[A] Retour d'expérience: Attendre avant de coucher avec un homme

Note : 81

le 01.03.2017 par Nidwazo

22 réponses / Dernière par Perlambre le 06.03.2017, 20h02

C'était plus simple du temps de papa & maman. Pour celles et ceux qui veulent échanger autour de la vie de couple et des relations, et des différentes formes que tout ça peut prendre. Polyamour ou monogamie, relations libres, jalousie, engueulades dans la cuisine, routine, infidélité, la totale.
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(Image : Tant qu'à retourner en arrière faisons-le bien :p)


Nidwazo a écrit :Le problème de tinder, c'est pour les jeunes femmes comme moi qui a 26 ans ont tout réimaginé de leur vie amoureuse de façon "traditionnelle" (…) C'est à dire que je suis retournée à ce que faisaient les femmes avant, je n'embrasse pas au premier rencard, je ne couche pas avant un certain temps.
Le désir peut se gagner au premier rendez-vous, et certaines femmes souhaitent avoir des relations sexuelles par pur désir sexuel. D’autres femmes comme moi, couchaient le premier soir, pour beaucoup de raisons qui n’étaient pas les miennes.
Quand on bascule dans une société où les relations deviennent toujours plus rapides et consommables, certains n’y trouvent pas leur compte. J’ai réimaginé ma vie et ma façon de vivre mes histoires, mes aventures avec des hommes.

[ C’est un peu barbant de devoir souligner à chaque ligne, que je ne parle pas au nom de tous les “vagins” - pour reprendre une expression assez énervée et rigolote. Disons qu’à partir de maintenant, ici tout de suite, si vous continuez à lire, vous prenez la responsabilité de présumer que je - ne - parle - qu’en - mon - nom. Merci ].

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Coucher vite, pour des raisons qui ne sont pas les miennes?
Coucher avec quelqu’un m’engage émotionnellement. Je faisais ce don de moi trop rapidement, pour les mauvaises raisons. Pas pour un désir sexuel “qu’on ne peut pas contenir”, loin de là, même si c’est le message qu’on a intériorisé socialement. On se dit parfois en tant que jeune femme “tu as envie? alors fonce!” et on oublie complètement ce qui, demain, et le jour d’après, et la semaine qui suit, nous habitera et nous remuera.
En fait, ça fait déjà bien trois ans que ce n’est plus moi qui saute sur l’autre. A cette époque, quand je sautais encore sur l’homme en face de moi, pas de signaux flous: j’avais envie de sexe, point. Depuis environ trois ans, depuis que mon fort intérieur a commencé à être chamboulé et à désirer davantage que simplement, du sexe pour du sexe, ça s’est transformé en négociation. L’autre cherchait alors parfois à me convaincre de “me lâcher ce soir” (ça veut dire que j’avais déjà en moi quelque chose de contradictoire, une hésitation, un doute, tiraillée entre deux directions). Ces négociations, pour eux ça marchait presque toujours, parce que, et ça va peut-être vous surprendre, mais la société actuelle nous a fait intérioriser qu’on a comme un devoir de vivre de façon libérée. C’est presque devenu une pression sociale. La peur d’être considérée comme coincée, m’a toujours davantage fait peur que celle d’être vue “comme une pute”, qui elle, me faisait sourire.
C’est très contradictoire de coucher pour plaire, pour ne pas que l’autre s’en aille. Parfois c’était avant tout ça: je couchais par envie de plaire et pour que l’autre “reste”, je couchais avant même d’en avoir sincèrement, “vaginalement” envie! Je couchais au rythme de l’autre - donc quand il en avait envie, et non du miens.
Et les fois où j’avais tout de même physiquement envie de coucher avec l’autre, en même temps que lui, ça ne sonnait toujours pas juste. Quand on a appris toute sa vie à coucher sur un claquement de doigt, sur un regard déplacé qui nous allume immédiatement… Quand on a appris à coucher sur une envie, on fait ça, on écoute son envie du moment. En faisant complètement, absolument, parfaitement abstraction des conséquences que l’on peut payer derrière. Pour moi, les conséquences, c’était la déception, c’était l’incompréhension. Je ne connaissais pas suffisamment l’autre pour pouvoir me raccrocher aux points qui rationalisent cette “rupture” de “pas encore relation”. Non, tout ce que j’avais, c’était beaucoup trop d’attachement pour un inconnu, et des larmes inexplicables, qui étaient en fait la traduction de mon engagement émotionnel.
Quand on désire une relation sérieuse, comme moi, et que coucher nous engage autant, le faire le premier soir, c’est comme montrer ses cartes avant que l’autre mise. Ca peut revenir à jouer à l’envers.
J’ai fini par me faire souffrir à chaque fois que je couchais avec quelqu’un par pulsion ou suite aux négociations, appels à me lâcher, de l’autre. Parce que, ce que l’autre vivait comme un “hot date sans voir plus loin” moi je le vivais comme “être surprise par un homme singulier qui me transporte, me fait rêver, et avec qui je pourrais me projeter, surtout maintenant que je lui ai fait l’amour”. Dissonance totale.
Je n’étais plus en adéquation avec moi-même ni avec la personne en face ou la situation.
A une période, ça m’a fallu des remises en question en addition de tout ça, et c’était vraiment douloureux;
“Est-ce que ça vient de moi?
Est-ce que je n’inspire pas une relation sérieuse aux hommes?”
Il fallait que ça change.


Pourquoi ne pas faire les choses différemment, pour tenter?
Après une bonne année et demie de remise en question aussi inutile que douloureuse, sur le “pourquoi ne rappelle-t-il pas / pourquoi est-ce que je suis la seule à avoir envie de voir plus loin et eux n’en ont pas envie?” et bien sûr en finissant par entendre les précieuses voix de mes amis : j’ai compris que le problème est tout simplement celui-ci, il ne cherche pas de relation.
Je me suis alors mise à combattre mes façons de penser bien ancrées et ce que je croyais être mes valeurs, “Ah non, je ne briderais pas mon désir tout ça pour inspirer à l’autre une relation! Si il est intéressé par moi, que je couche le premier ou le 6ème soir, ça ne changera rien”… qui en fait me causaient plus de tort que d’expériences heureuses depuis deux bonnes années.
Et quand mes amies me disaient “au moins, tu as pris ton pieds, tant pis s’il n’a pas rappelé”, certes au début j’étais plus d’accord, mais très vite, je ne voyais plus du tout les choses de la même façon: “en fait bof, je m’en fou de prendre mon pied et j’avoue que c’était pas miraculeux, c’est pas ça qui m’intéresse, ce qui m’intéresse c’est de coucher avec le même homme une, deux, dix, cents fois et que ce soit par attachement”.
J’ai commencé à me dire que, finalement, coucher aussi rapidement (le premier soir) c’était probablement me mettre en souffrance inutilement. Que peut-être mon envie de sexe sur le moment, pendant ce fameux premier soir, n’était pas aussi forte que mon envie de me mettre en couple. Même si l’idée qu’il faille “brider mon envie de sexe” pour pouvoir inspirer à l’autre une relation sérieuse, me révoltait un peu.
Sauf que voilà, je ne pouvais plus donner de moi, coucher avec quelqu’un, sans que nous ayons déjà crée un certain lien. Je ne pouvais plus me mettre dans ces situations de remise en question, d’attente, et de peur qu’il ne ressente pas l’envie de me revoir. Je devais agir autrement… pour moi. J’avais sincèrement besoin de voir le temps passer un peu plus doucement pour avoir au moins le temps de comprendre ce qui se passait.

En somme, pour moi, prendre mon temps c’est me redonner une voix, respecter mon rythme et celui de mon corps, et donc, me positionner en tant que femme égale à l’homme, avec une voix qui existe et qui s’affirme. Je fais enfin les choses pour moi, avant de les faire pour l’autre, avant de les faire par peur, et pour éviter de répondre à une peur sociétale.

Pour le reste et les milles questions que cela amène, j’ai décidé de faire une FAQ! Foire aux questions.

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Première remarque, je vous entends la penser!
“ Oula, tu dois être en manque! ”


En fait, non :)
Je vais encore éviter de parler au nom des femmes et parler en mon nom, mais voilà comment ça fonctionne pour moi (et je sais que je suis très loin d’être la seule, mais, je la ferme, on va encore me dire que je généralise!) :

Quand je suis en couple, j’ai une libido élevée, j’ai besoin de sexe. Le besoin et le manque sont physiques. C’est difficile pour moi d’être en couple avec quelqu’un qui n’a pas envie de moi régulièrement (une fois par semaine, c’est difficile à vivre pour moi, je trouve que c'est peu).
Quand je suis célibataire, ma libido est comme, en hibernation. Parfois mon envie se réveille, ça peut aller jusqu'à quelques semaines pendant lesquelles j’ai une libido plus importante. Mais c'est rare.
En règle générale mon corps est plutôt pragmatique :

Donc, “pas de copain, pas de manque de sexe!” C’est plutôt pratique.


