Témoignage rupture

Note : 3

le 07.08.2017 par bertrand3467

11 réponses / Dernière par Chatbite le 20.08.2017, 02h01

C'était plus simple du temps de papa & maman. Pour celles et ceux qui veulent échanger autour de la vie de couple et des relations, et des différentes formes que tout ça peut prendre. Polyamour ou monogamie, relations libres, jalousie, engueulades dans la cuisine, routine, infidélité, la totale.
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Bonsoir à tous,

J'écris ce message sans but précis. J'avais déjà ouvert un sujet il y a quelques semaines sur la peur de la relation à distance avec ma copine, et bien si j'avais si peur c'est qu'au fond de moi je savais que ça ne tiendrait pas ; ça n'a pas tenu.

Je suis en voyage depuis une semaine et demi, et au bout de trois jours je sentais qu'elle n'était plus là. On s'est appelés, et au terme d'une douloureuse et longue conversation, elle m'a avoué qu'elle ne se sentait plus aussi amoureuse qu'avant et qu'il était préférable d'arrêter. Nous avons une longue histoire, fragmentée, compliquée. C'est elle qui est revenue vers moi il y a plusieurs mois de ça pour me récupérer. Elle a tout fait pour me ravoir, elle m'a fait quitter mon ancienne copine pour elle, elle m'a dit qu'elle m'aimait, elle m'a eu dans sa vie et dans ses bras. Tout ça pour se lasser en quelques mois et me laisser, pathétique, seul au milieu d'un pays que je ne connais pas.

J'avoue que, la semaine dernière, le ciel m'est tombé sur la tête.

Je dois cependant reconnaître mes torts, j'ai été trop amoureux. Dès que la relation s'est lancée j'ai été tout de suite complètement investi, trop investi peut-être, allez savoir. J'étais tout le temps disponible pour elle, au détriment de mes amis, tout le temps prévenant. Dès qu'elle m'envoyait un message, je répondais dans la minute. Je l'appelais souvent, j'étais omniprésent et, en ce sens, je l'ai étouffée. J'ai annihilé le mystère et bloqué les intrusions de nouveautés. Je ne m'en veux pas, ça devait arriver j'imagine. C'est la première fois que j'agis comme ça avec une fille, normalement je suis assez détaché et plutôt réfléchi, mais cette fois-ci, rien à faire, j'étais fou d'elle.

Bref, j'ai réussi à surmonter ça pour la semaine, je mange bien, j'ai vécu des moments extraordinaires, j'ai réussi à mettre tout ça de côté.

Mais, au fond, une part de moi est infiniment triste de l'avoir perdue, cette part qui n'avait de cesse de penser qu'elle était la bonne. Allez savoir, c'est certainement stupide, mais j'y croyais. Je savais pourtant que j'étais mal, inquiet à ses côtés, tout le temps dans l'attente, dans la demande. Une seule de ses mauvaises humeurs pouvait me mettre dans un état de détresse impossible, elle faisait la pluie et le beau temps dans mon quotidien. Je vous le dis honnêtement, c'est invivable de laisser autant de soi à une autre personne, et je ne le souhaite pas à quiconque. Le couple ça n'est pas ça, l'amour ça n'est pas ça.

Mais quoi qu'il en soit, un seul de ses mots d'amour me remplissait le coeur plus que n'importe quoi d'autre sur cette terre et, pour ça, je suis très triste.

Je me suis fait une raison sous laquelle mon coeur va lentement ployer, et j'oublierai cette tristesse comme toutes les autres, et la vie reprendra son chemin mais, bordel, c'est pas évident de perdre quelqu'un qu'on a autant aimé.

Depuis ce coup de fil, je me suis fait violence, je l'ai supprimée de tous les réseaux sociaux, j'ai posé le téléphone, je n'ai plus eu de nouvelles et n'en donnerai pas : c'est difficile de passer d'un quotidien d'échanges à plus rien du tout.

Parfois on a juste envie d'envoyer un message pour reparler de ce quotidien ''alors comment s'est passé ce rendez-vous chez ta tante ? - as-tu bien dormi ? - ton père va bien ? ''

Mais il ne le faut pas. Aimer quelqu'un, c'est aussi savoir le laissée partir. Alors je la laisse partir. Nous devons nous revoir à la fin du mois pour reprendre nos affaires, je le crains un peu ce moment. Mais c'est un passage obligé. Je l'ai aimée comme un idiot et continuerai à jamais de le faire, mais la majeur partie de ma vie sera ailleurs désormais.

Je pourrais parler toute la nuit de ça, mais à quoi bon me dis-je.

