un joli bond en arrière que je réalise pour cette nouvelle semaine qui n'attise pas gazette (NDLR : c'est le nom de ma bite).

Car cette semaine je suis beaucoup sorti ! J'ai passé beaucoup de temps à l'extérieur... J'ai enfilé des kilomètres sur un bout de bambou avec le regard aiguisé. La lame prête à briser la glace que j'espérais dégoulinante sous cette chaleur.

Et j'aurais d'abord aimé obtenir un rendez-vous avec désir. J'aurais aimé le cueillir et le close, puis lui (d)étendre quelques sphinctères.

Parce que franchement, autant on parle de créer ou de trouver l'intérêt pour nous chez la fille, autant fallait-il que je trouve d'abord cet intérêt en moi-même.

Et si je vois en ce moment que les hormones travaillent dur chez ces demoiselles, les miennes semblent avoir pris leurs congés. Merde.

Bon, c'est presque bon signe, puisque je suis en sevrage. Enfin nan, même pas, en diminution pour l'instant ! Ouch... Mais comme mes états internes sont mal ménagés avec ce mouvement vers l'arrêt, et bien... je n'ai pas vraiment d'envie sexuées, ni vraiment d'envie de l'autre.

À côté de cela, je reprends petit à petit un vrai goût pour pas mal d'autres activités que la drague, si on peut nommer ainsi mes peu nombreuses et ô combien infructueuses approches. Ouais je fais genre je me plains un peu pour rester dans le ton cynique... je me laisse jute un signe, je retire pas l'insigne.

Je pourrais aussi vous en dire de ce qu'il se passe intérieurement en moi ces temps-ci. Mais ça serait très long...

Du coup, au début je disais que j'étais retourné à la case départ : voir de jolies filles passer, et ne pas les aborder.

Sauf qu'avant c'était par peur, et maintenant par manque d'envie. Ce qui fait que je revis finalement la même situation, avec cette fois un point de vue différent. Cela peut paraître simple et bête à dire, pourtant ça m'a fait découvrir une profondeur d'introspection que je ne connaissais pas. Qui mènera peut-être plus tard vers d'autres profondeurs, plus humides... passons.

Ça me rappelle l'époque de l'acné. Lorsqu'il fallait qu'une fille se frotte les fesses contre moi pour que je comprenne que ça la gratte, tellement j'avais la tête ailleurs. Il fallait que j'eusse leur langue dans ma bouche avant que je ne daigne les faire exister. Et ça marchait bien à l'époque ! Un paradoxe dans la doxa mais pas chez nous n'est-ce pas ?

Aller j'arrête de vous emmerder avec cette grotesque gymnastique, on va synthétiser concrètement :

- Il faut dire que j'ai abusé avec les stupéfiants, comme un cochon. Alors le retour à la réalité perturbe un peu mon système interne. Pas qu'un peu en fait, ça tabasse carrément.

- Je constate liée à cette diminution, une perte de libido quelque peu impromptue...

- J'ai quand même conservé l'habitude de sortir pour faire de la lecture, de la balade, me détendre, passer voir des amis, faire du sport, etc... ça m'aide énormément, c'est ma nouvelle dynamique.

- Dans tout ce que je reprends, il y a aussi la méditation. C'est un pilier pour palier à mes vices. Ça faisait longtemps que je sentais le besoin de m'y remettre. Maintenant que c'est chose faite, j'ai l'impression que j'attendais en fait depuis longtemps car je n'étais peut-être juste pas prêt plus tôt à aller mieux... C'est chaud et un peu bizarre comme situation. *Comme un inceste. Et elle est pas très jolie ma sœur. Donc je reste dans le thon comme je vous disais.* L'inspiration revient ça fait plaisir.

- C'est cyclique chez moi ces périodes creuses et celles où je crève le plafond. Néanmoins j'ai l'impression que l'amplitude émotionnelle dans ces périodes se stabilise avec le temps. Je suis moins extrême dans mes entreprises, et moins autiste aussi (au sens stricte, pas d'insulte). C'est un bon signe d'apaisement.

Récit un peu cynique, mais rassurez-vous au fond il y a une étoile en phase finale de sa vie, qui rayonne déjà infiniment. C'est juste que je suis un peu déçu parce que la semaine passée je pensais arrêter tout d'un coup, que tout se ferait en un clic : arrêt > motiv/déclic.

Bon, durant ce temps se sont quand même entre-lacées quelques bonnes notes. Je crois que j'accorde plutôt bien l'ensemble en un dessin. J'aimerais aussi pouvoir jouer l'accord final dès demain, et arrêter complètement pour parfaire mon dessein.

J'm'entraîne à écrire mais c'est tout ce que j'ai à vous offrir... pour l'instant.

Aller, j'y crois.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Intéressant le 29.05.17, 08h36 par Galaxian

Yo,

Je comprends vraiment rien à ce qu'il se passe en moi. Au moins, c'est quelque chose de clair que je sais.

Ainsi ce soir, point d'inspiration pour vous narrer les rimes qui arriment dans mon navire. Première bonne nouvelle.

C'est aussi qu'il y a autre chose que des mots, deuxième bonne nouvelle.

Aller, j'annule la première ça revient, mais on va faire court.
Dis-moi si tu n'aurais pas déjà oublié celui pour qui ?
L'ombre féconde dépose aux fonds des mirages de la nuit
Où sur ton île jamais profonde n'admire celle qui pilote
Ceux qui naviguent et abandonnèrent leur navire.