“ Tu fais attendre un homme pour le plaisir de le faire attendre, pour le tester! ”

Je pense qu’il faut sacrément voir les choses d’un point de vue qui n’est pas le sien (pour ne pas dire tordu) et plutôt celui de la société, quand on dit à une autre femme “tu fais tout ça juste pour embêter un homme en le faisant attendre”.
Donc s’il y a vraiment des gens qui pensent qu’une femme n’a que ça à faire que d’agir dans le BUT d’enquiquiner un homme, au lieu d’agir pour elle… je pense que ces personnes devraient se poser de sérieuses questions sur leur vision de la femme, et la sévérité, la façon de la juger. C’est assez impressionnant de penser encore la femme en fonction de son utilité à l’homme, en 2017.
Quand une femme fait des études, les fait-elle pour prouver à la société qu’elle a tort? Suit-elle ses études pour prouver au monde que les femmes ne sont faites pour rester à la maison? Ou les fait-elle parce qu’elle a envie de faire des études pour son propre avenir professionnel à elle?
Quand elle porte du rose, cherche-t-elle à coller à l’image de la femme féminine et à la théorie du genre? Quand elle porte du kaki, cherche-t-elle à prouver qu’elle est féministe et affranchie et qu’elle n’a pas à être “féminine”? Ou porte-t-elle ces couleurs parce qu’elle aime simplement les porter?

D’ailleurs, penser directement aux hommes dans ce qui est un rapport qui se passe à deux, c’est peut-être de là que vient le problème. Il faut penser aux deux. Le sexe, jusqu’à preuve du contraire, ça se fait quand on est deux pour être consentants.


“ Un homme ne doit pas attendre pour coucher avec une femme comme ça, c’est perdre du temps pour une personne insécure et mauvais pour l’IPP ” (investissement pré-pénétration, parce que niveau vocabulaire “objectifiant” et glauque on peut toujours aller plus loin :D la rentabilité / l’investissement sur un vagin, non mais je vous jure…)

Commençons par le début de la fin. On rencontre quelqu’un. Elle nous plaît. On en est à déterminer si on se plaît mutuellement. Et c’est aussi à ce moment qu’on découvre les côtés passionnants de l’un et de l’autre, ainsi que les côtés… disons qui peuvent poser problème. Voir gros problème.

C’est très simple.
Qu’est-ce qu’un “motif de rupture”?
(On parle de motif de rupture mais c’est plutôt dans le contexte où deux personnes ne sont pas encore ensembles, apprennent à se connaître)
C’est un signe qui fait que l’un comme l’autre, on ne peut pas continuer. C’est quelqu’un qui aime prendre des drogues de temps à autres, qui boit un peu plus que socialement et qui fume, quand l’autre n’aime rien de cela, a du mal à le tolérer, et préfère le sport et la santé. C’est quand l’un vote à droite ou à gauche, et l’autre ne peut pas sortir avec quelqu’un qui n’a pas les mêmes convictions.
C’est quelqu’un qui ne se voit pas vivre à l’étranger mais plutôt grandir et rester dans son pays natal voire sa ville natale, et l’autre qui ne se voit pas passer même cinq ans dans la même ville.
C’est quelqu’un qui a un désir d’enfant presque identitaire, et l’autre qui ne peut imaginer sa vie avec une famille.
…C’est quelqu’un qui cherche un plan d’un soir, un plan-cul, mais rien de sérieux - et quelqu’un qui cherche une relation de couple, une relation sérieuse.
Dans tous ces cas, il y a dissonance, il y a un décalage sur les envies, personnalités, désirs, ou encore décalage de plans d’avenir de l’un et de l’autre.

Une femme qui refuse de se donner le premier soir, ou le deuxième, ce n’est pas un motif de rupture si vous envisagez une relation sérieuse en ce moment.
Patienter quelques rendez-vous pour coucher, ne traduit pas une dissonance, un désaccord fondamental qui brise une entente entre deux personnes. L’erreur serait de penser “cela veut dire que l’on a pas les mêmes valeurs” et justifier la fuite.
En réalité, quelqu’un qui n’est pas prêt à attendre quelques rendez-vous et un début d’intimité, de complicité et de confiance, ne cherche tout simplement pas cette intimité. Quelqu’un qui cherche une relation sérieuse, et qui trouve que la femme en face de lui lui plaît, pourrait simplement être intéressé par l’idée de prendre son temps, d’apprendre à connaître l’autre.
Il ne s’agit pas de valeurs. Il s’agit de ne pas être très à l’aise avec un contact physique rapide pour la femme.
(Et quand bien même il s’agirait de valeurs, qui sommes-nous pour juger?)
Mais il s’agit pour moi d’apprendre à se connaître avant de parler de “valeurs” parce que je ne souhaite pas être assimilée à de la “bien pensance religieuse et/ou traditionnelle”.
Donc, c’est une façon de faire monter le désir, la séduction, de se faire la courre, se tourner autour, d’apprendre à se connaître, et n’en avoir qu’une meilleure première fois, puisque cet acte, aura été désiré et attendu. Il n’aura pas été cédé, il ne se place pas dans la démarche de “vouloir garder l’autre ou vouloir plaire à l’autre en couchant avec lui” mais au contraire, dans celle d’un don de soi et de sa confiance à l’autre.
Bien sûr, je ne parle ici qu’en fonction des femmes qui souhaitent attendre et je ne JUGE pas les femmes qui trouvent que c’est plus sensuel, que ça leur correspond mieux, de coucher quand bon leur semble. :)
[ N’allez pas me prêter ces jugements, ce serait hypocrite puisque j’ai vécu ma vie à coucher par pulsion jusqu’à il y a peu. Donc cessons les raccourcis inexacts et même carrément faux <3 ]

En conclusion: Si vous cherchez une aventure éphémère, effectivement il ne sert pas à grand chose d’attendre cette femme qui fera baisser votre IPP (je me marre pour ce terme).
Par contre, si vous cherchez une relation de couple, posez-vous la question de comment vous faites les choses, dans quel sens sont vos priorités. Attendre 5 rencards par exemple, ce n’est ni fou ni démesuré de la part d’elle comme de vous, et ça peut être très enrichissant si la personne vous plaît. Bouleversez un peu vos habitudes.
[ La minute “je vous vends mon idée” : Les avantages? Personne ne sera blessé et vous n’aurez pas à vous soucier de ça, si ça ne donne rien entre vous et ne mène pas jusqu’au sexe. Chacun reprend sa vie sans animosité. Le risque? C’est que vous passiez une super première nuit de sexe que vous aurez attendu. ]
Et enfin: après tout, si vous êtes là à continuer à discuter et séduire cette femme, et que le sexe n’a pas encore eu lieu, c’est qu’à priori la fille vous plaît un peu plus que pour une simple nuit, que vous êtes là par choix. Sinon il vous suffirait d’en courtiser une autre plus accessible - et rentabiliser votre IPP (^^).



“ Faire attendre un homme pour coucher c’est se positionner comme un trophée à gagner. ”

Je ne pense pas que d'aller à mon rythme en revient à être “un trophée à gagner", mais merci pour l’ "objectification" ;). Au contraire, je me positionne comme une personne qui sait ce qu’elle veut, et qui vit un rendez-vous sans pression aucune. Je suis simplement mon rythme et mes envies. A 26 ans et pour avoir vécu ma vie jusqu'à mes 25 ans sans limites imposées, en couchant quand bon me semblait, j’en suis à un stade où j’ai peut-être moins envie de sauter sur quelqu’un, et plus envie de le découvrir, et voir si on est à peu près en phase, parce que je n’ai pas forcément envie de coucher avec quelqu’un et que ça ne mène nulle part. Je cherche à rencontrer un partenaire, quelqu’un qui m’attirera par sa personnalité avant que par son sexe, en fait. Je suis moins en découverte du sexe, en toute honnêteté, j’ai la sensation d’en être à une phase où mon plaisir sexuel ne se situe pas dans la découverte, mais dans l’attachement. Voilà, c’est très simple et ça explique pourquoi je n’ai pas sexuellement envie d’un inconnu alors que quand j’avais 20 ans, ça m’excitait.
Qui, de sain d’esprit, a envie d’être vu comme un trophée au lieu d’être vu pour la personne qu’on est? Pour être honnête ça m’est arrivé quelque fois cette année, que l’autre en face me voit comme un trophée à gagner. Si l’autre me voit comme un trophée, je m’en aperçois et je ne donne pas suite. Aussi simple que ça.


“ C’est essayer de se protéger, de cacher un manque de confiance en soi, de faire attendre un homme. ”

La confiance en soi, c’est de faire les choses pour soi avant toute chose, et pas pour l’autre, et lui dire - surtout quand on a l’habitude de trop se soucier des autres (comme moi). La confiance en soi, c’est avoir le courage de lui dire que l’on n’agit pas comme d’autres femmes et qu’on a envie de prendre les choses doucement, quand on a du mal à entendre des refus et à vivre des conflits (comme moi). Avoir le courage de passer pour une fille qu’on est pas (une coincée, etc) dans les yeux de cette personne, alors que pourtant on parle avec son coeur. Avoir le courage d’entendre un “tant pis, bonne continuation” ou, plus courant qu’un refus, le voir disparaître sans dire un mot, parce que tout simplement il recherchait juste une nuit d’amour et qu’il n’a pas envie d’attendre. Et réaliser, qu’on le vit vachement, vachement mieux, et qu’on se sent beaucoup plus LIBRE comme ça, de pouvoir dire non. Libre de pouvoir dire qu’on a nos limites, notre rythme, et qu’on a envie de passer beaucoup de bon temps avant d’envisager de se donner à l’autre. Libre de faire les choses pour soi, enfin pour soi, et pas pour l’homme.
Ces derniers mois j’ai vu beaucoup d’hommes chercher à coucher avec moi, en étant très très flous sur leurs envies de relation, et je les ai vu partir de leur plein gré quand ils ont compris que je n’allais pas leur sauter dessus au premier ni au deuxième rencard. L’ai-je vécu comme une perte? Comme une déchirure de manque de confiance? L’absolu contraire. Je réalisais simplement que ces hommes et moi n’avions pas les mêmes projets et envies. Et je n’ai pas eu d’émotions négatives, je n’ai vécu aucun chagrin, aucune tristesse, parce que je n’étais tout simplement pas engagée émotionnellement AVANT d’avoir appris à connaître l’autre et d’avoir discuté de si nous voulions la même chose.