Vous les avez vécues comment vos fins de relation ?
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  • [0] Courage le 07.08.17, 13h16 par vercettiboy22

Courage à toi. On ne peut pas vraiment te souhaiter plus.

Ça va faire mal, c'est évident. Selon ton caractère et ton passif, tu vas peut être criser, beaucoup pleurer, te sentir absent à certains moments. Au début, tout te rappellera cette fille, tu auras souvent des démangeaisons et des envies violentes de la contacter.
Mais on ne se soigne pas de son addiction en reprenant sa dose.

Ce rendez-vous que vous devez avoir pour récupérer vos affaires, si tu ne te sens pas, demande à des amis à toi d'y aller à ta place.

Je ne te cache pas que les choses vont être dures, c'est tout récent. Tu auras l'impression parfois de remonter la pente, tu vas multiplier les projets et tu te sentiras puissant dans ces moments. Comme pour combler un vide.
Mais la vie reprendra peu à peu ses droits. Et sans t'en rendre compte tu passeras à autre chose.


Et pour philosopher, une petite musique qui m'a bien accompagnée quand j'ai traversé les mêmes épreuves que toi il y a quelques années maintenant.
Les choses ont toute une fin, cela ne doit pas pour autant être un poids. Tu pourrais même en tirer du positif. :D


Et puis...si en ce moment ton Palais amoureux est en ruine, rasé...un jour quelqu'un va arriver, sans que tu ne t'en rende compte. On ne sait jamais d'où ça peut venir. ;)

J'ai vécu une rupture de laquelle je ne pensais pas me remettre. Trois ans et demi d'amour, même cercle social, même village et elle s'est mise avec un ami à moi peu après.

Finalement ça a pris moins de trois mois à aller mieux. Il reste quelques traces mais ce n'est rien. Je vais super bien même !

Je vais te donner quelques trucs qui m'ont permis de passer à autre chose. Ça peut peut-être t'aider.

- Changer d'activités et de cercle social. J'ai rencontré de nouvelles personnes pour faire du sport et ces personnes n'avaient aucun lien avec mon ex, ni même connaissance de son existence: un bol d'air frais !

- Se balader seul. Marcher me faisait beaucoup de bien. C'est une forme de méditation, tu observe les arbres, les bâtiments... Ça évite de trop penser à elle et ça te fait te sentir bien.

- Me faire aider de mes proches. Par appel ou sms, leur dire ou ça en est, comment ça va, etc...

- Couper les ponts. J'ai fait un silence radio de un ou deux mois. J'ai demandé à nos amis de s'arranger pour que je n'entende même pas son prénom, etc...

- Pas d'alcool ni de drogues évidement (et pourtant j'adore ça). C'est pas le bon plan quand on est malheureux.

Et ce qui m'a vraiment aidé :

- Avoir confiance en soi et en l'univers. Quand je sentais que ça n'allait pas, j'essayais de me persuader: "Je saute dans l'inconnu donc tout est possible. Je vis une expérience émotionnelle intense. Je vais vivre des choses magnifiques désormais ! Je peux être heureux et ça ne dépend que de moi".
Et je m'en était vraiment persuadé. Et bizarrement ça s'est réalisé !

Courage, tu vas en chier, ça sera pas facile, il va falloir du temps, mais des merveilles t'attendent à la sortie !

Je crois sincèrement que la rupture n’est pas automatiquement signe de drames, de mouchoirs et d’état nauséeux. Plus une étape dans sa vie. Et l’esprit humain a cela de génial qu’il va retenir les bons moments. Non pour récupérer un partenaire mais au contraire pour avancer. Bon, pas tout de suite (quoique…), mais rebondir est à la portée de tous à partir du moment où nous nous posons les bonnes questions. Par exemple :

- Pourquoi ce partenaire à l’instant T ? La question est loin d’être anodine, à chacun honnêtement de se la poser
- Ne me suis-je pas oublié(e) pour correspondre aux vœux de proches, à un vieux rêve de la relation idéale, à une envie de confort ?
- Avais-je si peu de choix ou au contraire avais-je besoin de me rassurer sur le fait d’être capable de mener une relation suivie ?
- N’ai-je pas l’impression aujourd’hui d’être libéré(e) ? Je sais, dire cela n’est pas politiquement correct mais appelons un chat un chat et reconnaissons qu’il arrive que l’on se sente bien mieux seul(e) ou tout au moins sans CET autre
- De quoi ai-je envie aujourd’hui et quels sont les moyens que je me donne pour y arriver ?

