[A] Une bible de rupture

Une bible de rupture

J'avais initialement appelé ça ma "Bible de Rupture". Je l'ai partagée avec certaines amies. Ce qui a déclenché cette rédaction, c'est une relation très toxique qui m'a retiré toute joie de vivre, m'a éloigné de mes amis, de mes études, de mes rêves et envies de voyage. Rencontrer quelqu'un a été impossible après cette relation. Les autres flairent le mal-être, quant à soi, on est persuadé que l'on ne mérite pas grand chose de bien. J'ai entrepris un travail pour essayer d'éloigner toute pensée intrusive, émotions et pour me remettre pragmatiquement sur le marché.

Avant tout : je tiens à dire que je ne suis absolument pas sûre de la valeur de cet écrit, c'est très injonctif, c'est un écrit à fort opinion, qui est destiné à aider à remonter la pente... En soi ce n'est pas du tout le genre de ton que j'aime prendre quand j'écris. C'est plus un texte brut, je dirais même brutalement honnête. Donc peut-être qu'il n'apportera pas grand chose et qu'il sera critiqué. En tout cas je l'ai partagé pour tous ceux que ça pourrait inspirer. L'écriture c'est un fabuleux moyen de comprendre avec recul.

Après divers écrits j'ai trouvé qu'il fallait arriver à plusieurs choses avant tout:
- Arriver à se cerner soi-même
- Affirmer ses désirs et s'y tenir
- Parvenir à rester pragmatique

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Introduction

Qu’est-ce que je veux
J’ai besoin de quelqu'un qui soit...

Clef personnelle (raisonnement dont on ne parvient pas à se défaire, et que si l'on abandonnait, serait la clef de notre bonheur)
(Ma clef personnelle... : Ne pas être celle qui veut faire marcher ce qui ne marche pas. Ne pas être celle qui veut croire que c'est l'homme de sa vie à chaque rencontre, parce que ça ne l'est pas.)

Je n’ai jamais regretté de... (exemples personnels, à ajouter/modifier selon la personne)
D’avoir exprimé ma fierté,
D’avoir dit non parce que je le pensais,
D’avoir primé l'estime de moi au lieu de l'envie,
D’avoir simplement fait confiance et répondu à mes standards.

J’ai toujours perdu un peu de dignité quand... (exemples personnels, à ajouter/modifier selon la personne)
J’étais trop conciliante (caractère difficile, caprices, orgueil, arrogance de la part de l'autre)
Je me voilais la face par rapport à ses idées et valeurs inacceptables (racisme, etc.)
Je revenais sans cesse alors qu'il ne revenait sous aucun prétexte vers moi


Commandements

Ces commandements sont évolutifs :
1 à 3 : Commandement à l’état de célibataire
4 à 6 : Commandements à l’état début de relation
7 à 10 : Commandements à l’état de relation
11 à 13 : Commandements à l’état de rupture
14 à 17 : Commandements à l’état de période post-rupture
18 et 19 : Commandements à l’état développement personnel en vue de recommencer à rencontrer quelqu’un.


Les commandements s’adressaient à ma personne ou à une amie. Raison pour laquelle ils sont rédigés à la deuxième personne. Injonctifs, ils peuvent déranger qui n’aime pas être bousculé dans ses idées. Mais j’ai décidé de les laisser à la deuxième personne, afin de vraiment inclure le lecteur et de lui permettre de faire face à lui-même, pour cette fois. A la base, c’était la partie de moi qui en avait marre, qui s’adressait à la partie de moi qui était au fond du gouffre et qui comprenait pas. C’était mon néo-cortex qui parlait à mon système limbique en d’autres termes.


Commandements

1. C’est parti pour les collant(e)s, les beaux parleurs/allumeuses, les losers/loseuses… Souffle un coup et vire-les
Rien ne sert d’attendre de voir leur vraie nature. Si quelqu’un feint l’intérêt, s’il/elle ne donne pas d’attention, alors autant le virer tout de suite. Assume ce qu’ils sont, ce qu’ils/elles veulent, arrête de voir autre chose d’idéaliste, et passe au suivant.

