Trop renseigné, je ne sais plus vers qui me tourner

Note : 4

le 16.04.2017 par Nonchalance

23 réponses / Dernière par Nonchalance le 03.05.2017, 23h25

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
Hello.

J'ai besoin de consulter pour trouver des solutions et des réponses à deux problèmes étroitement liés.

1 - Mon addiction à la pornographie et à la masturbation.
2 - Mon blocage émotif et sentimental.

Je regarde des pornos par habitude et parce que je ne baise pas. Je me masturbe pour garder en laisse ma libido et mes émotions spontanées. Je ne baise pas parce que je ne suis pas émotif et empathique (entre autres choses mais je pense que c'est ce qui joue le plus). Cercle vicieux.

J'ai essayé d'arrêter le point 1 mais après quelques jours, je ne sais plus quoi faire de mes impulsions et je replonge alors que je n'en ai pas envie. Je ne ressens aucune culpabilité ou dénigrement envers moi même, juste de la lassitude et une envie de changement. J'ai conscience que je ne vais pas pouvoir y arriver seul et que j'ai besoin d'une aide professionnelle.

Alors pour le coup, je suis renseigné sur les aides psychologiques, trop renseigné. Ajoutez à cela une grande méfiance envers les professions gravitant autour de la psychologie et je ne sais plus vers quel spécialiste me tourner. À votre avis, vers quel professionnel je devrais me tourner précisément pour les problèmes que j'ai énoncé?

Merci de votre aide

Salut mec,

Une possibilité pour ne plus avoir accès au porno c'est d'utiliser un logiciel de blocage parental en permettant l'accès à distance de ton PC par une tierce personne via un compte administrateur.
Est-ce possible pour un smartphone aussi ? Je te laisse te renseigner.

Ça suppose d'avoir une personne de confiance, une personne mature (un oncle, un ami, un parrain via une asso ?)

Ton esprit critique concernant ce qui touche la psycho est bien compréhensible. Quand à basculer de la critique à la peur, il n'y a qu'un pas.

Il s'agit de traiter une addiction, pas de reconfigurer ton esprit non plus, tu ne risques rien. D'autant que tu sembles assez armé intellectuellement pour ne pas te laisser embobiner par le premier venu.

Concernant ton manque d'empathie, je ne pense pas que c'est ce qui t'empêche de baiser, ni même de séduire en fait (ça doit rendre moins évidant une LTR, mais pas impossible)

C'est surtout que par habitude tu t'es mis dans une dynamique où ton esprit est en manque mais ton corps ne suit pas, satisfait qu'il est par la branlette et aveuglé par les croyances limitantes associés.

Je préfère te donner des pistes plutôt que des destinations car à mon avis tu n'es pas le genre de gars à aller où on te dis, mais plutôt à observer/écouter et à décider de ta destination en y intégrant les réflexions de ceux qui te semblent intelligents.
Bref je crois qu'avec toi ça marche que si tu décides par toi même et que tu te laisses rarement guider.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Merci ! :) le 16.04.17, 15h01 par Nonchalance

Oui, je vois ce que tu veux dire. J'ai quelqu'un qui peut m'aider, il faut juste que je trouve le bon logiciel.

Mais j'ai vraiment besoin d'aide. J'ai fait énormément de chemin seul. Je me suis sorti de relations toxiques, j'ai vaincu une dépression de plusieurs années, je suis sorti de ma bulle et je me suis ouvert... et beaucoup d'autres choses.

Je suis arrivé au bout de ce que je peux faire seul et je ressens vraiment ce blocage comme un handicap. Merci de ton aide.

Prépares toi à sortir des sentiers battus, l'addiction à la pornographie n'est pas reconnue en tant que "maladie" en France (au contraire d'une addiction à l'alcool par exemple) mais à contrario certains professionnels s'y intéressent.
A première vue ça semble partir dans tous les sens puisque ces personnes ont des formations variées : de la sexologue qui exerce en cabinet privé au grand professeur qui dirige une antenne dans un centre hospitalier, en passant par des groupes d'entraide.

