Questions existentielles ou "Le chant des sirènes Vs. mes doutes"

Note : 5

le 08.06.2015 par Bald_Soprano

13 réponses / Dernière par Axelos le 28.09.2015, 18h18

Le taf, on y passe 8h par jour minimum, et c'est loin d'être facile tous les jours. Ce forum est là pour échanger autour de tous les sujets en lien avec votre vie professionnelle.
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Actuellement…

Mon boulot ne me plait pas. Clairement. Il m’a peut-être plu au départ, parce que tout nouveau, plein de choses nouvelles à apprendre, le petit coup d’adrénaline dû au challenge, l’envie de devenir autonome au plus vite pour ne plus avoir à se poser de questions, profiter pleinement des conditions de travail qui, disons le, sont loin d’être dégueulasses.

Mais maintenant, j’y vais à reculons. Les jours où il n’y a pas de taff sont ennuyeux à mourir, et même lorsqu’il y a du boulot et que je ne vois pas la journée défiler, je m'ennuie tout de même. Ces tâches n’ont aucun sens, je les accomplie les yeux fermés, sans entrain. Les gens m'énervent, je voudrais qu’on me laisse dans mon coin, mais le téléphone sonne et la messagerie ne cesse de se remplir. Je me sens irrité, aigri, je ne me sens pas à ma place. Ce boulot, ça n’est pas moi. Et quand on me pose la question « tu fais quoi dans la vie », je préfère répondre « est-ce vraiment important? », pour éviter d’avoir à dialoguer sur ce sujet inintéressant et aussi de peur qu’on ne m’identifie à ce travail. « Non, ce n’est pas moi ! ».

Ça ne fait aucun doute. Je n'aime pas mon travail, j’en ressens du mal être. Il faut que j'en change.

J'ai le sentiment d’être fait pour autre chose. J’ai envie de plus grand, plus intéressant. Je fais partie de ceux qui pensent que le travail doit coïncider avec épanouissement et accomplissement. On y passe trop de temps pour le prendre à la légère, prendre ce qui vient et se concentrer sur le temps libre.

Je ne peux pas me résoudre à faire mes 35 heures, attendre les soirs et week ends et les vacances. Mon temps libre est bien rempli, je m’intéresse à pas mal de choses, j’ai des hobbies, une vie sociale assez remplie. Mais il manque quelque chose… L’accomplissement personnel.

Plus jeune, j’avais des buts à atteindre. Donner à ma mère une vie meilleure, ne serait-ce que quelques années était le principal. J’ai réussi, avec une certaine fierté je dois dire. Mais maintenant qu’elle n’est plus là, je cherche à nouveau le sens de ma vie.

Pendant plusieurs années, j’ai cherché cet accomplissement dans les femmes. Le couple comme finalité. Mais j’ai compris, et ce grâce notamment à FTS, que je faisais fausse route.

Aujourd’hui, j’ai envie de construire une vie que je n’ai pas besoin de fuir.


Changer de voie
Seth Godin a écrit :Instead of wondering when your next vacation is, maybe you should set up a life that you don’t need to escape from

En faisant des recherches sur le net, le premier constat est que je suis loin d’être le seul dans cette situation. La toile regorge de sites donnant conseils pour changer de boulot, trouver sa voie. On vous encourage à poursuivre dans cette direction. Il y quelque chose qui ne va pas, ne laissez pas tomber. Changez cette vie médiocre pour une vie épanouissante. D’autres l’ont fait !

C’est devenu un véritable business: le mal être au travail et la possibilité donnée à chacun d’en changer. Pour 80 euros de l’heure et au bout de 10 séances, un coach professionnel vous livrera sur un plateau la réponse qui ne vous a pas sauté aux yeux, celle qui ne s’est pas présentée comme une évidence: votre vocation !