Quant au manque de confiance en soi,
Le manque de confiance en soi c’est de pleurer parce que finalement “il est devenu distant”, il n’a pas rappelé, il n’a pas accroché, et répéter ça avec confiance envers un total inconnu. C’est d’avoir du mal à se convaincre que le prochain sera mieux.
Le manque de confiance en soi, c’est miser sur un inconnu, sur le fait qu’il me respectera, même si ça me coûte un coeur brisé après coup. C’est avec cette attitude que mes amis me trouvaient mal dans ma peau et triste. Certainement pas avec mon attitude actuelle, beaucoup plus posée, équilibrée et heureuse. Et quand j’entends mes amis et ma famille me dire que ça s’entend que je suis heureuse et que je vis mieux les relations avec les hommes, c’est à ce moment que je réalise que j’ai repris confiance en moi. Que je suis prête pour une relation. Et que je suis en phase avec moi-même. Tout simplement.

Je n’ai pas à attendre, et aucune femme ne devrait “ATTENDRE” d’un homme qu’il la respecte. Les hommes doivent nous respecter. Mais certains n’ont pas été éduqué dans cette façon de faire, certains ne s’en donnent pas la peine. C’est perdre tellement d’énergie et avoir une foi en l’humanité qui, malheureusement n’est pas toujours très réaliste, que d’avoir des attentes envers des inconnus: on ne les connaît pas et ils peuvent agir avec une autre mentalité. Comme, “je ne lui dois rien, on est pas en couple. Donc je n’ai pas à rompre, je n’ai pas à lui écrire ou l’appeler, je n’ai pas à la revoir, je n’ai pas à lui dire la vérité, je n’ai pas à tenir ma parole.” (Mon expérience).

Voilà ma définition de la stabilité émotionnelle et de la confiance en soi, appliquée à ma personne et ma personne uniquement;
Pour moi, la confiance en soi, c’est quand je regarde un homme dans les yeux et que je lui dis que je désire une relation sérieuse, que je ne veux construire quelque chose, peut-être avec lui si on accroche, et vivre des choses géniales avec lui, et pas précipiter les choses.
La stabilité émotionnelle, c’est apprendre à le connaître en respectant mon rythme et mon envie de donner progressivement ma confiance parce que tout simplement je n’ai pas confiance en quelqu’un que je viens de rencontrer, au lieu de tout balancer d’un coup (mes vêtements, mon coeur et ma confiance).
Le respect de moi-même je rajouterai, c’est coucher quand mon corps me le crie et ma tête soutient cet appel.


“ C’est malsain d’agir par manque de confiance en soi en faisant attendre l’homme, c’est malsain de réprimer son désir. ”

Je n’ai pas ENVIE d’embrasser quelqu’un que je viens de connaître. Je n’ai pas envie que cette personne touche ma jambe. Ca ne veut pas dire que je n’aurai pas envie de sexe fou et libéré dans quelques jours, ou une semaine, ou deux. Ca veut dire que je ne suis pas séduite par ce que je vis comme une intrusion, sur le moment, tout simplement parce que je ne suis pas prête à être physiquement proche de l’autre.
Oui. A 16 ans, à 20 ans, embrasser un inconnu me plaisait, c’était l’aventure et la découverte. A 26 ans, pour moi, embrasser un inconnu, c’est étrange : voilà comment mon corps le ressent et voilà comment ma tête l’interprète.
Aujourd’hui, je rentre chez moi après un rencard avec le sourire aux lèvres et mon imagination qui commence à fonctionner. Et pour moi, c’est plus intéressant et excitant que d’avoir couché avec quelqu’un sur qui je n’ai pas eu le temps de fantasmer, que je n’ai pas eu le temps de désirer, avoir couché sans réelle envie brûlante de le faire.

Donc voilà, ce qui est malsain selon moi, c’est d’agir en sachant que, suite à cela, on va se faire souffrir, et de continuer et répéter les choses. C’est ça qui est malsain: se faire du mal, être toxique envers soi-même.


“ C’est un recul en arrière ”

Un recul en arrière?
Le seul “recul en arrière” existe, à mon avis, dans vos esprits, dans le sens où c’est votre interprétation individuelle d’un “recul en arrière”. C’est peut-être voir les choses avec son référentiel, sans en sortir.

Si on sort de notre référentiel français d’abord:
Ce que j’ai la chance de pouvoir faire en vivant à l’étranger et en ayant vécu dans différents pays, on voit les choses différemment. Il existe d’autre façons de voir le monde et de vivre les relations que la “libération des moeurs” à la française. J’ai personnellement été influencée par mes séjours en pays musulman qui m’ont fait beaucoup de bien sur le plan sentimental. J’ai aussi réalisé que la culture nord-américaine favorise les “date” et “chouchouter” la femme qu’on emmène en date (venir la chercher chez elle, payer - mais personnellement je partage, être plein d’attention et surtout respecter son rythme, c’est plutôt la femme qui guide). Et puis bien sûr, la culture asiatique. J’ai vécu en étant enfant en Asie, puis de nouveau en étant jeune adulte, et j’ai aujourd’hui encore des amis asiatiques qui m’offrent encore la richesse de leur différence de culture.
La séduction est tout à fait différente dans leurs cultures. La notion de couple aussi.

En somme, votre point de vue à vous, vous fait peut-être penser que ce post et ma façon de faire, c’est un retour en arrière selon vous avec ce que vous connaissez en tant que Français. Mais vous oubliez qu’il existe tout un monde qui partage des valeurs très différentes. Je ne pense pas que la France a plus raison que le reste du monde.
Et - personnellement, je vis pas du tout ça comme un retour en arrière. Je pensais que ça l’était, avant d’essayer. Et maintenant je me rends compte que ça colle beaucoup plus avec la personne que je suis aujourd’hui, avec mon ressenti et mon être.


“ Aucun homme n’attendra ” — Alors cette remarque, personne ne me l’a faite je crois. C’est moi qui me faisais cette remarque dans ma tête, c’est la raison pour laquelle je n’osais pas dire à l’homme que je voulais attendre, quand j’ai commencé à changer de façon de voir les choses.

J’ai été au contraire surprise de voir à quel point ça ne changeait rien pour ceux qui m’ont ensuite rencontrée. Les hommes que j’ai rencontré étaient toujours aussi affectueux et prévenants après que je leur aie expliqué ma façon de faire.

Je parle donc de ceux que j’ai été jusqu’à revoir :

Avec certains ça a été un peu étrange parce que j’ai compris qu’en fait, ils disaient être ok pour attendre mais me forçaient la main à chaque rendez-vous, donc la pression pour coucher non merci. Au lieu de voir mon désir monter, j’ai eu le sentiment d’être forcée et ça m’a coupée. Pas donné suite.

Avec d’autres ça a très bien fonctionné. J’ai été étonné de voir qu’au final pas mal de mecs aiment même cette idée. Il y a un anglais-jamaïcain qui m’a surprise, c’est lui qui m’a demandé à ce que nous prenions notre temps. Cette histoire commence à peine, d’ailleurs.


PS. Il y avait un dernier point intéressant mais il parle directement de féminisme donc j'ai évité de le mettre - hors charte.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Intéressant le 01.03.17, 23h41 par danma6
  • [+3] Très intéressant le 01.03.17, 23h44 par RosieRosette
  • [+2] Très intéressant le 02.03.17, 10h19 par Jalapeno
  • [+1] Constructif le 02.03.17, 10h40 par mistermint
  • [+2] Intéressant le 02.03.17, 11h00 par r-0
  • [+3] Intéressant le 04.03.17, 13h01 par The_PoP
  • [+1] Très intéressant le 06.03.17, 14h59 par JinRoh

Du coup tu es en couple ou pas ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Tout ça pour dire quoi ? le 02.03.17, 12h10 par The_PoP

Salut Nidwazo,

Merci pour ton article que je trouve très intéressant car il contraste avec la façon dont j'envisage les rencontres et le sexe. J'ai aussi pu mettre le doigt sur les contradictions que je décelais dans la discussion sur le Select, sans parvenir à les formuler :
Nidwazo a écrit :Même si l’idée qu’il faille “brider mon envie de sexe” pour pouvoir inspirer à l’autre une relation sérieuse, me révoltait un peu.
[...]
En somme, pour moi, prendre mon temps c’est me redonner une voix, respecter mon rythme et celui de mon corps, et donc, me positionner en tant que femme égale à l’homme, avec une voix qui existe et qui s’affirme. Je fais enfin les choses pour moi, avant de les faire pour l’autre, avant de les faire par peur, et pour éviter de répondre à une peur sociétale.
En fait je ne suis vraiment pas convaincu que ce soit l'attente en tant que telle qui donne envie aux mecs d'une relation sérieuse. C'est plutôt le fait que tu te respectes, que tu sois toi-même et que tu avances à ton rythme ; ça c'est d'office plus motivant qu'une fille qui se force et qui couche "pour faire plaisir" (à un mec, à la pression sociale...).
Nidwazo a écrit :Patienter quelques rendez-vous pour coucher, ne traduit pas une dissonance, un désaccord fondamental qui brise une entente entre deux personnes.
A mon sens, ça peut au contraire traduire une dissonance sur la perception du sexe. Et d'après mon expérience, cette perception en dit aussi beaucoup sur le rapport qu'on a avec son corps en général.
Mon point de vue : le sexe est quelque chose d'agréable qui n'est pas forcément lié à un engagement exclusif ou d'une durée (in-)définie. L'aspect affectif est aussi important pour moi mais je sais rapidement si ça colle avec quelqu'un ou pas, du coup les deux vont souvent de pair. J'irais jusqu'à dire que coucher avec une femme me permet de mieux la connaître, parfois une bonne partie de jambes en l'air révèle plus que des heures de discussions. Avec cette vision des choses, si un mec et une fille ont envie de coucher ensemble, je ne vois pas de raison qui leur ferait repousser l'échéance ("faire monter le désir", pourquoi pas, mais pour moi il y a moyen de faire péter le thermomètre en quelques heures :D).
Pour ta part, tu ne couches pas pour prendre ton pied mais plus "par attachement".
Si je rencontre une fille comme toi, même si on matche sur tous les autres points, cette dissonance peut être un motif de rupture. Non pas parce qu'il aura fallu attendre X jours avant de coucher mais parce que pour moi le sexe est important et que je cherche quelqu'un qui lui accorde la même place, quelqu'un qui souhaite en faire une aventure... Et que de pour toi le sexe est là avant tout pour créer du lien, le rapport physique étant secondaire si j'ai bien compris. Les deux ne sont pas incompatibles mais la logique derrière est différente (après, on peut rester ami :wink: ).

