Some Nice Guy Reports

Note : 0

le 29.01.2013 par Arawyn

19 réponses / Dernière par Raven le 04.03.2013, 13h12

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Yop !

Je me décide à commencer un journal, parce que ça peut que m'aider à progresser, et en plus j'pourrai profiter de vos conseils avisés chers FTSiens. Bon et aussi un peu parce que je viens d'apprendre que j'ai pas cours cette aprem, et en tant que maître de la procrastination, c'est pas encore cette aprem que je me déciderai à faire du SPU en solo. (ça commence bien, hein ?)

Bon alors... Si je commençais par me présenter un peu ?




CHAPITRE 1 : Vaincre sa timidité excessive.


Il était une fois... Je déconne. En fait, dés ma naissance, mon côté nice guy était annoncé : mes parents divorcent, et j'allai être élevé jusqu'à maintenant par ma mère. Pas de présence paternel, une petite soeur, et trois chats. On m'a donc toujours inculqué qu'il fallait traiter les filles comme des princesses, leur offrir des roses, leur déclarer sa flamme sous leur balcon sur un air romantique de guitare... :pokerface: (BITCH PLEASE !) Mais faut dire que j'y ai cru un bon bout de temps, à toutes ces conneries. Et ma timidité excessive n'a pas amélioré les choses. Enfin, j'ai toujours trouvé con le coup des roses, du chocolat, whatever.


En fait, ça a pas trop mal commencé. Premier KC à 5 ans, dans une cours estivale de maternelle. :fuckyeah: Mais après, je me suis retrouvé à sauter une classe, puis une deuxième au collège. Ce qui m'a mené au rang de mec carrément coincé. Le petit de 13 ans, au lycée, dans le fond de la classe, qui fait une tête de moins que les autres et pour qui parler à une fille est déjà un effort surdimensionné. Bon je l'avoue, j'ai pas très bien vécu cette période, le lycée, la première année surtout. Mais après, j'ai commencé à réfléchir. Ma conclusion : pour vaincre ma timidité, fallait que je me sorte les doigts du cul et que je me sorte vite fait de ma zone de confort. Alors c'est ce que j'ai fait. Et ça m'a pas trop mal réussi. Quoique... Être un alcoolique chronique pour qui faire la fête est une véritable passion, j'sais pas si c'est mieux. Moi j'préfère, et j'assume l'idylle entre les bouteilles et moi. Une vraie histoire d'amour.


Bref, je m'égare un peu là. Donc jusqu'à la fin du lycée (jusqu'à mes 16 ans donc, pour ressituer), j'ai fait que passer à côté d'occasions. Je m'arrangeais toujours pour rester dans ma zone de confort. Allez savoir pourquoi, y'avait des filles qui s'intéressaient à moi. Mais je les remballais. Par peur, sans doute.


En fait, j'idéalisais tellement le couple, les histoires d'amour, etc. que, pour moi, c'était un gros engagement rien que d'embrasser une fille. (Si seulement je savais à quel point j'avais tord ! Ahahah...) Donc j'esquivais tous les baisers, tous les contacts. Un vrai serial-feinteur.
:yuno:


Et à un moment, j'me suis dit : "Oh et puis merde ! Cette fois, j'essaye, et arrivera ce qui arrivera. Fock !". Et donc premier vrai KC une semaine après mes 17 ans. C'était horrible, j'm'attendais à un truc génial, et j'ai eu le droit à un lavomatic de la part de sa langue. Pour vous dire à quel point j'étais timide, je tremblais de stress. Elle était sur mes genoux et me demandait pourquoi je tremblais comme ça. "J'ai froid...".
:fuuuu:


(M'en voulez pas si j'abuse des smileys, je les aime bien...)
Donc c'est là que j'ai commencé à comprendre que tout ce que je pensais sur les relations hommes-femmes, c'était périmé, à bannir. L'été qui a suivi, deux-trois autres KC, cette fois j'accordais de moins en moins d'importance à tout ça, je commençais (attention, j'commençais à peine hein) à m'amuser un peu. Mais toujours ce stress et cette timidité qui me pourrissaient la vie. Mais plus je sortais de ma comfort zone, moins j'étais timide.


Ensuite, un an de prépa, donc aucune vie sociale. Et premier One-Itis. J'suis donc passé de timide à AFC.




CHAPITRE 2 : De l'AFC au Nice Guy.


Petite parenthèse : c'est grâce à tout ça, à force de faire des erreurs tout le temps, que j'ai finit par comprendre à quel point les erreurs sont bénéfiques. Sérieux, j'regrette rien.


Ca nous ramène donc à l'été suivant. 18 ans.
Va falloir se bouger un peu mon gars !
Et c'est ce que j'ai fait. J'me lançais plein de petits défis, et j'me suis bien éclaté. Des défis du genre :
-Aborder 2 inconnues sur la plage ce soir.
-Embrasser dix filles dans l'été.
-Sortir avec au moins une.
-Foutre un râteau (Ouais ouais, c'est pas cool, je sais. Mah bon...).
-Pécho en boîte.
-Kcloser le plus d'inconnues en un soir sur la plage. (Résultat : 4)
:challengeaccepted:


Bon enfin ce genre de truc. Mais le défi principal restait quand même : Quoiqu'il arrive, s'amuser le plus possible ! Et je les ai remplis. Ma zone de confort m'observait de loin en me suppliant d'y retourner. Mais j'ai pas cédé, non mais !


Et après, fin de l'été, fin de la prépa, début de vie sociale, rencontre avec l'alcool et autres substance plus ou moins licites. :D Et... Gros One-Itis !




CHAPITRE 3 : Let's shot the Nice Guy inside.


C'était dans l'école où je rentrais cette année-là. Du gros n'importe quoi. J'loupais la moitié de mes cours, je fumais des gros spliffs le soir avec des potes, j'ai fait une grosse fixette aigüe sur une fille...
Le contexte : c'était l'occasion de repartir à zéro, dans un bled lointain (en Bretagne ! J'habite dans le sud.), alors j'ai joué un rôle, à l'inverse de tout ce qui précède : le mec qui se fout royalement de tout, qui pense qu'à s'éclater (un peu trop parfois), qui assure avec les filles, mais en même temps un peu inaccessible. Sauf que j'avais pas prévu un truc : une fille. C'est grâce à elle que ma vision de tout ça a complètement changé. Grâce au one-itis où ça m'a mené.


Au début, j'jouais bien mon rôle, à fond dans l'personnage ! J'm'en battais les ouïc', et elle a commencé à s'intéresser à moi alors qu'elle en avait plein à ses pieds, et un copain depuis un an et quelques. Elle me faisait des avances, mais je voyais rien encore. Et quand j'ai enfin vu :arrow: j'ai repris tous mes vieux réflexes d'AFC. L'alcool aidant pas. Allez quoi, on a tous déjà eu une période comme ça. Une période de vieilles déclarations d'amour les soirs de dépravation, devant une porte close (qui forcément, n'a pas beaucoup de conversation). C'était pathétique, quand j'y repense. Mais ça m'a grave aidé à devenir ce que je suis maintenant, alors bon...


Et puis, un soir, alors que la meuf venait de se remettre avec son copain de longue date, une semaine plus tôt, allez savoir comment, j'me retrouve dans sa chambre, verrou enclenché. Et elle qui me fait :
J'ai envie de t'embrasser, voir comment ça fait
Et KC devant le pauvre regard d'une bouteille de Gin Fizz (Cette pauvre bouteille a dû être traumatisée). Et elle commence à me déshabiller assez sauvagement (un peu de finesse dans ce monde de fous, bordel !). J'étais bien entamé. Et Dieu sait à quel point j'avais envie d'elle. Mais, allez savoir pourquoi, pendant qu'elle me dévore la bouche, j'commence à réfléchir, en bon Nice Guy que j'étais. J'pense à son copain, que si j'étais à sa place j'aimerais pas trop ça, tout ça. Et j'finis par lui sortir :
Attends ! Arrête. T'as un copain, c'est pas cool. J'me casse.
Et j'suis parti de sa chambre, en la laissant en plan...

:yuno:

Pour le coup, j'regrette encore. C'est la seul fille dont j'ai vraiment eu le coup de coeur. Quel con quand même...


Bon mais, c'est de là que j'ai commencé à réfléchir. Les filles, les relations sociales... Et j'ai décidé d'abandonner toutes mes idées de Nice Guy. Allez quoi ! La fille, elle avait qu'une envie ce soir-là, et j'ai même pas été capable de la combler. Foutue société qui nous met tout un tas d'idées reçues dans la tête !


Bon au final, j'ai abandonné mon école, j'aimais pas les cours, réorientation :arrow: fac. J'ai eu droit à 6 mois sabbatiques, du coup, où j'ai eu pas mal de temps pour avoir plein de réflexions qui allaient à l'encontre de ce que je pensais jusque là. Tout ça grâce à cette fille, quand même :D
Et puis j'ai pu voyager un peu, comme ça. Amsterdam par exemple... J'adore cette ville !


Entre temps, j'ai encore un peu amélioré mon game. Mais rien de bien folichon. C'est d'ailleurs à ce moment que j'ai lu The Game de Neil Strauss, et que j'ai découvert ce super forum ! (Merci d'ailleurs pour tous ces super sujets, y'a vraiment des trucs intéressants niveau développement personnel, drague etc.)


Et ça nous amène à l'été dernier. Fini le Nice Guy. Ce qui compte, c'est s'amuser, avoir un bon niveau d'énergie et en faire profiter les autres. Et surtout, vivre uniquement dans le présent. Peu importe ce qui se passe après, j'y pense plus. Finies les questions. On agit, on écoute son coeur, et après on consulte son petit cerveau qui aime tant réfléchir. Si c'était une erreur, tant mieux. Ca fait progresser. Si c'était un succès, cool. Ca flatte un peu l'égo et ça améliore la confiance en soi. Au final, les échecs, ça existe pas. On peut pas perdre ce qu'on n'a pas encore, pas vrai ?

:fuckyeah:




CHAPITRE 4 : Sea, girls, sun and alcohol.