Cependant, la question de la voie professionnelle a toujours plus ou moins été au centre de mes interrogations et ce depuis le lycée. Je n’ai jamais su ce que je voulais faire et ai toujours fait des choix par défaut, des non choix. Il y a quelques années, j’ai bénéficié d’un bilan de compétences qui s’est terminé en jus de boudin. « On me voyait » aller dans une direction qui ne m’attirait pas, mais qui « semblait » bien me correspondre…

Résultat: j’ai choisi encore autre chose. Un domaine bouché dans lequel je n’ai pas réussi à faire ma place et dans lequel, de toute façon, les conditions de travail ne me plaisaient pas. J’en suis ressorti en tout cas avec d’autres cordes à mon arc, des savoir-faires, de nouvelles expériences professionnelles. Et la question « que faire de ma vie » à nouveau en suspens…


Travailler à son compte: une autre piste qui fait rêver
Aristote a écrit :Là où vos talents et les besoins du monde se rencontrent, là se trouve votre vocation
Nous sommes également de plus en plus nombreux à être séduits par l’auto entreprenariat: construire son affaire, son bébé, être son propre patron.

Certains se vantent sur le net d’être devenus nomade digital: travailler en faisant le tour du monde sur un business en ligne (souvent un blog), et le filon est de nouveau exploité: si je l’ai fait, vous pouvez le faire! Ne restez pas dans votre vie médiocre, le système se casse la gueule de toute façon. De plus en plus de gens vont devenir nomade digital, vous voulez savoir comment j’ai fait ? achetez mon livre !

Mais que faire lorsque vous n’avez pas de talents particulier? Je m’intéresse à plein de choses et j’ai des hobbies assez variés, mais aucun domaine dans lequel j’excelle et qui me permettrait d’envisager une activité d’auto entrepreneur… Pourtant, en terme d’épanouissement et accomplissement, bâtir son petit business doit apporter son lot de satisfaction. Mais j’imagine qu’il faut avoir un service à proposer, un truc auquel on croit pour avoir une chance de réussir.


Arrêter de rêver ?

Souvent, dans ce combat entre l’appel d’un ailleurs et tous ces doutes, ce sont ces derniers qui en ressortent vainqueur.

Nous sommes des milliards sur cette Terre, plus de la moitié à ne pas avoir la possibilité de se poser ce genre de questions. Bon nombre d’êtres humains raisonnent en terme de survie plutôt qu’en terme d’épanouissement. Et même parmi les plus aisés, combien sont ceux qui seront de toute façon dans l’obligation de bosser pour payer leurs factures, le toit qu’ils ont au-dessus de la tête, nourrir leurs enfants et pour qui le métro, boulot, dodo / semaine de 35h / 5 semaines de vacances par an est un schéma auquel on n’échappe pas.

Cette VDM nous concerne tous et qui suis-je pour espérer avoir un destin meilleur?


Bref, ça faisait un moment que j’avais envie de lâcher ce post qui aura au moins eu le mérite de mettre mes pensées à plat. Si vous avez des conseils, s’il y a des points sur lesquels vous voulez rebondir: welcome !

Salut Bald_Soprano :)

En te lisant j'ai pensé à ça, chouette article de Mistermint qui te parlera peut-être.
Bald_Soprano a écrit : Cette VDM nous concerne tous et qui suis-je pour espérer avoir un destin meilleur?
Tu es toi, et tu en as envie, c'est suffisant comme motif :wink: Si tu en as envie, il ne tient qu'à toi de mettre des choses en place qui contribueront à ton épanouissement (je n'ai pas dit que ce serait simple, encore moins que ça se ferait du jour au lendemain)

Parce que l'épanouissement est aussi essentiel à la "survie".

On passe beaucoup de temps au boulot, et ça peut vite taper sur le système quand on n'y est pas bien.
Tu en es au début du chemin, l'endroit où tu te dis qu'il y a un truc qui ne colle pas ( à ce sujet, des pistes intéressantes sur le changement par là )

Maintenant libre à toi de rester au carrefour ou d'avancer, un pied devant l'autre, sans perdre de vue ce à quoi tu aspires = apprécier ton job, suffisamment pour qu'il ne t'apporte pas plus de négatif que de positif, ce n'est pas la lune, c'est tout à fait justifié comme ambition!

Courage à toi :wink:
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 08.06.15, 19h20 par Bald_Soprano

Juste un petit message pour te conseilelr également le post que Lulla vient très justement de te conseiller.