Pas envie de faire de la psycho à deux balles, mon message est plutôt optimiste car je sais par expérience qu’une rupture ne fait pas toujours souffrir. Elle gratte un peu, c’est souvent une question d’ego même si nous sommes initiateur de ladite rupture (oui celui qui rompt n’est pas fier pour autant).
Cette rupture est de toute façon la preuve d’un disfonctionnement de la relation ou d’une évolution des partenaires différente. Le vécu commun n’est pas remis en cause et c’est ce qui laisse de beaux souvenirs. Néanmoins le futur ne s’envisage plus avec lui ou elle et autant le reconnaître, l’accepter.

Et si tu permets une observation de femmes de 43 ans, c'est fou le nombre de partenaires agréables que la vie réserve. Les amours, les coups de coeur et les bons plans ;)
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  • [+1] C'est pas faux le 17.08.17, 18h46 par Nonchalance

Perlambre a écrit :Et si tu permets une observation de femmes de 43 ans, c'est fou le nombre de partenaires agréables que la vie réserve. Les amours, les coups de coeur et les bons plans ;)
C'est très juste à condition d'avoir ces opportunités d'amour, de coups de coeur et de bons plans. Je pense que ce que tu dis ne peux réellement être compris qu'en vivant avec l'idée concrète qu'on a le choix. Ce que fts essaye de nous enseigner en somme.

Sans ce choix, la rupture devient tout de suite plus dramatique et problématique parce qu'elle pèse plus sur l'avenir de la personne qui n'a pas ou ne pense pas avoir ce choix (je le dis en connaissance de cause haha)

Ou alors on peut avoir vécu une relation toxique et avoir été impacté mentalement à différents niveaux. Quoi qu'il en soit, le meilleur moyen de ne pas vivre une rupture comme une tragédie est encore de vivre plusieurs ruptures jusqu'à se rendre compte que toutes les ruptures ne sont pas des tragédies.

En parlant de tragédie, c'est cadeau:

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  • [+1] Intéressant le 18.08.17, 14h11 par Perlambre

Tu donnes un nouvel éclairage à ce topic Nonchalance car c'est vrai que l'expérience des ruptures permet de les remettre chacune à leur juste place.

Mais avant de penser à une prochaine rupture, il est préférable de se concentrer sur une nouvelle rencontre car une opportunité ne tombe jamais toute cuite dans le bec, pour personne ;) Et avoir le choix c'est bien souvent adopter une attitude sereine en laissant les souvenirs d'ex loin de notre présent.

Nonchalance a écrit :Quoi qu'il en soit, le meilleur moyen de ne pas vivre une rupture comme une tragédie est encore de vivre plusieurs ruptures jusqu'à se rendre compte que toutes les ruptures ne sont pas des tragédies.
Si on suit la logique, il faudrait avoir vécu pire tragédie pour relativiser sur d'autres. Donc pour rester sur le même fil, il y a peut-être une meilleure solution : se rendre compte qu'aucune rupture n'est une tragédie. (À moins que ce ne soit déjà ce que tu voulais dire ? dans ce cas je ne vois pas l'intérêt de recourir à d'autres référentiels).
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Sur l'abondance : avoir le choix n'est pas synonyme d'aller mieux. C'est un faux semblant, une distraction. Cela peut se vérifier par l'expérience des 'PUA', ou par une analogie avec l'argent. Ce qui fait vraiment la différence, c'est l'implication émotionnelle. Une rupture c'est comme la mort de quelqu'un de cher à nos yeux : une partie de notre identité disparaît. C'est pourquoi les couples fusionnels auront plus de mal à s'en remettre, car leur identité s'était reconstruite autour du couple, plutôt que d'avoir construit leur couple autour de leurs identités. Ainsi lors d'une rupture, on pleurerait plus l'image de soi-même disparaissant que l'autre qui est parti.

On aborde plus souvent le thème de l'abondance pour se défaire de croyances (et de pression) que pour se remettre d'une rupture (bien que l'abondance aide aussi dans la rupture). L'exemple parfait est celui-ci de la fille très courtisée, qui n'accepte plus les flirts/invitations/abordages, jusqu'à ce qu'elle soit remise de sa rupture. L'abondance va l'aider à lui redonner de l'espoir, et surtout l'aider à agir, mais je ne pense pas que ce soit une clé pour se remettre.

