[R] Reflexion sur la disponibilité psychologique.

Note : 11

le 10.05.2016 par Thedaze

7 réponses / Dernière par zololo le 17.05.2016, 14h24

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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Il m'est venu comme un éclair quand j'ai relu ce post c-est-quoi-l-amour-vt39066.html.

Post que je n'ai que survolé et gentiment trollé en chanson. Notamment, l'explication technique de Blusher sur le sujet m'a d'abord énervé puis rendu un peu maussade. Enfin à l'instant j'ai eu envie de relire pour bien apprécier le contenu, que je trouve finalement très instructif.
Alors qu'initialement, j'avais un avis hyper tranché sur la question.

Quand l'article est sorti sur FTS, je n'étais pas près à le lire. Trop de boulot, mauvaise semaine?... Je ne sais plus. Je l'ai lu à l'instant et mon regard ne fut pas le même. Je suis plus disposé à apprendre et admettre certaines choses actuellement.

Samedi soir je suis sorti avec un ami. Perturbé par une séparation imminente avec sa future ex, il passe la soirée un peu en retrait malgré mes efforts pour agrémenter énergiquement l'instant.

Pareil pour les rencontres, quand je vais en soirée et que j'ai la tête ailleurs, je peux rencontrer quelqu'un et ne pas me sentir connecté. Ou carrément le-la trouver con.
L'inverse m'est déjà arrivé aussi, passer un moment avec quelqu'un dont la tête est dans les nuages ou vraiment d'humeur pas terrible. Puis la revoir plus tard et trouver quelqu'un de charmant.

J'ai encore moult exemples de la sorte dans ma musette.

1) Comment gérer sa disponibilité ou indisponibilité psychologique?
Le corps est là mais la tête est ailleurs. Pour divers raison. En tout cas la grille de lecture est brouillée.

2) Quel moyen utiliser sur soit pour ne pas:
a) Déraper dans les interactions avec les autres.
b) Bloquer indéfiniment son raisonnement sur un problème, par exemple, à partir d'un moment M.

J'ai quelques pistes comme reprendre les choses à des moments différents, même carrément changer de lieux ou d'environnement proche pour avoir un autre angle d'attaque.

Mais ça reste flou.

Et vous, vos trucs pour garder l'esprit clair quand le brouillard s'installe?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Intéressant le 10.05.16, 16h07 par Jsh
  • [+1] Bonne idée ! le 10.05.16, 21h03 par Jalapeno
  • [+1] Intéressant le 10.05.16, 21h17 par Kloe215
  • [+1] Intéressant le 10.05.16, 21h58 par Worthy
  • [+1] Intéressant le 11.05.16, 21h43 par Perlambre

Bonne idée de sujet, je suis curieux de lire ce qui va en sortir :wink:
Thedaze a écrit :J'ai quelques pistes comme reprendre les choses à des moments différents, même carrément changer de lieux ou d'environnement proche pour avoir un autre angle d'attaque.
C'est ma technique également, laisser passer une nuit sur un problème quel qu'il soit et le reprendre le lendemain à tête reposée. Technique testée avec succès dans bien des domaines, que ce soit des cours, du boulot, des questionnements personnels, les relations humaines, etc.

Il y a aussi des points qui nécessitent plus de temps, parfois des années parce qu'ils sont plus liés à une évolution personnelle qu'à un simple "angle d'attaque".

Petite analogie qui correspond à ma façon de voir la chose. Avec des limites et de la subjectivité, donc à prendre comme tu veux.

En physiologie, les cellules musculaires, qui nécessitent d'être stimulées pour se contracter, sont décrites suivant plusieurs états, c'est à dire plusieurs phases d'excitabilite.
Une cellule musculaire ne peut ainsi pas se contracter de manière illimitée suite à plusieurs stimulations successives : quand la cellule a déjà été suffisamment stimulée, elle est alors en période réfractaire. Elle termine son action du moment (se contracter) jusqu'à terminer sa phase réfractaire.
Puis devient de nouveau "stimulable" par un signal, le même que la phase d'avant, mais cette fois, le stimulus provoque une contraction. C'est que la cellule devient réceptive, alors qu'elle ne l'était pas l'instant d'avant, tout simplement. Le problème n'est pas le stimulus, mais l'état de la cellule. Ca a toute son importance. Elle n'est donc pas inadaptée à réagir, elle est inadaptée à ce moment là, c'est toute la différence.