2. Sois toi-même tout de suite. Et pour toujours.
La vérité sur l’amour, c’est que ça doit marcher tout de suite ou assez rapidement. Si au bout d’un moment ça ne marche pas, ne perds pas de temps en stratégies. Sois toi-même, fais ce que tu veux. S’il/elle n’est pas content(e), qu’il/elle dégage et fasse de la place aux suivant(e)s. « Tu comprends, il est blessé le pauvre, elle a souffert la pauvre » Bullshit.

3. Un gros égo = une grosse ordure
Quand l’autre mec s’en va une fois, énervé, et ne revient pas de lui-même /elle-même… Laisse le/la partir. S’il/elle montre directement qu’il/elle n’est pas capable de mettre son égo par terre, c’est qu’il/elle ne changera pas. Que tu vas perdre ton temps. Que tu vas souffrir et t’en vouloir d’être sortie avec cette ordure. Ordure, tout à fait.

4. S’il/elle te vois comme son ennemie : il/elle ne te verras jamais comme son ami(e).
Son ami(e) dans le sens « ami(e) amoureux/se » pas « pote ». Il faut que dans les discussions il/elle soit toujours prêt(e) à voir la bonne volonté, les bonnes intentions : qu’il/elle soit ton ami(e) et ton amour à la fois. Sinon ça veut dire qu’il/elle ne veut pas faire d’effort et se trompe complètement de trajectoire. De même, s’il/elle te fais la gueule pour résoudre un conflit, s’il/elle t’explique que tu as tort alors que tu parles de tes sentiments, s’il/elle est de mauvaise volonté… mais qu’est-ce que tu fais à continuer à le/la voir ? Il/elle te prend clairement pas pour une partenaire mais une fille chiante / un mec relou, un(e) ennemi(e).

N.B. Sortir avec un inconnu c’est prendre le risque d’apprendre à le connaître et de souffrir une fois que la connaissance de l’autre est établie et que le feu est passé. Mais ça se passe pas toujours comme ça. Seulement il faut savoir que c’est un risque. On a pas tous/toutes la chance d’avoir des potes d’enfance mignon(e)s et dispos, qui nous connaissent déjà.

5. Economise votre souffle/relation
Il y a les mecs/filles qui ne demandent rien. On va vers eux simplement, on leur plait. Ils/elles tombent amoureux, au sens propre et figuré : ça leur tombe dessus. En mode "j’irai jusqu’au bout du monde, et tout ça de façon tout à fait naturelle".
Et il y a les mecs/les filles qui viennent te chercher, te promettent monts et merveille aux premiers rencards, et au bout de X jours, semaines, mois, ils/elles se sont essoufflés comme des lièvres.

Tortue et lièvre, deux types différents. Choisir le lièvre c’est accepter, prendre conscience que ce n’est que pour un petit sprint, pas une relation durable – ou alors une relation faussement durable, rythmée de drames parce que c’est l’essence de leur moteur.

6. Economise > toi et ton énergie
Pense à toi ! Si tu perds d’un coup ton énergie personnelle (ton « moi »), tu entres en relation fusionnelle. Economise ta force, il t’en faut pour le travail, les amis, les projets… Et pour lui/elle. Equitablement.

7. Les amis eux, c’est du durable. Les laisse pas !
Et s’ils/elles te trouvent triste, chiant(e), ou quoi que ce soit… Pose toi pas trop de questions. Ne te laisse pas envahir de doutes et remises en questions. Mais largue le mec/la fille qui te rend comme ça. C’est probablement une relation toxique, et bien sûr tu t’en rends compte qu’avec le recul et après quelques temps après la rupture.

8. Prends garde au virus de l’amour
Il/elle a la bouffée d’amour trop vite. Il/elle promet monts et merveilles, et il/elle fait front aux premières engueulades qui surviennent, évidemment. Parce que quand il y a trop d’énergie, il y a des engueulades dès le début. Il/elle fait des efforts à ce moment et ça lui pèse. Alors il/elle devient colérique, arrogant(e), gamin(e), incapable de reconnaître sa responsabilité, te dis que t’as tort. C’est irrémédiable. Et ça donne suite à…

9. La maladie de l’engagement
Trop passionné(e) dès le début et commence à déchanter ou à changer de comportement… Et ne cherche plus qu’à se vider (sexuellement d'abord, et se vider de cette émotion qui l’a bouffé(e)). Il/elle manque de disponibilité, il/elle est distant(e), il/elle arrête d’être affectueux/se, il/elle devient distant(e) et silencieux/se. Ca va casser bientôt.