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bertrand3467 a écrit :Mais, au fond, une part de moi est infiniment triste de l'avoir perdue, cette part qui n'avait de cesse de penser qu'elle était la bonne. Allez savoir, c'est certainement stupide, mais j'y croyais. Je savais pourtant que j'étais mal, inquiet à ses côtés, tout le temps dans l'attente, dans la demande. Une seule de ses mauvaises humeurs pouvait me mettre dans un état de détresse impossible, elle faisait la pluie et le beau temps dans mon quotidien. Je vous le dis honnêtement, c'est invivable de laisser autant de soi à une autre personne, et je ne le souhaite pas à quiconque. Le couple ça n'est pas ça, l'amour ça n'est pas ça.
Fais un point sur toi, ta vie, tes activités, tes fréquentations, ton travail, ta famille... en essayant de prendre du recul. Tu te rendras peut-être compte que tout va plutôt bien et que ça va vite aller mieux, ou bien tu verras que quelque chose s'est perdu/dégradé au cours de ta relation, et que c'est là-dessus que tu vas travailler/'reconstruire'. Surtout, 'retrouve-toi' avant tout.

Apheleia a écrit :
Nonchalance a écrit :Quoi qu'il en soit, le meilleur moyen de ne pas vivre une rupture comme une tragédie est encore de vivre plusieurs ruptures jusqu'à se rendre compte que toutes les ruptures ne sont pas des tragédies.
Si on suit la logique, il faudrait avoir vécu pire tragédie pour relativiser sur d'autres. Donc pour rester sur le même fil, il y a peut-être une meilleure solution : se rendre compte qu'aucune rupture n'est une tragédie. (À moins que ce ne soit déjà ce que tu voulais dire ? dans ce cas je ne vois pas l'intérêt de recourir à d'autres référentiels).
Euh... non! Si on suit ma logique, il y a des expériences que l'on vit différemment selon qu'elles soient uniques/rares ou qu'elles ne le soient pas. À partir de là, je ne vois pas pourquoi l'on dénierait à une personne ayant vécu quelque chose de triste sa tristesse. Ce n'est pas parce que je peux me passer du goût du bonbon alors que j'aime ça que je ne vais pas avoir de l'empathie pour l'enfant qui a perdu sa sucette. Les gens qui sortent d'une rupture ne sont pas des enfants mais je n'ai pas de l'empathie que pour les enfants. Cependant, en grandissant, on se rend compte qu'il y a des choses que l'on perd qui ont de la valeur et d'autres qui en ont moins, pas du tout, n'en ont plus ou étaient beaucoup mieux dans notre mémoire. C'est la même chose pour les relations.

La douleur de perdre quelqu'un (dans le sens relationnel, je ne parle pas de mort) est une douleur réelle et elle l'est d'autant plus lorsque cette perte est placée sous le principe de la rareté (google it).


Sur la deuxième partie de ton message, encore une fois c'est quelque chose qu'il faut avoir pour s'en rendre compte. C'est comme l'adage l'argent ne fait pas le bonheur. Si tu as de l'argent, tu as d'autres problèmes qui ne se règlent pas forcément avec l'argent. Mais quand tu n'en as pas, la plupart de tes problèmes sont liés à l'argent étant donné que tu en as besoin pour avoir un certain niveau de confort et de sécurité. C'est un adage pour les riches. Ce que je dis c'est: oui tu souffres, c'est normal, tu es pauvre en expériences. Enrichies ton expérience et tu souffriras moins. Tu n'en oublieras pas pour autant les moments où tu as souffert, au contraire, tu seras seulement reconnaissant de ne plus subir cette souffrance.

Euh... non! Si on suit ma logique, il y a des expériences que l'on vit différemment selon qu'elles soient uniques/rares ou qu'elles ne le soient pas.
[...]
La douleur de perdre quelqu'un (dans le sens relationnel, je ne parle pas de mort) est une douleur réelle et elle l'est d'autant plus lorsque cette perte est placée sous le principe de la rareté (google it).
La rareté est un facteur d'influence d'accord. Plus on perçoit l'objet ou l'être perdu comme rare, plus on va souffrir (être plus en manque/demande), ok... Pour autant, est-ce le meilleur moyen que d'axer son travail sur cet unique facteur ? De plus, dans ce cas la rareté n'apparaît que comme variateur d'intensité de la souffrance. Ça résume à réduire la souffrance en la cachant, peut-être à la faire complètement disparaître si l'on se voile d'un tissage épais.

Lors d'une rupture, la souffrance liée au manque de l'autre existe donc, et peut ainsi se résoudre en partie ou complètement en jouant sur notre perception de la 'rareté' de l'être perdue.

Ce que je voulais dire, c'est qu'on ne souffre pas que, parce qu'on perd quelqu'un, mais aussi parce que ce quelqu'un emporte une partie de nous avec lui, propos parfaitement exprimé par notre intéressé : "c'est invivable de laisser autant de soi à une autre personne".