Je suis passé par là, et cela n'a (pour l'instant) pas été si terrible que ça. Bien au contraire.

Attention toutefois à une chose, le mirage de l'auto entreprenariat, il y a aussi des désavantages à cette pseudo absence de risques... Parfois c'est un frein pour tenter les choses à 100%.


Pour le reste, c'est aussi une question d'écoute, et d'ouverture d'esprit. Met ton esprit dans les bonnes dispositions pour être prêt à saisir les opportunités qui vont se présenter à toi. La vie est faite d'opportunités, mais c'est à toi de les provoquer et de les saisir. Rencontre des gens, reste curieux, lis beaucoup, sors et ouvre toi à ton cercle social. Personne ne t'a dit que ce projet tu devais le porter seul !
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  • [0] Merci ! :) le 08.06.15, 19h21 par Bald_Soprano
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

Je n'ai pas de réponses à tes questions, simplement le témoignage de mon expérience : mon boulot était intéressant mais me pressurisait, avec le recul j'assume maintenant de reconnaître que si je frisais pas le burn out j'étais en plein dedans.

Maintenant je travaille moins et je passe plus de temps à faire autre chose.

Ma solution ça a été de réduire mes besoins financiers, travailler moins pour gagner moins. Faire plus de choses moi même plutôt que de les acheter, habiter dans une ville moins chère, donner des coups de main et en recevoir, partager un appart familial, ne pas avoir de voiture...

Il est vrai que je suis autoentrepreneur mais rien de mirobolant là dedans : c'est juste qu'au lieu de me verser un salaire les boites me versent des honoraires, au lieu d'avoir un cdd ou un cdi je fais des missions.
Du coup je reçois des chèques plus gros, mais j'ai une couverture sociale fine comme un papier à cigarettes : pas de chômage, pas de cotisation retraite, pas de possibilité d'arrêt de maladie... Je suis ma propre caisse sociale. Ca va bien tant que je suis jeune mais je sais que ça durera pas plus que quelques années.
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  • [+1] Intéressant le 09.06.15, 09h02 par Bald_Soprano

Lulla a écrit : Tu en es au début du chemin, l'endroit où tu te dis qu'il y a un truc qui ne colle pas ( à ce sujet, des pistes intéressantes sur le changement par là )
Effectivement d'après le post (très intéressant au passage) de Nidwazo, je me trouverais dans la contemplation. Ça fait un moment que j'ai ce truc en tête et je commence à l'exprimer.

Ceci dit, le passage à l'action ne m'a jamais fait peur, au contraire. Quand il s'agit de sortir d'une situation qui ne me plait pas, je me lance avec plaisir. Quelques craintes, mais surtout avec la volonté d'être plus heureux au final.

Le changement de voie, j'ai déjà tenté une fois. Mon plus gros obstacle reste "QUOI FAIRE ?". Car c'est l'idée qui donnera la direction à prendre. Sans direction, pas d'action. J'ai beau chercher la réponse en moi, sur le net, en interrogeant les gens que je rencontre, l'idée ne vient pas… J'ai l'impression d'être dans une impasse.

Et comme je ne veux pas lâcher le morceau, je boue intérieurement.
"Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas" _ Anton Tchekhov

Bald_Soprano a écrit :Mon plus gros obstacle reste "QUOI FAIRE ?".
alors, moi aussi j'ai fureté sur internet pour savoir QUOI faire, et j'étais tombée sur un article que je ne retrouve pas mais dont je me souviens et qui fera écho à celui de Nidwazo

Pour l'instant tu en es dans l'étape 1 : prise de conscience que ça ne va pas.
Déjà dis toi que rien qu'avec cette étape, tu as déjà commencé le chemin. C'est une étape cruciale que tout le monde n'a pas le courage de faire puisqu'ensuite vont débouler mille questions.

A ce moment là, on voudrait déjà être à l'étape finale, celle où touuut vaa bieen. On se dit "quel choix miracle pourrais-je faire pour sauter à pied joints, bing, direct dans la case happy end".
Hors la vie étant un parcours, ça va pas se passer comme ça. Accepter que ça va être un chemin, c'est déjà faire un peu tomber la pression du "vite vite vite, je DOIS trouver LA solution".