Après avoir eu assez de temps pour réfléchir, j'dois avouer que j'étais au top. J'pensais plus à l'autre, mon fameux OI, je me faisais draguer, je tentais dés que j'en avais envie, et j'me prenais même pas de râteau.
:awesome:


D'abord y'a cette meuf qui m'écrivait tous les jours depuis 2 mois. Elle était canon, et bisexuelle. (ça a son importance pour la suite !)
Première soirée de l'été, chez une pote lesbienne qui était "tombée amoureuse", selon elle, de la bi. Tout ça a donc donné une soirée très bizarre, mais j'avais enfin vaincu pas mal de peurs. Genre ma timidité, la peur de l'approche, peur du râteau, etc. En fait, j'voulais juste m'amuser. Donc quand j'ai vu ma pote qui embrassait Bi (on va l'appeler comme ça, hein), j'me suis dit que bon, tant pis, c'est pas grave. Jusque 10 minutes plus tard, quand c'était à mon tour de l'embrasser.


Et bin, sachez qu'avoir la même target qu'une amie lesbienne, c'est limite suicidaire. J'ai failli me faire virer de sa maison tellement elle était jalouse.
Putain ! Je t'avais dit que j'en étais amoureuse !! T'es un connard !! La touche plus !
Alors je me suis écarté un peu des deux, et entre temps, NC d'une fille de la soirée.


Et puis ça s'est enchainé. J'étais au top là. Mojo au max. Trois jours plus tard, date avec la fille, et KC. J'ai du rompre trois jours après, car elle était déjà accro. Elle me parlait de mariage, d'enfants, de voyages un an plus tard, etc...
:pokerface:

Donc j'ai eu le droit à ma première rupture. J'savais même pas comment rompre. Je l'ai appelée, elle a fondu en larme, m'a supplié, m'a même dit que si c'était pour d'autres filles, ça la dérangeait pas, elle l'accepterait... Bref. C'est bien plus chaud de rompre avec une meuf que de se mettre avec, en fait !

La semaine d'après, j'sortais avec Bi, qui était tiraillée entre moi et ma pote. (c'est quand même moi qui l'emportait) Donc on a préféré en rester là. Trop d'emmerdes.
Le lendemain, soirée. KC d'une autre meuf. Puis encore une autre quand la première est partie de la soirée.
Le surlendemain, j'ai une copine (la première meuf de la soirée de la veille), et j'me retrouvé à doigter ma pote lesbienne. (WTF ? J'ai toujours pas compris comment c'est arrivé...)
Une semaine plus tard, toujours avec ma copine, mais je m'en fous, j'ai décidé de profité du moment présent bla bla bla... Donc j'ai eu droit à une des soirées où j'ai le plus assuré.


Je connaissais personne à cette soirée, à part le mec qui organisait. Et j'avais même pas prévu de draguer. Ma copine avait pas pu venir. Pourtant, au bout de 2h, je me retrouve dans un bois à faire des trucs avec une fille. C'est le mec qui était en OI dessus qui est venu nous chercher, parce que ça faisait longtemps qu'il l'avait pas vu. Il s'inquiétait. Alors une autre vient me parler, elle venait de débarquer à la soirée. Quelques heures plus tard, quand je vais me coucher (à côté de celle du bois), j'sens quelqu'un qui me monte dessus. C'était la deuxième fille. Elle se penche, et me KC, toute seule, comme une grande. Elle arrêtait pas de me répéter qu'elle avait ses règles et qu'elle était deg. Mais j'm'en foutais. D'autant que j'avais la sécurité d'être en couple cette fois.


Au final, cette soirée c'était un peu le résultat de toute ma réflexion. Je connaissais personne en arrivant, et à la fin j'étais pote avec tout le monde, je me faisais draguer par des filles, j'étais saoul, je m'éclatais comme un fou.


Et pendant un mois, comme ça. Les deux dernières semaines du premier mois d'été, j'me suis dit que j'allais plus faire de conneries vis-à-vis de ma copine. Et mon côté Nice Guy est ressorti. Du coup, à la fin du mois, elle me quitte. J'étais son rebound guy. Elle est retournée avec son ex le mois suivant. Mais en étant sorti un mois avec elle, j'ai nexté direct quand elle m'a quitté. D'autant que je partais en Thaïlande le lendemain pendant un mois.

:fuckyeah:





Voilà voilà, merci à ceux qui ont lu tout ce pavé d'une traite ! Ceux-là ont beaucoup de courage ! Respect. Surtout, n'hésitez pas à critiquer ! Je voulais poser les bases. Histoire de le faire bien, ce journal ! Y'avait pas grand chose de concret, là-dedans. Vous imaginez même pas encore les conneries que je suis capable de sortir 8)

J'attends vos réactions et j'écrirai la suite :)



Arawyn, alcooliquement votre.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] LFG ! le 29.01.13, 19h46 par Raven
  • [0] Like ! le 06.02.13, 09h57 par TheMista
..................."Il ne faut jamais battre une femme, même avec une fleur ; ça abîme la fleur." (Gabriel Timmory)
"L'amour... il y a ceux qui en parlent et il y a ceux qui le font. A partir de quoi il m'apparaît urgent de me taire." (Desproges)


..........................................................................Mon journal

Bon, bon, bon. J'vais pouvoir écrire des trucs plus concrets !

Après l'été, j'changeais donc de ville, de nouveau dans l'sud (putain c'est fou ce que le soleil peut manquer... Pour nos amis nordistes, je compatis. Vous le connaissez sans doute moins bien que moi. Et ouais, il préfère venir dans l'sud que passez vous faire des petites visites ! Vous vous avez la neige quoi.).


La fac... Autant dire que j'en fous pas une aussi. J'vais à la moitié des cours... Bref, j'continue sur ma lancée d'école d'ingé. Mais bon ça se passe pas trop mal pour l'instant ! Là, j'vais vous raconter la première avec qui j'suis sorti depuis cette rentrée. J'vais essayer de bien me rappeler de tout ça. C'est mieux si y'a des détails, nan ? :wink:




Texto inconnu.



Note : Putain ! J'viens seulement de voir qu'on pouvait modifier la taille d'une partie du texte. Pas doué le mec !



Donc en fait, à ce moment j'étais dans une période où j'avais découvert un truc marrant. C'était en octobre j'crois ou fin septembre. Bref, vu que je connaissais pas grand monde sur Nice, des fois j'demandais à des potes de me passer un numéro au pif de leur phone (d'une meuf, de préférence), et j'm'amusais à dire n'importe quoi. Ca donnait ce genre de chose : (une que j'ai appelé une fois. Elle avait un copain.)
E : Allo ?
M : Salut Emilie (nom au pif, me rappelle plus son prénom toute façon) !
E : C'est qui ?
M : C'est Robert ! Tu me reconnais pas ?! Tu te rappelle pas dans le bar la semaine dernière ? Tu m'avais renversé un verre dessus !
E : Mais... Mais... Non, désolé, je crois que vous vous trompez de numéro...
M : Bin non ! Tu t'appelle bien Emilie ***** (mon pote m'avait dit son nom et son prénom, oubliés aussi de toute façon, et puis on est pas là pour étaler la vie privée des gens ! Enfin si, mais sans savoir de qui on parle :D)
E : Heu... Oui... (complètement déboussolée) Mais ça fait deux ans que j'ai pas été dans un bar ! Ca pouvait pas être moi...
M : Hum ok, désolé ! Bonne soirée ;)
E : Attends !
M : Oui ?
E : ...Tu t'appelles comment ?
M : Désolé, je ne m'appelles pas.


Oui, c'était bâtard, j'avoue. Mais bon, j'avais envie de tester plein de truc, après avoir lu certaines choses sur FTS et tout ! J'voulais mettre certaines choses en pratique ! La fille m'a envoyé un SMS deux heures après. J'ai pas répondu et ai effacé son numéro. C'était seulement pour m'amuser.


Si je vous ai dit tout ça, c'était pour ressituer le contexte. Parce qu'à un moment, j'étais à une soirée. En petit comité : moi, deux-trois potes et quelques bouteilles d'alcool. Et avec un pote, on faisait un jeu à boire (of course, pas un jeu de société...). Et le perdant devait filer un numéro d'une meuf de son répertoire au pif au gagnant. Bien entendu, j'ai gagné.

:fuckyeah:


Donc, en fait, tout à commencé par un "Salut" tout innocent à une inconnue, que je n'avais jamais vue, et à qui j'avais jamais parlé.
Et tout ça à mené, deux semaines plus tard, à une date. Assez improbable comme date... Enfin, j'vous raconte ça.



On a rendez-vous le soir, sur une place. Elle est en retard d'une dizaine de minutes. Je n'oublies évidemment pas de lui faire remarquer, pour la faire un peu chier. Puis on va s'installer dans un bar. Jusque là, rien d'anormal, si on passe à côté du fait que ce soir-là, le chanteur avait décidé de chanter les chansons les plus baddantes que j'avais jamais entendues.
En fait, j'en avais marre de m'investir à chaque fois. Donc je me suis dit que, cette fois, je laisserais la fille s'investir, trouver des sujets de conversation, et tout, et tout. Et c'est assez marrant, en fait.

De temps en temps, j'm'arrêtais de parler, tout en continuant de la regarder dans les yeux, avec un petit sourire. Et elle trouvait à chaque fois un sujet de conversation, toute seule, sans que je l'aide. Je pratiquais le zéro-effort, ce soir-là, en fait. Et ça marchait plutôt bien. En plus, j'ai une capacité à trouver des conneries à dire suivant ce que la personne en face de moi sort. Par chance, ça la faisait rire.


Et puis on décide de bouger. J'sais pas trop pourquoi, j'voulais un parc. J'voulais absolument aller dans un parc. Mon côté romantique, ça... Donc j'l'ai traînée avec moi pour chercher... un parc. Sauf qu'à cette heure-ci, ils étaient tous fermés.

:yuno:

Maudits parcs. J'me suis donc résolu à l'emmener sur la plage. (Bon, c'est bien aussi, mais là ça a donné un truc super bizarre...)
On se pose sur la plage, sur les galets (et ouais, même pas de sable ! Rah...), et s'en suit une discussion d'une demi-heure sur... des cailloux. J'savais même pas qu'on pouvait faire des allusions sexuelles avec des cailloux... Enfin bref. C'est là que c'est devenu bizarre !


Devant nous, une bande de mamies débarquent. Bon, ok. Des mamies russes. Why not. Elles commencent à se déshabiller, vingt mètres devant nous. (Awé...) Et elle se mettent à poil. Elles avaient décidé de prendre un bain de minuit juste devant nous... Cette vision me traumatise encore, dans mes plus sombres cauchemars...

Alors on se couche sur les galets, parce que, qu'on se le dise, le ciel était quand même plus agréable à regarder. Donc je sors mes conneries habituelles sur les constellations, tout ça... Et pis, derrière nous, trois africains commencent à rapper sur une vieille musique, dans une langue inconnue au bataillon. C'était pas très joli joli.