On pourrait dire que jouer sur la rareté est le meilleur moyen, mais alors en jouant sur deux axes :
- notre perception de la rareté des objets convoités (perception des opportunités, et de notre pouvoir d'obtention de ces objets/êtres - ça peut se tenir là-dessus pour des objets, mais pas pour des personnes)
- notre perception de notre propre rareté (car cela va influer sur notre confiance ou notre estime de nous-même, et ainsi et surtout dans le domaine de la séduction, cela se lie directement à notre pouvoir d'obtention).

Cela reste en admettant que dans la souffrance, il n'y ait que la perte de l'être aimé et de l'identité qu'il emporte de nous-même en partant, qui nous fassent souffrir... malheureusement il y a encore d'autres choses : le stress lié au changement de vie, le besoin de trouver un nouvel équilibre, de nouvelles routines, etc... qui jouent aussi beaucoup.

Alors l'un des meilleurs point à travailler est peut-être un point transversal à tous ces facteurs de stress et de souffrance : notre façon de vivre les émotions, quelles qu’elles soient ?

Ce que je voulais dire, c'est qu'on ne souffre pas que, parce qu'on perd quelqu'un, mais aussi parce que ce quelqu'un emporte une partie de nous avec lui, propos parfaitement exprimé par notre intéressé : "c'est invivable de laisser autant de soi à une autre personne".
Au printemps, je me suis séparée de la fille avec qui j'étais depuis plus de trois ans (elle est parti pour un autre). C'était une relation très fusionnelle et j'avais donc construit une part importante de mon identité autour d'elle et de cette relation. Après la rupture, une fois le choc passé, j'étais donc en réelle perte d'identité, avec une image de moi-même très floue et des interrogations sur ma propre valeur. (La rareté dont tu parle ?)

Après pas mal de réflexion, j'en suis arrivé à la conclusion qu'il faut prendre le temps de se construire une nouvelle identité, ce qui prend du temps mais ne pas essayer de retrouver son "ancien soi", qui existait avant le couple. Si on a mis de côté beaucoup de chose pour s’investir dans la relation, la tentation de rattraper le temps perdu et de se tourner vers des repaires connus et rassurant est forte mais on a évolué et il faut en tenir compte. On peut/doit renouer avec certains éléments qui ont pu contribuer à notre identité mais il faut aussi se projeter vers de nouvelles choses. Ne pas chercher à remplir ce "vide" uniquement par des éléments de ce qu'on a été, ni même de ce qu'on est mais plutôt de ce qu'on veut devenir.

Voilà, pour mon ptit cailloux à l'édifice.
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  • [+1] Intéressant le 19.08.17, 19h42 par Apheleia

Bonsoir,

J'ai vécu une rupture il y a plusieurs mois. Je l'ai très mal vécu. mais, vraiment mal, genre le ciel m'est tombé sur la tête, j'étais toute la journée dans le noir absolu dans ma tête. A ruminer le passé, à être triste et à me complaire dans ce cercle vicieux.

Un beau matin, je me suis dit que ma vie ne pouvait pas rester comme ça. Mon travail était impacté, ma vie était devenue un enfer sur Terre. Ce n'était plus possible, il fallait que ça change. Sauf que ma fin de relation a été tellement traumatisante que j'avais besoin d'aide. Alors, j'ai parlé à un psy. Juste avant de lui parler, j'avais eu une discussion avec un de mes meilleurs amis, qui a vu mon état. Juste après avoir parlé au psy, j'ai reparlé au même ami, et lui-même était bluffé. Le jour et la nuit. Comme si cette discussion avec un psy avait débloqué juste ce petit "truc" qui bloquait toute ma vie. il m'a fait me poser les bonnes questions sur cette relation, sur moi-même. Et depuis, je revis, et après ça j'ai fait le deuil de la relation, et j'ai commencé à penser à moi, à mon développement personnel...

Bonsoir à tous,
ceci est mon premier message, je viens tous fraîchement d'arriver sur le site. Il est pratiquement 2h du mat donc je n'ai pas tout lu mais le sujet m'a interpellé.
Moi aussi j'ai vécu une rupture difficile et j'ai énormément de mal à me sortir de ce cercle. Depuis ma dernière histoire d'amour, j'ai eu pas mal d'occasion mais juste une seule c'est concrétisé, il me manque ce petit truc que je ne comprends pas, je pense. Voilà, j'espère trouver mes réponses parmi vous, et à aider et conseiller ce que je pourrais :-)

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