J'ajoute que j'ai eu des relations de plusieurs années avec des filles avec lesquelles j'ai couché dans les 24h après leur rencontre et je ne suis sans doute pas le seul. Comme quoi coucher le premier soir n'empêche pas une relation long terme, pas de généralisation dans un sens comme dans l'autre.

Concernant ta réflexion sur un éventuel "retour en arrière" : c'est plus l'idée d'aller à contre-courant des normes.
Dans un monde où les relations sont "cadrées", "traditionnelles" (dans une culture où la religion est très présente par ex), il y a plein de gens malheureux parce qu'ils ne peuvent pas coucher ensemble (ou alors cachés).
Dans un monde où les relations sont "libérées" (toujours en schématisant : Europe, USA), c'est effectivement une autre norme qui se met en place et ce sont les gens qui ne souhaitent - ou ne peuvent pas - coucher rapidement et facilement qui sont malheureux (cf Houellebecq).

Dans tous les cas, les gens qui ont confiance en eux et qui s'en foutent du qu'en dira-t-on ont un solide avantage.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] +1 le 02.03.17, 10h40 par mistermint
  • [0] Intéressant le 03.03.17, 09h43 par MaryeL

Nidwazo a écrit :Quand je suis en couple, j’ai une libido élevée, j’ai besoin de sexe. Le besoin et le manque sont physiques
[...]
Quand je suis célibataire, ma libido est comme, en hibernation.
Non.
"Quand il y a un paquet de bonbons chez moi, j'ai envie de manger tout le paquet. Quand il n'y en a pas, je n'en ai pas envie."

On a envie de sexe quand on est confronté à des personnes du sexe opposé et que les conditions s'y prêtent, c'est tout.
Un célibataire qui sort souvent aura une bonne libido. La libido est liée à l'exposition à des gens du sexe opposé (ou du même sexe pour les homos, ou des hélicoptères d'attaque pour les féministes tumblr).


Pour l'IPP : la séduction c'est un jeu, et la notion d'IPP est super marrante, franchement. Au pire ça te fait pas rire mais il n'y a pas lieu de réagir comme ça. C'est une réalité, séduire quelqu'un prend du temps, il y a des filles avec qui ce temps est mal investi parce qu'elles ne sont pas intéressées, parce qu'elles font semblant de l'être juste pour booster leur ego, parce qu'elles font durer les choses pour gonfler artificiellement leur valeur pour cacher le fait qu'en dehors du sexe elles n'ont rien à offrir...

Et puis c'est juste drôle quoi.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Prends un peu de recul le 02.03.17, 21h27 par Nidwazo
  • [0] C'est pas si simple le 03.03.17, 09h44 par MaryeL

Syd_ a écrit :On a envie de sexe quand on est confronté à des personnes du sexe opposé et que les conditions s'y prêtent, c'est tout.
Un célibataire qui sort souvent aura une bonne libido. La libido est liée à l'exposition à des gens du sexe opposé (ou du même sexe pour les homos, ou des hélicoptères d'attaque pour les féministes tumblr).
Oulà, c'est vachement simplifié ça.
Genre je suis "exposé à une femme", bam, j'ai envie de niquer :mrgreen:
Nidwazo a pris le temps de nuancer son point de vue, ce serait cool d'en faire autant, même si on est pas d'accord.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Absolument le 03.03.17, 09h44 par MaryeL

C'est pour ça que j'ai écrit "et que les conditions s'y prêtent".
Cad si le lieu est un lieu de rencontre, s'il est propice au rapprochement, si on "se connecte" aux autres...


La libido ça reste assez simple et heureusement pour la reproduction de l'espèce

La libido n'est malheureusement pas simple pour tout le monde syd.
J'ai mis du temps à maîtriser la mienne. Par exemple.

Par contre un truc me fait tiquer sur l'engagement. Effectivement il y a une partie des nanas d'un certain âge qui rêvent leurs mise en couple. J'en ai rencontré pas mal. Et La je vois un problème. Plutôt que de vivre la relation sans se poser de question ( surtout au début quoi que...) j'ai ressenti une putain de pression absolument rédhibitoire en tant que mec qui avait pas spécialement envie de se faire arponner. Enfin c'est comme ça que je l'ai ressenti. Du coup coucher le premier soir ou non effectivement aucune importance du fait que de toute évidence je larguerai sans trop y penser une nana qui porte trop d'exigence sur la relation. Besoin de liberté voilà tout. Et là encore moi aussi je parle en mon nom mais la plupart de mes potes qui baisent (donc mecs attractifs) on le même rejet par rapport à ce genre d'exigence.
On s'en fou de niquer demain ou maintenant (in à le choix de toute façon) par contre la nana qui te met le grappin dessus à long terme c'est une nana pas needy (désolé c'est l'effet que ça fait)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] 100% d'accord le 02.03.17, 18h56 par RosieRosette
  • [+2] Bien joué le 03.03.17, 11h26 par mistermint
  • [+1] Intéressant le 03.03.17, 15h40 par voucny

Ton post et ton raisonnement sont très construits et c'est certainement très cohérent avec toi.
Mais n'as tu pas essayé de communiquer vraiment différemment (autrement qu'en changeant la dynamique du sexe), ou de filtrer mieux à l'entrée, si je puis dire? Te laisser aller avec ceux que tu sens bien et pas avec les autres? Évidemment il y a des risques d'erreurs mais au pire si tu les sens tu es dans ton optique où l'idée de sexe n'est pas dévoyée.

Pour l'ipp, je comprends l'idée si l'on se pose dans une optique de nombre ou de maximisation du nombre, de remplissage de son carnet. Pour ma part je trouve que quand on aime on ne compte pas. Je n'investis pas. Je m'investis moi, et ce faisant je m'enrichis, je grandis et je prends du plaisir à le faire. J'ai parfois entretenu des relations épistolaires soldées par une simple et belle rencontre sans rien de plus qu'un peu de magie, et ça reste parmi les plus beaux moments de ma vie. Il y en a également eu d'autres où nous nous sommes rencontrés au final et ce n'en était que meilleur. Tout comme ça a pu l'être pour un soir ou pour une rencontre dans le réel, de longue haleine ou très rapidement "consommée".
Considérer la pénétration comme le seul but c'est une approche de la vie en soi. Je pense qu'on ne doit pas oublier tout ce qui n'est pas mesurable, le fait qu'en se mobilisant pour séduire quelqu'un, on se mette en éveil et qu'on soit plus aiguisé pour les autres rencontres, etc.
Il y a diverses manières de se satisfaire, ou de se positionner, il faut juste trouver les gens qui soient sur la même longueur d'onde, ensuite on a plus besoin de mesurer des investissements ou de mettre des barrières ou aller à un rythme volontairement lent. Le rythme s'établit lui même, on peut baiser de manière endiablée au premier soir et passer des heures ensuite à se découvrir, ou l'inverse, selon le désir.

Vouloir se fixer des cadres, c'est bloquer son champ de vision, et troquer des opportunités peut-être géniales contre une fausse impression de sécurité. Car on peut très bien attendre pour baiser sans pour autant vouloir plus, et on peut très jouer aussi la corde et les in extremis pour engager une personne qui mesure son investissement, justement parce qu'elle y est très attentive et qu'elle voudra pas lâcher et qu'elle est déjà proche de sa limite raisonnable en sentant que ça pourrait se faire. C'est du poker, et les gens qui allument sont très doués pour ça.