Te rappelles-tu de la coque chantant sur la mer ?
Celle qui brise la force de l'eau mais ne résiste pas au sel ?
Sur mon bateau voilée ta face n'efface pas de ma frimousse
N'éclate que la mousse de la vague qui jamais ne fatigue.
____________________________________________________

Ça sera pour une fois le récit d'une journée constructive et équilibrée : travail, sport, bon repas, activités...

Parce que ces jours passées, comme je vous l'étalais en superflu dans le post précédent, les minettes croisées n'attisaient pas gazette (toujours le nom de ma bite, devais-je le répéter ?). J'avais l'envie et la libido en berne souvenez-vous, c'était hier.

Alors aujourd'hui commençait une journée banale, d'abord avec le travail, comme d'habitude. Puis avec une session de sport, un gros repas, et enfin par une sieste.

Pas au top de ma forme au réveil, je me force quand même à conserver la dynamique : trouver quelque chose à faire dehors. C'est aussi simple que cela.

Je cherchais ainsi quelconque raison de sortir de ma taverne. Chose aisée, car j'avais des câbles audio à changer pour les amplis et ça devenait urgent. Allons-y donc gaiement.

En sortant de chez moi je remarquais quelque chose... "Le fait de me déplacer me donne toujours la motiv, toujours !" me disais-je. Petite astuce que j'eusse ainsi noter à moi-même : "mec, tes couilles enflent à mesure que tu bouges ton derch". * Je compris immédiatement dans le même temps, pourquoi le Bootyshake se réservait au féminin.*

Malgré ce nouveau fait important et emporté plus vite qu'un tacos, et celui que j'avais déjà mes nouveaux câbles en poche, je n'avais pour autant toujours pas croisé une fille qui m'attirait vraiment.

C'est tout, je passe acheter un jus frais et un biscuit bio pour goûter sur les quais et terminer mon bouquin.
M : Bonjour !
E : Bonjour ?!
Regard interloqué, point de contraction des zygomatiques...
M : Salut, je vois que tu es courageuse, tu d’atèles à l'œuvre comme une vraie maçonne
C'était une brindille aux petites épaules, elle tenait dans ses mains un pavé énorme en guise de livre. C'était un livre plus épais que long ou que large ! Apparaissaient ainsi furtives mais puissantes un tas de pensées obscènes qu'il fallait absolument que je censure. En plus, elle ne répondait pas, semblant presque ennuyée. Panique à bord.
M : Je ne vais pas t'embêter ne t'inquiète pas, je t'ai vu avec ton gros bouquin et tes cerises et regarde...
Je m'assoyais ainsi en sortant mon livre et mon goûter.
M : Pareil !
E : *sourire détendu et de soulagement*
On échange donc quelques brèves banalités. J'ai à ce moment la sensation qu'elle est intéressée, car elle n'a pas l'air de vouloir replonger dans sa lecture. Bon, j'avais aussi trop hâte de continuer mon livre...
M : Aller, comme je te disais je ne t'embête pas longtemps
Ouvrant mon livre pour m'y plonger, elle en fît ainsi de même.

Et s'en suivirent quelques longues et silencieuses minutes, ou nous relevèrent consécutivement la tête de temps à autre. Pendant la lecture, la demoiselle se rattachait les cheveux. Puis elle se mit à bouger les jambes de manière régulière. Moi je commençais à bander. "C'est une mécanique adorable" pensais-je : aucune pensée de sexe avec la demoiselle, mais la simple observation de ses gestes commençait à hydrater copieusement ma verge.

La lecture perdait quelque peu en intérêt, cela va sans dire, je bouillais intérieurement. Puis mon sang se mis de nouveau à circuler de manière harmonieuse, disons. Je sentais que ma conscience revenait.

Je posais ainsi mon livre. Puis elle le sien. Nous avons alors croisé nos regards au plus profond de nos yeux pendant quelques secondes. S'enchaînèrent quelques nouvelles banalités. Je pris son numéro, et repartis à mes occupations.

______________________________________________________

À la suite de quoi je me dirigeais vers le Nord de la ville, chez un ami, pour faire quelques parties d'échecs. Et comme en repartant j'avais faim, je décidais d'aller manger mon kebab quotidien sur le retour.

J'y suis tombé sur une perle. L'interaction serait un peu difficile à expliciter ici car elle était très entrecoupée. En fait, elle parlait avec un mec un peu plus loin, tous assis en terrasse, ce qui m'a donné l'occasion de lâcher une vanne. Puis finalement je ne sais pas trop comment ça s'est passé dans la suite.

J'ai quand même fini par prendre son numéro avant de rentrer et terminer cette journée chez moi.

Ce que j'ai vraiment aimé dans cette deuxième rencontre, c'est que je l'ai assumé alors que j'étais entouré de gens, et qu'à l'accoutumée je préfère aborder les filles isolées. Je suis surtout content d'avoir assumé le close "en public", chose dont j'avais un peu peur avant. Mais là encore, ça devient tellement simple quand l'interaction est naturelle...
_____________________________________________________

Bref, une fille spéciale, et une perle à enfiler.

Je crois que la première deviendra une amie, l'autre... hum.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Like ! le 30.05.17, 09h15 par Oldboy

Yo,

"Un carnet avec mes mots, un carnet avec mémo", c'était le sous-titre du carnet. Donc on passe un petit coup de mémo.

Je sais, je poste trop en ce moment. Mais là il me faut faire un point, pour vous récapituler la situation et pour moi-même y voir plus clair. Ça fait pile un mois que j'ai fait ma première "sortie", et aussi pile un mois que le récit a commencé.