Dans l'article que j'avais lu, en étape 2 ils conseillaient donc non pas de se demander QUOI faire, quel boulot, quel métier, mais juste de revenir à la base :
Qu'est ce que j'aime ?
Qu'est ce qui me plaît ?
De quoi sont fait tous mes souvenirs heureux ?
Même aujourd'hui il y a-t-il des choses qui me plaisent ?
Les réponses à ces questions peuvent être de menus détails. Moi je ne l'ai pas fait finalement, peut être qu'un jour j'y viendrai, mais j'avais pensé me faire un carnet, où tous les jours je note ou je dessine ou je mets une photo d'un truc qui vraiment me plaît. Même un détail comme "la couleur des nuages aujourd'hui" ou "aider quelqu'un à trouver son chemin". Une méthode que j'avais imaginée pour me reconnecter un peu avec moi même, après avoir longtemps simplement répondu aux besoins des employeurs.
Dans le même temps, j'ai cherché à faire tous les jours de plus en plus ce qui m'attirait, ce qui me plaisait, pour que ça devienne ma vie.

Et ce n'est qu'ensuite, en étape 3, après avoir vraiment pris le temps de partir de ce qui nous plaît, que des pistes de métiers, de boulots, peuvent apparaître.

De toute façon c'est pas sous la pression, en se sentant dans une situation insupportable, que les meilleures idées d'avenir vont naître, donc il y a tout intérêt à faire redescendre la pression. Est-ce que tu crois que tu pourrais parler à ton chef de ta situation pour voir si tu ne pourrais pas avoir un autre poste qui te convienne mieux ? Est-ce que par exemple tu pourrais travailler depuis chez toi un jour par semaine ? Ou bien travailler aux 4 5ème pendant un temps ?

Après le nomadisme digital... Pourquoi pas quelques années, mais moi qui bosse de chez moi depuis quelques temps maintenant, je trouve que ça manque d'être intégrée à l'équipe, de voir des gens tous les jours. C'est sûr des fois les collègues tapent sur le système mais en même temps ça peut devenir des relations vachement riches, parce que mine de rien on voit plus nos collègues que nos amis ou nos conjoints.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Bonne idée ! le 09.06.15, 17h43 par Bald_Soprano
  • [+1] Intéressant le 28.09.15, 09h26 par Baijin

Merci beaucoup Voucny pour ce conseil.

Je vais mettre en pratique l'étape n°2, et voir ce que cela donne :)

Je vais tenter de répondre à tes questions, et peut-être ajouter des éléments de réponse.
voucny a écrit : Est-ce que tu crois que tu pourrais parler à ton chef de ta situation pour voir si tu ne pourrais pas avoir un autre poste qui te convienne mieux ?
J'en ai parlé à ma chef, et d'ailleurs, c'est drôle, je sors d'un entretien avec elle. Mais je crois qu'elle est, elle aussi consciente du fait que le poste que j'occupe n'est pas des plus intéressants… C'est un de ses objectifs à elle (elle est arrivée il y a deux mois), mais elle ne vas pas réussir à me confier des tâches plus importantes/intéressantes du jour au lendemain.

De toute façon, elle m'a clairement dit que j'étais en dessous de mes capacités, et qu'elle comprenait bien dans quelle démarche je suis, même si elle aimerait beaucoup que je reste.

Ceci dit, je suis certain (car je n'en suis pas à ma première expérience) que ce n'est pas dû à la boite. C'est bien le métier dans lequel je suis qui ne me convient plus.

Et j'irais même encore plus loin, j'ai l'impression que je ne supporte plus le monde du bureau. Rester enfermé, devant un écran, j'ai l'impression de perdre ma vie. J'ai besoin d'air, de voir le ciel, les saisons… je sais que c'est carrément moins marrant en hiver et par temps de pluie, mais sans parler d'un boulot qui se passerait à 100% à l'extérieur, il pourrait s'agir d'un ou il y aurait au moins des déplacements. OU qui ne se passerait pas dans un bureau…
"Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas" _ Anton Tchekhov