Prendre chaque relation selon sa dynamique, ça me parait plus sain. Parce qu'autant l'idée d'ipp me pourrait réduire l'idée de la rencontre à "coup potentiel plus éventuels à côtés"; autant l'idée d'attendre opte trop chaque rencontre du point de vue Sentiments et long terme alors que des fois, on a juste envie de baiser, ou que c'est le fait d'avoir une relation sans pression,libre (et donc, consommée), qui fait que les sentiments naissent. Attendre d'avoir des sentiments pour coucher, vu le risque de déceptions et d'incompatibilité qu'il peut y avoir même si on s'apprécie, ça ne me paraît pas ultra protecteur en fait.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] A lire le 03.03.17, 07h42 par Sathinelilly
  • [+1] 100% d'accord le 03.03.17, 07h52 par The_PoP
  • [+1] Constructif le 03.03.17, 10h27 par Jalapeno
  • [+1] Ca va mieux en le disant le 03.03.17, 11h27 par mistermint
  • [+2] Absolument le 03.03.17, 14h45 par Perlambre
  • [+2] 100% d'accord le 03.03.17, 15h07 par Rickhunter

Vouloir se fixer des cadres, c'est bloquer son champ de vision, et troquer des opportunités peut-être géniales contre une fausse impression de sécurité. Car on peut très bien attendre pour baiser sans pour autant vouloir plus, et on peut très jouer aussi la corde et les in extremis pour engager une personne qui mesure son investissement, justement parce qu'elle y est très attentive et qu'elle voudra pas lâcher et qu'elle est déjà proche de sa limite raisonnable en sentant que ça pourrait se faire. C'est du poker, et les gens qui allument sont très doués pour ça.
Parfaitement d'accord avec ça.
Je pense que dans mes rapports au sexe, je suis plus proche de ton témoignage ou de celui de Jalapeno.

Pour autant, je ne pense pas que l'on puisse décrire un idéal dans les fonctionnements et les dynamiques liées au sexe qui fonctionne invariablement pour tout le monde.
Interprétation personnelle, mais je me dis que si Nidwazo a procédé à un "retour en arrière", c'est que c'est pour l'heure la méthode qui lui convient le mieux et qui lui cause le moins de tort. Ça ne veut pas dire que c'est définitif ou immuable. Mais que pour le moment, c'est de cette manière là qu'elle se sent la plus sereine et la moins vulnérable. Et adopter ce comportement, en plus d'être le fruit d'une réflexion dont beaucoup d'entre nous ne seraient pas capables (aucune animosité ici, juste, le sexe est tellement addictif que moi la première suis sans doute incapable de le soustraire à mes réflexions) me semble être une décision sage si on garde à l'esprit qu'elle n'était ni heureuse avant, ni épanouie dans le sexe.
En ce sens, même si la discussion et l'exposition de points de vue différents est intéressante, je ne pense pas que lui dire qu'elle fait/pense faux soit constructif ou justifiable. Ce n'est certes pas un modèle pour tous, mais elle fait ce qui est bien pour elle.
Et rien n'indique qu'elle ne changera pas, qu'elle ne s'ouvrira pas à d'autres horizons plus tard.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] 100% d'accord le 03.03.17, 10h22 par Sathinelilly
  • [+1] Tout à fait ! le 03.03.17, 10h28 par Jalapeno
  • [+2] Constructif le 03.03.17, 11h19 par Onmyoji
  • [+1] Tout à fait ! le 03.03.17, 14h44 par Perlambre
  • [0] Tout à fait ! le 03.03.17, 18h18 par Stayfun

Salut Nidwazo,

je vais peut être te rentrer un peu dedans, mais c'est sans aucune agressivité ni jugement de valeur.

Seulement voilà, ton poste à un arrière gout de sophisme. C'est peut être pas volontaire, mais moi ça me gêne.

Certes, tu parles de ton point de vue à toi, je sais que tu généralises pas. Maintenant, c'est ta façon d'organiser ta logique et de prendre une position qui me dérange. Je vais donc rebondir sur des trucs qui me semblent clés.


Coucher vite, pour des raisons qui ne sont pas les miennes?
Coucher avec quelqu’un m’engage émotionnellement. Je faisais ce don de moi trop rapidement, pour les mauvaises raisons. Pas pour un désir sexuel “qu’on ne peut pas contenir”, loin de là, même si c’est le message qu’on a intériorisé socialement. On se dit parfois en tant que jeune femme “tu as envie? alors fonce!” et on oublie complètement ce qui, demain, et le jour d’après, et la semaine qui suit, nous habitera et nous remuera.


Un truc me gratte dans ton propos. Parce que faire don de soi et avoir un échange, c'est diamétralement différent. Tu pourrais approfondir çà ? A mon sens, le sexe n'a que l'étiquette qu'on veut lui coller. Tu parles de message intériorisé socialement, ça tombe bien. Qu'en est-il de celui où "la femme s'abandonne à l'homme et lui offre son corps, sa vertu" ?

Secundo, avant tu couchais le premier soir, tu t'attachais. Du coup tu es revenu diamétralement en arrière, épousant le comportement inverse pour éviter le même problème : tu t'attachais.
Pourquoi ne pas s'attaquer au problème de fond au lieu d'adopter une manière de vivre qui évitera d'y être confronté ?



En fait, ça fait déjà bien trois ans que ce n’est plus moi qui saute sur l’autre. A cette époque, quand je sautais encore sur l’homme en face de moi, pas de signaux flous: j’avais envie de sexe, point. Depuis environ trois ans, depuis que mon fort intérieur a commencé à être chamboulé et à désirer davantage que simplement, du sexe pour du sexe, ça s’est transformé en négociation. L’autre cherchait alors parfois à me convaincre de “me lâcher ce soir” (ça veut dire que j’avais déjà en moi quelque chose de contradictoire, une hésitation, un doute, tiraillée entre deux directions). Ces négociations, pour eux ça marchait presque toujours, parce que, et ça va peut-être vous surprendre, mais la société actuelle nous a fait intérioriser qu’on a comme un devoir de vivre de façon libérée. C’est presque devenu une pression sociale. La peur d’être considérée comme coincée, m’a toujours davantage fait peur que celle d’être vue “comme une pute”, qui elle, me faisait sourire.
Si ton poste prend à contre-pieds des mentalités féministes libérées ici sur FTS, n’en demeure qu'il épouse tout de même la voix de la majorité dans le monde réel. Cette pression sociale que tu critiques dans ton poste, celle de la pression sociale du « coucher libérée », sais-tu à quel courant elle s’oppose ?

Je veux dire, à un moment faut arrêter les conneries. Le courant misogyne qui prône la féminité pure et vierge a trouvé un adversaire de taille : Celui de la liberté sexuelle. Oui le féminisme c’est un courant de pensée, oui il y a des messages sociologiques qui s’ancrent, c’est normal. Maintenant, je dis ça sans aucune agressivité, mais est-ce que c’est vraiment de la faute du courant féministe que toi, tu vives mal, ce message de libération sexuelle. Que tu vives cela comme une pression ? Qu’est ce qui t’empêche de faire la part des choses ?


C’est très contradictoire de coucher pour plaire, pour ne pas que l’autre s’en aille. Parfois c’était avant tout ça: je couchais par envie de plaire et pour que l’autre “reste”, je couchais avant même d’en avoir sincèrement, “vaginalement” envie! Je couchais au rythme de l’autre - donc quand il en avait envie, et non du miens.
Et les fois où j’avais tout de même physiquement envie de coucher avec l’autre, en même temps que lui, ça ne sonnait toujours pas juste. Quand on a appris toute sa vie à coucher sur un claquement de doigt, sur un regard déplacé qui nous allume immédiatement… Quand on a appris à coucher sur une envie, on fait ça, on écoute son envie du moment. En faisant complètement, absolument, parfaitement abstraction des conséquences que l’on peut payer derrière. Pour moi, les conséquences, c’était la déception, c’était l’incompréhension. Je ne connaissais pas suffisamment l’autre pour pouvoir me raccrocher aux points qui rationalisent cette “rupture” de “pas encore relation”. Non, tout ce que j’avais, c’était beaucoup trop d’attachement pour un inconnu, et des larmes inexplicables, qui étaient en fait la traduction de mon engagement émotionnel.
Quand on désire une relation sérieuse, comme moi, et que coucher nous engage autant, le faire le premier soir, c’est comme montrer ses cartes avant que l’autre mise. Ca peut revenir à jouer à l’envers.
J’ai fini par me faire souffrir à chaque fois que je couchais avec quelqu’un par pulsion ou suite aux négociations, appels à me lâcher, de l’autre. Parce que, ce que l’autre vivait comme un “hot date sans voir plus loin” moi je le vivais comme “être surprise par un homme singulier qui me transporte, me fait rêver, et avec qui je pourrais me projeter, surtout maintenant que je lui ai fait l’amour”. Dissonance totale.
Je n’étais plus en adéquation avec moi-même ni avec la personne en face ou la situation.
A une période, ça m’a fallu des remises en question en addition de tout ça, et c’était vraiment douloureux;
“Est-ce que ça vient de moi?
Est-ce que je n’inspire pas une relation sérieuse aux hommes?”
Il fallait que ça change.
Dissonance peut être, et la dépendance affective dans tout ça. Il est peut être là le problème à creuser. Ta souffrance n'est pas dû à tes valeurs que tu as drastiquement renversées, mais à des croyances, des attentes et de la peur. Il y a quand même un sacré double discours dans ce que tu dis. Entre un anti-féminsime soft et tes angoisses à toi.


Je me suis alors mise à combattre mes façons de penser bien ancrées et ce que je croyais être mes valeurs, “Ah non, je ne briderais pas mon désir tout ça pour inspirer à l’autre une relation! Si il est intéressé par moi, que je couche le premier ou le 6ème soir, ça ne changera rien”… qui en fait me causaient plus de tort que d’expériences heureuses depuis deux bonnes années.

L'essence de ton poste est ici. C'est la volonté d'inspirer à tout prix une relation.

