Rebondir et passer à autre chose

Bonjour,

Je viens vers vous pour avoir votre avis sur ma situation, j'ai trouvé ici des cas s'en rapprochant sans m'y retrouver, je tente donc ma chance.

Je suis venu la 1ere fois ici pour trouver des conseils pour aborder une demoiselle de ma classe de fac, du haut de mes 23 ans, vierge et sans avoir jamais aimé personne j'en avait besoin. Cette demoiselle dans ma classe depuis le début de l'année, dans la même bande d'amis, j'ai mis plusieurs mois à la trouver charmante, puis à en tomber amoureux. Puis au moins 3 autres mois à essayer de faire un pas sans pouvoir en faire un (et dieu sait que c'était une épreuve).

C'est à la rentrée suivante que j'ai eu le courage de l'inviter au restaurant, sans avoir réussi à faire une seule des techniques mis en avant ici. C'est au dernier moment où j'ai eu cette phrase ridiculement magnifique : "Je ne rentrerais pas chez moi sans t'avoir demander si je peut te tenir la main." C'est pour montrer le niveau et c'était l'une des épreuves la plus difficile de ma vie. Elle l'a prise et m'a embrassé et je l'ai raccompagnée chez elle. Point.

Le rêve se termine là. Elle doute sur sa volonté de s'engager, je tente de la rassurer, je lui laisse le temps de la réflexion, elle me dit que son manque de certitude ne peut être que négatif. S'en suit une période très douloureuse pour moi, qui s'est estompée. Nous avons décidé de rester amis. C'est une fille adorable et me passer de son amitié m'est inimaginable.

La situation : presque six mois après ce consensus. Je profite de la vie, je sort, je m'amuse et j'ai toujours une attitude attentiste à l'égard de femme. La plupart du temps tout va bien. Mais, elle est toujours dans un coin de ma tête et parfois, je me dit qu'elle est 'The One', qu'elle m'a dit mais qu'un jour, peut-être, nos routes se recroiseront. Ces moments sont relativement douloureux (même l'écrire les réveillent), puis ils passent.

Bref, je n'arrive pas à passer à autre chose. En lisant les forums ici, le 1er diagnostic serait : c'est un 'one itis', je fait une fixette, il faut que je coupe le cordon. Je ne le couperais pas, au-delà du fait qu'une part de moi l'aime, c'est une amie qui m'est chère. La dernière variable, et espoir de réduire ma peine, est qu'elle part un an au Canada, et comme on dit, 'loin des yeux, loin du coeur'.

Désolé pour la longueur du texte, j'ai fait au mieux.
Et merci pour votre attention et vos réponses.

Cordialement.

Cette récente discussion devrait te donner des pistes :
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