C’est devenu un véritable business: le mal être au travail et la possibilité donnée à chacun d’en changer. Pour 80 euros de l’heure et au bout de 10 séances, un coach professionnel vous livrera sur un plateau la réponse qui ne vous a pas sauté aux yeux, celle qui ne s’est pas présentée comme une évidence: votre vocation !
S'il est professionnel justement, il ne la livrera pas sur un plateau à son client mais accompagnera celui-ci pour qu'il identifie ses talents, ses compétences, ses valeurs et ses besoins, tout cela pour trouver sa voie.
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  • [0] Oui le 10.06.15, 09h51 par voucny

Est-ce que ça te mets pas un peu de baume au coeur le fait que ta chef reconnaisse à la fois tes compétences et la pénibilité de ton actuel boulot ?

Je comprends tout à fait la problématique d'être sans cesse derrière un écran. Je pense que tu n'es pas le seul dans ce cas, j'ai rencontré plusieurs personnes ayant fait de longues études qui se sont reconverties dans des domaines manuels, n'en pouvant plus d'être derrière un écran.

Quelques petites pistes pour (peut-être) rendre le travail moins pénible pendant cette période de réflexion transition, à adapter en fonction de la nature de ton boulot :

* Ménager une plage horaire dans la journée pendant laquelle tu mets en veille les mails, le téléphone sur répondeur, et une affichette pour que les gens ne viennent pas te poser de questions à ce moment là. Pendant cette plage, tu fais ce que tu as à faire.
Si pendant cette plage tu fais une tâche répétitive, qui ne demande pas trop de concentration, tu peux en profiter pour écouter un podcast qui t'intéresse, ou bien un livre lu (on en trouve en librairie ou en bibliothèque).
> Le travail est fait, et ton esprit s'est ouvert et baladé

* Si il y a des trucs qui te font ch*** (moi c'est des coups de fils stressant par exemple), tu programmes de les faire à un moment de la journée tous d'affilée (moi c'était le matin en arrivant). Comme ça : débarrassé, ça te traine plus en tête.

* Travailler de chez toi 1j/ semaine ? Prendre ton ordi pour travailler dehors (dans un parc ?)

* Faire des étirements / des petits exercices physiques toutes les deux heures minimum pour faire retomber la pression et être moins fatigué le soir. Ne serait-ce qu'étirer ses bras comme quand on se réveille.

* Exercice de la cohérence cardiaque :3 fois par jours, pendant 5 minutes, respirer au rythme de inspiration + expiration = 10 secondes. A adapter en davantage de secondes si ton rythme cardiaque est déjà lent. bénéfice : meilleure oxygénation, relaxation, moins fatigué le soir.

* A la pause de midi, toujours manger quelque chose de bon, avec deux stratégies possibles : soit s'accorder une vraie grosse pause en en profitant pour aller faire du sport ou une autre activité. soit faire au contraire une pause courte dans un endroit très calme, dans l'idée de partir plus vite du boulot le soir.

* Améliorer la logistique à la maison pour se prendre moins la tête le soir et les week end, et pouvoir mieux se détendre :
planifier les tâches ménagères qu'on fait chaque semaine, pour qu'elles deviennent automatiques, et les faire sans avoir à y penser (le lundi je lance une lessive, le mardi je sors les poubelles, le mercredi je passe l'aspirateur, le jeudi je fais tous les trucs administratifs qui sont arrivés dans la semaine).
faire tes courses en ligne et les faire livrer
avoir toujours un stock de produits de base pour ne pas être obligé d'aller faire les courses.

Alors je te le dis tout de suite, j'ai jamais appliqué tous ces conseils dans la même semaine :p Des fois je fais un truc, la semaine d'après un autre...

voucny a écrit :Est-ce que ça te mets pas un peu de baume au coeur le fait que ta chef reconnaisse à la fois tes compétences et la pénibilité de ton actuel boulot ?
Oui et non. Oui parce que je me sens compris et ça me prouve que ce n'est pas qu'un caprice. J'ai parfois tendance à remettre en cause mon désir de changement en me disant que je rêve trop. Et forcément, le fait de l'avoir exprimé à ma chef a un peu été le point de départ. Je suis lancé.

