Ne le prends pas personnellement, je te faisais juste remarquer que ton raisonnement me semblait rapide.
C’est exactement la raison pour laquelle j’ai répondu…
Toujours un bonheur l'analyse du comportement humain à la lumière d'une lecture simpliste de l'evopsy.
Certaines réactions me laissent croire que mon opinion n’a aucune valeur. Que je tire des conclusions qui « sortent de mon chapeau », sans aucune réflexion, et aussi
sans avoir pris le temps de me distancer du sens commun.
HORS
Je souhaiterais pouvoir défendre mon opinion (si j'en ai le droit), en expliquant que ce n’est pas le cas.
Chrys a écrit:
Cela semble étrange pour toi, mais pour c'est comportement féminin assez courant.
Dans notre société, on considère les femmes exactement comme les hommes, et attendons d'elles qu'elles sont comportent comme NOUS. Hors, il y a un tas de différence entre un homme et une femme. Pas seulement "anatomiques", mais aussi "psychologique" et biologique.
Un homme est plutôt "statique" émotionnellement, dans le scientifique du terme. Si tu apprécies une fille, il y a de fortes chances pour que tu l'apprécies encore dans un mois.
Une fille, quant à elle, est "dynamique" émotionnellement. C'est à dire qu'elle change d'avis très rapidement. Du moins en général, et comparé à un homme.
Tu nous cites tes références stp?
Ce commentaire est
la seule raison pour laquelle nous nous sommes écarté du sujet pour aller sur le terrain des « preuves scientiques » (dont je ne suis particulièrement fan non plus)
J’ai balancé, j’avoue, les premières références qui me venaient en tête,
à la va vite, parce que je ne voulais pas que mes propos semblent infondés. Et comme, pour beaucoup, il faut des "preuves scientifiques"... J'en ai donné sans avoir envie d’épiloguer davantage.
Maintenant, pour revenir à l’histoire notre ami : si j’affirme
« c’est un comportement féminin assez courant », c’est parce que ça l’est !
Cette histoire n’est ABSOLUMENT pas un cas isolé !
C’est quelque chose que beaucoup d’hommes ont déjà expérimenté, sinon tous.
Je bloggue sur la séduction, et
chaque semaine je reçois des mails où l’on me pose des questions du même genre :
- Pourquoi est-ce qu’une fille qui me donnait des signes d’intérêt il y a quelques jours m’ignore maintenant ?
- Pourquoi elle m’a donné son numéro si elle ne veut pas me répondre ?
- Pourquoi est-ce qu’elle firtait avec moi la semaine dernière, et maintenant elle est totalement froide ?
- Pourquoi après que nous soyons allés prendre un verre, elle ne me répond plus ?
- Etc, etc.
La liste pourrait être plus longue et je pourrais copier-coller des tas de mails qui me sont envoyés. Mais je pense que vous saisissez l’idée…
Ces « signaux mixtes » frustent les hommes, surtout quand cela lorsque ça leur arrive régulièrement. Souvent, ils en tirent des conclusions, pour le coup trop hâtives, comme
« les femmes sont des manipulatrices/mauvaises/hypocrites/profiteuses/whatever ». (ils cherchent à "légitimer leurs sentiments de frustration, colère et confusion...)
Et
systématiquement je leur réponds : « Non, c’est simplement qu’elles changent d’avis rapidement »
C’est multifactoriel : pour des raisons biologiques, mais aussi sociales (probablement même plus en fait).
Quand un homme prend un numéro d'une fille qui l'attire, ou a une fille dans le viseur, la suite est assez simple :
il va vouloir sortir avec elle. En général, il ne se ravisera qu’à de très rares exceptions !
MAIS
Les femmes, quant à elle, après avoir donné leur numéro de téléphone, ou sentir qu’un flirt devient sérieux :
vont hésiter, douter, se poser des questions sur les intentions du mec, changer d’avis, peut-être ne plus être vraiment motivé la semaine d’après (raisons hormonales), etc.
Elles font en quelque sorte « leur girouette », et envoient des signaux mixtes.
En affirmant cela, je ne veux pas insulter la gente féminine, au contraire, je veux seulement expliquer que les femmes sont moins « fonce dedans » que les hommes, et reconsidèrent de nombreuses fois leur option.
Elles ont aussi tendance à avoir des hausses et baisses de motivation pour être/chercher quelqu’un, alors que l’homme est en recherche permanente.
Ce sont des différences psychologiques et biologiques qui sont, à mon avis, à prendre en compte.
Elles permettent aux hommes de relativiser, et ne plus prendre ce genre de situation comme un rejet personnel, et être plus patient.
Je m’arrêterai là.
Désolé je donne l'impression de vouloir avoir raison. Je veux simplement expliquer que je ne dis pas cela sans raison.