Et, franchement, pour un premier rencard, j'ai déjà vu mieux qu'un bain de minuit de mamies russes sur fond de rap africain. Y'a vraiment des gens bizarres, le soir, sur les plages...


Au final, on bouge. Et... j'me rend compte qu'y a un truc que j'ai toujours pas fait : le kiss close ! Et qu'il faudrait que je me bouge un peu. D'habitude j'avais pas de problème à KC, mais là, bah... j'le sentais pas. J'saurais pas dire pourquoi. Et elle me dit qu'elle rentre chez elle à pied, parce qu'à minuit passé (putain, il était déjà minuit ! C'était vite passé !), y'a plus de bus. Mais en tant que gentleman (surtout pour le bien de ma conscience, en fait), j'allais pas laisser une jeune et jolie fille rentrer toute seule à pied en pleine nuit. Donc j'la raccompagne. Sur le chemin, je la taquine sur son sens de l'orientation pourri. (Enfin, y'en a pas beaucoup des filles qui ont le sens de l'orientation, faut le dire. Et j'peux parler, je suis une grosse quiche en orientation, moi aussi.)


Pis on arrive chez elle. Et je l'ai toujours pas KC. Et là, un moment magique...
J'sais pas si vous avez vu cette scène, dans Hitch, où le mec explique que, lors d'un rencard, à la fin, quand le mec raccompagne la fille à sa porte, y'a un truc qu'elle fait pour retarder un peu le temps et lui donner l'occasion de l'embrasser :
[youtube][/youtube] (cette scène-là)
Elle titille ses clefs. Elle met trois plombe à trouver la bonne clefs dans son trousseau, après avoir mis trois autres plombes à trouver le trousseau de clefs dans son sac... Alors que, en principe, c'est un truc qu'elle fait tous les jours d'ouvrir sa porte. Qu'elle sache toujours pas quelle est la bonne clef au bout de plusieurs mois, faut pas abuser ! Bref. J'crois qu'elle avait vu ce film.

Parce qu'elle m'a fait le coup des clefs ! Du coup, j'pensais plus au KC, parce que je revisualisais la scène du film dans ma tête, en me marrant intérieurement...

:awesome:


Quand j'suis revenu à la réalité, elle venait de trouver enfin la bonne clef. Ah non, toujours pas celle-là, ça rentre pas dans la porte... Ah ! Voilà, c'est celle-ci...
Du coup, j'ai fait le truc que j'fais jamais d'habitude... Et que je ne ferai jamais plus ! Demander son approbation.
Attends... J'ai envie de t'embrasser.
Elle m'a regardé, sans répondre, pendant genre dix secondes, puis j'ai dit "Bon !" et je l'ai embrassée. A la fin, elle m'a dit : "T'as bien fait". Ah bon...



Voilà voilà, après je suis sorti avec pendant deux semaines. J'ai fait n'importe quoi, quand j'y pense. J'me suis très vite attaché à elle, l'ai considérée comme acquise, suis redevenu un Nice Guy (il est dur à éliminer, celui-là), et me suis fait larguer au bout du compte. Mais après j'ai pu analyser toutes les erreurs que j'avais faites. Maintenant, je sais repérer quand je gagne des points ou, au contraire, que j'en perds. Grâce à ces erreurs, toujours. Donc c'est cool. 8)


Petite parenthèse : J'ai compris un truc y'a pas longtemps. Bon, d'abord, une fille n'est jamais acquise. Peu importe depuis combien de temps on est avec. Et ce qui la fait fuir, c'est l'erreur de congruence. Faut que notre comportement qui l'a séduite ne change pas d'un coup au moment où on sort avec, ou au moment où on franchit n'importe quelle étape en fait. La congruence, super important... Sinon, on est rien de plus qu'un menteur. On a joué un rôle pour la séduire, on était pas soi-même. Il FAUT être soi-même ! Enfin, pour moi, c'est le but de tout ça, de la drague, du développement personnel : devenir moi-même. Et, tant qu'à faire, le rester. (J'dis pas non plus qu'il faut pas changer, évoluer, hein... au contraire.)
[/Fin de la Petite parenthèse]




Voilà, j'attends vos réponses ! N'hésitez pas à critiquer :D

Arawyn, alcooliquement votre.
..................."Il ne faut jamais battre une femme, même avec une fleur ; ça abîme la fleur." (Gabriel Timmory)
"L'amour... il y a ceux qui en parlent et il y a ceux qui le font. A partir de quoi il m'apparaît urgent de me taire." (Desproges)


..........................................................................Mon journal

Je suis couché sur cette fille de puis 20 minutes, sur ce canapé, j'sais pas trop ce que je fous là... J'contrôle plus trop ce que j'fais, mon taux de sang dans l'alcool est de plus en plus bas. Je vois bien qu'elle est pas open. Elle parle avec son copain par textos depuis le début de la soirée, et c'est sûrement une fille fidèle, qui risquerait pas de tout foirer pour une aventure d'un soir. Mais ce soir, l'objectif était le suivant : faire de la merde. N'importe quoi. Alors je me penche péniblement et en titubant pour l'embrasser. Elle tourne la tête. Pourtant, je recommence deux fois. Une heure après, je suis encore là en train d'essayer d'avoir ce que j'pourrai pas avoir ce soir. Mais au fond, qu'on se le dise : tout ça me fait bien marrer. Je prends mon pied. J'aime faire de la merde. J'aime faire des erreurs. Même si, là, c'était pas une erreur. Je me réveille le lendemain avec une bonne gueule de bois, sans aucun souvenir de la veille (mes souvenirs actuels, je les dois à mes amusés témoins, mes potes), et un sourire aux lèvres. J'ai progressé. Intérieurement. Je me rapproche de qui je suis.


Ce post est plus une pensée, une réflexion personnelle, qu'un FR. Vous attendez pas à lire mes exploits, y'en a pas. C'est pas non plus un foirage, un échec. Hier soir, j'ai fait exprès de faire de la merde.

Vous avez lu le post juste au-dessus ? L'histoire du texto inconnu. Voilà comment l'histoire finit.
J'sais pas ce que cette fille m'a fait à l'époque (y'a quelques mois maintenant quand même), mais j'ai flashé dessus. J'ai fait une fixette. J'm'attendais à ce qu'elle me quitte et elle m'a quitté. J'y pensais plus, j'ai rencontré d'autres filles dans les semaines qui ont suivies, testé plusieurs trucs de PNL et travaillé ma spontanéité dessus, et ça marchait plutôt bien. Sauf que pas une ne paraissait assez importante pour moi. Alors j'me suis remis à penser celle qui m'avait quitté deux-trois semaines auparavant. Et je suis tombé en pseudo one-itis dessus. Ca me faisait clairement chier, parce que j'aime pas revenir sur ce qui est passé. Et elle, j'avais nexté, j'allais pas y revenir... Normalement. Mais j'ai fait une exception, fallait que je la vois, que je comprenne ce que je pouvais bien trouver de si intéressant chez elle. (Au final, elle est intéressante, mais je pense que c'est surtout le fait de m'être fait rembarrer qui joue pour l'OI) Donc je l'appelle et je fixe un rencard.

Un rencard parfait, en tout point. J'fais aucune erreur. J'dis n'importe quoi, elle rit à tout. Elle m'envoie pas mal d'IOI et comprend que j'ai déjà changé depuis la dernière fois. Que je jouais un rôle quand on était ensemble, que j'étais pas moi-même. Elle ne mentionne pas son nouveau copain jusqu'à la fin de la soirée qui se termine chez elle. Mais je décide de partir. Et je fais le con. Un des pires trucs que j'ai fait sûrement pour essayer d'embrasser une fille.

J'arrive devant sa porte, après lui avoir fait la bise. Je m'arrête. Je me retourne. Je reste là, à bien 2 mètres d'elle, pour sortir de manière hésitante ma phrase bidon : "Heu... est-ce que je peux tenter un truc ?...."
Elle hésite, rien qui sort de sa bouche. 20 secondes de torture où je m'engueule en même temps dans ma tête d'avoir sortie une connerie comme ça au lieu de l'avoir embrassée directement plus tôt dans la soirée. Je m'en veux à mort. Pendant ces vingts secondes, ses yeux se baladent entre mes yeux et ma bouche, elle hésite, sait pas quoi répondre... Puis vint la réponse : "Désolée... j'ai quelqu'un..."

Et j'me barre. Ironiquement, sur le chemin vers chez moi, une meuf, thaïlandaise sans doute, peut-être même ladyboy, j'en sais rien, m'aborde.

-Ca va ?
-Ouep
-Tu fais l'amour ?
-Pas ce soir, désolé !


Vous voulez ma technique pour nexter dans les règles de l'art, lors d'un one-itis ? C'est pas très dur. Je lui envoie un long message pitoyable au possible, histoire de briser le peu de chances qu'il me reste avec, et je ne lui reparle plus. Pour elle, j'ai effacé numéro et facebook juste après le long message, en lui expliquant que j'arriverais pas à être ami avec elle. Depuis, je l'ai pas revue et ne lui ai pas reparlé. Je l'ai oubliée, et ma fixette aiguë est passée comme un souffle dans le vent. Pas revue jusqu'à la semaine dernière.

J'vous explique. Soirée chez moi, petit apéro avec quelques amis. Et mon pote qui est aussi son pote me demande si elle peut venir avec son copain. L'occasion parfaite pour voir si j'ai encore des sentiments ou non. La réponse : non. J'me suis bien éclaté à cette soirée. Un peu plus tard je num-closais une fille dans les chiottes d'un bar. La technique de drague de l'homme bourré, ça... L'alcool parle et toi t'écoute ce qui sort de ta bouche, en gros. Si l'alcool est doué, à la fin la fille te passe son numéro. Enfin bref.