Au début, pas d'abordage, puis quelques sabordages, puis quelques abordages... et enfin quelques numéros. Je commence à capter le truc on va dire, mais c'est encore le début pour plusieurs raisons :

1) J'ai beaucoup de mal à aller aborder des filles qui me tapent à l’œil (hors soirées/nuit)

Piste : ramasser ses couilles

2) Je loupe encore énormément d'occasions en me trouvant des excuses bidons (je suis d'ailleurs effaré par le nombre de filles que j'ai envie d'aborder et qui sont au téléphone - je n'ose pas encore - vous pensez quoi d'aborder quelqu'un au téléphone ? parce que je peux être un peu brute ou trop direct ok, mais malpoli non...)

Piste : 1) et 2) sont à peu près le même point, je dois ramasser mes couilles, qu'on se le dise honnêtement.

3) Je ne parviens pas toujours à créer le lien / la tension. Pour ce qui est de l'intérêt, je crois bien m'en sortir. Mes discours sont trop informatifs, c'est mon gros défaut je crois.

Piste : après m'être fixé l'objectif de toujours demander le numéro après un minimum d'interaction, ce que je fais bien, le suivant sera de me forcer à introduire plus de sensations dans mes discours. Il serait bon que je parvienne à placer des projections plus fortes aussi, car de ce côté là je suis trop dans la semence de graines... si je puis dire.

Voila quelques points prioritaires sur lesquels travailler, accompagnés de quelques pistes.

Le point positif, c'est que j'aborde peu mais que j'ai l'air efficace en terme de prise de numéro (4/5 ?). La variance est peut-être de mon côté en ce moment... ou je me sous-estimais ? ou un peu des deux certainement. À noter aussi que je ne prends pas beaucoup de risques.

Ça c'était pour la synthèse de fond.

_________________________________________________________

Pour le contenu :

M Soleil : pas d'ici, je l'ai brièvement recontacté mais on ne se reverra peut-être ou peut-être pas, suivant les occasions...

K.O.K (ne me demandez pas pourquoi) : je la contacterai demain pour savoir si elle veut bien prendre un verre ce week-end ou début de semaine prochaine. C'est une fille "calme", avec qui je pourrais je pense, facilement devenir ami.

Perle : J'ai envoyé un message dans l'après-midi. Pas de réponse. Peut-être même un faux numéro qui sait... Je relancerai demain sinon tant pis.

Mulan : Rencontrée aujourd'hui chez un nouvel ami, celui avec qui je joue aux échecs. On a déjà prévu de faire une soirée (que tous les deux, bien sûr) dans un bar geek... Ce week-end peut-être. C'est clairement loin d'être mon truc. Mais elle m'excite et je voulais que ce soit elle qui propose, alors go. Elle ne sait pas que je suis en cours de discussion pour un partenariat avec ce bar, niveau boulot. Ça va être preuve sociale ++.

Josh : Croisée par hasard, encore sur une terrasse d'un fast-food... Pas très classe ouais, mais je m'en branle. C'est une collaboratrice. Enfin, elle est en alternance chez un collaborateur. On discutait depuis une petite minute quand le serveur me proposait un café offert par la maison. Comme on parlait il lui proposa un thé à elle aussi, qu'elle accepta. Merci mon gars ! Bon c'était très sympa parce qu'on a bien rigolé ! Malheureusement mes allusions d'au-revoir n'ont pas été très bien reçues je crois. Je tenterai un truc dans quelques semaines, sait-on jamais.

____________________________________________________

Pour la forme :

Je pense que c'est mort avec Perle.

M Soleil habite loin.

K.O.K est mignonne, elle m'excite aussi, mais à mon avis, éthiquement j'aurai du mal à juste coucher avec une fille comme ça. Si je la sentais un peu plus chaude, ou moins réservée/prude/prudente, je ne me priverai pas pour autant, qu'on se le dise. J'ai pas envie de tenter de manœuvre en fait, je ne sais pas si vous voyez : j'ai l'impression de pouvoir être trop influençable pour elle quelque part, peur de la manipuler... quelle prétention...

Pour Josh ça me semble compliqué dans l'immédiat, mais pas impossible dans un futur proche.

Reste Mulan, que je relancerai demain ou après-demain.

___________________________________________________

Ça me plaît. Mais il y aura encore un long travail à réaliser avant d'arriver à quelque chose.

Sinon je suis encore content d'avoir posté, c'était un vrai bordel dans ma tête en fait, et en relisant j'y vois beaucoup plus clair, et en plus j'ai des axes d'amélioration ! Au top !

À bientôt !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Constructif le 01.06.17, 13h35 par Arawyn
  • [+1] La suite, vite ! le 02.06.17, 11h47 par Galaxian

Il ne faut pas hésiter à aborder les filles qui sont au téléphone ou écoutent de la musique au casque. Second cas: elles enlèvent toujours leurs oreillettes, je n'ai jamais été envoyé balader dans cette configuration. Si la fille ne te voit pas arriver, tapote-lui le bras avec trois doigts.

Premier cas, celui de la fille au téléphone: je n'ai jamais essuyé de refus de me parler non plus. Aussi bien, si tu plais à la fille, elle coupera la conversation qu'elle est en train de tenir (Olfff raconte une anecdote comme ça dans son journal). En général, tout de même, elles préfèrent revenir à leur conversation téléphonique. Si la fille est statique, tu peux toujours essayer de lui dire: "Ok, j'attends !".