Le premier gros morceau c'est de faire un choix dans tout ça, et aussi de se renseigner si le professionnel est conventionné, donc remboursable.

http://www.pornodependance.com

Il y a là une liste de praticiens et de groupes dans toute la France, plus des explications.


Il y a aussi le risque d'aller voir quelqu'un avec qui ça ne colle pas et finalement devoir recommencer toutes les recherches mais on s'en branle (hum) car se mettre dans une dynamique évolutive c'est déjà un grand pas en avant.

Courage mec !

Ca peut valoir le coup de se tourner vers l'hypnose et/ou un practicien PNL, après lui avoir expliqué le problème et vérifié que ça ne lui semblait pas farfelu.

Ce sont des thérapies courtes (1 à 3 séances), rien à voir avec un psychologue.

Quand tu parles d'addiction à la pornographie et à la masturbation, c'est les deux ensemble ? (pornographie au service de la masturbation)

Autrement dit, est-ce que tu arrives encore à te masturber sans porno ? Juste avec ton imagination.

Parce qu'à mon sens, le problème de nos jours, ce n'est pas tant la masturbation que le porno. D'ailleurs, je ne crois pas aux vertus du "nofap challenge". Mais je crois plutôt aux vertus de ce qu'on pourrait appeler un "noporn challenge" compte tenu du mal que certains éprouvent (moi y compris) à se passer de porno dans la pratique du plaisir solitaire.

C'est une piste à creuser très sérieusement. Le porno est de plus en plus accusé de tuer l'imagination et la créativité nécessaires à une vie sexuelle épanouie et stable. Fusse-t-elle solitaire. Sans parler de l'image déformée que le porno renvoie du sexe (image de la femme, performance et mensurations des acteurs/actrices et j'en passe...)

Je ne sais pas si ça peut t'aider mais d'après mon expérience personnelle, le porno n'a de réel attrait pour moi que lorsque je m'ennuie, que je m'emmerde. Bref il vient combler un vide. Et je ne parle pas de vide sexuel forcément parce que j'ai remarque qu'en plus ça ne collait pas forcément à des passages avec ou sans sexe.


Après je rejoins les avis, le nofap je ne suis pas trop convaincu par contre l'arrêt du porno c'est possible. Un petit sevrage mais qu'il faut conjuguer avec une période cerebralement plus stimulante de ta vie : projets, taf, sorties, hobbies...
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

En fait le soucis c'est l'addiction, c'est le fait que le comportement échappe au contrôle et dans ce cas il faut mieux prôner un arrêt définitif.

C'est un peu comme dans le cas d'une consommation problématique d'alcool, la modération n'est pas toujours la bonne solution et quand ça devient compulsif c'est vraiment dur de définir une limite à ne pas franchir.

Vous avez entièrement raison de dissocier porno et masturbation, bien que la masturbation à l'imaginaire de façon trop intensive puisse être vécue aussi comme un soucis.

Pour répondre à @ The_PoP, en ce moment, je bosse énormément et je n'ai quasiment plus de vie sociale depuis quelques semaines. J'ai l'habitude d'être seul donc ça ne me dérange pas plus que ça mais c'est vrai que ça ne m'encourage pas à laisser ma main loin de ma bite.

@ DistubedEvil je peux me masturber sans regarder de porno. Je le fais rarement et ça mets plus de temps cependant.

@Syd_ Je ne suis pas convaincu par la PNL et l'hypnose mais je vais tout de même essayer. Avec des sites comme Groupon, ça ne revient pas trop cher.

@ Haaskerlos Je ne pense pas que ce soit une addiction qui demande un sevrage complet, après tout, je ne passe pas mon temps libre à vouloir me tripoter ou à rêver de rentrer chez moi pour regarder du porno. Je pense que c'est surtout un moyen très efficace et très rapide de me satisfaire tout en étouffant mes aspirations et malheureusement, je n'arrive à faire la part des choses qu'en intellectualisant sans que mon corps et mes émotions ne suivent (pour reprendre ce que tu disais plus haut). Après, ça ne me dérangerait pas dans l'idée mais je sais que les addictions sevrées se déplacent pour compenser le manque (ex: arrêter de fumer, compenser par les friandises) .