Et après ça, j'ai appris qu'elle fêtais son anniversaire hier soir. Bien sûr, j'étais pas invité. On se parlait plus depuis deux ou trois mois et la seule fois où on s'est revue, j'arrêtais pas de la vanner. Des fois, elle me parlait et j'écoutais pas. Mais justement, c'était l'occasion de me fixer un petit défi perso : m'incruster à son anniversaire, et faire de la merde. C'est surtout pour le regard des autres. Parce que j'ai des objectifs personnels, comme vaincre certaines peurs, et j'ai décidé d'y aller à la manière un peu moins douce. En gros, t'as peur d'être ridicule ? Balade toi pendant 3 semaines en tutu dans la rue, sans prendre de douche, en mode gros crade. Et tu peux même danser, surtout quand les gens regardent. A la fin, tu t'aperçois que t'es toujours là, t'es toujours toi. Le ridicule ne tue pas, en somme. T'en a plus peur, et tu peux maintenant faire un tas de trucs que t'osais pas avant. Comme aborder des meufs dans la rue, par exemple. Bon, ça c'est la manière pas douce du tout du tout. J'ai pas encore assez de couilles pour faire ce genre de trucs...

Alors j'voulais voir certaines limites, aller un peu plus loin, par rapport au regard des autres. Surtout à cette soirée. J'voulais faire de la grosse merde, du grand n'importe quoi. Bon c'était pas si grave que ça en fait, c'était gentillet ce que j'ai fait. Et ça donne ce que vous avez lu au tout début de ce post.

Je débarque, après avoir prévenu une heure avant que j'm'incrustais, et avoir eu l'autorisation de le faire (quand même). Au début, j'me sens un peu mal à l'aise, rapport au contexte. Et puis je connais pas grand monde. Des têtes que j'avais déjà vues une fois ou deux, d'autres jamais. Alors je sors fumer une clope en solo, et j'réfléchis en me disant que y'a pas à stresser, des trucs comme ça. J'demande même à mon wingman par texto de me donner le mojo, ce qu'il fait très bien d'ailleurs. (merci à lui !) Donc je relativise, et je retourne à l'intérieur, sourire aux lèvres.

Un jeu d'alcool se lance. Parfait ! J'adore les jeux d'alcool, et j'suis assez bon à ça... Sauf que dés le départ j'sympathise avec les autres joueurs, qui se sont donc mis en tête de faire boire leur nouveau pote. J'me prenais toutes les gorgées. Et on n'avait même pas encore mangé.
Ce qui fait que, pour moi, la soirée se finit juste après manger. Après, j'ai juste des flashs.

J'me rappelle avoir fumé un joint ou deux, avoir bien parlé avec le copain de la fille en question. Il est super sympa d'ailleurs (j'suis absolument pas jaloux en plus, alors on a bien déliré. Et puis je m'en fous réellement d'elle, maintenant. Donc c'est cool, tout va bien !). J'me souviens de quelques pas de danses avec elle, avec sa meilleure amie (qui elle ne savait pas bien danser, presque aussi mal que moi... Je n'ai pas omis de lui faire remarquer.), de quelques discussions assez sympa avec des filles de la soirée (dommage qu'aucune d'entre elle ne restait tard, elles sont parties avant minuit). J'me souviens de la galette que j'ai posé dans les chiottes.

Après, c'est parti en couilles. J'avais l'alcool grave relou apparemment. Bon, ça j'm'en souviens pas. Mais y'avait cette fille, sa meilleure pote. Dés le début de la soirée elle me lançait des EC assez fréquent. Elle faisait des petites remarques sympa, que j'ignorais. Un peu plus tard, on a un peu parlé, ça accrochait. Jusqu'à encore un peu plus tard, quelques verres en plus pour moi :

J'aurais parlé de Mickey Mouse et de Dark Vador. J'aurais fait des vannes bidons à propos de Luke et de son père. J'aurais espionné sa conversation SMS avec son copain. J'me serais endormi sur elle. La tête entre les seins. J'aurais tenté de l'embrasser en me réveillant. (Note : ça, c'était APRES avoir vomi. Ca aurait pas été super cool pour sa bouche si elle m'avait pas repoussé...) Trois fois. Je me serais pris trois râteaux. Elle aurait dit que je suis bizarre. Elle aurait demandé à mon pote de m'empêcher d'aller la voir encore. J'aurais atterri dans son lit par erreur. On m'en aurait viré.

Après, je me suis réveillé. Sans rien de tout ça en tête. Juste une sensation d'avoir un peu fait n'importe quoi, de m'être prouvé que je m'en fou de mon ex, et surtout que, ouais ! Le ridicule ne tue pas. On peut même s'en amuser. J'aime bien me foutre de ma gueule. L'auto-dérision, c'est franchement mieux que l'apitoiement. Et vu les situations où je me retrouve parfois, y'a moyen de bien rire...



...Bref, j'ai fait une soirée chez mon ex.

Arawyn, alcooliquement votre.

PS : Tout commentaire, constructif ou non, toute remarque, critique, avis, attaque, déclaration d'amour, HB10, autre, sont les bienvenus ! :)
..................."Il ne faut jamais battre une femme, même avec une fleur ; ça abîme la fleur." (Gabriel Timmory)
"L'amour... il y a ceux qui en parlent et il y a ceux qui le font. A partir de quoi il m'apparaît urgent de me taire." (Desproges)


..........................................................................Mon journal

Yo' man.

"Je me rapproche de qui je suis", j'pense que foncièrement, c'est faux.

Tu es. Mais tu évolues.

Mais tu n'atteindras jamais celui que tu penses être.

J'sais pas si j'suis clair.

Mais en gros, il n'y aura pas une limite, un point fixe à partir duquel tu es celui que tu souhaiterais être. Tu évolues, lentement, et tu te rapproches uniquement d'un idéal, d'une incarnation.

Enfin, je crois.

Sinon, cool mon coco, continue !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Absolument le 04.02.13, 23h32 par Arawyn
Pour se rapprocher de Dieu, il faut beaucoup pécher.

Raven a écrit :Yo' man.

"Je me rapproche de qui je suis", j'pense que foncièrement, c'est faux.

Tu es. Mais tu évolues.

Mais tu n'atteindras jamais celui que tu penses être.

J'sais pas si j'suis clair.

Mais en gros, il n'y aura pas une limite, un point fixe à partir duquel tu es celui que tu souhaiterais être. Tu évolues, lentement, et tu te rapproches uniquement d'un idéal, d'une incarnation.

Enfin, je crois.

Sinon, cool mon coco, continue !

Oui, c'est pas c'que je voulais dire. J'pense que le mec qui finit par "être qui il est" et qu'évolue plus, c'est un con, ou un imbécile heureux. Enfin un pov' mec.

Ce que je voulais dire, c'est que par exemple, prends un player qui sort avec en tête déjà tout ce qu'il a prévu de sortir, plein d'openers et de je n'sais quoi déjà écrits, répétés et rerépétés dans sa p'tite caboche, VS un natural, qui prévoit rien et y va à l'instinct.

Le natural est lui-même, l'autre joue un rôle, c'est sa bouche qui parle des convictions d'autres.

En fait, t'as les moutons, qui suivent, par manque de confiance en soi surtout, et les leaders, qui sont comme ils sont (leur pensée, leur conviction, tout évolue, mais ils se laissent pas influencer. Ils assument leur façon d'être).

Ce que je voulais dire, donc, c'est que j'perds petit à petit ma laine de mouton. Et en dessous, y'a un natural qui est lui-même en toute circonstance.

Me suis mal exprimé donc. Quand je dis être soi-même, j'veux dire "continuer de devenir soi-même, perpétuellement"

Note : J'sais pas si j'suis très clair non plus. Et ça n'a rien a voir, mais dans ta note, "LFG", quéqueçasignifie ? ^^
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Yo' !

LFG : Life is Fuckin'Good.

Enfin, j'crois.

Du coup, j'suis même plus sur.
Pour se rapprocher de Dieu, il faut beaucoup pécher.

Salut,

En fait LFG veut dire: "Love this fucking game".
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 05.02.13, 02h14 par Arawyn

J'aime bien ton style il est cool.

En lisant ton journal, je me suis rendue compte (surtout sur les derniers postes), que M.Poliakov enlève quelque chose à notre façon d’interagir avec les gens.

Je penses que quand t'arrives en soirée avec l'envie de "faire de la merde", c'est que tu sais que tu vas faire parler ton instinct de russe. Pourquoi ? Parce que t'en as rien a foutre de l'image que tu renvoies aux autres ce soir là. Du coup, t'es toi même, tu joues pas un rôle.


Après il faut bien doser. Quand tu poses un galette dans les chiottes c'est que t'es allé un poil trop loin. :wink:


Je peux peut être me planter. Moi c'est en ça que l'alcool me sert en soirée.

Bye, Glou'

Yo' !

Arawyn, c'est un peu comme la fusion d'Aragorn et de win (avec un y, parce que c'est cool les y).

Avec un pseudo comme ça, tu peux pas perdre.

C'était un message très utile, je sais.

On te soutient !

Et t'es pas le seul à faire de la merde en soirée.
Pour se rapprocher de Dieu, il faut beaucoup pécher.

Merci pour vos commentaires, ça fait plaisir :) et du coup j'me dis qu'il faudrait que j'me bouge un peu pour vous pondre de belles histoires avec des trucs fun à raconter !
Gloutard a écrit :En lisant ton journal, je me suis rendue compte (surtout sur les derniers postes), que M.Poliakov enlève quelque chose à notre façon d’interagir avec les gens.

Je penses que quand t'arrives en soirée avec l'envie de "faire de la merde", c'est que tu sais que tu vas faire parler ton instinct de russe. Pourquoi ? Parce que t'en as rien a foutre de l'image que tu renvoies aux autres ce soir là. Du coup, t'es toi même, tu joues pas un rôle.


Après il faut bien doser. Quand tu poses un galette dans les chiottes c'est que t'es allé un poil trop loin. :wink:
Madame* Poliakov, s'il te plait :wink:
Et oui, c'est la seule qui ne m'ai jamais déçu. Et avec elle je m'éclate toujours autant ! Le truc important que ça enlève, c'est le soucis du regard des autres. T'arrive à un stade ou tu peux faire les pires conneries, te rendre ridicule au possible (combien de fois j'ai fini à danser la danse des canards à poil en soirée, moi ?!) et te foutre royalement de ce que peuvent bien penser les gens !
L'alcool, ça aide pas mal, mais faut pas en abuser t'as raison. Pour mon dernier post, la galette faisait partie du grand n'importe quoi. Ca faisait un bail que miss Poliakov s'était arrangée avec mon estomac. Au début, elle était jalouse, elle voulait être la seule dedans. Du coup, elle faisait repartir tout le reste de là où c'était arrivé (ma bouche, entre autre). Mais elle est devenue beaucoup moins possessive, à part une ou deux exceptions :wink:

@Raven : Merci man, et ton message a son utilité t'en fait pas ! Ouais, un i grec j'trouve ça mieux qu'un i pas grec quand même...