Et quand mes amies me disaient “au moins, tu as pris ton pieds, tant pis s’il n’a pas rappelé”, certes au début j’étais plus d’accord, mais très vite, je ne voyais plus du tout les choses de la même façon: “en fait bof, je m’en fou de prendre mon pied et j’avoue que c’était pas miraculeux, c’est pas ça qui m’intéresse, ce qui m’intéresse c’est de coucher avec le même homme une, deux, dix, cents fois et que ce soit par attachement”.
J’ai commencé à me dire que, finalement, coucher aussi rapidement (le premier soir) c’était probablement me mettre en souffrance inutilement. Que peut-être mon envie de sexe sur le moment, pendant ce fameux premier soir, n’était pas aussi forte que mon envie de me mettre en couple. Même si l’idée qu’il faille “brider mon envie de sexe” pour pouvoir inspirer à l’autre une relation sérieuse, me révoltait un peu.
Sauf que voilà, je ne pouvais plus donner de moi, coucher avec quelqu’un, sans que nous ayons déjà crée un certain lien. Je ne pouvais plus me mettre dans ces situations de remise en question, d’attente, et de peur qu’il ne ressente pas l’envie de me revoir. Je devais agir autrement… pour moi. J’avais sincèrement besoin de voir le temps passer un peu plus doucement pour avoir au moins le temps de comprendre ce qui se passait.

En somme, pour moi, prendre mon temps c’est me redonner une voix, respecter mon rythme et celui de mon corps, et donc, me positionner en tant que femme égale à l’homme, avec une voix qui existe et qui s’affirme. Je fais enfin les choses pour moi, avant de les faire pour l’autre, avant de les faire par peur, et pour éviter de répondre à une peur sociétale.


Encore une fois, Il y a la volonté d'inspirer à l'autre une relation à l’autre par tous les moyens. Alors t’as peut être remis en cause les moyens et ta vision du monde, mais jamais tes attentes de la vie.
Ton raisonnement est strictement empirique. Corrige-moi si je dis une bêtise mais : tu as commencé par coucher avec plein de mec par pression sociale. Cela t’a fait souffrir. Empiriquement, tu en as déduis que si cette première voie t’amenait à la souffrance, alors la solution est d’adopter est le positionnement inverse. Ce qui me gêne c’est cette note de sagesse et de finalité dans la conclusion de ton poste alors que tu t’es contentée de fixer un principe et de t’y tenir.

Est-ce que rester fidèle à ce principe auto-imposée parce qu’il ne te mène pas à la souffrance, est une preuve de sagesse et d’harmonie avec toi-même ?

Si à la limite tu concluais en disant que maintenant tu fais ce que tu veux quand tu veux et uniquement pour toi. Là il y a une rupture entre ton propos et ta conclusion.

Pense tu qu’à 26 ans, tu aies entièrement compris comment tu fonctionnais ? N’est-ce pas un peu présomptueux de dire « pendant 3 ans j’ai fait de la merde, j’étais mal dans ma peau, maintenant je fais l’inverse et c’est bien mieux. J’ai tout compris.».
Ton point de vue se tient, il est articulé par une logique qui vaut. Moi ce qui me gêne c'est un manque de recul complet sur l'adoption de ce point de vue et l'absence d'esprit critique.

Ton seul argument est : Avant je souffrais, maintenant je n'y suis plus confronté, donc je ne souffre plus. Donc c'est la bonne solution.

Ta ligne de conduite est restée la même : je cherche a tout prix une relation. Plutôt que de remettre en questions mes croyances et mes attentes de la vie, je vais agir à l'inverse et ne plus être confrontée à mes peurs.

Pour moi c'est de la surface. Il n'y a aucune volonté d'aller se confronter à la cause du mal être.



“ C’est malsain d’agir par manque de confiance en soi en faisant attendre l’homme, c’est malsain de réprimer son désir. ”

Je n’ai pas ENVIE d’embrasser quelqu’un que je viens de connaître. Je n’ai pas envie que cette personne touche ma jambe. Ca ne veut pas dire que je n’aurai pas envie de sexe fou et libéré dans quelques jours, ou une semaine, ou deux. Ca veut dire que je ne suis pas séduite par ce que je vis comme une intrusion, sur le moment, tout simplement parce que je ne suis pas prête à être physiquement proche de l’autre.
Oui. A 16 ans, à 20 ans, embrasser un inconnu me plaisait, c’était l’aventure et la découverte. A 26 ans, pour moi, embrasser un inconnu, c’est étrange : voilà comment mon corps le ressent et voilà comment ma tête l’interprète.
Aujourd’hui, je rentre chez moi après un rencard avec le sourire aux lèvres et mon imagination qui commence à fonctionner. Et pour moi, c’est plus intéressant et excitant que d’avoir couché avec quelqu’un sur qui je n’ai pas eu le temps de fantasmer, que je n’ai pas eu le temps de désirer, avoir couché sans réelle envie brûlante de le faire.

Donc voilà, ce qui est malsain selon moi, c’est d’agir en sachant que, suite à cela, on va se faire souffrir, et de continuer et répéter les choses. C’est ça qui est malsain: se faire du mal, être toxique envers soi-même.


Ce qui est malsain, c'est de vivre dans la projection constante, de vivre dans le fantasme et dans sa tête. Je suis d'accord avec le fait de partir d'une date avec le sourire, mais ce n'est pas cette projection mentale qui doit alimenter ton désir.





“ C’est un recul en arrière ”

Un recul en arrière?
Le seul “recul en arrière” existe, à mon avis, dans vos esprits, dans le sens où c’est votre interprétation individuelle d’un “recul en arrière”. C’est peut-être voir les choses avec son référentiel, sans en sortir.
Tu vas pas me dire que c'est un bon en avant quand même ? Je ne discerne aucun progressisme dans ta démarche, seulement une réaction empirique, propre à toi même, qui semble te convenir.




Si on sort de notre référentiel français d’abord:
Ce que j’ai la chance de pouvoir faire en vivant à l’étranger et en ayant vécu dans différents pays, on voit les choses différemment. Il existe d’autre façons de voir le monde et de vivre les relations que la “libération des moeurs” à la française. J’ai personnellement été influencée par mes séjours en pays musulman qui m’ont fait beaucoup de bien sur le plan sentimental. J’ai aussi réalisé que la culture nord-américaine favorise les “date” et “chouchouter” la femme qu’on emmène en date (venir la chercher chez elle, payer - mais personnellement je partage, être plein d’attention et surtout respecter son rythme, c’est plutôt la femme qui guide). Et puis bien sûr, la culture asiatique. J’ai vécu en étant enfant en Asie, puis de nouveau en étant jeune adulte, et j’ai aujourd’hui encore des amis asiatiques qui m’offrent encore la richesse de leur différence de culture.
La séduction est tout à fait différente dans leurs cultures. La notion de couple aussi.

En somme, votre point de vue à vous, vous fait peut-être penser que ce post et ma façon de faire, c’est un retour en arrière selon vous avec ce que vous connaissez en tant que Français. Mais vous oubliez qu’il existe tout un monde qui partage des valeurs très différentes. Je ne pense pas que la France a plus raison que le reste du monde.
Et - personnellement, je vis pas du tout ça comme un retour en arrière. Je pensais que ça l’était, avant d’essayer. Et maintenant je me rends compte que ça colle beaucoup plus avec la personne que je suis aujourd’hui, avec mon ressenti et mon être.


Tu utilises la carte de l'interprétation individuelle pour réfuter un truc, que tu affirmes juste après avec ton interprétation individuelle.

Ça ferme le débat et la porte aux objections en disant "chacun son point de vue, pas la peine de répondre, vous êtes bloqués dans votre paradigme occidental". C'est pas très fair play.


Peace
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Intéressant le 03.03.17, 11h38 par MaryeL
  • [0] Trop dogmatique le 03.03.17, 12h15 par Nidwazo
  • [+3] Bien joué le 03.03.17, 12h47 par Syd_
  • [+2] Oui le 03.03.17, 14h47 par Thedaze
  • [+1] Intéressant le 03.03.17, 14h52 par Perlambre
  • [+1] Constructif le 03.03.17, 17h48 par James_Aubrey
  • [0] Intéressant le 03.03.17, 18h27 par Stayfun
  • [+1] Constructif le 04.03.17, 13h00 par The_PoP

Je disais ça pour les deux approches qui s'opposaient avant.
Et c'était pour ça que je demandais si elle avait vraiment essayé une autre dynamique en étant aussi convaincue.
Évidemment chacun voit midi à sa porte, elle fait ce qui la satisfait et je n'y vois rien à redire.
Je m'étais juste le doigt sur un biais du raisonnement. On peut parfaitement fonctionner dans un cadre en connaissant ses limites. Parce que ça reste le plus satisfaisant qu'on ait trouvé.
C'était dans cette idée que je faisais ma remarque, mais apparemment ma formulation n'était pas bonne.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] T'inquiète le 03.03.17, 11h38 par MaryeL

Je vais juste rebondir sur un truc, parce que c'est ce que j'ai ressenti quand j'ai lu ton raisonnement et que Fin a bien ressenti aussi :
L'essence de ton poste est ici. C'est la volonté d'inspirer à tout prix une relation.
Je vais pas m'avancer à dire c'est bien ou c'est mal ou tu t'y prends pas bien, parce qu'honnêtement j'ai pas assez d'expérience pour ça et que si c'est ça que tu veux c'est l'essentiel.

Du coup je pense que la suite du raisonnement ça devrait être : pourquoi je veux être en couple? ou qu'est ce que j'attends du couple? Qu'est ce qui me manque actuellement?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Bonne idée ! le 03.03.17, 15h16 par Onmyoji

Ton post est intéressant Nidwazo et j'y participe avec plaisir à ma façon.