10. Relation fusionnelle et relation indépendante = à virer
Selon un psychologue :
- Si la relation est en 1+1=1 (fusion : moi + toi = 1), c’est pas créatif, c’est nocif. Trop fusionnel.
- Si la relation est en 1+1=2, (moi + toi = deux personnes différentes, moi séparée de toi) c’est trop indépendant, pas de glue de couple.
- Si on est en 1+1=3 (moi + toi = nous, nous c’est toi moi et le couple), c’est bon. C’est équilibré, les sentiments de chacun sont conservés, et les deux vies s’arrangent pour en créer une nouvelle en plus de la vie de chacun, et cette nouvelle vie appartient aux deux.
Si jamais c’est un autre schéma que 1+1=3, faut se demander si t’es heureux/se… Sois honnête et sincère, perds pas ton temps car tu sais très bien que ça pourra pas marcher indéfiniment.

11. Ne pas se leurrer : je serai presque toujours la règle, pas l’exception.

Cette règle est écrite pour les femmes >> question: est-ce qu’il y a le même genre de pensée pour les hommes concernant la femme qu’ils visent?

Selon "He is just not that into you” de Behrendt, G., (2004)
En théorie…
La règle est : si un mec te largue, c’est qu’il veut te larguer. Point barre. Il n’y a PAS d’autre explication, de « peut-être que » ou « et si jamais ». L’exception est : il te rappelle parce qu’il regrette, et il y avait une autre explication que la règle.
En pratique…
Il y a qu’une exception qui annule la règle, un faible pourcentage. Un mec ne rappellera jamais, regrettera jamais son choix (il faut être pragmatique)… Sauf si il s’agit d’une exception, qu’il était pas sur de son choix. La plupart du temps, en fait à part un seul, le mec ne m’a pas rappelée.

Donc ne pas penser qu’on sera l’exception, qu’il va rappeler peut-être, etc. Non. Il n’a pas rappelé = il s’en fou, c’est fini, accepte-le.

12. Ne pas confondre exception et salopard/salope finie
S’il/elle te largue volontairement et en toute conscience, en pleine possession de ses moyens et avec calme, décision à froid… Et qu’il/elle te rappelle par la suite… Ce n’est peut-être pas parce qu’il/elle a changé d’avis.
Souvent c’est pour te garder sous le coude (il/elle aime pas être seul(e), il/elle a pas rencontré d’autre nana/mec…) et pour te baiser uniquement.
Rappelle-toi que les gens n’avouent presque JAMAIS l’existence de l’autre fille/mec (sauf quand ils sont naïfs ou très très respectueux de qui tu es, donc honnêtes avec toi et, faut le dire, un peu soumis. Plutôt rare. Si il/elle était comme ça tu ne serais pas en train de lire cette bible.)
Donc s’il/elle revient et te « jure qu’il n’y a personne d’autre ». Hu-hum. Réfléchis bien. VRAIMENT ? Il n’y a VRAIMENT personne d’autre… ;) ?

13. Règle ou exception, faut savoir s’effacer, pas s’essouffler.
S’il/elle veut un truc, il/elle viendra le chercher. Et pourquoi garder contact avec lui/elle ? A quoi ça sert ? A voir qu’il/elle choppe, qu’il/elle s’amuse, qu’il/elle est retombé(e) amoureux/se, que… Non. Il/elle reviendra PAS. S’il/elle veut revenir il/elle se débrouillera.