Sinon, du 4/5, beau résultat, continue comme ça ;-)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 30.05.17, 21h53 par Apheleia
  • [0] Pas convaincu le 31.05.17, 19h26 par ChantePaul
  • [+1] Intéressant le 01.06.17, 13h34 par Arawyn

Et ben ça bouge, ce journal.
Pour les filles avec les écouteurs / au téléphone, j'sais pas comment c'est en France, mais en tout cas ici en Suisse, faut oublier.
Vous êtes probablement plus ouverts, mais dans mon pays ça serait faire preuve d'extrême impolitesse. Donc je me dis que c'est peut-être pas un mal que tu te sois abstenu.

Par contre, pour K.O.K, je suis pas d'accord. Déjà, tu ne sais pas ce qui se cache derrière les eaux calmes :D . C'est possiblement toi qui est influencé par ses airs, et pas l'inverse.
Après tout, on est sur FTS. A la base, c'est quand même pour séduire et aborder des poupounes, même si les choses ont beaucoup changé.
Y'a rien de déviant / sexiste / mesquin ou que sais-je à essayer. Et si elle est influençable, tant mieux. Séduire, si on s'en tien aux racines, c'est influencer.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Pertinent le 02.06.17, 17h11 par Apheleia
  • [0] Instructif le 05.06.17, 10h23 par Galaxian
  • [+1] Constructif le 05.06.17, 18h09 par Arawyn

Par contre, pour K.O.K, je suis pas d'accord. Déjà, tu ne sais pas ce qui se cache derrière les eaux calmes :D . C'est possiblement toi qui est influencé par ses airs, et pas l'inverse.
De un, c'est super pertinent. De deux, ça m'excite.

Vendu !

Et pour le téléphone, c'est vrai que je préfère rester poli, tant pis pour ces bavardes... Je ferai peut-être un petit test à l'occasion pour être fixé : aborder puis à la fin de la discussion demander "est-ce que ça t'a dérangé ?", tout simplement :) [EDIT : quand j'aurai les couilles...]
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Bonne idée ! le 05.06.17, 18h10 par Arawyn

Cette vive déflagration n'acquière pas blesse
Plaies en moi de tes mouvements Chevêche
Délaisse la feuille violente et sèche
Plais-moi sens la fleur de ma détresse

Comme un soliste en chef d’œuvre
Hors quête enquête
De moi la piste
D'un cœur d'orfèvre

Mais qu'en est-t-il de ta misère ?
Dormant bouche sur tes lèvres.
Puis je me suis finalement réveillé. Pour que ce jour en retour sans passé m'évoque les quilles en strike renversées, les soldats debout en face à face, dix contre un pour que la boule dévale dans la vallée, traverse la piste et suis le guide, roule et touche au cœur ton chevalier.

Voila, ce premier paragraphe était au plus au point inutile et la phrase que vous êtes en train de lire l'est également et se terminera bientôt pour laisser place au récit. Parfois il faut que ça sorte, même si c'est de la merde.

*Surtout quand c'est de la merde...*
_______________________________________________

Faits passés depuis le dernier récit :

- j'ai recontacté Perle il y a deux ou trois jours, sans réponse
- j'ai recontacté aujourd'hui Mulan, sans réponse
- j'ai recontacté K.O.K aujourd'hui aussi, avec une bonne accroche, et je décroche le rendez-vous convoité
- j'ai pris un vent en demandant un numéro, la fille sortait son téléphone mais je la voyais gênée, alors je lui ai dit qu'elle pouvait dire non... et elle le dît.
- j'ai réussi à faire mes premiers (s)abordages à des filles en mouvement (oui c'est bête mais j'y arrivais pas, j'y vais progressif vous remarquerez)
- pour Josh, j'attends encore une bonne grosse semaine, je veux que ça "cristallise" dans sa tête, notre rendez-vous improvisé était super sympa
_______________________________________________

Finalement j'ai recroisé Perle. C'est une habituée de ma cantine kebabienne elle aussi, semblerait-il. Alors si elle n'a pas répondu à mon invitation par message, c'est tout de même sans refus et sans réponse car : "je n'ai plus de crédit" me dît-elle.

Présenté comme cela, "c'est un vent" allez-vous me dire, "qui me caresse avec frivolité le scrotum" vous répondrai-je, car je ne vous ai pas tout dit. En fait, j'ai immédiatement pensé à elle sous l'image d'une perle, car c'est une coquille imperméable infaillible qui nous sépare depuis nos origines : car c'est une gitane. Oui. L'altérité m'attire, et si je pense à elle sous une couette, le fantasme de pénétrer son monde organes en fusion chaude, provoque en moi un orgasme encéphalique. Agreste agresse, croquerait-elle la cire superficielle sur ma peau ? La si super ficelle qui m'aidera à voler sa peau ? De la mise en abîme déchirerais-je ses profondeurs... Humm.

Ainsi ce soir, j'ai préféré changer de lieu pour manger. Le coquillage m'offrira sa perle sans que je ne brise ses défenses. *Brise sur mon scrotum, bise perlitique d'essence phallique.*

-- -- --

K.O.K, nous te renommerons du plus digne nom d'Acace. Ange ou diablesse d'innocence, j'aimerais pouvoir vous en dire plus sur elle. Heureux qu'elle ait accepté un rendez-vous, on attendra le début de semaine prochaine pour la suite.
_______________________________________________

En attendant je fais défiler la bobine et j'balance le film, ça permet de garder le fil et d'élancer les verres des petites victoires quotidiennes.

À bientôt pour la suite, encore une étape est franchie.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Cool le 03.06.17, 11h47 par Allandrightnow
  • [0] Intéressant le 05.06.17, 10h26 par Galaxian
  • [0] Like ! le 05.06.17, 18h14 par Arawyn

C'était l'heure du rendez-vous avec Acace. On avait prévu de découvrir un bar ensemble, et nous avons apprécié le lieu !