Omnyoji parle d'une communication différente, pas basée sur le sexe ou tout au moins l'appel du sexe. C'est ainsi que je l'ai compris en tout cas.
C'est l'occasion de placer la rencontre sur un terrain plus "neutre".
Se positionner de façon cohérente, éviter de donner l'image sexuée induisant souvent l'autre en erreur.
La délicate gestion du :
- je suis féminine mais pas provoc
- intéressée mais aussi intéressante
- décontractée mais pas prête à tout
etc...

Autre point : se fixer un but.
Je comprend ton envie de ne plus vouloir un plan. Avec le bémol de ton souhait de relation qui peut en refroidir plus d'un (si ce n'est tous dans le cadre de premiers rendez-vous). L'histoire de l'attente avant d'être certaine que c'est le bon... rien n'est jamais inscrit dans le marbre et l'assurance du sérieux dans une relation se constate dans la durée et non dans le pré-requis imposé à un quasi-inconnu.

Savoir ce que l'on veut est important (et cela peut fluctuer, Maryel le dit très bien). Accepter la vision de l'autre en face aussi. Il n'en est pas moins bien pour autant.
Un simple salut permet de clôturer l'affaire.

Pour autant je suis plus nuancée que toi.
J'ai eu beaucoup de rendez-vous. J'avais pris l'habitude d'y aller le nez au vent.
Me connaissant suffisamment pour savoir que mon envie de départ pouvait changer en fonction de mon interlocuteur. Des petits riens qui ont fait naître des tsunamis de bonheur, de plaisir, de discordances, de flops à la puissance mille, de tiédeurs languissantes à force de mourir, des rencontres d'asexués, de queutards, d'indécis, de mecs à fond mais pas inspirants, d'histoires longues ou plus que brèves.

Ces expériences m'ont construites, j'en suis fière même si certaines n'ont pas été heureuses. Je n'ai jamais posé la condition de sentiments partagés. Ils l'ont été ou non. Et coucher la première fois ou pas à peu peser dans la balance à vrai dire.
A chacun de nous, à toi, de faire ton chemin, d'essayer, de te tromper, de repartir.
Avec peut-être en tête de ne s'imposer aucune règle rigide, encore moins d'en imposer à l'autre...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 03.03.17, 14h47 par Jalapeno
  • [+2] Constructif le 03.03.17, 19h19 par Onmyoji
  • [+2] A lire le 03.03.17, 19h44 par Finn

r-0 a écrit : Du coup je pense que la suite du raisonnement ça devrait être : pourquoi je veux être en couple? ou qu'est ce que j'attends du couple? Qu'est ce qui me manque actuellement?
Tiens ce n'est pas à moi que tu poses la question mais pour contribuer à cet intéressant sujet, je vais donner ma réponse.

Je suis étonnée que tu mettes à la suite "vouloir être en couple" et le "manque".

Personnellement, et depuis le début de ma vie amoureuse, je ne me reconnais en rien dans la définition du couple. Je rechigne depuis le début à dire "mon copain / ma copine ", etc etc.
Il ne me semble pas que Nidwazo ai parlé de rechercher un couple, mais une relation sérieuse. Personnellement je ne me retrouve pas non plus dans le mot "sérieuse" qui sonne un peu sévère à mes oreilles, mais j'y comprends: une relation qui laisse de la place à l'attachement, à la découverte de l'autre dans toute sa globalité, à l'intérêt pour l'autre, et à l'échange.

C'est quelque chose que je retrouve tout à fait dans l'amitié, qui en fait un joyau de l'existence à mes yeux.

Dans une "relation " il y aura le sexe mêlé à tout ça, et même s'il n'est pas consommé, une tension sexuelle, et même si on est asexuel, il y aura une intimité.
L'intimité: tendre, joyeuse, amusée, fragile, quelques soient les qualités qu'on y apprécie, l'intimité offre autre chose.

Ce n'est pas parce qu'il manque quelque chose à ma vie que je pars en voyage, c'est par envie de découverte, d'ailleurs, d'étrange.
De la même façon ce n'est pas parce qu'il me manque quelque chose que j'ai envie de vivre de l'intimité avec une personne, mais parce que c'est quelque chose que j'ai envie de vivre. Tout comme j'ai envie de vivre des expériences culinaires, artistiques, sportives, professionnelles... Vivre la palette de la vie.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Ca va mieux en le disant le 03.03.17, 17h47 par Jalapeno
  • [+1] Intéressant le 03.03.17, 20h36 par mistermint

Il ne me semble pas que Nidwazo ai parlé de rechercher un couple, mais une relation sérieuse.
C'est une nuance que je ne faisais pas, je crois que je vois de quoi tu parles.
Je suis étonnée que tu mettes à la suite "vouloir être en couple" et le "manque".
La question était un peu maladroite, je pensais plus à qu'est ce qui manque par rapport à ses relations actuelles.
A priori c'était de la connexion émotionnelle, de l'intimité... Mais des fois ça peut cacher autre chose.
Certaines personnes ont pour unique but d'être en couple, à tous prix, car elles ne supportent pas être seules ou se sentir délaissées et elles ressentent le célibat comme un "manque".

Parfois, quand on essaye de redéfinir qui on est, on se met à adopter des habitudes qu'on pense être révélatrices, représentatives de nos nouvelles idées, on se donne des moyens d'arriver à notre but.
Mais souvent on se trompe.
Attendre pour coucher en espérant obtenir ainsi une relation de qualité est une de ces erreurs fréquentes.
Au mieux, ça ne change rien, au pire tu vas écarter un prétendant de qualité qui vit juste sa sexualité de manière plus spontanée que toi.
Vu les faibles résultats, je suis désolé mais ça ne me semble pas une technique adaptée.

J'ai connu plusieurs filles qui ne voulaient pas coucher au premier rencard, soit.
Certaines on même posé un cadre très strict "pas avant trois RDV minimum..."
Ah... ça laisse peu de place à l'imprévu.
Bien trop de contrôle dans tout ça.
C'est même totalement révélateur d'une certaine insécurité.
Rédhibitoire non, mais certainement pas séduisant.

De plus à une ou deux exceptions, ces femmes se sont révélées avoir un rapport trouble à leur corps et à leur sexualité.
Et souvent sexualiser l'échange est compliqué, puisque comme tu le dis, tu peux mal le percevoir.

Je ne doute pas que cette façon de faire t'apporte du bien être à TOI.
Mais comme tu sembles orientée vers une vraie découverte de l'autre, à mon sens il ce choix catégorique peux être un frein.

J'espère au moins que tu ne fais pas partie de ces femmes pour qui leur corps est ce qu'elles ont de plus beau et de plus personnel à donner à un homme (taquinade hein).

Donc effectivement, rien n'oblige à coucher le premier soir, c'est même parfois stimulant.
Mais de là à en faire un dogme "je ne coucherais pas avant tant.." c'est inutile, contre-productif.

Le travail qui consiste à faire ressortir ce que représente le sexe pour toi est à faire en interne et ce n'est pas à ton nouveau partenaire de t'y aider.

Quand j'entends une femme avoir un discours limitatif à propos du sexe, qui me dit que maintenant elle attends pour coucher parcequ'avant....
Je ne peux m'empêcher de me dire que tiens c'est plus compliqué de construire une sexualité épanouie avec une personne qui est en pleine redéfinition des bases et principes de sa sexualité.

Il va de soit que je n'aurais cette réflexion que si j'envisage une relation poussée avec cette femme.
Et ce n'est en aucun cas l'attente qui va m'influencer, il est même fort probable que je nexte.

je ne vois pas en quoi c'est "trop dogmatique" de dire qu'au royaume de la sagesse, la nuance et le recul sont rois, car c'est le fond de mon propos.

Par ailleurs pour en rajouter une couche, j'ai l'impression que ce principe de ne pas coucher tout de suite est un biais pour te conférer artificiellement de la valeur. Parce que tu pourras me dire que t'as combattu la pression sociale féministe émancipée pour te sentir bien dans ta peau, moi j'y vois également l'opportunité de ne plus se faire jeter un lendemain matin par un inconnu et d'en déduire qu'on ne dégage pas suffisamment de valeur pour que cet inconnu souhaite approfondir la relation, et répondre aux attentes de couple déjà projetées en amont.
L'opportunité de ne plus se mettre en danger, ni de perdre la face, ni de se poser la vraie question : pourquoi je n'arrive pas à garder mes partenaires ?

Je sais pas pour toi mais j'ai l'impression que la vie c'est un peu comme ça tout le temps. On est forcé de remettre en question ses convictions mais aussi soit même, en tant qu'individu pour avancer.