Nonchalance a écrit :
@Syd_ Je ne suis pas convaincu par la PNL et l'hypnose mais je vais tout de même essayer. Avec des sites comme Groupon, ça ne revient pas trop cher.
Autant pour la PNL, je suis d'accord sur la méfiance.
Autant chercher à faire de l'hypnose avec des sites comme Groupon, c'est créer les conditions pour que cela ne fonctionne pas. J'ai peut-être tort, mais il est fort probable qu'un bon professionnel ne risque pas de se trouver de cette manière.

Salut Nonchalance, l'acceptation de l'addiction n'est pas une démarche simple (j'utilise ce mot, addiction, puisque tu l'as toi même posé).

Plusieurs questions sont à se poser :

- Te branler sur du porno t'empêche-t-il d'entreprendre une ou plusieurs choses en particulier ? Le ressens-tu comme un frein ?
- Quand l'envie te vient et que les conditions te permettent de l'assouvir, arrives-tu à t'en empêcher ? Si oui, combien de temps ?
- Ressens-tu une anxiété particulière quand tu ne peux assouvir cette pulsion trop longtemps ?
- Pour définir la "normalité" de la chose, te fies-tu uniquement à ton ressenti ou est-ce que tu te bases aussi sur la pratique d'autres qui semblent bien vivre ce que toi tu identifies comme un problème ?
- Cette activité t'apporte-t-elle un réel plaisir ou devient-elle réflexe compulsif ?
- Estimes-tu avoir un niveau de contrôle bas ou élevé sur ta façon de consommer du porno ?
- Y-a-il un lien pour toi entre le porno et la sexualité ou sont-ce deux choses séparées ?

Le tout est de déterminer si c'est une mauvaise habitude ou bien réellement une addiction.

Si c'est une addiction, je suis désolé mais il n'y a aucune concession à faire pour sortir vainqueur d'un tel combat : tu ne dois pas blesser ton ennemi, tu ne dois pas le tenir en respect, tu dois le tuer à chaque fois qu'il revient. Et si c'est bien une addiction, il reviendra te tester d'entre les morts pendant toute ta vie. Au cours du temps, tuer cet ennemi à chaque fois qu'il se pointe fera partie de tes habitudes.

Et oui on remplace souvent une addiction par une autre.
Après bien entendu dans ton cas c'est moins handicapant que l'alcoolisme ou la toxicomanie mais une chose est sûre, si tu vis vraiment mal ta situation actuelle : pas de compromis hélas.

Haskeerlos a écrit : - Te branler sur du porno t'empêche-t-il d'entreprendre une ou plusieurs choses en particulier ? Le ressens-tu comme un frein ?
Non pas du tout. Dans 90% des cas c'est le soir avant de me coucher donc j'ai le temps de faire des choses la journée. Je ne ressens pas la masturbation comme un frein pour entreprendre des choses.
- Quand l'envie te vient et que les conditions te permettent de l'assouvir, arrives-tu à t'en empêcher ? Si oui, combien de temps ?
Ça dépend de ma libido. J'ai des accès de désir très fréquents sauf fatigue ou affaiblissement physique. Je peux arrêter pendant deux jours à deux semaines avant que ma libido ne prenne le dessus. Le plus que j'ai arrêté c'est un mois et demi. Ma libido devient très active quand je fais du sport, que je manges bien et que je prends le soleil et là, c'est beaucoup plus difficile à contrôler.
- Ressens-tu une anxiété particulière quand tu ne peux assouvir cette pulsion trop longtemps ?
Je ne ressens pas d'anxiété, juste une très grosse envie d'éjaculer. Ce n'est pas un truc qui me mets dans tous mes états.
- Pour définir la "normalité" de la chose, te fies-tu uniquement à ton ressenti ou est-ce que tu te bases aussi sur la pratique d'autres qui semblent bien vivre ce que toi tu identifies comme un problème ?
D'après ce que j'ai pu lire sur les forums et les témoignages que j'ai eu, mon addiction est plutôt mesurée. Je n'éprouve pas le besoin de regarder du porno tout le temps. Je me masturbe une fois par jour. Je n'ai pas fait une escalade incontrôlée dans des thèmes de plus en plus obscur pour trouver du plaisir, ça reste soft.
- Cette activité t'apporte-t-elle un réel plaisir ou devient-elle réflexe compulsif ?
Je suis toujours à la recherche du plaisir avant tout. Mais c'est aussi un réflexe parce que quand je n'en ai pas envie, mon corps en a envie et vice versa.
- Estimes-tu avoir un niveau de contrôle bas ou élevé sur ta façon de consommer du porno ?
Plutôt élevé.
- Y-a-il un lien pour toi entre le porno et la sexualité ou sont-ce deux choses séparées ?
Il y a un lien très mince. C'est le seul vestige de ma sexualité en ce moment mais ce n'est pas ce à quoi j'aspire. J'ai tendance à arrêter le porno quand je baise et que je me sens bien dans mes échanges sexuels. Quand ça se passe mal, je me masturbes.