Bien douillet, 100% musiques françaises (mon dieu, infiniment merci), jukebox... on se serait cru chez mémé, avec la gnôle en moins et le vin en plus. Mais dans cette ambiance à la fois chaude et conviviale, elle s'est révélée Ange plutôt que Diablesse, l'innocente Acace. Car comme mon intuition l'entendait, cette jeune littéraire est belle, mais bien timide.

Belle d'abord...

Lors de notre rencontre, je n'eus point l'occasion de reluquer ses courbes en détail, et même assez peu son visage à vrai dire. Alors j'avais quelques doutes avant qu'elle n'arrive. Je me disais que le principal était de faire sa connaissance, et de voir ce qu'il en adviendrait. En fait, je n'avais vraiment aucune pression, pas assez même ! Ce qui fait qu'en l'attendant, je me disais que le but de ce rendez-vous serait de m'apprendre à dialoguer sur le terrain émotionnel, que c'était l'occasion parfaite pour m'entraîner sans pression.

J'étais en avance, comme d'habitude. Et mes doutes se dissipèrent en un instant lorsque je l'aperçus, et se concentrèrent en quelques instants en un membre bien précis.
Bordel, qu'est-ce que je suis excité en ce moment. Voilà qui me procura la pression escomptée, mais d'une autre nature.

Bref, tout se passait bien, et j'étais étonné de découvrir ses yeux pétiller, ou ses pupilles battre, lorsque mes questions faisaient tilt sur le terrain émotionnel. C'était comme amener la demoiselle sur un terrain que j'aurais préalablement miné avec soin.

Aussi, c'est bizarre, quand je veux sexualiser c'est moi que ça excite, quand je veux faire rêver ça me fait partir en délire, quand je veux la toucher ça m'excite encore plus... C'est drôle ok, mais c'est clairement n'importe quoi. Je m'auto-drague à travers elle, c'est vraiment, vraiment, n'importe quoi. Passons.

Donc tout se passait bien jusqu'au moment où elle me fît remarquer qu'elle était sur un forum féministe. Alerte rouge.

Vous savez, ces sujets dont on ne doit pas parler (au premier rendez-vous) avec les filles : la politique, la sociologie, la philosophie, les sciences...ça me passionne, ça tombe bien mal.

Affolement dans ma tête :
"merde, merde, merde, j'y vais ? j'y vais pas ?"
"si j'y vais, je vais tout gâcher, point de doute"
"aller laisse passer, pense à ta verge mec"
"oh puis merde c'est moi qui suis dans ce rendez-vous ? ou bien une semie-fiotte qui n'assume pas ses idées ?"

Le rouleau compresseur était en marche... "Au moins, elle saura ce que c'est un homme passionné", me disais-je, comme pour me rassurer. Puis finalement, l'échange a été ouvert et elle a même apprécié mes crudités. Tiens donc ?! Me voudrait-elle à ce point ? Lol.

J'avais bien centré le sujet sur la création de relations, et on en a pas dévié un seul instant, j'avais pas été si con.

Malgré cette faible retenue, elle avait quand même assisté à une explosion émotionnelle de ma personne, avec deux bières dans le nez qui plus est ! Ça doit faire un drôle d'effet vu de l'extérieur me disais-je. Je m'en rendais bien compte, et ça m'avait un peu perturbé, je dois vous l'avouer...

Les émotions commençaient à se remettre à leurs places.
- Wow ! Déjà ? Devine quelle heure il est ?
- 20h30 ?
- Pas loin ! 20h20
Ça faisait déjà 1h20 qu'on discutait ! Ouch ! Le temps s'était ostensiblement, et uniquement pour moi faut-il croire, arrêté. Je mis ainsi terme à notre rendez-vous. Et comme j'étais toujours un brin excité, je souhaitais l'embrasser dans l'au-revoir.

Belle Acace, pourquoi ne m'en donnas-tu aucunement l'occasion ?

Bise rapide, départ effréné. "À bientôt". "À bientôt".

Timide Acace, m'aurais-tu laissé entendre au détour d'une petite galéjade, n'avoir jamais eu de relation ?!?

Cela est attrayant. Je préférerais toutefois décrocher la lune du ciel que de cueillir la fleur de son hymen, si je puis résumer cette entrevue ainsi.

____________________________________________

La belle ainsi repartie, l'idée d'une visite de courtoisie me venait intensément à l'esprit. "Yo, je suis pas très loin, je passe dans 10mn" - "J'étais en train de t'écrire, au top !".

Je savais qu'il y avait Yami chez mon pote. Une connaissance que je vois très peu depuis des années, mais avec qui il se passera un jour quelque chose j'en suis persuadé. Et ce jour approche, je le sens.

Yami m'avait mis un vent la veille par sms. Je lui proposais un verre au soleil, sans réponse. Elle me répondit le lendemain qu'elle avait "totalement oublié de répondre", mais que si j'étais pas loin elle serait chez ce pote.

Stoppons-la la digression.

J'arrivais complètement excité chez mon pote suite au rendez-vous. Yami qui était ravissante, ce qui n'aidait pas mon excitation à redescendre. Puis j'avais pris un vent la veille, donc forcément, je voulais reprendre des points : j'ai encore dit n'importe quoi. *Une fessée, ça marque bien les fesses n'est-ce pas ? Alors pourquoi dire n'importe quoi ne marquerait-il pas des points ?*

Bon, c'était plutôt facile de mettre l'ambiance. Il faut dire que la veille j'étais tombé dans la Saône en skate... Oui oui. *À moi qui désirait rentrer dans un bassin humide, bien vu.* Donc forcément ça me donnait de quoi raconter, et de quoi provoquer un bon fou rire. On a bien rigolé tous les trois.