14. J’ai fais du chemin. C’est pas pour le détruire.
De A à Z, en passant par toutes les lettres (non, quand même pas ;))…
Ecrire ici un petit bilan personnel objectif ce qui vous êtes, ce que vous avez entrepris, ce que vous avez réussi et les difficultés que vous avez surmontées avec succès. Vos forces. Ce qui fait que vous êtes différent des autres et que vous savez vous en sortir. On a tous besoin de compliments, mais au lieu d’attendre que ça vienne de l’extérieur, il n’y a personne de plus au courant que nous-même.
Pas besoin d’un(e) pauvre type/fille qui réalise pas ce qu’il/elle a, il/elle réalisera pas plus demain ni dans 10 ans.

15. Un mec/une fille qui tombe amoureux, c’est un mec/une fille qui oublie tout, et qui réapprend tout.
Inspiré par ce qu’a dit FrenchKiss un jour sur je ne sais plus quel post !!!
Ca veut dire que si un mec/une fille tombe amoureux/se de toi, peu importe ce qu’il/elle a été par le passé : con(ne) avec d’autres filles/mecs, insensible, peu importe. Il/elle réapprendra tout, et naturellement, avec toi. Parce qu’il/elle tombe amoureux/se et que ça change les gens.
FrenchKiss « Il m’a fallu mille femmes pour apprendre la séduction, mais une seule m’a appris l’amour ».

16. Et un mec/une fille qui veut fonder une relation, il/elle écoute.
S’il/elle s’énerve, même un peu, s’impatiente, peu importe, s’il/elle fait autre chose qu’écouter avec attention et respect, et regarder en face la personne avec qui il/elle est en couple, quand elle/il essaie de lui parler de quelque chose… C’est qu’il/elle ne veut pas le faire. C’est qu’il/elle n’a pas l’intention de le faire maintenant ni plus tard. Celui/celle qui te veut vraiment, t’écoute vraiment.

17. Si tu souffres… Sors-toi de là tout(e) seul(e), tout simplement
Rappelle-toi ta joie de vivre quand tu étais seul(e). Pas le sentiment éphémère ridicule de petit nuage qui t’empêchait de te concentrer au travail/en cours, quand tu as commencé la relation toxique avec cette personne… Non. Le vrai bonheur. Celui qui te donnait la pêche d’aller au travail/en cours, la pêche d’aller en soirée, la pêche de voir tes amis et de leur parler de tout.

18. On est tous différents
Alors ça ne sert à rien de vivre amère, distante ou effrayée dans l’idée que le suivant fera comme le précédent ou le premier. Faut faire les choses comme tu le sens.
Si tu veux te projeter avec quelqu’un, relis les commandements et si tu es arrivé(e) jusque là sans te dire « ah oui effectivement », « zut… », « oups », « putain j’y crois pas… » ou « peut-être que… », …mais que tu t’es dis « non, lui/elle, c’est vraiment différent », alors lance-toi avec cette personne.

Et si jamais il/elle te largue, rajoute un chapitre à ces commandements. Mais vis ta vie, c’est le plus important. Les peurs sont des projections de l’esprit. L’expérience t’apprend à grandir, et comme on dit, ya qu’un mec/une fille pour en chasser un(e) autre, "Chiodo scaccia chiodo".

19. Et c’est reparti pour les collant(e)s, les beaux parleurs/allumeuses, les losers/loseuses… Souffle un coup et vire-les
Rien ne sert d’attendre de voir leur vraie nature. Si quelqu’un feint l’intérêt, s’il/elle ne donne pas d’attention, alors autant le virer tout de suite. Assume ce qu’ils sont, ce qu’ils/elles veulent, arrête de voir autre chose d’idéaliste, et passe au suivant.
Encore, encore.

Il y a du travail dans cet article mais il y a un "angle" qui me dérange un peu.
Pourtant tu dis des trucs vrais, mais il y'a d'autres choses qui me dérangent.

allumeuses

Ou est le problème?

Sois toi-même tout de suite. Et pour toujours.

Certes. Mais il y'a une recherche trop "absolue" dans tes propos. Du coup tu perds un peu en complexité et donc en pragmatisme.
Il y a des filles que j'ai rencontré quand j'ai changé, si je leur avais dit que j'avais 0 expérience, je te JURE qu'elles se seraient barré. Donc, c'est pas aussi facile.