Et non, parce que j'en suis au même point et paradoxalement, le fait de l'avoir exprimé me rend quelque peu impatient.

Merci beaucoup pour les petits tuyaux à appliquer en attendant !

Et peut-être que Blusher est dans le vrai, si je trouve un "vrai" (dans le sens pro) coach, peut-être qu'il pourra m'être d'une précieuse aide. Mais je me méfie de cette démarche, ou plutôt je me méfie de moi-même parce que j'ai l'impression que je ferais peser sur lui une obligation de résultat: j'ai payé, donc pond moi une idée et elle a intérêt à être bonne !

Et d'un autre côté, ça m'embêterait un peu de payer "pour rien".

A voir. Je vais peut-être devoir en passer par là.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] De rien ! ;-) le 10.06.15, 12h31 par voucny

Et peut-être que Blusher est dans le vrai, si je trouve un "vrai" (dans le sens pro) coach, peut-être qu'il pourra m'être d'une précieuse aide. Mais je me méfie de cette démarche, ou plutôt je me méfie de moi-même parce que j'ai l'impression que je ferais peser sur lui une obligation de résultat: j'ai payé, donc pond moi une idée et elle a intérêt à être bonne !

Et d'un autre côté, ça m'embêterait un peu de payer "pour rien".

A voir. Je vais peut-être devoir en passer par là.
Justement, le coach a une obligation de moyen. L'acteur du changement, c'est le client. D'ailleurs avec un bon coach on peut parfois avoir l'impression qu'il n'a "rien fait" et d'avoir changé pourtant. C'est bon signe :)
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  • [0] Effectivement le 11.06.15, 09h02 par Bald_Soprano

Salut,

Je remonte le sujet.

Je comprends parfaitement ce que tu ressens car je passe aussi par là.

Ce questionnement et ce malaise ne me sont pas nouveaux, car je les ai depuis l'époque étudiante.

Au fur et à mesure de ma vie professionnelle, je progresse peu à peu vers une meilleure conscience de ce que j'aime ou pas, et de ce qui est supportable ou pas pour moi.

Après avoir testé différentes filières, j'ai fait un choix "raisonnable" de m'orienter en économie-gestion "car il y avait des débouchés".

Je suis entré dans la vie active. J'ai été comptable, pour différentes entreprises, pendant 5 ans. Cela ne me convenait pas. Comme toi j'avais la sensation que mon métier ne me correspondait pas, et j'étais réticent à dire aux gens que j'étais comptable. Je fuyais la question "tu fais quoi dans la vie ?".

Alors j'ai refait mon CV différement, pour toucher aux métiers de l'informatique de gestion.

Depuis un an je travaille chez un éditeur de logiciel de gestion, et je suis technicien support utilisateurs.

Ce n'est pas encore le métier ni la boite de mes rêves, et je cherche à en changer.

Mais la fonction de support et formation aux utilisateurs me convient mieux que celle de comptable. Aujourd'hui je n'ai pas de réticence à dire le métier que je fais.

Cependant, je me rends compte que ça ne me convient pas de travailler 40h / semaine, derrière un écran et vissé sur ma chaise toute la journée.

Mais tout en cherchant une meilleure opportunité, j'apprends aussi peu à peu à relativiser, à moins me mettre la pression tout seul. Il y a plein de choses qui ne vont pas dans mon boulot, mais ce n'est pas si grave. Je ne suis pas beaucoup payé mais ça me permet quand même de manger, de vivre dans un quartier que j'aime et d'avoir quelques loisirs. C'est déjà pas mal. Puis comme rien n'est éternel, un moment donné une opportunité ailleurs se présentera.

J'ai le droit de ne pas être motivé par mon boulot. J'ai le droit d'être fatigué certains jours et d'être moins efficace.

Le boulot n'est pas le seul élément qui définit une personne. Il y a tout le reste aussi !

Il y a tout ce qu'on peut faire dans la semaine, qui fait que notre semaine n'est pas qu'une longue attente du vendredi soir.

Je pense qu'on nous a monté la tête à nous faire croire qu'on devait s'épanouir au boulot. D'un souhait on est passé à l'injonction. Et cette injonction, qu'on finit par s'appliquer à soi-même, augmente le mal-être lorsqu'on occupe un boulot qui n'est pas gratifiant.

