Je me décide à commencer un journal, parce que ça peut que m'aider à progresser, et en plus j'pourrai profiter de vos conseils avisés chers FTSiens. Bon et aussi un peu parce que je viens d'apprendre que j'ai pas cours cette aprem, et en tant que maître de la procrastination, c'est pas encore cette aprem que je me déciderai à faire du SPU en solo. (ça commence bien, hein ?)
Bon alors... Si je commençais par me présenter un peu ?
CHAPITRE 1 : Vaincre sa timidité excessive.
Il était une fois... Je déconne. En fait, dés ma naissance, mon côté nice guy était annoncé : mes parents divorcent, et j'allai être élevé jusqu'à maintenant par ma mère. Pas de présence paternel, une petite soeur, et trois chats. On m'a donc toujours inculqué qu'il fallait traiter les filles comme des princesses, leur offrir des roses, leur déclarer sa flamme sous leur balcon sur un air romantique de guitare... (BITCH PLEASE !) Mais faut dire que j'y ai cru un bon bout de temps, à toutes ces conneries. Et ma timidité excessive n'a pas amélioré les choses. Enfin, j'ai toujours trouvé con le coup des roses, du chocolat, whatever.
En fait, ça a pas trop mal commencé. Premier KC à 5 ans, dans une cours estivale de maternelle. Mais après, je me suis retrouvé à sauter une classe, puis une deuxième au collège. Ce qui m'a mené au rang de mec carrément coincé. Le petit de 13 ans, au lycée, dans le fond de la classe, qui fait une tête de moins que les autres et pour qui parler à une fille est déjà un effort surdimensionné. Bon je l'avoue, j'ai pas très bien vécu cette période, le lycée, la première année surtout. Mais après, j'ai commencé à réfléchir. Ma conclusion : pour vaincre ma timidité, fallait que je me sorte les doigts du cul et que je me sorte vite fait de ma zone de confort. Alors c'est ce que j'ai fait. Et ça m'a pas trop mal réussi. Quoique... Être un alcoolique chronique pour qui faire la fête est une véritable passion, j'sais pas si c'est mieux. Moi j'préfère, et j'assume l'idylle entre les bouteilles et moi. Une vraie histoire d'amour.
Bref, je m'égare un peu là. Donc jusqu'à la fin du lycée (jusqu'à mes 16 ans donc, pour ressituer), j'ai fait que passer à côté d'occasions. Je m'arrangeais toujours pour rester dans ma zone de confort. Allez savoir pourquoi, y'avait des filles qui s'intéressaient à moi. Mais je les remballais. Par peur, sans doute.
En fait, j'idéalisais tellement le couple, les histoires d'amour, etc. que, pour moi, c'était un gros engagement rien que d'embrasser une fille. (Si seulement je savais à quel point j'avais tord ! Ahahah...) Donc j'esquivais tous les baisers, tous les contacts. Un vrai serial-feinteur.
Et à un moment, j'me suis dit : "Oh et puis merde ! Cette fois, j'essaye, et arrivera ce qui arrivera. Fock !". Et donc premier vrai KC une semaine après mes 17 ans. C'était horrible, j'm'attendais à un truc génial, et j'ai eu le droit à un lavomatic de la part de sa langue. Pour vous dire à quel point j'étais timide, je tremblais de stress. Elle était sur mes genoux et me demandait pourquoi je tremblais comme ça. "J'ai froid...".
(M'en voulez pas si j'abuse des smileys, je les aime bien...)
Donc c'est là que j'ai commencé à comprendre que tout ce que je pensais sur les relations hommes-femmes, c'était périmé, à bannir. L'été qui a suivi, deux-trois autres KC, cette fois j'accordais de moins en moins d'importance à tout ça, je commençais (attention, j'commençais à peine hein) à m'amuser un peu. Mais toujours ce stress et cette timidité qui me pourrissaient la vie. Mais plus je sortais de ma comfort zone, moins j'étais timide.
Ensuite, un an de prépa, donc aucune vie sociale. Et premier One-Itis. J'suis donc passé de timide à AFC.
CHAPITRE 2 : De l'AFC au Nice Guy.
Petite parenthèse : c'est grâce à tout ça, à force de faire des erreurs tout le temps, que j'ai finit par comprendre à quel point les erreurs sont bénéfiques. Sérieux, j'regrette rien.
Ca nous ramène donc à l'été suivant. 18 ans.
Et c'est ce que j'ai fait. J'me lançais plein de petits défis, et j'me suis bien éclaté. Des défis du genre :Va falloir se bouger un peu mon gars !
-Aborder 2 inconnues sur la plage ce soir.
-Embrasser dix filles dans l'été.
-Sortir avec au moins une.
-Foutre un râteau (Ouais ouais, c'est pas cool, je sais. Mah bon...).
-Pécho en boîte.