Bon, trêve de conneries ! (en fait nan, j'promets rien) Faudrait que j'vous ponde une suite. J'aurais bien quelques trucs à vous raconter, si j'm'en souvenais...
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Bon, bah on s'y met.

Cette semaine, et depuis le début d'la semaine dernière, j'suis un peu en pause. J'ai plein d'rendez-vous avec des médecins pour des p'tits problèmes de santé, donc dans mon patelin. J'loupe deux semaines de fac aussi (mais c'est pas comme si c'était la première fois, et j'lui manque pas trop, à ma fac).

Donc tout à l'heure j'ai décidé de faire plaisir à mes grands-darons et d'aller bouffer avec eux en ville.

À ma pause clope, j'vois une meuf qui abandonne ses deux amies de shopping et traverse un long passage piéton rien qu'pour venir me voir.
Elle me demande une bite clope, EC quelques secondes puis je décide d'être gentil. Ses yeux bleus m'ont un peu influencé.
C'était marrant parce qu'elle était toute timide. J'l'intimidais. Mais j'étais trop endormi encore pour penser à NC ou engager une quelconque conversation. (Il était que 13h du mat', faut dire)

Quand elle est parti, le clochard du coin, shooté à la coc' sûrement, vient m'demander une clope aussi. Enfin c'est ce que j'ai compris. Ses mots s'alignaient pas dans le bon ordre. Il y a pas eu le droit. Ses yeux étaient plus jaunes que bleus, il était pas blonde et faisait pas un bonnet C.


Bref, me faire aborder comme ça en 3 minutes (par la blonde, pas le clodo drogué) ça m'a motivé j'crois. Même si elle m'a juste demandé une clope. En ce moment j'suis en proie à pas mal de réflexions qui me ressemblent pas. A cause d'une fille. J'ai même posté un SOS Love, pour dire. Au final, j'suis con, mon journal sert aussi à ça !



J'vous explique. Tout a commencé avec adopteunmec, le fameux site où on est réduit à l'état de simples produits. Des produits qui payent pour être choisi par les clientes, en plus. Nan mais n'importe quoi !
Bon, moi j'paye pas. J'passe par l'appli Iphone où j'ai l'droit de répondre au mails. Mais du coup j'me suis amusé à tester un peu ma présentation pour attirer les mails. Ca marche pas trop mal.

Y'a un mois donc, quand j'me suis inscrit, j'commence à recevoir quelques mails. La plupart de ces filles n'est pas intéressante. Un enfant de cinq ans a une meilleure orthographe qu'elles. Ca donne pas très envie.
Et y'en a une où j'ai dessuite accroché. Vous savez dans les interactions avec les gens, y'a deux cas de figure. Soit c'est une conversation banale, aucune émotion qui circule, vous vous faits chier et vous cherchez le moyen de vous sortir de là.
"Ho j'viens de me rappeler que j'ai une entrevue avec Tom Cruise dans 20 minutes ! J'te laisse, j'dois prendre le jetpack. L'Amérique, c'est loin !"
En général quand je sors ce genre d'excuses, les gens comprenne que j'aimais pas la conversation. J'me demande pourquoi.

Ou alors, dés le départ c'est une conversation passionnée. C'est un rang au-dessus. On parle plus avec les émotions, les sensations, que les mots. J'utilise de plus en plus ce genre de conversations avec les filles. Celles qui accrochent pas et rentrent pas dans le jeu, j'les vire.
PNL Power.
Elle, elle a accroché direct. Super intéressante. Et en plus elle a commencé à me flatter, comme quoi j'étais vachement intéressant, différent de tous les autres mecs qui lui parlaient de sport. (J'aurais pas pu t'façon. Moi et le sport, ça fait 42.)
Et elle s'est auto-num-close. Que demander de plus ?
Y'a juste un hic : Elle habite à 2h de route de chez moi. Et pour moi, adopteunmec, c'est du virtuel, j'veux pas rencontrer une fille comme ça. Une rencontre réel, c'est beaucoup plus fun.
Mais comme elle était intéressante, j'ai joué le jeu. J'lui ai envoyé un premier texto. Et depuis pas un jour sans qu'elle m'écrive. De longues conversations passionnées à chaque fois.

Au début, c'était pour passer le temps. Clairement.
Mais après j'ai commencé à me dire que, putain, elle est quand même vachement intéressante, par rapport aux filles à qui je parle d'habitude, et elle réunit pas mal de mes critères de sélections pour ne pas dire tous.
Dans ce petit SMS game, j'ai rien calculé, en mode natural. Mais j'me suis rendu compte que j'ai fait tout plein de patterns, d'ancrages et autres projections temporelles.
Du coup elle a finit par me déclarer ses sentiments, et même par lâcher un "Je t'aime".
(Fuyezzzz, pauvres fous !!!)
En temps normal, c'est ce que j'aurais fait. Fuir. Plus lui répondre et revenir à mes autres targets. Et bin là, nan.

En principe, je suis formellement contre les relations à distance. Encore plus contre les relations virtuelles. Je suis contre les Je t'aime largués trop tôt et les filles qui s'attachent trop vite. En principe, j'm'en bats les couilles. J'aime quand c'est difficile, que j'en chie pour obtenir un simple Kiss Close. J'aime pas les filles jalouses. J'suis pas jaloux.

Avec elle, c'est tout l'inverse. J'commence à envisager une relation à distance si ça se passe bien quand on se verra (aux prochaines vacances). Même à envisager d'être fidèle ! J'aime sa jalousie excessive et le fait que tout ça paraissent démesuré pour une relation totalement virtuelle (pour l'instant). Sa déclaration m'a pas fait flippé et j'lui ai même dit tout ça, sans aucun filtre, aucun mensonge, que d'la sincérité et aucun rôle joué.


Voilà. J'suis donc en plein dilemme. Est-ce que j'patiente un mois jusqu'à ce qu'on se voit, et j'improvise en fonction de c'qui se passe ? Est-ce que j'pars du principe que pour l'instant y'a absolument rien entre nous et que donc si j'sors avec une meuf de ma ville en attendant c'est pas grave, et j'improvise après avec les deux quand je la vois ?

C'est ça le game en fait. Prendre des risques. Plus le risque est grand, plus les gains le sont.
Alors si j'ai l'occasion de draguer, j'le fait. Si ça me mène accidentellement à être en couple avant qu'elle vienne (j'dis ça parce que j'avais un rencard hier que j'ai annulé car j'pouvais pas y être, mais j'pense en refixer un à la fille en question la semaine prochaine. Mais du coup j'hésite.), j'verrai à ce moment-là, sachant que si j'lui dit elle va être super triste et super jalouse et super possessive. Même si y'a absolument rien de concret entre nous. Que des mots, et des émotions irrationnelles qui viennent du truc rouge et moche qui bat sous les pecs/les seins. Sachant aussi que quoiqu'il se passe d'ici que j'la vois, si j'me rend compte à ce moment qu'elle est faite pour moi, j'largue l'autre. (ou pas, d'ailleurs) Mais j'dirai sûrement la vérité t'façon, à elles d'accepter ou non ma vérité. D'rentrer dans mon cadre comme dirait ce cher Neil Strauss.


Et puis, vous allez trouver ça con, mais j'crois au destin, tout ça. Et là, mon intuition a l'air assez excitée. Pour un mec qui cherche à être lui-même et à vivre exclusivement dans le présent, ça paraît assez antithétique tout ça. J'vous l'accorde. Et... Fuck.


Ce que j'en dis de tout ça, moi :
William Ernest Henley a écrit :I am the master of my fate,
I am the captain of my soul.
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Yep,

Hum... Ta citation c'est pas Mandela plutôt?

Sinon :
C'est ça le game en fait. Prendre des risques. Plus le risque est grand, plus les gains le sont
A toi de voir si t'es joueur ou pas. Mais si on est sur se forum c'est pas pour rien. :mrgreen:

Non, en fait c'est tiré du poème qui a aidé Mandela tout le temps qu'il a passé en prison. Il le lisait chaque jour et ça l'aider à garder l'espoir et la volonté de se battre. Il n'en est pas l'auteur ^^


Et oui, j'suis d'accord, et je suis joueur ! Je l'ai toujours été ! :wink:



:challengeaccepted:
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Intéressant le 06.02.13, 12h35 par Gloutard
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Yop, ça fait un p'tit moment que j'ai plus écrit. Et là j'ai une soudaine envie de le faire. Alors c'est partie. En ce moment, ma vie...



Les études

De ce côté là, c'est pas la super joie. J'ai pas validé mon semestre, et ces cons ont trouvé bon de supprimer les rattrapages depuis deux ou trois ans dans ma fac. J'dois donc tout miser sur le second semestre. Y'a juste un petit problème : j'ai aucune, mais vraiment aucune, motivation. Depuis le début de ce semestre, soit depuis deux semaines, j'suis pas allé en cours pour m'occuper de ma santé. Et depuis deux jours que j'suis censé avoir repris, j'arrive pas à me lever le matin. Hier, pas entendu mon foutu réveil, et ce matin, gros manque de motivation. J'me suis rendormi.

Bref, j'pense sérieusement à arrêter les études. C'est vraiment pas mon truc.



Social

De ce côté là, c'est calme plat aussi. Enfin ça se résume à voir des bons amis de temps en temps, à faire un peu de muscu (au moins un point positif, j'ai réussi à m'y mettre un peu plus régulièrement). Et puis à parler sur les réseaux sociaux et à répondre aux appels d'amies qui me racontent leur life en échange de quoi j'ai le droit de me plaindre à volonté.



Le Game

Pareil. Une mer calme et paisible, sans vraiment de vague. Depuis ma préparation pour les partiels jusqu'à là, après ma "pause médicale", c'est une mer qui bouge pas. Le silence quasi-total. Ca fait bien deux mois que j'ai pas provoqué une bonne grosse tempête depuis la proue de mon petit bateau. (Petit, mais solide bateau)
Les seuls petites averses qu'ils y a eu sur cette paisible mer sont les suivantes :

Toujours l'histoire avec la fille d'adopteunmec, qu'habite loin. On va l'appeler E si vous voulez bien. Donc E m'envoie des messages, tous les jours. De plus en plus passionnés. Des deux côtés d'ailleurs. Mais je lui ai fait comprendre qu'il y aurait toujours ce risque de pas se plaire en face à face, peu importe le nombre de "Je t'aime" échangés par textos. C'est virtuel. Je l'ai eue au téléphone depuis. Et a dit que ma voix était sensuelle et masculine, un truc comme ça. J'aime bien sa voix aussi. On se voit dans deux semaines, dés la venue de ces chères vacances. J'prendrai le train pour aller la voir, et adviendra ce qu'il adviendra. Donc : début de relation à distance, ou illusion ida est rien.