C'est un mec qui s'est fait tej comme une merde un paquet de fois qui te le dit.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] Constructif le 03.03.17, 20h04 par Onmyoji
  • [+3] le 03.03.17, 20h21 par Raven
  • [+1] Il y'a du vrai... le 04.03.17, 10h10 par MaryeL

Tes questions sont très bonnes, j'irais pas dire que c'est forcément conscient mais on se met toujours des oeillères sans le vouloir, du moment que ça nous réconforte. Après le réconfort peut être simplement de suivre un rythme qui est le sien au lieu de se sentir "dépossédée" de l'interaction pour des raisons qu'on pense externes (même s'il y a de la pression sociale, si c'est un truc que j'aime ça m'en vaccinera pas. Puis comme exposé plus tôt la pression existe dans les deux sens, si on est pas confortable on peut toujours s'appuyer sur l'autre, celle qui va dans notre sens).
Là où je suis en désaccord, c'est sur le fait de retenir les gens: c'est pas de la valeur, c'est de tomber sur la personne qui a envie. Et en dehors de la plupart des mecs qui attendent de pouvoir trouver une relation pépère pour assurer leur quota baise, c'est plus compliqué que "elle fait baver les potes" ou "j'en trouverai pas de mieux et qui veuille de moi".
Je pense que ça a énormément changé par rapport à la génération de nos parents, où quand on se plaisait, on se laissait porter par les choses, puis au bout d'un moment on se mariait pas uniquement parce qu'il y avait une pression mais parce que c'était un repère, une étape normale.
Dans ma génération 50% des couples ont divorcé, alors le repère a été mis à mal. Et l'étape d'avant, le couple,aussi, logiquement. On est plus longtemps plus jeune, on est formés à croire qu'on mérite mieux, toujours, qu'on est particuliers, qu'on doit pas se remettre en question, que c'est notre liberté d'être comme ça. (Vous remarquerez que dans le fondement c'est le même mode de raisonnement que les afc. Sauf que des mecs peuvent choper en raisonnant comme ça). On est aussi plus libres de baiser librement.
Au final ça nous entraîne à rechercher le match parfait, à attendre le coup de foudre, et plein de mecs bien vides se cherchent aussi une valeur en baisant. Du coup ça m'étonne pas que pour la plupart des mecs soient surpris et intrigués par une nana qui résiste un peu, mais pour certains ça ajoute juste un peu de challenge à leur objectif lune.

Finalement, le fait d'attendre ça permet de faire ce qu'on peut faire aussi en couchant tôt mais sans l'idée de se barrer sitôt fini: se connecter, s'investir, donc créer plus d'attirance. Ce qui peut logiquement amener à se mettre en couple. C'est vrai qu'il n'y a aucun intérêt à voir quelqu'un sur le long terme en flirtant dans le vide si l'autre ne veut pas jouer le jeu, et si on sait qu'on ne couchera pas. Donc ça filtre.
Maintenant je me demande pourquoi c'est devenu si "difficile" de le faire en couchant rapidement pour certains.
Pour moi ça aurait plutôt tendance à ajouter à l'intérêt si on était physiquement sur la même longueur d'onde.
Sinon fait pas se leurrer, certaines prennent ça comme un affront, mais la compatibilité sexuelle c'est trop important, même si la fille te plaît. Mais bien sûr, là aussi on est pas obligés de se décider sur un coup (de tête), on peut aussi voir une évolution dans la longueur.
J'ai l'impression qu'avant on était plus tolérants, que les choses n'étaient sauf points très importants que rédhibitoires avec l'accumulation, à long terme. Genre la fille te plaisait bien mais tu restais pas avec parce qu'elle avait pas un truc qui te manquait vraiment et que même avec du temps, elle compensait pas ça ou qu'elle changeait pas.
Là on est plus en mode next direct, ou à se dire "elle j'en veux pas comme copine mais par contre je la baiserai bien en attendant mieux", ce qui disons le, est très moche. J'ai rien contre le plan cul mais c'est réciproque et décidé d'avance. Là c'est tout le contraire et c'est se servir de quelqu'un.
Alors retenir l'autre c'est plus compliqué qu'une valeur globale, c'est plus "le contrôle technique", sauf que tout le monde n'a pas la même liste de points de contrôle. En tous cas, je trouve que beaucoup de gens scannent l'autre parce qu'ils sont pas inspirés, pas émotifs ou pas émus, alors ils passent en mode rationnel:
"Elle me fait pas planer mais elle est bonne quand même, faut pas gâcher, on peut peut-être en faire quelque chose".
Mais j'ai l'impression que cette absence d'émotion, de plus en plus, vient d'eux et pas de l'autre. Qu'on est devenus incapables de ressentir des flashs si on est pas matraqués sur le long terme avec la présence de l'autre, et que c'est un cercle vicieux car du coup on ne s'investit pas pour la découvrir et rester avec.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] A lire le 03.03.17, 23h13 par Finn

Ton post est constructif Finn, mais il y a quelque chose qui me gêne.

On sait tous qu'on peut tout analyser, tout expliquer, tout décortiquer, tout détricoter plus ou moins heureusement et plus ou moins justement. En fait on peut faire le même post que le tien avec le même genre d'arguments en réponse à une nana qui expliquerait qu'elle couche le premier soir...

Tout ça pour dire quoi ?

Qu'elle présente son avis, son choix, son expérience et les leçons qu'elle en a tirées. Evidemment que c'est intéressant de questionner et d'approfondir, évidemment que c'est intéressant de trouver des solutions encore meilleures.

Mais bon, elle nous dit qu'elle est heureuse comme ça, et qu'elle a résolu une partie des problèmes qu'elle a pu rencontrer avant.

Ce n'est pas ma solution. Ce n'est pas la solution que je lui aurait recommandé. Mais le fait est qu'il n'y a pas une seule bonne réponse à ce genre de problématique.


Alors peut être qu'au lieu de prendre ça comme une argumentation à dépieuter mot à mot et expression par expression pour en démonter les failles, on pourrait simplement pointer d'autres options possibles, les questions que cela soulève, sans s'envoyer de l'analyse psycho de comptoir qui à la fin n'a pas apporté grand chose si le but c'est de dire "mais ma petite si t'étais super forte, indépendante, complètement maitre de tes émotions, tu n'aurais pas ce problème voyons. Alors essaye plutôt d'être parfaite et t'auras plus ce soucis."

Voilà j'ai caricaturé un peu hein, et je sais que c'est pas fair play mais c'est juste pour illustrer mon propos plus clairement. Je sais bien que ton propos était bien plus nuancé et intéressant.


Surtout que ce n'est pas parce qu'elle ne couche pas le premier soir que ça l'empêche de bosser à côté sur sa gestion des émotions. Et ce d'autant plus qu'elle se dote d'un environnement plus calme.



Comment je vois son post : un récit avec une expérience, pas forcément unique, pas forcément adapté à toutes, pas forcément au bout de l'expérience justement. Mais un récit qui enrichit les visions présentes sur le site.

Après oui, y a des formulations qui font réagir hein dans ce que Nidwazo a écrit, mais bon on peut laisser le bénéfice du doute et ne pas faire de procès d'intention surtout quand l'auteure a pris beaucoup de pincettes en préambule.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] A lire le 04.03.17, 14h38 par Jalapeno
  • [+3] Merci ! :) le 04.03.17, 15h22 par Nonchalance
  • [0] Tout va bien le 04.03.17, 16h16 par Onmyoji
  • [+3] +1 le 04.03.17, 21h28 par voucny
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

J'crois que le seul truc qui fait écho pour moi dans ce post, c'est que des fois le corps suit plus. Et que si on se force, on nique son énergie. Perso, j'étais hyper à l'aise avec les coups d'un soir avant. Je trouvais ça rigolo. Maintenant, ça me bloque un peu. C'est toujours fun, mais ça reste hyper limité. Sans parler de se faire des films, la tension qui s'installe sur la durée c'est grisant. J'envisage pas ça comme une question de respect, mais de rapport entre le timing et le plaisir.

Je garde un regard positif sur le sexe sans sentiments. C'est grâce à mon premier coup d'un soir que j'ai vraiment pris confiance. Jusque là, j'avais toujours été habitée par la passion quand je passais à l'acte, et je me laissais beaucoup plus facilement piétiner au nom de l'amour qu'au nom du cul. J'ai eu la chance de tomber sur un mec attentif et réglo qui m'a juste dit que j'avais pas de soucis à me faire. Et ça m'a libérée de pas mal d'anxiétés.

Pour moi la question de l'engagement se pose beaucoup plus tard. On est en confiance, la chimie est là et on envie de continuer à faire des tas de trucs ensembles. J'ai eu des expériences "sérieuses" avec des gens qui n'envisageaient pas le sexe en dehors d'une relation. Finalement, j'ai trouvé ça beaucoup plus triste qu'un plan cul décomplexé. On utilise le statut couple pour donner de la respectabilité à ses pulsions, mais on est ni vraiment dans la sincérité, ni vraiment dans le respect. C'est une autre forme de consommation, plus malsaine et plus pernicieuse que les coups d'un soir.

Maintenant j'avoue que j'ai eu suffisamment d'expériences de relations aussi passionnelles que courtes et de plans baise solides. Du coup, le truc qui me rend vraiment curieuse, c'est plutôt la relation posée qui se construit sur la durée. Est-ce que je vais devenir une harponneuse ? Je sais pas trop. J'avoue que ça m'angoisse de temps en temps. J'arrive à l'âge où quand je vais chez le toubib pour un rhume, on me parle de projet d'enfant et de fertilité. Ça commence tout doux pour le moment, mais ça va s'intensifier quand les copines vont tomber enceintes ou quand les collègues vont y aller de leurs questions. Pas que ça soit une pression ingérable, mais c'est là et c'est difficile de faire comme si ce n'était pas là.

Dans ma tête, j'ai trop envie d'être un esprit libre, mais je sais aussi que les plans galères, les mecs perdus et les fatigués, ça me soule vite. Alors oui, c'est vrai, c'est beaucoup plus important de vivre la relation pour ce qu'elle est plutôt que de tout planifier. Mais aussi y a un moment où on connaît la musique, et où on peut se dire que ça ne vaut pas la peine de transpirer pour trois jours de kiffs et cinq semaines de bad trip.

Enfin voilà, je comprends le ras-le-bol, je ne l'analyse pas de la même façon. Mais tant que ça te fait du bien, c'est cool, Nidwazo.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 04.03.17, 16h42 par The_PoP
  • [+1] Constructif le 04.03.17, 19h51 par Onmyoji
  • [+1] Très intéressant le 04.03.17, 21h33 par MaryeL

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