-Kcloser le plus d'inconnues en un soir sur la plage. (Résultat : 4)
Bon enfin ce genre de truc. Mais le défi principal restait quand même : Quoiqu'il arrive, s'amuser le plus possible ! Et je les ai remplis. Ma zone de confort m'observait de loin en me suppliant d'y retourner. Mais j'ai pas cédé, non mais !
Et après, fin de l'été, fin de la prépa, début de vie sociale, rencontre avec l'alcool et autres substance plus ou moins licites. Et... Gros One-Itis !
CHAPITRE 3 : Let's shot the Nice Guy inside.
C'était dans l'école où je rentrais cette année-là. Du gros n'importe quoi. J'loupais la moitié de mes cours, je fumais des gros spliffs le soir avec des potes, j'ai fait une grosse fixette aigüe sur une fille...
Le contexte : c'était l'occasion de repartir à zéro, dans un bled lointain (en Bretagne ! J'habite dans le sud.), alors j'ai joué un rôle, à l'inverse de tout ce qui précède : le mec qui se fout royalement de tout, qui pense qu'à s'éclater (un peu trop parfois), qui assure avec les filles, mais en même temps un peu inaccessible. Sauf que j'avais pas prévu un truc : une fille. C'est grâce à elle que ma vision de tout ça a complètement changé. Grâce au one-itis où ça m'a mené.
Au début, j'jouais bien mon rôle, à fond dans l'personnage ! J'm'en battais les ouïc', et elle a commencé à s'intéresser à moi alors qu'elle en avait plein à ses pieds, et un copain depuis un an et quelques. Elle me faisait des avances, mais je voyais rien encore. Et quand j'ai enfin vu j'ai repris tous mes vieux réflexes d'AFC. L'alcool aidant pas. Allez quoi, on a tous déjà eu une période comme ça. Une période de vieilles déclarations d'amour les soirs de dépravation, devant une porte close (qui forcément, n'a pas beaucoup de conversation). C'était pathétique, quand j'y repense. Mais ça m'a grave aidé à devenir ce que je suis maintenant, alors bon...
Et puis, un soir, alors que la meuf venait de se remettre avec son copain de longue date, une semaine plus tôt, allez savoir comment, j'me retrouve dans sa chambre, verrou enclenché. Et elle qui me fait :
Et KC devant le pauvre regard d'une bouteille de Gin Fizz (Cette pauvre bouteille a dû être traumatisée). Et elle commence à me déshabiller assez sauvagement (un peu de finesse dans ce monde de fous, bordel !). J'étais bien entamé. Et Dieu sait à quel point j'avais envie d'elle. Mais, allez savoir pourquoi, pendant qu'elle me dévore la bouche, j'commence à réfléchir, en bon Nice Guy que j'étais. J'pense à son copain, que si j'étais à sa place j'aimerais pas trop ça, tout ça. Et j'finis par lui sortir :J'ai envie de t'embrasser, voir comment ça fait
Et j'suis parti de sa chambre, en la laissant en plan...Attends ! Arrête. T'as un copain, c'est pas cool. J'me casse.
Pour le coup, j'regrette encore. C'est la seul fille dont j'ai vraiment eu le coup de coeur. Quel con quand même...
Bon mais, c'est de là que j'ai commencé à réfléchir. Les filles, les relations sociales... Et j'ai décidé d'abandonner toutes mes idées de Nice Guy. Allez quoi ! La fille, elle avait qu'une envie ce soir-là, et j'ai même pas été capable de la combler. Foutue société qui nous met tout un tas d'idées reçues dans la tête !
Bon au final, j'ai abandonné mon école, j'aimais pas les cours, réorientation fac. J'ai eu droit à 6 mois sabbatiques, du coup, où j'ai eu pas mal de temps pour avoir plein de réflexions qui allaient à l'encontre de ce que je pensais jusque là. Tout ça grâce à cette fille, quand même
Et puis j'ai pu voyager un peu, comme ça. Amsterdam par exemple... J'adore cette ville !
Entre temps, j'ai encore un peu amélioré mon game. Mais rien de bien folichon. C'est d'ailleurs à ce moment que j'ai lu The Game de Neil Strauss, et que j'ai découvert ce super forum ! (Merci d'ailleurs pour tous ces super sujets, y'a vraiment des trucs intéressants niveau développement personnel, drague etc.)
Et ça nous amène à l'été dernier. Fini le Nice Guy. Ce qui compte, c'est s'amuser, avoir un bon niveau d'énergie et en faire profiter les autres. Et surtout, vivre uniquement dans le présent. Peu importe ce qui se passe après, j'y pense plus. Finies les questions. On agit, on écoute son coeur, et après on consulte son petit cerveau qui aime tant réfléchir. Si c'était une erreur, tant mieux. Ca fait progresser. Si c'était un succès, cool. Ca flatte un peu l'égo et ça améliore la confiance en soi. Au final, les échecs, ça existe pas. On peut pas perdre ce qu'on n'a pas encore, pas vrai ?