Selon tes réponses je vois mal en quoi c'est une addiction alors, une addiction prends une place réellement envahissante sur la façon de vivre.
Ne serais-ce pas plutôt ton questionnement à propos de cette habitude qui est envahissant ?
Associé pour le coup au fait que tu ressentes un blocage émotionnel, et que le tout te semble une entrave pour aller vers des femmes plus librement ?

Tiens, je ne sais pas si ça t'aide, mais j'aime énormément cette chaîne Youteub tenue par deux psychiatres/psychologues. Certaines de leurs vidéos sont vraiment excellentes.


Bon, la chute de la vidéo ne concernera plus trop le problème du topic ;)

Haskeerlos a écrit :Selon tes réponses je vois mal en quoi c'est une addiction alors, une addiction prends une place réellement envahissante sur la façon de vivre.
Ne serais-ce pas plutôt ton questionnement à propos de cette habitude qui est envahissant ?
Associé pour le coup au fait que tu ressentes un blocage émotionnel, et que le tout te semble une entrave pour aller vers des femmes plus librement ?
C'est une addiction parce que je ne peux pas consciemment arrêter sur une très longue durée, qu'il me faut faire un effort pour arrêter.

Peut être effectivement que ce n'est pas bien grave et que je me prends la tête à cause de ma frustration.

@ DisturbedEvil Je vais regarder ça merci

Loin de moi l'idée de nier ce que tu dis, mais je t'avoue que je ne suis pas convaincu.
Je fais le lien entre ce sujet et un autre que tu avais publié dans lequel tu nous disais qu'en ce moment tu ne baises pas.
On dirait que tu tentes d'établir des liens pour comprendre cet état de fait, et que tu te poses en porn-addict car c'est une notion concrète pour toi, sur laquelle tu vas avoir les moyens d'agir, et donc l'impression de poser des actes pour régler ce problème que tu as identifié : "je ne baise pas".
Pour une fois je ne suis vraiment pas convaincu de la justesse de ton analyse : mauvais terrain, mauvaise arme, mauvaise cible.

Ce n'est que mon avis bien-sûr, avec tout mon respect.

Nonchalance a écrit :
Je ne baise pas parce que je ne suis pas émotif et empathique (entre autres choses mais je pense que c'est ce qui joue le plus).
Je ne pense pas que je ne baise pas parce que je me masturbes. Je fais par contre un lien entre la masturbation et l'endormissement de mes émotions et de mon empathie qui m'empêchent de baiser. Ce n'est pas le facteur le plus influent dans mes problèmes sociaux, j'en conviens, mais c'est un début et si ça peut me lancer dans le bon chemin, ça me plairait beaucoup et en dehors de ça, je suis perturbé et je souffre (relativement) du fait de ne pas pouvoir arrêter aussi longtemps que je veux.

J'avoue cependant que je peux avoir tort sur l'analyse de la situation mais je suis un peu perdu et il est possible que je mélange tous mes problèmes pour créer une grande théorie du problème.

C'est clair que finalement ce n'est pas moi qui vais te dire si tu souffres ou pas, bien évidement.

Pour ce qui est des émotions, les 7 principales : la joie, la tristesse, la colère, le dégoût, la peur, la surprise, le mépris.
Tu veux dire que tu ne les ressens jamais ?
Ou que tu as du mal à les reconnaître chez les autres ?