J'me demande depuis un certain temps c'que je dois faire d'ici là. Continuer mon stand-by ou draguer, au risque de tomber sur une fille vraiment intéressante qui elle n'habite pas trop loin. J'ai choisit d'attendre cette date et d'improviser par la suite, surtout par manque d'envie de draguer d'autres filles depuis que je lui parle. Mais je sais que c'est pas bien, que la capacité à se socialiser est comme un muscle, il faut l'entretenir, on peut vite perdre.
Donc hier soir, comme je me suis connecté sur facebook et que j'ai oublié de me mettre Hors Ligne, y'a des gens qui viennent me parler. Alors j'décide de parler à une target à qui j'avais fait un faux plan la semaine dernière alors qu'on devait se voir.

M=Moi ; E=Elle.
M : Oh ! "Une E sauvage apparaît !"
E : Ow
M : "La E sauvage lance Ow ! Vous perdez 12 PV"
J'me fais peur moi-même avec mes délires tiens
ça va bien ? :)
E : Tssss
bien et toi ?
M : Nickel :D + [Racontage de life]
E : [Demandes de précisions sur mon racontage de life]
M : T'es bien curieuse
[Petits échanges de vannes, mais c'moi qui gagne, comme toujours]
M : bon alors la fac ? Ca te plait ? Y'a des BGs à la BU ? A part moi, j'veux dire
E : Euuuuuuh
Question piege ?
M : ça dépend laquelle de ces trois questions ?
(genre la fille elle est trop occupée, elle met du temps à répondre et tout x) )
E : Ow
Yep je suis occupée ca pose un pb ?
M : Wé ça t'rend agressive weshh
T'fais quoi ?
"J'roule des pelles langoureuses à mon nouveau copain de la BU Owiiii"
(bah ouais, j'me répond tout seul, pas besoin de toi nan mais)
E : Mdrrrrrrr + [Me dit pourquoi elle est occupée : elle geek. J'me fous un peu d'elle]
M : T'as testé un peu les soirées étudiantes ? Tu t'es fais des amis à la fac ? Les profs sont coullhes ?
E : Non, bof et oui
M : Mouais, j'aime pas la mode
J'suis anti conformiste en fait j'crois
T'es à la fac et même pas tu sors ?!
E : Beh no x)
M : ah bin bravo x)
Tiens on s'est toujours pas vu au fait, j'recrute des amis niçois en ce moment xD
E : Ahah
M : tiens atta on est quoi... (après checking) lundi ok. T'fais quoi mercredi ?
E : Aucune idée
M : parfait alors
on va dire 19h38
et à [Lieu] vu que j'connais pas grand chose d'autres à [Ma ville] en fait
E : Attends j'ai pas dit oui encore ow
M : bon moi j'vais faire dodo, histoire de me reveiller demain matin pour changer, parait que je manque aux profs !
à après-demain, sois pas en retard hein !
Bonne soirée :wink:
E : Toi de meme
Bon, j'avais un peu la flemme de sélectionner des morceaux de conversations, donc vous avez le droit à tout ça. (j'ai un peu sélectionné quand même)

En fait, si j'la vois, elle ou une autre, j'serai pas en mode "Objectif : Pécho". Plutôt en mode "C'est une amie, elle est dans ma FZ. Mais si elle se qualifie assez pour en sortir, bah... on verra bien."
Donc : on verra bien. J'suis pas mal dans l'improvisation en ce moment. J'aime de moins en moins prévoir, de plus en plus vivre dans le présent. Prévoir sans cesse ce qu'il pouvait se passer, c'était avant. À mon époque Gros AFC.



Divers

J'ai écrit un livre, y'a 3-4 mois, le temps de le modifier, le relire, de l'envoyer à des éditeurs, parce qu'on sait jamais... j'ai reçu 6-7 réponses là, touts positives pour le faire publier. Mais j'me méfie, la plupart de ces proposition étant à compte d'auteurs, j'ai toujours pas fait de choix. Mais ça, c'est ce que je veux vraiment faire de ma vie : écrire. Me lever le matin, la tête dans le cul, me préparer, m'raser en me coupant au passage et en gueulant dans tout l'immeuble, puis aller dans le bar d'en face, ordi sous la main, pour y passer toute la matinée à écrire, avec comme compagnon un café et tous les gens intéressant susceptibles d'être abordés.

Sinon, en ce moment j'me sens perdu. D'un côté je sais ce que je veux faire, d'un autre je vois ce que je fais. Des maths en l'occurrence. Et j'me rends compte d'à quel point ça me plait pas les sciences. J'suis bon, mais ça me plait pas. J'ai toujours voulu faire un truc créatif, être un artiste. Même si c'est super dur comme métier, ça relève plus de la passion. Mais j'ai jamais voulu être milliardaire, juste avoir de quoi vivre et surtout pas m'insérer dans une quelconque routine. J'me suis jamais écouté. À la place j'écoutais ma famille, mes parents, en essayant de ne pas les décevoir. Mais ce qui compte en fait, c'est que je ne me déçoive pas, moi. Alors je me dis qu'il est peut-être encore temps de changer. Après tout, il n'est jamais trop tard, et comme on dit, j'ai encore toute la vie devant moi, aussi courte soit-elle.
..................."Il ne faut jamais battre une femme, même avec une fleur ; ça abîme la fleur." (Gabriel Timmory)
"L'amour... il y a ceux qui en parlent et il y a ceux qui le font. A partir de quoi il m'apparaît urgent de me taire." (Desproges)


..........................................................................Mon journal

Yo' !
Arawyn a écrit : Sinon, en ce moment j'me sens perdu. D'un côté je sais ce que je veux faire, d'un autre je vois ce que je fais. Des maths en l'occurrence. Et j'me rends compte d'à quel point ça me plait pas les sciences. J'suis bon, mais ça me plait pas. J'ai toujours voulu faire un truc créatif, être un artiste. Même si c'est super dur comme métier, ça relève plus de la passion. Mais j'ai jamais voulu être milliardaire, juste avoir de quoi vivre et surtout pas m'insérer dans une quelconque routine. J'me suis jamais écouté. À la place j'écoutais ma famille, mes parents, en essayant de ne pas les décevoir. Mais ce qui compte en fait, c'est que je ne me déçoive pas, moi. Alors je me dis qu'il est peut-être encore temps de changer. Après tout, il n'est jamais trop tard, et comme on dit, j'ai encore toute la vie devant moi, aussi courte soit-elle.
Fais ce que tu veux. Ca peut paraître un peu débilos comme conseil, mais si tu as envie de parler à des femmes, de faire des rencontres, tu t'en fous de ta date avec E, tu vas voir d'autres femmes. T'es pas marié, en couple, pas d'obligation. Fais ce qui te plaît.

Pour tes études, c'est un choix à prendre.

Il n'y a pas de bonne ou mauvaise solution, il y a la solution risquée mais probablement plus épanouissante, la solution "safe". Je ne prends pas parti, je te dis juste que tu peux faire des études, puis, lorsque tu en vivras, te mettre à l'écriture, comme l'écriture pourrait te permettre une autonomie financière. Rien n'est certain.

Tu me connais, dans ma tête, il y a deux voies. Il y a le gamin faya, qui te dirait :

Arawyn, ta vie, c'est 80 années, 100 si t'as du bol. En gros, rien. Si tu t'épanouis en écrivant, écrit. Parce que l'épanouissement personnel ne se chiffre pas. Tes proches préfèreront te voir heureux, même si tu rames, plutôt qu'une bombe à retardement.

Et envoie-moi le manuscrit !

Et le gamin réaliste te dirait :

Tu peux écrire en parallèle de tes études, et tu ferais trop de mal à tes proches, qui s'inquièteront pour toi. D'autant que c'est un monde cruel où il est difficile de percer.

Mais moi, je vais te dire, suit ton instinct.

Et si tu vends des millions de bouquins, j'arrête l'alcool, la beuh, et j'me mets au Sport. Deal !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 12.02.13, 17h08 par Arawyn
Pour se rapprocher de Dieu, il faut beaucoup pécher.

Merci Raven pour tes encouragements ! Et je remercie autant le faya que le réaliste, et même l'émotif qui veut pas parler !
Raven a écrit :Arawyn, ta vie, c'est 80 années, 100 si t'as du bol. En gros, rien. Si tu t'épanouis en écrivant, écrit. Parce que l'épanouissement personnel ne se chiffre pas. Tes proches préfèreront te voir heureux, même si tu rames, plutôt qu'une bombe à retardement.
Et encore tu es optimiste ! J'ai prévu de crever vers les 55 ans, d'une overdose de substances illicites en compagnie de trois (ou plus) HB12+, au beau milieu d'un bordel thaïlandais, sur un canapé miteux, suant des substances émanant de nos quatre (ou plus) corps. (J'ai déjà failli y crever une fois déjà, tiens, dans ce pays. Mais sur un rocher et sans meuf. Enfin c'est une autre histoire.)

Et j'ai confiance en mes proches, au final ils m'ont toujours soutenus, et j'm'aperçois qu'ils acceptent que je prenne pas forcément la voie qu'ils voulaient que j'empreinte.
Raven a écrit :Mais moi, je vais te dire, suit ton instinct.
Les trois gamins de ta tête qui parlent à l'unisson, hein ? :wink:
Mine de rien, c'est grave motivant ce genre de phrases, et je suis tout à fait d'accord. C'est un des seuls trucs qui ne m'a jamais déçu ça, mon instinct. Et j'crois qu'au fond j'ai déjà pris une décision.

Voilà comment j'me vois dans 10 ans :

Si j'continue mes études : Ingénieur mathématicien, gagne plein d'argent mais passe plus de temps à bosser pour le gagner qu'à le dépenser. Au final, j'aurai une grande maison, j'me caserai avec une meuf, et c'est partie pour la routine. Minimoi1 et Minimoi2 viendront au monde, et le jour de leur anniversaire j'serai bloqué au bureau pour finir la modélisation du nouveau pont high-tech d'Avignon, celui où on dansera dans les futures chansons pour enfants.
Donc oui, j'aurai un statut social, de la thune, une famille, mais j'en profiterai pas. A la fin, à 84 ans sur mon lit de mort, 57 ans sans boire et ravagé par la clope, je regretterai d'être passé à côté de ma vie en regardant les yeux d'une vieille femme avec qui j'aurai passé plus de la moitié de ma vie sans même la connaître.

