
Pour les curieux, voilà le genre de saloperie que je dessine quand j'ai quelques dizaines de minutes à tuer.
Aujourd'hui, il se trouve que j'ai passé un début de matinée assez bigarrée.
Je ne sais pas si un excès de Tempuras la veille, au resto jap', m'as rendu particulièrement imbécile, si c'est Romance, mon chat, qui s'est assise sur ma face quand je dormais, mais l'irrigation ne s'est pas bien faite là haut.
J'avais regardé Jurrasic park la veille, j'ai fait des rêves avec des T Rex, car comme tout mec qui a passé son enfance aux USA, je suis fan de T Rex, et la conséquence de ça, c'est qu'en me réveillant, je n'étais pas en pleine possession de mes moyens, vers 6h40.
Même que c'était tôt, que je m'étais a moitié arraché la peau du genoux en voulant bloquer la porte du RER A, tel Hulk bravant l'alarme fatidique de la sonnerie de départ, pour ne pas arriver en retard.
Les gens m'ont regardé, ont du penser qu'un mec qui fait ce genre de trucs, courir comme Flash Gordon dans les couloirs et me faxer à travers les portes comme Indiana Jones, c'était pas normal, et que je devais pas être un jeune homme très clair.
Donc, particulièrement imbécile et mal irrigué ce matin là, comme je vous l'ai fait remarquer, je me suis empressé d'aller rejoindre mon lieux d'étude, pour me rendre compte que mon cerveau n'avait pas imprimé que l'on avait pas cours.
Jurant, maudissant le destin, je constatait non sans colère que ma témérité et ma bravitude matinale étaient vaines.
Alors, n'ayant pas cours, donc, j'ai voulu dessiner, puis je me suis dit que j'allais rentrer chez moi.
Ensuite, un enchaînement de faits étranges m'a donné envie de commencer un nouveau journal:
Tout d'abord, j'ai croisé 3 filles à la suite en marinière, avec des gros seins qui se balançaient avec une naïve bonté, de haut en bas, un appel au jeu et au regard. Je me suis dit que c'était un signe de L’Être -qui n'exite-en-fait-pas- de là haut.
Ensuite, j'ai reçu un SMS d'une danseuse de cabaret qui m'envoie des photos d'elles en tenues, on y viendra en détail après, et enfin, car il y a bien une fin à tout, mais aussi un début, une envie d'écrire est apparue soudainement.
La question de droit qui se pose alors est: Pourquoi cet hurluberlu nous ouvre-t-il un énième journal?
Bouaf, plusieurs raisons;
*Déjà, Basic Instinct est né trop tôt, et comme les gamins trop précoces, il était un peu con, il braillait beaucoup, et ne servait pas à grand chose.
Alors plutôt que de gaspiller de l'argent pour une couveuse comme les gens normaux le font pour un nouveau né, je l'ai, comme certaines madames au cerveau très mal irrigué, mis au congélo. Pas d'humour noir, en fait, je l'ai vraiment mis "Au congélo", le journal, parce qu'il se trouve qu'il y a une sous section du forum qui porte ce nom.
Voilà, moi, je ne suis pas "pro life", et pis c'est tout.
*Un nouveau style.. Comme dans le rap "le nouveau son de Manau", j'ai décidé de plus me prendre la tête. Mon changement, je l'avais deviné il y a quelques mois, et là, il est là.
Pourquoi avoir appelé mon journal "Director's Cut"?
Dans mes précédents journaux, quand j'écrivais, je me bridait. Enfin, je ne laissais passer que des trucs que je voulais faire passer (mes jérémiades, mes trips de minet romantique) et comme De Gaule, qui est sans doute un grand Homme, mon esprit, qui est sans doute un grand Esprit, censurait tout les trucs rigolos, genre pulsions masculines, et autres joyeusetés.
Le director's cut, c'est plus gore, plus vivant, plus organique, bio et vrai.
Là, quand je vais écrire, ce serait du pur jus. Ce serait comme un alcool fait maison, Bio, Gouteux, mais Brut et surtout très chargé en Alcool.
Là, ce n'est pas "fenêtre sur cour", mais "fenêtre sur esprit", avec toute la merde, la lumière, les réflexions et les pulsions qui vont avec.
Vous aurez les joies de constater que je suis un peu taré, au fond. Voir assez beaucoup.
Ce seront les émotions brutes. Voilà. Pas de retenue.
Je vous jette à la gueule mes tribulations les plus profondes, mes aventures, mes folies, mes démences cachées, les secrets inavouables de mon âme de Romantique désabusé, bouillonnement primaire et terrible, fracas assourdissant, grondement sourd, tonnerre d'esprit, éclair de lucidité suivi d'une averse d'émotions noires, et bleues, et éclatantes de joies.
Aussi, en dernier lieux, un ensemble de choses font que des trucs vont bientôt se passer pour moi, et que je commence en biais d'autres bidules qui font que je change.
Sous cette phrase qui n'a rien à envier à un texte de Loi fiscale, auquel on peut faire tout dire et tout cacher, je veux dire qu'il y a des pans entiers, de moi oui, que j'ai cachés, qui tombent.
Cela contraste avec ce qu'il en était il y a quelques mois.
En fait, j'ai toujours voulu être un personnage de Roman, Sur esthétisé. Donc, d'une certaine façon, ne pas baiser quand une fille le voulait, ou qu'elle était nue sur moi, c'était une manière de me donner un style.
Je suis Julien Sorel. Non, je suis Rastignac. Je suis mieux encore. Je suis celui qui fout des tartes au nanas, qui se venge un peu, qui brise le pouvoir des filles. Parce qu'un mec qui a l'air de pas avoir envie, ça les rends folles, c'est brouiller leur pouvoir "Je suis désirable". bah non, tarte dans ta face, j'ai ma virginitude, j'y tiens.
C'est illogique, donc c'est beau, ça transcende les pulsions, je pourrais baiser, mais je le fais pas.
Ça m'excite.
Ça me permet de faire mon intéressant dans les soirées, comme si c'était dire "I'm the Batman".
Bien, ça, je commence à en avoir marre, donc j'avance. Comme prévu.
Et puis, de façon isocèle, un côté je m'en fout pousse.
je vais profiter de tout ça pour me présenter de manière plus honnête. Censure free.
Enjoy Bitches.
A suivre: une mini prez' , comment je vais occuper le mois d'Avril/Mai avec deux des nanas que j'ai vu en Corse qui reviennent à la charge, celle qui m'envoie des photos d'elle en tenue sexy, et mes trolls sur AUM;
A oui, je reprend les sessions dans 1-2 semaines, le temps de recontacter mes anciens winning-wings.
J'ai aussi repris le dessin, je fais des affiches communistes notamment, parce que c'est mon kiff, je travaille la guitare, j'ai mes cours de danse, bref, je continue à me travailler.
A toute, bisous.