Concernant ton manque d'empathie, comment tu l'expliques ? (je ne veux pas dire la cause, mais qu'est ce que le manque d'empathie tel que tu le vis ?)

Non je ressens bien des émotions et je n'ai aucun mal à les reconnaître chez les autres. Je ne vais pas entrer dans les détails même s'ils sont parsemés par ci par là dans mes anciens posts mais j'étais hypersensible (je le suis toujours d'une autre manière). J'en ai beaucoup souffert quand j'étais plus jeune, j'étais tourné en ridicule et maltraité à cause de ça.
En grandissant, j'ai appris à cacher mon hypersensibilité pour ne pas me faire brutaliser. Et à un moment, je ne sais pas exactement quand, il y a eu une coupure entre ce que je ressens et ce que j'exprime. C'était une transition assez horrible mais le mal était fait.

Mon hypersensibilité n'a pas disparue. C'est enfoui en moi et il y a une stratégie de défense à laquelle je n'ai pas totalement accès qui enferme fermement la plupart de mes réactions émotives spontanées. En face de l'expression des émotions et des sentiments d'autrui, la plupart du temps, je reste de marbre. Je pense que ça me rappelle le fait qu'enfant personne ne prenait mes émotions au sérieux et que je n'arrive pas à comprendre d'un point de vue émotionnel (je le comprends avec ma tête cependant) qu'un adulte soit réduit au même état d'impuissance que moi gamin.

Bref, j'ai beau comprendre plein de choses avec ma tête, je l'exprime mal ou pas du tout en pratique. Le lien avec le porno et la masturbation c'est que je ressens quelques émotions enfouies avant de me masturber et j'ai l'impression que je remplace cette résurgence d'émotions que je ne peux pas contrôler avec une activité cérémonielle et plaisante qui participe à mon incapacité à aller plus loin dans la récupération de ma spontanéité et de mon empathie.

Encore une fois, il est possible que je surinterprète pour expliquer mes problèmes.

Donc le porno serait chez toi une sorte d'ancrage et de palliatif.
Sachant que le soucis est que la pornographie entraîne un cercle vicieux de perte de volonté et de capacité à agir.
Tout ça tu le sais déja.

Comme beaucoup d'hommes, j'ai eu une pèriode bien "active" de consommation de ce type de contenu. Je m'en suis sorti en comparant constamment la balance entre le déficit à continuer et les bénéfices à arrêter. Et ils sont énormes d'un pôle à l'autre.

Ca a pas marché en mode "j'arrête à 100% du premier coup", mais ça a varié en durée et en fréquence petit à petit jusqu'à ce que ça marche à fond.

Je me remémorais constamment la valeur ajoutée à atteindre cet objectif, et me rendait fier d'avancer. C'était mon principal levier.
J'étais persuadé, et c'est de toute façon le cas, que la masturbation fréquente sur du virtuel et de l'imaginaire, voire tout court, était un frein à ma capacité à faire des rencontres qui aboutissent.
J'ai pris le problème de manière vraiment rationnelle, j'ai fait des recherches, je ne me suis pas voilé la face. J'ai en même temps adopté un comportement alimentaire bien plus propice à mon épanouissement social. J'ai aussi arrêté le gluten et le lactose. Je faisais déja pas mal de sport.

Bref j'ai forgé ma volonté à coups de frustrations dans la tronche qui ont fini par faire pouf disparues. Une fois le sevrage de départ accompli, c'est une pente de plus en plus incroyablement douce, j'aurais jamais dit.

Et c'est le genre de choses qui entraînent à tous les niveaux : tu sais ce que tu vaux, les efforts que tu es capable de faire, donc c'est bien plus facile de se contrôler dans tous sortes de schéma d'intrigues relationnelles.

Jusqu'à ce que je rentre à nouveau dans le cercle vertueux : Je baise -> Je n'ai pas besoin de me masturber -> Je garde mon potentiel à tous les niveaux psychiques, intellectuels et physiques -> Je baise.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Pas convaincu le 22.04.17, 19h24 par Nonchalance

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