Et si je me mets à croire en moi : J'arrête les études, à la fin de l'année, licence en poche ou pas. Le seul truc que ça change, c'est qu'avec le diplôme, j'pourrai choisir à tout moment de switcher avec l'autre vie au-dessus. Les premières années, j'vais galérer. J'vais dépenser des fortunes pour faire publier des livres en lesquels je serai un des seuls à croire. J'me trouverai un boulot, un truc sobre sans besoin de plein de diplômes, et j'gravirai tranquillement les échelons du métier. Avec un peu de chance je finirai cadre supérieur.
Mais je m'amuserai, je profiterai de la vie, je ne prendrai pas tout au sérieux. Au contraire. Je prendrai la vie comme elle est : simplement. J'gagnerai juste assez de pognon pour vivre, mais je saurai où il part et j'en profiterai pleinement. Et avec un peu de chance, mon bouquin se vend, ça me rapporte, et j'peux me consacrer pleinement à ma passion. Là ce serait le top.
Puis le jour de mes 55 ans, j'regarderai ma vie, mon passé. Et je n'aurai aucun regret. J'serai peut être seul en apparence, peut-être pas. Mais dans mon coeur j'me sentirai entouré par tous les gens que j'aurai aimé dans ma vie. Tout l'alcool, toutes les fêtes, la dépravation, le shit, la beuh, la coke, les femmes, mon lit, les conneries, les fights de rues, les scandales, le fun, la cocaïne, la caféïne, et autres trucs chelous feront s'arrêter mon coeur aussi rapidement que j'aurai vu défiler ma vie. Et je crèverai comme un (pas si) vieux con, le sourire aux lèvres. En route pour de nouvelles aventures. En route pour l'inconnu.



Comme tu peux le voir, mon instinct peut s'avérer être plutôt bavard quand il est lancé.
Raven a écrit :Et envoie-moi le manuscrit !
Avec plaisir, à l'occasion je te l'enverrai ! :)

Raven a écrit :Et si tu vends des millions de bouquins, j'arrête l'alcool, la beuh, et j'me mets au Sport. Deal !
It's a deal !

EDIT : C'est quoi c'est pub là qui s'incrustent dans les messages ?! Qui les a invitées ? Y'a qu'à moi que ça le fait ou bien ?
..................."Il ne faut jamais battre une femme, même avec une fleur ; ça abîme la fleur." (Gabriel Timmory)
"L'amour... il y a ceux qui en parlent et il y a ceux qui le font. A partir de quoi il m'apparaît urgent de me taire." (Desproges)


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Yo' !

J'vois aussi la pub. C'est vraiment lourd. Mais bon, il faut pour faire vivre le site, alors c'est (un peu) naturel. Et j'crois que si t'es sur Bordeaux, FrenchKiss t'offre une bouteille pour la peine.

Fais gaffe.

Crever dans un bordel thaïlandais, c'est s'exposer à 99,98% de chance de mourir dans une relation tout sauf hétérosexuelle. Et t'imagines la mort de merde que c'est de comprendre pendant ton souffle d'agonie, que la demoiselle à côté de toi est en fait un gamin qui s'appelle Yu Piang, qui a 14 ans, qui est déjà doctorant, et qui fait du transformisme à ses heures perdues ?

Heu … Ca fait combien de clichés ça ?

Oulà, le gamin réaliste est de retour.

Le truc, c'est de pas être trop high. Finir tes études veut pas dire épouser une inconnue et crever plein de regrets. Avoir un bon job, ça pourra aussi te permettre de réaliser d'autres rêves.

Et la galère est bien moins drôle en vrai que comme on se l'imagine quelques fois.

Pour avoir passé quelques nuits dehors, sur le banc d'une église, ou dans un chantier en construction, je t'assure que c'est des souvenirs très perturbants, et que jamais plus je ne voudrais ne plus avoir un rond.

Si tu veux être écrivain, c'est un risque à prendre. Je m'y connais pas du tout en allocations et toussah, mais je suis persuadé qu'avec un "petit" taf', tu peux réussir à vivre, si tu sais comment dépenser ton fric, et aussi à qui t'adresser. Ca m'étonnerait pas que des assoc' aident des écrivains à se lancer.

Post-Scriptum : La cocaïne, c'est une drogue de petit bobo parisien cadre supérieur qui se met son petit gramme du Vendredi soir ça, n'y touche pas ! Je veux dire, il y a bien mieux. Mais parler de buvard avec Panoramix, c'est peut-être un peu trop, donc je vais m'abstenir. :mrgreen:
Pour se rapprocher de Dieu, il faut beaucoup pécher.

Yop',

Et nan raté, j'suis dans le sud est, la côte d'azur :wink:
Mais si j'passe par Bordeaux j'irai lui en réclamer une ahahah. Nan mais quand c'est une pub pour lingerie mes yeux ne se plaignent pas.

Et t'inquiête, je sais repérer les ladyboys ! Et en règle général, là-bas, quand tu donnes à une meuf la vingtaine, elle a plus de la trentaine, deux gosses et le sida.

Pis ce serait un bordel russe expatrié en Thaïlande, j'ai pas précisé !

Mes deux petites histoires, ça c'était deux gros clichés. J'ai juste stéréotypé à mort, j'ai parlé du tout blanc et du tout noir, mais j'sais bien que ça se passera pas comme ça hein.

Et ouais, ça fait chier, mais on vit dans un monde matérialiste et on a besoin de l'argent pour vivre et survivre :?

PS : Pour la coke, j'ai jamais testé et je ne testerai qu'une fois : juste avant de crever :D
D'ici là, le seul truc que je touche en plus de l'alcool, c'est cette magnifique plante verte aux cinq feuilles, ainsi que sa sève et son pollen !
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Ca fait un petit bout de temps que j'suis pas passé par là, moi...

Il est temps de revenir écrire un petit quelque chose (pas très petit, en fait).

La semaine passée, c'était les vacances. J'ai jamais vu une semaine passer aussi vite.

Alors voilà. Y'a cette fille. On s'était rencontré sur AUM. J'en avais parlé dans mes posts précédents mais un petit résumé s'impose.

Si j'pensais que l'AFC en moi me permettrait un jour de séduire une fille et d'en tomber amoureux... Comme quoi, c'qui compte, c'est pas ce qu'on pense, ce qu'on dit ou ce qu'on fait qui importe. Ce qui compte, c'est d'assumer le tout. D'avoir les couilles d'être qui on est, et d'accepter les risques qui accompagnent nos actes et nos paroles.

Ca fait deux moi que je l'ai rencontrée. Elle s'était NC toute seule, et depuis pas un jour avait passé sans qu'elle ne m'envoie de message.

Au début, je l'ai trouvée intéressante. Et surtout, différente. De toutes les autres qui balançaient des trucs banals et à qui je finissais par ne plus répondre (que ce soit en rencontre IRL ou sur le site). Y'a même ces folles qui t'envoient un message au bout d'une semaine parce que tu leur a pas répondu, puis toutes les deux semaines en espérant avoir enfin une réponse où je leur dirais que c'est parce que mon portable s'est fait écrasé par un train ou que le réseau ne passait pas parce que j'étais parti dans un temple tibétain. Whatever, elles finissent par comprendre...

Non, là c'était des conversations riches en émotions, peu importe les mots. C'était, dés le début, à grandes bases de patterns et d'ancrages, de PNL.
C'est là que je vois que j'ai évolué. Dans le fond, j'ai pas changé, mais dans la forme, oui. Je réfléchis moins à ce que je fais. J'dis ce que j'ai envie de dire quand j'en ai envie, même si c'est une grosse connerie. J'balance mes mots, et je ne réfléchis à leur impact qu'après. Et en changeant uniquement la forme (bon, le fond change perpétuellement hein), c'est totalement différent.

Elle a commencé par me dire que j'étais intéressant, différent des autres mecs. Et ça n'a fait que monter, graduellement. Je parle de ce que les filles adorent appeler le "feeling", même si aucun n'arrive à décrire ce que c'est pour elle. Notre connexion émotionnelle augmentait de jour en jour. Alors qu'on ne s'était jamais vu encore. Elle a finit par me lâcher qu'elle tenait de plus en plus à moi, puis un "je t'aime" tout mignon. Là, j'ai hésité à fuir, comme je l'aurais fait avec n'importe quelle autre fille, surtout à ce stade et dans ces conditions. Mais au lieu de me faire fuir, ça m'attirait encore plus. Allez savoir pourquoi... L'AFC en moi était tout content, tout heureux. Il allait enfin pouvoir resurgir après toutes ces années !

Et petit à petit, le mec sans trop de sentiment au fond de moi, avec un max de contrôle, qui se protège constamment de ses émotions depuis 2 ou 3 ans, s'effaçait peu à peu. Pour laisser place au jeune AFC qui s'étalait de plus en plus.

Tout ça, ça a donné des échanges de déclarations d'amours et de trucs romantiques et niais à souhait. Des deux côtés. Et ça a donné des patterns d'à peu près toutes nos "futures premières fois". Scénario du premier baiser, des premières caresses. De notre première maison, qu'on obtiendra après qu'elle se marie avec un vieux shnock milliardaire pour qu'on ramasse toute sa fortune. De notre première nuit. Je me suis découvert un talent pour l'écriture érotique, et je dois dire qu'elle est vraiment douée aussi.

Bien sûr, dés le début je sais que c'est une LSE introvertie. Mais on attire un peu toujours le même genre de fille. Et ces filles m'ont toujours attiré plus que les autres. Parce que j'ai été comme elles. Parce que je sais ce que c'est que d'être timide et de ne pas avoir confiance en soi.

Pourtant, elle n'est pas vraiment timide. Je dirais plutôt réservée. Elle a un petit grain de folie, et un petit "plus" qui m'attire beaucoup. Elle ne s'était jamais intéressée trop aux garçons avant moi. Elle est assez difficile. Elle les trouvait soit moche, soit immature... Toujours un truc qui n'allait pas. Du coup, avant moi, elle a toujours remballé les mecs qui essayaient de la draguer. Et souvent, c'était des AFCs, ou des gros kékés.

