Et de me faciliter avec le voyage.
Je réserve donc le second post à la deuxième partie.
La première, courte présentation.
La seconde, dans l’application.
Enjoy.
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Intro
Pour vous estimer, il faut que vous sachiez qui vous êtes (1).
Se connaitre est donc capital pour vivre une vie épanouie.
Disons-le, nous jouissons d’une société offrant une liberté certaine, tant que nous ne restons pas ancrés dans ses travers, parfois alléchants.
Au-delà des aspects positifs de cette connaissance, ce sont les impacts sur les aspects négatifs qui vous apporteront le plus.
Difficile/impossible de rejoindre votre chemin du bonheur si vos pensées et vos actes ne sont pas en concordance avec votre être profond.
S’il y a foison d’idées intéressantes pour se connaître, un point me chiffonne :
Se connaître implique de se trouver.
« C’est évident, pourtant !
»Oui, mais pas tant que ça !
Ce forum est un exemple parfait où l’on rencontre une pléthore de personnalités, dont la plupart ayant du mal à se cerner, à se trouver.
Du coup, il devient difficile de faire la distinction entre notre volonté et celle des autres.
« Tout le monde me rabâche sans cesse de suivre ma voie, mais je fais comment, moi ?
Je suis paumé, putain ! »
Je suis un(e) paumé(e)
J’aime pas les étiquettes, mais je vais quand même nous en coller une
.On observe 3 principales catégories :
1) - Ceux qui se « connaissent » (c’est le travail de toute une vie, je parle surtout d’un stade de résilience atteint)
2) - Ceux en progression
3) - Les paumés
La catégorie qui nous intéresse, c’est la dernière.
Les paumés.
Oui, j’me la joue F.Holland, de la même façon qu’il parlerait des « sans-dents ».
Tu va fer kwa ?
Les paumés, ce sont ces personnes vivant leur vie sous influences extérieures et intérieures.
Au point de s’oublier, de s’éviter et/ou de se nier.
Des influences variées, enchainant le paumé dans sa prison dorée :
- Le regard des autres
- Le jugement de la société
- Ses propres peurs / blocages / limites
- Attirer l’attention d’une personne
- Rentrer dans une norme
- …
Les paumés sont des sujets à basse estime de soi. Quand on leur pose des questions sur eux-mêmes, le temps de réponse est plus long que les autres – et parfois avec un certain embarras (2).
Oui, ne pas se connaitre crée des obstacles :
- Être dans le floue
- Ne pas être très convaincant
- Avoir un moral en dents de scie
- Ne pas trouver/comprendre le sens de sa vie
- Ne pas savoir ce que l’on veut
- …
Il y a donc une souffrance certaine.
Le paumé subit, sans toujours le réaliser.
Mais tout n’est pas perdu, ô, petit enfoiré de paumé (c’est gratuit).
Je vais te présenter une astuce afin de te lancer sur le chemin de ta découverte.
Ca fonctionne, parole d’un ex-paumé…
Les supports, en toute conscience…
En qualité de paumé, afin de se trouver, il faut trouver des supports sur lesquels se maintenir en équilibre. C’est une première étape.
La bonne nouvelle, c’est que les paumés ont déjà ces supports.
La différence, c’est qu’ils se cassent la gueule avec, car ils les utilisent mal.
Il ne reste plus qu’à apprendre à se maintenir en équilibre !
Des supports ?
Prenons l’exemple d’un enfant.
L’enfant se construit en se basant sur des repères extérieurs.
Papa, maman, la jolie maitresse d’école, les publicités, les apprentissages, les règles sociales…
Ces éléments sont les supports.
En grandissant, il garde l’utile et jette l’inutile.
Il devient de plus en plus indépendant et se permet d’exploiter des supports plus personnels.
Il développe une conscience au fil des expériences.
Cette conscience, c’est ce qui lui permet de se maintenir en équilibre, puis de se lancer.
Il est temps de dévoiler mon secret afin de te trouver :
Agis comme cet enfant qui grandit.
« Quoi !? Tu dis l’inverse de ce qu’on me conseille !
Je dois être un homme, je dois me trouver ! »
Oui, et c’est pour ça que tu restes un paumé.
Si tu t’écoutais et agissais, tu serais en partie sur ton chemin.
Force est de constater que tu restes bloqué à cette étape.
Ce n’est pas grave.
Tes bases ne sont juste pas assez solides.
Parce que tu n’as pas tiré le réel avantage de ces deux points :
- Les supports (les expériences, donc vivre)
- La conscience (le recul)
Utiliser ces supports n’a rien de grave. Quoiqu’on en dise.
C’est même une étape essentielle afin de te trouver.
Ce serait un mensonge de dire que l’on fait tout de nous-mêmes…
Toutes nos décisions proviennent au moins d’une influence.
Il faut juste apprendre à les utiliser de la bonne façon.
Ça tombe bien, c’est le sujet de la seconde partie !
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1. C. André – L’estime de soi : s’aimer pour mieux vivre avec les autres.
Les visages quotidiens de l’estime de soi – connaissance de soi, p. 15.
2. A. H. Baumgardner – Self-esteem and the clarity of the self-concept.
Journal of Personality and Social Psychology, p. 1062-1072.