On peut vouloir changer ca, essayer de rendre la cellule capable de réagir toujours au même stimulus, c'est comme ça : en période réfractaire, on n'est pas disponible pour une contraction. Parole de cellule.

J'aime assez les parallèles qu'on peut faire à partir d'un ensemble de petites choses constituant un ensemble plus gros. Oui, l'organisme est constitué d'un ensemble de petites choses. Pourquoi l'organisme (l'esprit suit cette logique suivant mon exemple) serait-il excitable en permanence, alors que ses constituants ne répondent pas à cette règle ?

Je crois qu'il est normal pour un esprit d'avoir des périodes réfractaires, des périodes où nous ne sommes pas disponibles pour certains stimuli. On devient d'ailleurs sensible à d'autres pendant que les "indisponibles" se reposent. Et il est sain de respecter sain. Pas la tête à sortie ? Jouer de la gratte. Pas la tête à jouer de la gratte ? Faire du sport. Etc...

Ah oui, j'allais oublier. Quand arrêter de considérer que c'est normal, quand considérer qu'il faut se bouger le cul ?

Pendant la période réfractaire relative. En gros, la petite cellule dont on parlait, commence son refus de l'environnement par une période réfractaire absolue (dans laquelle on ne tirera absolument rien à la stimuler encore et encore). Juste avant d'être prête à de nouvelles stimulations, elle passe par une phase de sas, la période réfractaire relative. C'est à ce moment qu'il faut se relancer.

Comment on le sent ? Généralement, quand le stimulus ne provoque plus de dégoût, c'est qu'on peut faire quelque chose. Moyennement, mais quand même, le temps d'être prêt au grand stimulus.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Très intéressant le 10.05.16, 22h48 par Thedaze
  • [+1] Pertinent le 11.05.16, 03h33 par Iskandar
  • [+1] Très intéressant le 11.05.16, 10h47 par MaryeL
  • [+1] +1 le 11.05.16, 23h57 par amelia

La disponibilité psychologique est délicate à gérer, autant pour soi, que dans notre rapport aux autres.

Exemple typique du collègue qui parle un peu trop alors qu'on a envie de bosser ;
Autre exemple de ce rendez-vous auquel on se rend sans grande conviction ;
De la panne au lit
De cette fête où on n'a pas envie de se rendre

Les problèmes et les soucis sont surtout une affaire d'envie et d'angle de perception. Je poste cette remarquable démonstration de Tony Robbins qui l'expliquera mieux que moi.


Le mot est lâché, il faut d'une part changer son focus, et avoir envie :ne pas se forcer. L'une des solutions consiste, humainement parlant, à ne faire que les choses qui
1) nous font (donnent) envie ;
2) nous apportent du plaisir ;
3) ou au pire nous laissent indifférents sur une base de "why not"; "à voir" ; curiosité.

La disponibilité psychologique est aussi une affaire d'échanges puisqu'une personne peut renverser la vapeur et nous faire passer un bon moment alors que ce n'était pas gagné d'avance.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Absolument le 11.05.16, 10h48 par MaryeL

Thedaze a écrit :1) Comment gérer sa disponibilité ou indisponibilité psychologique?
Le corps est là mais la tête est ailleurs. Pour divers raison. En tout cas la grille de lecture est brouillée.

2) Quel moyen utiliser sur soit pour ne pas:
a) Déraper dans les interactions avec les autres.
b) Bloquer indéfiniment son raisonnement sur un problème, par exemple, à partir d'un moment M.
1) Apprendre à s'immerger dans le moment présent ?

Normalement, c'est plus facile une fois les réponses au 2 appliquées. Mais c'est un de mes plus gros point faible, ce 1, so...

2) J'ai tendance à le répéter ces derniers temps mais...

AGIS.