J'ai profité de ce moment pas tout à fait intime pour quand même placer un paquet d'allusions envers la demoiselle, qui finit par me dire que je devrais venir faire semblant d'être son copain à un événement, pour que son photographe arrête d'être lourd avec elle.

Bingo.

Yami avait répété un certain nombre de fois qu'elle allait repartir, avant de vraiment s'en aller...
_________________________________________________

Voilà pour le récit des derniers jours. J'ai aussi une grosse partie analyse qui suivra, mais ça sera pour ce soir ou demain.

À bientôt :)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] La suite, vite ! le 07.06.17, 11h46 par Allandrightnow
  • [0] Intéressant le 08.06.17, 08h37 par Galaxian

EDIT : finalement le poste est super long par rapport à ce que je pensais qu'il serait, donc j'aurai pu faire plus clair... ça vous fera les pieds tant pis.
_________________

J'allais manger avant de terminer ma journée. Et en mangeant, mon regard se figeait dans le vide, les souvenirs des derniers événements passés se battaient ma pensée, accompagnés de leurs émotions associées.

Beaucoup de choses pourraient ainsi être dîtes, cependant il va falloir trier sur le volet pour ne pas faire de ce post un roman, ou un exposé de mes états d'âme *Voilà qui vous donne une information cruciale sur mon physique, je ne suis pas roux.* Aussi, je comptais détailler les faits et interactions sous forme de listes, puis faire suivre la partie analyse. Mais le but est aussi que le tout soit agréable à lire. Alors ça sera peut-être un peu confus, mais cela sera pour votre humble plaisir chers lecteurs. Je mêlerai donc un peu de récit, avec mes ressentis, et ce que j'en conclus, le tout dans une purée plus ou moins digeste. Et en parlant de purée, je vous l'envoie ainsi avec promptitude.
________________________

Avant mon rendez-vous avec la jeune Acace, je me demandais si cela en valait bien la peine. Notre rencontre n'avait rien eu d'extraordinaire, et je n'avais pas eu le temps de la juger ni de l'extérieur, ni encore moins de l'intérieur. Je n'avais pas d'enjeu ! C'est pour cela que je n'avais pas de pression. Premier point.

Dans ce cas, puisque je ne voyais pas d'enjeu, pourquoi agissais-je ? Et bien c'est simple, je voulais deux choses. 1) me prouver que je pouvais séduire 2) m'entraîner à séduire. D'accord, c'est assez maigre, qu'il en soit ainsi.

Puis je repensais aux réactions d'Acace, puis aux miennes. Comme un professeur interrogeant son élève lors d'un entretien, c'est en fait moi qui lui mettait la pression : je l'observais avec beaucoup d'attention, je fixais ses yeux, scrutais ses gestes, je voulais tout voir, tout analyser, je voyais les contractions de ses pupilles, j'attendais quelque chose. Alors que mes questions n'avaient rien de banal, elle sentait en puissance le subterfuge :"tu fais ça souvent ? j'ai l'impression que c'est un interrogatoire" - "pourtant c'est toi qui relance, et qui ne te prives pas de changer de sujet, non ?". Petite pirouette de répartie malaisément plaisante.

Voilà, c'était le deuxième point, et je ne l'avais pas remarqué pendant l'interaction ! Je voulais me servir d'elle pour apprendre... me servir d'elle... ? Hummm. Mes pensées restèrent longuement posées sur cette question. Est-ce que je la voulais, ou est-ce que je voulais ce qu'elle pouvait m'apporter ? Et bien la réponse vient en conclusion du récit précédent : "Je préférerais toutefois décrocher la lune du ciel que de cueillir la fleur de son hymen". Et oui, avouerais-je cela ? Que je ne veuille pas d'elle pour le sexe, le jeu, la découverte, mais pour la valeur de l'expérience, pour qu'elle me fasse "grandir" ? Oui, je crois... et dans le plus grand des égoïsmes, pas le choix.

Ce qui me fit me questionner sur un nouveau point : pourquoi avais-je en partie saboté le rendez-vous, sachant pertinemment ce qu'il se passait et se passerait ? J'avais lu Atz à ce propos il me semble, dans une situation similaire, où il sabotait plus ou moins consciemment ses rendez-vous. Parce que je ne cherche pas forcément une "récompense sexe", je ne sais pas comment cette réponse m'est venue, mais je le sais, je m'en fous du sexe en fait, ce n'est pas la finalité, c'est un élément du tout que j'escompte.

Je finissais ma boisson et mon repas par ces quelques pensées, qui s'arrêtèrent quelques instants. Puis je roulais en silence vers chez moi, calme, et un peu troublé par cette courte introspection. En arrivant, j'ouvrais la porte de chez moi, déposais mes affaires ici et là, puis je m'installais dans le canapé. Après quelques froides secondes passées en compagnie de moi-même, c'est avec curiosité que je commençais à observer quelques dessins en face de moi. car Il y en a des spéciaux. Aucun ne donne de représentation, ce sont plutôt des motifs, disons. C'est alors que je sentis mon cœur s'arracher. L'image de Yami venait à séquestrer mes pensées : elle était assise à côté de moi à la terrasse d'un café, et en même temps chez moi, et nous étions aussi allongés au soleil dans un parc, partout à la fois. Je sentis un vide immensément lourd remplir mon corps, partant du ventre, puis emplissant tout mon buste et mes jambes... je me vidais d'un sang de confiance et de joie.