Et en début de carrière, on a 90% de chances d'occuper un boulot pas gratifiant.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] A lire le 28.09.15, 09h25 par Baijin

-Alex a écrit : J'ai le droit de ne pas être motivé par mon boulot. J'ai le droit d'être fatigué certains jours et d'être moins efficace.

Le boulot n'est pas le seul élément qui définit une personne. Il y a tout le reste aussi !

Il y a tout ce qu'on peut faire dans la semaine, qui fait que notre semaine n'est pas qu'une longue attente du vendredi soir.

Je pense qu'on nous a monté la tête à nous faire croire qu'on devait s'épanouir au boulot. D'un souhait on est passé à l'injonction. Et cette injonction, qu'on finit par s'appliquer à soi-même, augmente le mal-être lorsqu'on occupe un boulot qui n'est pas gratifiant.

Et en début de carrière, on a 90% de chances d'occuper un boulot pas gratifiant.
Crois moi, j'ai essayé de prendre les choses sous cet angle, me dire que j'avais une vie en dehors du boulot, même la semaine, que le travail me permettait d'être libre car je pouvais me payer les voyages, sorties, restos dont je profite pleinement. J'en suis conscient et pourtant, tout cela ne pèse pas lourd dans la balance quand je vois les 8/9 heures par jours passées à faire quelque chose qui ne me plait pas.

"on nous a monté la tête", "cette injonction": je ne le vois pas du tout sous cet angle, car au contraire, 99% des gens de mon entourage me disent d'arrêter de me prendre la tête, et me disent grosso modo la même chose que toi: un travail épanouissant, ça reste rare, et le plupart des gens vont bosser à reculons.

Et pour autant, je n'accepte pas. Je n'arrive pas à me résigner, et je ne le ferai pas. C'est peut-être une injonction que je me fais à moi même et je me mets la pression tout seul, n'empêche que, j'ai pas envie de lâcher.

Ceci dit, comme je le disais dans mon post initial, je pense qu'au-delà du fait de trouver un taff épanouissant, je ressentais comme besoin le fait de travailler à mon compte:
Bald_Soprano a écrit : Mais que faire lorsque vous n’avez pas de talents particulier? Je m’intéresse à plein de choses et j’ai des hobbies assez variés, mais aucun domaine dans lequel j’excelle et qui me permettrait d’envisager une activité d’auto entrepreneur… Pourtant, en terme d’épanouissement et accomplissement, bâtir son petit business doit apporter son lot de satisfaction. Mais j’imagine qu’il faut avoir un service à proposer, un truc auquel on croit pour avoir une chance de réussir.
Comme je l'ai brièvement mentionné dans un autre post, un proche va monter son business et m'a proposé de se joindre à lui. Enfin je vais pouvoir oeuvrer pour MON truc à moi (à nous en l'occurrence). Je sais que ça ne va pas être facile, mais je ne cherche pas la facilité.

Mais je sais déjà que: pas de hiérarchie (donc totale autonomie), accomplissement personnel, mouvement (pas assis devant un bureau pendant des heures)… tout ça va m'apporter, enfin, l'épanouissement tant recherché.

Après, peut-être que ça va déboucher sur une habituation qui va me faire à nouveau cogiter, c'est possible et il ne faut pas que je l'occulte. Mais si c'est le cas, ça signifiera que ce qu'il me faut, en fait, c'est changer régulièrement de boulot. Et bien soit, j'en changerai !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like a boss ! le 28.09.15, 13h39 par Lulla
  • [0] Like ! le 28.09.15, 16h13 par Blusher
  • [+1] le 29.09.15, 00h43 par eastord

Mon post ne visait pas à dire qu'il fallait se résigner (pas du tout), mais plutôt à donner des idées pour aller mieux lorsqu'on n'a pas le boulot de ses rêves, et avoir les idées claires pour se lancer sur des bonnes pistes.

Cette disposition d'esprit peut te servir même une fois à ton compte.

Bon courage et bonne chance pour ta future entreprise.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 29.09.15, 10h19 par Bald_Soprano

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