Concrètement :

a) Déraper dans les interactions avec les autres. Le plus difficile, c'est d'arriver à l'anticiper. Je suis pas trop sujet à ça, so... Mais apparemment, le plus difficile, ça reste d'anticiper, de réaliser qu'on est en train de déraper. Il semblerait que la méditation pleine conscience aide (oui, j'aurais dû m'y mettre ; je paresse).
Donc quand tu parviens à reprendre le contrôle, ce qui est plus ou moins facile pour peu que tu réalises que tu dérapes, utilise ta réflexion pour trouver une solution pacifique. Puis mets-la en place.

b) Bloquer indéfiniment son raisonnement sur un problème, par exemple, à partir d'un moment M.
Pareil. Tu bloques parce que tu rumines, sans prendre de décision.
Limite, si t'as pas le temps de réfléchir au problème sur le coup, note sur une feuille les éléments que tu ne veux pas oublier puis décide d'un moment satisfaisant où tu vas t'atteler au problème qui t'obsède. Et bien sûr, le résoudre (ou en tout cas, mettre en place des solutions concrètes). Et passe à autre chose, jusqu'à ce moment-là.

Jalapeno a écrit :Il y a aussi des points qui nécessitent plus de temps, parfois des années parce qu'ils sont plus liés à une évolution personnelle qu'à un simple "angle d'attaque".
Au lieu d'attendre des années, demander de l'aide à quelqu'un qu'on pense plus calé que nous sur ce type de problème ?



Et enfin, exactement comme l'a développé Mistermint, savoir (et bien sûr accepter ! ) précisément où sont ses limites... mais pour pouvoir travailler à comment les dépasser !

Je pense aussi qu'il faut arriver à distinguer sa propre incapacité à être disponible qui devrait alors inciter à du repos et de la distraction par d'autres sujets, et la flemme/saturation psychologique émotionnelle (qui peut entraîner le premier cas mais qui est surtout liée à un sentiment de trop).
Là on peut se lancer dans la même activité mais par un autre biais, un autre point de vue et se surprendre. Exemple le mec qui sature avec un bootcamp alors que ça marche pas, qui se lance dans une soirée détendue et qui va séduire sans réfléchir.
Savoir trouver d'autres approches quand ça fonctionne pas c'est utile pour pas stagner même si on aurait encore la volonté d'essayer parce qu'on pourrait bien en arriver à ne p plus vouloir essayer autre chose. Et quand ça marche ça aide à être créatif.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Yep ! :) le 11.05.16, 12h55 par Mr.Smooth

Mine de rien, nous sommes souvent indisponibles psychologiquement parlant.

D'abord nous réfléchissons souvent trop au risque de ne pas apprécier l'instant présent.

Je me suis déjà retrouvée à l'arrache au resto avec des amis avec comme seule idée la réunion importante du lendemain. Ou alors l'esprit parasité par un souvenir, un regret.
Ce ne sont que des exemples mais tellement parlants.

J'ai pas mal lu à ce propos car être constamment coincé entre passé et avenir est source d'immense stress. Pour moi en tout cas. Je me force donc à être dans l'ici et maintenant.
Mes petites astuces :
- couper mon portable ou carrément l'oublier chez moi le week-end
- prendre mon vélo pour me rendre dans un petit parc de ma ville, me poser dans l'herbe et respirer le bonheur de cette parenthèse
- faire mon marché en prenant le temps de discuter avec les producteurs de leurs produits , du temps qu'il fait
- partir déjeuner même pour une heure au lieu de rester sur place avec un sandwich
- me faire plaisir avec une nouvelle paire de chaussures, un spectacle de rue où je vais m'attarder, un verre à l'improviste avec une amie
- être plus cool avec les to do list qui en fait sont plus des chaînes qu'autre chose etc...

1.Travailler su ses croyances , ses émotions et ses perceptions (Divers techniques de Développement personnel,PNL,EFT,Hypnose etc.......)

2..Apprendre à vivre le moment présent et en profiter totalement (Méditation,Yoga etc....)

3.Une vie plus saine (Nutrition,Sport,sommeil)

4.Apprendre à dire non : si on est pas prêt pour aller à une soirée et qu'on a un certain problème et qu'on a envie d'entrer dans notre caverne comme dit John Gray, mieux refuser que de passer une soirée merdique.

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