CHAPITRE 4 : Sea, girls, sun and alcohol.
Après avoir eu assez de temps pour réfléchir, j'dois avouer que j'étais au top. J'pensais plus à l'autre, mon fameux OI, je me faisais draguer, je tentais dés que j'en avais envie, et j'me prenais même pas de râteau.
D'abord y'a cette meuf qui m'écrivait tous les jours depuis 2 mois. Elle était canon, et bisexuelle. (ça a son importance pour la suite !)
Première soirée de l'été, chez une pote lesbienne qui était "tombée amoureuse", selon elle, de la bi. Tout ça a donc donné une soirée très bizarre, mais j'avais enfin vaincu pas mal de peurs. Genre ma timidité, la peur de l'approche, peur du râteau, etc. En fait, j'voulais juste m'amuser. Donc quand j'ai vu ma pote qui embrassait Bi (on va l'appeler comme ça, hein), j'me suis dit que bon, tant pis, c'est pas grave. Jusque 10 minutes plus tard, quand c'était à mon tour de l'embrasser.
Et bin, sachez qu'avoir la même target qu'une amie lesbienne, c'est limite suicidaire. J'ai failli me faire virer de sa maison tellement elle était jalouse.
Alors je me suis écarté un peu des deux, et entre temps, NC d'une fille de la soirée.Putain ! Je t'avais dit que j'en étais amoureuse !! T'es un connard !! La touche plus !
Et puis ça s'est enchainé. J'étais au top là. Mojo au max. Trois jours plus tard, date avec la fille, et KC. J'ai du rompre trois jours après, car elle était déjà accro. Elle me parlait de mariage, d'enfants, de voyages un an plus tard, etc...
Donc j'ai eu le droit à ma première rupture. J'savais même pas comment rompre. Je l'ai appelée, elle a fondu en larme, m'a supplié, m'a même dit que si c'était pour d'autres filles, ça la dérangeait pas, elle l'accepterait... Bref. C'est bien plus chaud de rompre avec une meuf que de se mettre avec, en fait !
La semaine d'après, j'sortais avec Bi, qui était tiraillée entre moi et ma pote. (c'est quand même moi qui l'emportait) Donc on a préféré en rester là. Trop d'emmerdes.
Le lendemain, soirée. KC d'une autre meuf. Puis encore une autre quand la première est partie de la soirée.
Le surlendemain, j'ai une copine (la première meuf de la soirée de la veille), et j'me retrouvé à doigter ma pote lesbienne. (WTF ? J'ai toujours pas compris comment c'est arrivé...)
Une semaine plus tard, toujours avec ma copine, mais je m'en fous, j'ai décidé de profité du moment présent bla bla bla... Donc j'ai eu droit à une des soirées où j'ai le plus assuré.
Je connaissais personne à cette soirée, à part le mec qui organisait. Et j'avais même pas prévu de draguer. Ma copine avait pas pu venir. Pourtant, au bout de 2h, je me retrouve dans un bois à faire des trucs avec une fille. C'est le mec qui était en OI dessus qui est venu nous chercher, parce que ça faisait longtemps qu'il l'avait pas vu. Il s'inquiétait. Alors une autre vient me parler, elle venait de débarquer à la soirée. Quelques heures plus tard, quand je vais me coucher (à côté de celle du bois), j'sens quelqu'un qui me monte dessus. C'était la deuxième fille. Elle se penche, et me KC, toute seule, comme une grande. Elle arrêtait pas de me répéter qu'elle avait ses règles et qu'elle était deg. Mais j'm'en foutais. D'autant que j'avais la sécurité d'être en couple cette fois.
Au final, cette soirée c'était un peu le résultat de toute ma réflexion. Je connaissais personne en arrivant, et à la fin j'étais pote avec tout le monde, je me faisais draguer par des filles, j'étais saoul, je m'éclatais comme un fou.
Et pendant un mois, comme ça. Les deux dernières semaines du premier mois d'été, j'me suis dit que j'allais plus faire de conneries vis-à-vis de ma copine. Et mon côté Nice Guy est ressorti. Du coup, à la fin du mois, elle me quitte. J'étais son rebound guy. Elle est retournée avec son ex le mois suivant. Mais en étant sorti un mois avec elle, j'ai nexté direct quand elle m'a quitté. D'autant que je partais en Thaïlande le lendemain pendant un mois.
Voilà voilà, merci à ceux qui ont lu tout ce pavé d'une traite ! Ceux-là ont beaucoup de courage ! Respect. Surtout, n'hésitez pas à critiquer ! Je voulais poser les bases. Histoire de le faire bien, ce journal ! Y'avait pas grand chose de concret, là-dedans. Vous imaginez même pas encore les conneries que je suis capable de sortir
J'attends vos réactions et j'écrirai la suite
Arawyn, alcooliquement votre.