Savoir raconter une histoire

partyman a écrit :Vos histoires ne doivent pas être explicitement impressionnantes mais elles doivent :
être amusantes
être intéressantes
capter l’attention du set.

Si vous y parvenez cela restera un DHV.

Une bonne histoire pour la phase A2 doit télégraphier de manière implicite (sous communiquer) :
du leadership
de la pré-selection
du protectionnisme

Décrivez vos histoires en terme de sensation et d’émotions (la peur / la colère / la surprise / l’embarras etc…)

Raconter des histoires à un groupe de personne est la meilleure façon pour attirer si, toutefois, c’est fait convenablement.

Les 9 éléments suivants sont à considérer pour écrire vos propres routines et histoires de la phase A.

01. Le contenu.
Choisissez des histoires intéressantes, amusantes et attirant pour les filles ! Souvent, ces histoires sont marrantes. Utilisez des histoires pratiquées sur vos amis sur lesquelles ils ont rigolé. Evitez les sujets comme la mort, les accidents de la route, les ruptures amoureuses etc…

02. Soyez succint.
Ecrivez vos histoires mots pour mots pour bien les connaître. Débarassez vous de tous les élements inutiles pour votre interlocuteur. Soyez sans pitié la dessus ! Il vaut mieux trop couper que pas assez. Gardez le moins de choses ennuyeuses mais nécessaires à vos histoires.

03. Le liner
C’est la façon de commencer votre histoire. Le liner doit être congruent avec la suite de votre histoire. Communiquer (avec les mots, la tonalité et l’énergie) le type de votre histoire. Par exemple, « mon de dieu, la chose la plus folle / la plus marrante / la plus bizarre qui m’est arrivé l’autre jour ».

04. L’accroche initiale.
Une accroche initiale est ce qui éveiller la curiosité de vos interlocuteurs. Cela devrait correspondre au tout début de votre histoire et devrait être bien choisi pour attirer l’attention. Si, par exemple, cela concerne une soirée S&M, dîtes « l’autre jour, je suis allé à une soirée SM. »

05. Questions en suspens.
Pensez à bâtir votre histoire de sorte que votre interlocuteur puisse vous poser des questions, auxquelles vous n’avez pas répondues.
Par exemple, je choisissais ma nouvelle voiture l’autre jour quand le vendeur ne cessait de me parler de ma montre. La fille avec qui j’étais, lui a finalement dit qu’on devait y aller pour récupérer son instrument de musique avant son concert le soir même.
Les questions en suspens sont :
Quel genre de voiture as tu acheté ?
Quel style de montre tu portais ?
Es tu riche ?
Qui était la nana avec qui tu étais ?
Quel type de musique jouait elle ?


06. Faîtes des allusions, pas d’affirmations directes.
Dans l’exemple ci dessus, il coexiste plusieurs allusions. Vous sous communiquez que vous avez de l’argent, comme vous veniez d’acheter une voiture et ayez une belle montre. Vous sous communiquez également que vous traînez avec des nanas cools. Vous auriez dit directement cela, cela aurait été perçu comme de la vantardise, donc faites en allusion. C’est à vos interlocuteurs de demander, ne le communiquez pas volontairement.

07. Faîtes passer des caractéristiques de votre personnalité.
En racontant une histoire, on dit beaucoup d’éléments sur soi même et sa personnalité. Sachez quels traits de personnalités voulez vous mettre en avant. Construisez vos histoires pour montrer que vous êtes aventurier, riche, célèbre, créatif, courageux etc.. On ne doit pas penser que vous communiquez ces éléments directement.

08. Le rythme.
C’est assez difficile d’écrire cela, mais mais pensez à varier le ton de votre voix. Parlez doucement, puis vite, puis plus lentement etc.. Une même histoire peut être racontée avec joie, sur un ton de séduction, ou pour créer de l’intrigue. Faites de courtes transitions, et racontez votre histoire pour accrocher votre interlocuteur. Pensez également à raconter l’histoire corporellement aussi (bougez vos mains, imitez le personnage etc…) Ne vous excitez pas pour autant, mais faites le dans la mesure. Utilisez l’expression de votre rythme pour provoquer une bonne expérience à votre interlocuteur.

09. La morale
La morale est surtout une phrase qui résume votre histoire avec force. C’est une façon de faire comprendre à vos interlocuteurs que votre histoire est terminée. Pas besoin qu’elle soit amusante, même si c’est souvent le cas.


Exemple d’une bonne histoire :

« Les filles du Burning Man sont incroyablement folles !!! J’ai rencontré une nana au diner et on a sympathisé. On a passé la soirée ensemble, elle était super, mais il lui manquait un petit je ne sais quoi. Bref, finalement elle m’a emmené à sa tente, c’était très romantique, puis on s’est endormi dans les bras de l’un de l’autre. Le lendemain matin, je l’ai embrassé sur le front, mais elle dormait toujours. Je suis parti rejoindre ma tente, à quelques pas de la sienne, en me disant je la verrait au petit déjeuner.

Mais au petit déjeuner, elle était absente. Pas même au déjeuner, ni au diner le soir. Finalement, après le diner, je l’ai vu traversé et m‘a rejoint, une expression étrange sur son visage. Elle a posé sa main sur ma poitrine, m’a regardé droit dans les yeux et m’a dit « Mon dieu, tu es canon, il faut que je te rencontre ».

Je l’ai regarde et lui « Sarah, c’est moi ! »

Puis elle a pris cette étrange expression faciale et dit : « Comment tu connais mon nom ? »

TRAVAIL DE PREPARATION

Concevez 3 histoires exactement comme vous le diriez. Cherchez des histoires amusantes, intéressantes et avec du suspense. et les meilleures seront les plus récentes.

Utiliser le format expliqué ci-dessus pour construire vos histoires. Ces histoires feront l'objet de routines à garder en tête.

Si vous luttez pour les construire, c'est normal, le processus d'apprentissage est lent.

Jim la Jungle a écrit :Je me disais que je connaissais.
Cet article est un extrait du Venusian Handbook (le livre de la Mystery Method), page 116 à 118,
Très intéressant effectivement.