Yami s'étonnait de ce que je pouvais lui dire, et on rigolait beaucoup. Mais mieux encore, nous étions complices : je lui rendais ses secrets par le regard, quand elle me rendait les miens par ses attentions. Nous étions très complices, de véritables amis.

Des amis comme nous avions pu l'être avec mon meilleur ami d'enfance, et je repensais ainsi à lui à moment.

Voici le 3e point qui pointait son nez : je cherchais de l'affection. Merde ! Ahhh non.
Non.
Non ?
Oui, j'omets beaucoup de choses, mais j'ai été très souvent, presque toute ma vie en fait, (toute, vous dîtes ?), dépendant affectif... Alors, soit je m'éperds d'amour, soit je me passionne pour quelque chose, et pars en pleine obsession pour celle-ci. Humm. Chaque chose que j'ai entrepris dans ma vie, je l'ai poussé à son paroxysme. Obsédé de la performance quand personne n'était présent, j'espérais obtenir quelconque approbation venue d'ailleurs, obsédé amoureux lorsque j'étais en compagnie de mes amours, ma vie personnelle périssait comme l'allumette avec sa propre flamme.

Un vide lourd, c'est ce que je ressentais. Plein de vide, et lourd. Ainsi, je ne vous cache pas que c'est avec Tristesse que je suis allé me coucher ce soir là. Tristesse, c'est celle dont je ne vous avait pas parlé, c'est ce monde revenu de je ne sais où, ce monde de la dépendance affective. Je la découvrais sous un nouvel angle cette fois, plus furtive qu'une étoile filante. ***

Tristesse, arrête ! Arrête !! Laisse-moi dormir veux-tu bien... ?

C'est que Tristesse voulait absolument me parler, cette bavarde de peste. Elle voulait que je me souvienne L, et que je me souvienne de C, et de M, puis de... elle voulait me dire quelque chose.

Ça y est, j'entendais le message se former : je voulais retrouver quelqu'un qui m'aime pour moi, "au complet". Pour moi sans facette modelée, sans facette cachée, sans masque et même sans voile, sans artifice, sans accessoire, quelqu'un qui m'aimerait à nu ! Je voulais me mettre à poil et qu'on m'aime ! Ouch.

Enfin, je comprenais où se situait ce troisième point : c'est qu'après mes premiers amours, j'étais perdu. Et je me construisais chaque nouvelle fois à travers les relations que j'entretenais. Quand j'aurai dû entretenir mes relations à travers ma construction, me disais-je.

C'était donc ça ! C'était donc pour ça que j'avais saboté mon rendez-vous ! Je ne voulais pas du moindre masque, je ne voulais plus.plaire pour mon emballage : tu m'acceptes, ou tu ne m'acceptes pas, je suis comme ça, et ton jugement si tu me le donnes je te le double en faciale, d'accord ? *Petit smyley*

Et oui, rien que ça.

Ces quelques pensées commencèrent à m'apaiser. Le fait de comprendre que je redevenais moi-même, et que je n'allais plus changer pour quiconque. Du moins, que je n'allais plus être extrême dans mes activités comme auparavant. C'est vrai que j'ai aujourd'hui des responsabilités professionnelles qui ne me permettent plus de m'engager comme je le souhaite, corps et âme, dans des passions. Je suis devenu un esclave des temps modernes, voila qui devient clair, mais ferais-je avec ? Beaucoup moins. Que faire ?

Puis d'autres pensées plus folles remplacèrent encore ces dernières...

C'est ainsi que me tournais à nouveau sur le dos. J'étirais mes jambes qui s'allégèrent allègrement. Puis je m'endormis calme et apaisé.
_______________________________________________

EDIT: j'avais d'abord mis cette phrase dans le récit, mais comme ça gâchait pas qu'un peu la chose, j'ai préféré la transférer ici. Bonne nuit !
*** : *Plus rapide que la coulante. Hum hum.*
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Intéressant le 19.07.17, 14h23 par valll

Salut salut,

Je viens de lire ton journal et bravo car tu abordes de nombreuses filles, tu as le courage d'en parler et de prendre du recul et ça c'est un point très positif selon moi ! Le coup de la fille qui habite loin en particulier je l'ai trouvé vraiment fort, tu as assumé une 1ère fois de la revoir entre amis puis une 2ème en tête à tête, tu n'as pas laissé son petit rejet t'atteindre et je trouve ça fort.

Le point qui m'a beaucoup marqué chez toi, en tout cas qui ressort dans ton écriture c'est que tu penses trop, beaucoup trop, et là dedans je me reconnais vraiment. Je me souviens d'un exercice de mon mentor, il m'a demandé de noter pendant une réunion de noter tout ce à quoi je pense, je me suis ramené avec 5 pages qu'il a déchirés, « Tu penses beaucoup trop, regarde tout ça, tu n'as pas le temps de vivre si tu penses en permanence ». Grosse prise de conscience pour moi. Je ne vais pas déchirer ton journal ni même te dire que j'ai raison, je t'invite seulement à réfléchir à ce point.