Là par exemple, y'a un mec qui la drague en la mettant constamment sur un piédestal. Il lui dit qu'elle a de la chance d'avoir un copain, que lui les filles ne font que l'écouter mais ne sortent jamais avec. J'le connais pas ce mec, mais il m'a fait marré. C'est peut-être lui qu'on a pris comme exemple lorsqu'on nous parlait de Bob l'AFC.



Bref. On avait donc conclu qu'il fallait qu'on se voit. Mais elle me faisait trop de déclarations d'amour, et même si j'aimais ça, je lui répondait en lui parlant du risque qu'y avait de pas se plaire. Je doutais surtout de moi. J'avais vraiment peur qu'elle ne me plaise pas. J'sais pas pourquoi, j'avais l'intuition que j'allais lui plaire de toute façon.

Ca a été compliqué, parce qu'elle va faire 18 ans dans trois mois, et que ses parents sont très trèèèss protecteurs. On habite à 3h de route, et si je voulais la voir, il fallait que j'y aille et que je rencontre ses parents pour les rassurer. Je suis donc allé la voir en début de semaine dernière, pendant les vacances.

En arrivant, j'avais super peur. D'avoir fait tout ce chemin pour rien, pour qu'au final elle ne me plaise pas, ou même que je ne lui plaise pas, ce que j'aurais pu encaissé. Mais quand je l'ai vue, toutes mes peurs sont parties. Elle m'a fait la bise et on a rejoint sa mère qui nous a déposé en ville.

J'ai pas cherché à lui plaire, dans l'aprem. J'étais moi-même, avec toutes les conneries qui vont avec. On a pas vu passer l'aprem.

Quand j'ai essayé de l'embrassé, elle ma fait un smack et a tourné sa tête.
"Désolée, j'suis pas encore prête..."

Oui parce que du coup, elle n'avait jamais embrassé de mec. J'étais son premier. Son premier en tout du coup. Mais bon, ça ne me dérangeait pas. Au contraire, j'aime bien l'idée.

J'ai rencontré quelques unes de ses amies, qui m'ont bien aimé. Et le soir, toute sa famille (famille nombreuse, plein de frères et soeurs). Eux aussi m'ont aimé. Ses parents aussi. Même s'ils ont du mal à accepter que leur fille soit amoureuse et que ça aille si vite.

Le soir, on a attendu que tout le monde dorme, puis elle m'a rejoint dans le lit où je créchais. S'en est suivi le premier baiser.. Et les première petites préliminaires. J'adore son corps. Y'a juste un truc, elle a des petits seins, mais même ça ça ne me dérange pas plus que ça. C'est une HB7 ou 8, je dirais. Et tous les soirs depuis, on se voyait comme ça, en cachette. Et un peu avant l'aube, elle repartait dans son lit. Ni vu ni connu.

Elle est ensuite venue chez moi. Avec son frère. Ils sont repartis avec moi. Son frère a été cool de venir. C'était la condition de ses parents pour la laisser repartir avec moi jusqu'à hier soir où on s'est quitté. Fin de vacances pour moi. Chez moi, pareil. On se voyait tous les deux en cachette de son frère. Quand il dormait. Ca allait toujours de plus en plus loin. C'est la première fois qu'une fille m'excite autant. Mais elle préfère attendre pour sa première fois, ce que je comprends. Et je préfère attendre un peu aussi. Pas facile de se contrôler pourtant. Pour tous les deux.

Au final, j'vais vous faire chier avec mes réflexions d'AFC. Mais c'est spécial. Y'a une connexion entre nous. C'est assez fort. Que ce soit dans les dits ou les non-dits.

Cette relation représente tout ce que j'ai toujours fuit. Relation à distance. Début de relation entièrement virtuel. Elle est jalouse. Elle me rend jaloux, sentiment que j'avais encore jamais éprouvé. C'est excessif, passionnel. Pas de place pour une quelconque raison. D'un point de vue extérieur, c'est pas trop compréhensif.

J'pense que dans une relation, le temps importe peu. Tout est question de connexion émotionnelle. Tout dépend de son ampleur. Et là, ça ne cesse de croître.

On a officialisé le tout. Sur facebook notamment. Alors que j'avais jamais voulu me mettre "en couple" sur facebook. J'trouvais ça con. Là non. Je la rends folle, et elle me rend fou. En si peu de temps. Deux mois de discussions intenses, et une semaine ensemble.

Le week-end prochain je lui ai demandé de venir. Maintenant, ça repose sur ses parents et le fait qu'ils doivent accepter tout ça. Cette rapidité y compris.

On verra bien par la suite comment gérer cette relation. Comment gérer la distance surtout.

C'est différent de mes précédentes relations. Parce que cette fois, on se dit tout. Ca repose sur la confiance. Ce qu'on aime ou non. Ce qu'on veut, ce qu'on ressent. Nos envies, nos folies, nos idées bizarres. Nos petites déclarations d'amour et notre romantisme. (Pourtant, ni elle ni moi n'était romantique avant, au contraire. Je trouvais tout ces trucs niais et j'me foutais de la gueule de ces couples à l'eau de rose.)
On se fait confiance. Je lui ait même parlé de mes exs, des filles qui me tournent autour... J'adore la rendre jalouse d'ailleurs.

Bref, je suis attiré par tout ce qu'elle représente. Alors qu'avant c'était limite l'inverse. Elle a remis en question tout ce que je pensais rechercher. Et c'est bien comme ça.

J'ai toujours été moi-même et je continuerai à l'être. Etrangement, j'ai pas peur de la perdre. Je ne la considère pas comme acquise. Loin de là. J'ose prendre des risques, et c'est à chaque fois concluant. Je ne joue pas de rôle comme je l'ai toujours fait dans mes précédentes relations (et ça a foiré à cause de ça à chaque fois, d'ailleurs. Faute au manque de congruence). J'suis amoureux. Elle aussi. Le tout est complètement démesuré. C'est pas rationnel, pas logique. J'contrôle ni mes sentiments ni les siens.

Elle me fait être moi-même, plus qu'avec les autres. Et c'est ce que j'aime par dessus tout. Avec elle, je suis moi. Et seulement moi. Et j'aime comment je suis. Parce que cette fois, tout semble concorder et s'accorder. Même le garçon rationnel au fond de moi, qui émettait perpétuellement des doutes, des peurs. Ce garçon pied-à-terre qui sait très bien que je peux la perdre n'importe quand. Mais qui prend ce risque.

Depuis que je l'ai rencontrée, j'ai plus envie de draguer. Mais je vais continuer simplement d'être moi-même, sans conclure avec les filles que je séduis. Juste pour préserver la fibre sociale. Ca c'est le garçon rationnel qui me le dicte. Et je l'écoute, parce qu'il vit en harmonie avec le nice guy AFC, et les autres facettes de ma personnalité.



Y'a certains trucs dont je me rends compte, et que je dois partager avec vous.

Être soi-même :

Je pense qu'il y a des erreurs d'interprétation sur le forum. Dans le sens où quand on parle d'AFCisme, de jerkisme, whatever... C'est surtout la façon d'être qui importe. Pas ce qu'on est. On peut être qualifié d'AFC, de connard, de nice guy, de gentleman... ce qui compte c'est simplement de l'assumer. D'assumer ce qu'on est.

Quand on parle d'AFC, c'est en fait un nice guy qui ne s'assume absolument pas. Qui essaye de changer son comportement, de changer ce qu'il est, de faire dans l'excès uniquement dans le but de plaire aux filles. Sauf qu'il en oublie le plus important : se plaire à lui avant tout. L'erreur qu'il fait n'est pas dans ses pensées, dans ses convictions, mais dans sa façon de vouloir le transmettre. Il pense qu'il ne peut pas plaire comme il est, et donc il essaye de le cacher en jouant un rôle. Et c'est ça qui fait tout foirer.

"En couple" ; "Célibataire" ; "Plan cul" ; "Sex friends" .... :

Ensuite, pour ce qui est des relations, je pense que chacune est unique. On met des noms dessus, des étiquettes : relation libre, en couple, plan cul etc... mais chaque relation est différente et unique. On peut pas les classer en fonction du temps passé ensemble ou du nombre de fois où l'on a trompé ou eu envie de tromper son/sa partenaire. Ce qui compte, c'est d'écouter ses émotions, ses ressentis. D'accepter ses sentiments, ou à l'inverse son absence de sentiments, et de les assumer pleinement. D'accepter que pour aimer, il faut prendre le risque de souffrir. Et plus l'amour est grand, plus la souffrance qui pèse de l'autre côté de la balance est grande. Mais sans ce risque d'être malheureux, pas de possibilité d'être heureux.

Devient-on plus attirant quand on est casé ?

Ah oui, encore un truc. Depuis que tout ça est officiel, on va dire, j'me suis aperçu que plusieurs filles me draguaient, étaient jalouses, essayaient de me récupérer même après plusieurs mois... Alors que je fais plus rien pour. J'm'en fous des autres justement, puisque j'ai même décidé d'être fidèle, et que je ne pense plus qu'à "ma copine".
Ca c'est un point qui a été soulevé pas mal de fois dans le forum. Quand on est en couple, souvent, on plait beaucoup plus aux autres femmes, en faisant beaucoup moins de choses pour ça. Pourquoi ? Je pense que la notion qui est importante là est le prizing. Si on est maqué, c'est qu'une fille nous considère comme son prix quelque part (sauf pour Bob, mais c'est une autre histoire), et donc qu'on a les éléments suffisants pour lui plaire et la séduire. Et donc les autres deviennent curieuses de savoir ce que sont ces éléments. Et inutile de dire qu'une fille curieuse est une fille intéressée.

J'pense aussi que c'est grandement dû à l'état interne qui en découle. On cherche plus à draguer. Donc on joue plus de rôle pour ça. On est plus soi-même, et les filles le ressentent. Elles ressentent d'un coup le manque d'intérêt pour elles. Et elles le comblent par leur intérêt qui grandit pour nous.

Enfin, ce point est à développer.

N'hésitez pas à partager vos avis sur ces quelques questions. Ca peut être intéressant et aider pas mal de personnes :)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Pertinent le 10.03.13, 17h09 par Snow
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Yo' !

Soit heureux va, p'tit mofo' !

Et quand tu auras un labrador et trois enfants qui iront à l'université, tu écriras un livre là-dessus, et tu m'enverras le manuscrit.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like a boss ! le 04.03.13, 20h31 par Bumble
  • [0] Yep ! :) le 05.03.13, 00h14 par Arawyn
Pour se rapprocher de Dieu, il faut beaucoup pécher.

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