Si tu en arrives à être d'accord avec moi, voici le conseil que j'applique et qui m'aide beaucoup: polarise tes envies, soit noir soit blanc mais ne te perd pas dans des analyses infinies. Soit t'es chaud comme la braise et t'assumes de vouloir la baiser soit elle ne t'intéresse pas et tu passes à autre chose. 0 ou 1, oui ou non, l'important c'est de ne pas transformer ta tête en hamster qui court dans sa roue.
Autre conseil de méditation: prête attention à tes sens, bruits, visions, odeurs, toucher et goût et aussi tes sensations internes, le mouvement autour de toi, sans jugement, ne pense pas à ce que tu sens mais ressens ce que tu sens ! Pas « Je vois du vert », contente-toi de voir du vert.

Pour le reste, tu es lancé, persévère, continue les progrès, closer en public c'est énorme, prendre conscience de tes besoins affectifs c'est un gros gros pas en avant, je te souhaite tout mon courage.

À +
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 08.06.17, 20h36 par Apheleia

Yo !

@Lametios : C'est bizarre d'arracher 5 pages de récit venantes(?) d'une personne créative et souhaitant faire de l'écriture sa vie. Voilà, ça c'était pour la pique gratuite mais je suis quand même d'accord avec le propos et son illustration. Car oui, soit on réfléchit, soit on agit. Parfois on réfléchit trop et on agit plus assez. Parfois on réfléchit beaucoup pour mieux agir par la suite.

Je crois que j'étais dans la seconde option. En fait, depuis le dernier récit je suis allé loin dans la réflexion. Ça s'est encore élargit jusqu'à la sociologie, puis à la politique, comme d'hab. Sauf que c'est là où se situe le problème, la solution elle, est encore un peu plus loin dans le cheminement : dans la spiritualité. Bref, vous comprendrez bien que, la réflexion portant sur les trois sujets interdits du forum, on s'en passera volontiers.

De ce que je peux vous en dire, c'est que le trouble est terminé. Pour synthétiser : J'avais confondu finalité et moyens. Erreur classique.

J'ai ainsi voulu refaire un point sur mes véritables envies, et ça a bloqué. Impossible. Impossible de savoir ce qui me donnait envie, sans savoir dans quel cadre de vie cela pourrait se dérouler (je progresse vers l'équilibre ça fait plaisir). C'est aussi pour cela que j'avais été si perturbé pendant et à la suite du rendez-vous avec Acace... La question s'était posée, et j'étais emporté dedans, comme pris dans un tourbillon.

Comme ça, ça te donne tord puis raison Lametios - où l'art de faire tourner les choses en rond.
____________________________________________________________

J'ai pas encore écrit de "bref" ?!


Bref, on se recentre sur le sujet du récit.

Vous comprendrez que j'étais perdu et que j'avais besoin de faire un point cette semaine. Je vais ainsi poser quelques remarques en vrac, faisant office de mes conclusions. Ainsi, pas de récit pour cette fois (j'aurai du commencer par là dîtes-vous ?).

- J'ai abordé beaucoup de monde pour des raisons quelconques cette semaine, et donc pas mal de filles par la même occasion. Pour les filles, parfois parce que j'avais vraiment une question, moins souvent parce que j'avais envie d'aborder.

- Je remarque que j'ai de moins en moins de pression, voire plus du tout en certaines circonstances. La peur d'être jugé s'éloigne et disparaît. Et ça va même plus loin : lorsque j'aborde c'est moi qui suis en attente que la fille me plaise. C'est subtil mais je suis sûr qu'elles le sentent, que c'est à elles de me plaire. Et au final, ce n'est pas la pression que j'ai d'être jugé qui pèse, c'est la pression de rencontrer quelqu'un qui me plaira vraiment je crois. On tourne tellement en rond que j'en ai le tournis (pour de vrai).

- C'est ce que je me dis car je n'arrive pas encore à aborder les filles qui me tapent à l’œil quand le contexte n'est pas favorable. De manière générale, je loupe encore beaucoup d'opportunités quand je juge que le contexte n'est pas favorable, quand bien même il l'est : je me trouve encore trop d'excuses.

- J'ai quand même l'impression que je suis devenu séduisant en étant moi-même, mais que je ne trouve pas forcément les personnes à qui cela plaît. Les non-originaux ou autres coincés me traitent souvent de fou. Ouch. Ce manque de tact et de "calibrage", ahah. C'est ça que je trouve drôle donc... Bon.

- En fait, j'ai l'impression que je peux plaire en étant moi-même quand la personne commence à me connaître. Et à contrario, quand je remets mon masque, et que je veux plaire en y voyant la finalité, et bien ça va plus vite pour plaire c'est clair, mais je n'attire alors que des personnes qui elles ne m'attirent pas ou peu. Je ne les qualifierais pas ici, car si j'aime la vulgarité, je préfère ne pas être grossier, *la double c'est pas pour vous n'est-ce pas ?*. Voilà.

- En somme, ça va profondément mieux dans mes baskets. Et ça me plaît et ça plaît.

Cette avalanche de prétentions / 20 ?

Parce que j'ai encore rien serré hein, je vous le rappelle. Mais en même temps, je crois que c'est maintenant que tout commence.

D'ailleurs, je suis allé à un cours de Yoga aujourd'hui, ça faisait longtemps que je voulais en refaire. Ajoutons que c'était Yami la prof, alors vous comprendrez...

À la prochaine ;)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Bien joué le 11.06.17, 22h01 par Allandrightnow

BON PLAN SEXY : De -15 à -70% chez la boutique sexy LoveHoney.fr. LoveHoney.fr propose toute l'année des réductions très agressives sur leur catalogue lingerie, sextoys et autres accessoires. Suivez ce lien pour consulter les offres du moment.

Vous pouvez aussi soutenir FTS en passant par ce lien pour faire votre shopping sur Amazon.fr

Répondre