Être soi-même en plus ça dépends de la définition que tu en donnes. Quid de tes aspirations? De ce qui semble t'empêcher de les atteindre? De tes conflits? De ta multiplicité?

Un gros égo = une grosse ordure

*potentiellement. On sait jamais. Dans les masses tu as raison, cependant.

4. S’il/elle te vois comme son ennemie : il/elle ne te verras jamais comme son ami(e).

J'ai pas du tout compris.
D'autre part, tu sembles dire que la seule relation cool c'est amie+amour. Pourquoi? Il y en des tas d'autres formes qui peuvent vouloir la peine. Pourquoi généraliser?

Sortir avec un inconnu c’est prendre le risque d’apprendre à le connaître et de souffrir une fois que la connaissance de l’autre est établie et que le feu est passé.

Erreur de cérébral ;)
Tu peux PENSER savoir connaître quelqu'un. Dans les faits, la compatibilité ne se vérifie que dans le vécu. Tu ne peux pas maîtriser ça, c'est une illusion. Tout au plus faire confiance a ton instinct mais en soi tu n'en sait fichtrement rien.

Ecoute, je vais pas tout faire, parce que j'aurais beaucoup à dire sur des tas de points.
Il y a du bon dans ce que tu dis, mais je pense que c'est de l'extrapolation sur ton vécu qui t'as fait mal. On ne peut pas en faire une généralité et je pense que pas mal de tes conseils peuvent être mauvais pour d'autres et d'autres situations.

C'est cool cela dit d'écrire ça, tu as pu mettre à plait des choses.

Oui je m'attendais à ce qu'il dérange un peu.
"Allumeuse" >> euh j'ai du retraduire tout l'article pour les deux genres, à la base je ne parlais que des mecs (prenant en compte que la lectrice était moi ou mon amie). Donc j'ai ajouté les mots que je pouvais, mais n'hésite pas à remplacer par un autre terme.

Certes. Mais il y'a une recherche trop "absolue" dans tes propos. Du coup tu perds un peu en complexité et donc en pragmatisme.

Oui c'est voulu. C'est comme je disais, c'est pour sortir du fond du gouffre quelqu'un. Dans ces moments là on prend la liberté d'être un peu plus injonctif que nuancé, afin de faire comprendre l'idée principale et que l'autre arrête de se perdre en pensées et réflexions qui n'aboutissent pas.

Mais pareil tu peux ajouter, nuancer, expliquer. Cet article gagnerait à avoir plusieurs points de vue!

"4. S’il/elle te vois comme son ennemie : il/elle ne te verras jamais comme son ami(e)."
J'ai pas du tout compris.

C'est à dire que dans certaines relations, l'autre te vois comme son ennemi. Par exemple, à te confronter sans cesse. Ou à prendre une réflexion, une suggestion, comme une attaque. C'est un comportement qu'on observe chez les phobiques de l'engagement qui saisissent une opportunité pour engendrer un conflit et donc se donner une sortie de secours.
L'idée ici est de dire que ça ne sert à rien de passer son temps à essayer de sympathiser avec quelqu'un qui ne veut pas s'entendre avec nous, alors qu'en plus on est déjà en relation.
Voilà, ça ne parlait donc pas des autres types de relations. C'est une bible de rupture donc ça prend en compte une relation douloureuse qui a pris fin/ va prendre fin, pour ceux qui ont du mal à l'accepter. Ca ne prend pas en compte d'autres relations, sinon l'article serait beaucoup trop large, l'angle ici est bien la relation toxique/relation amoureuse qui prend fin.

En tout cas je pense que ça serait bien d'apporter d'autres points de vue, nuances etc.

Merci pour cette bible et ses commandements,
après nombreux points restent à prendre avec légèrté .

Ce texte aura toujours plus de cohérence pour un public féminin que masculin,
selon moi toute expèrience est bonne à vivre bonne ou mauvaise.

Pas besoin de retomber dans la nostalgie pour retrouver un nouveau souffle,
ce sont justements toutes ces peines et ces déchirements qui nous rappellent qu'on vit,qu'on respire et surtout qu'on ressent tous ces sentiment affluer en nous.
Un jour ou un autre on en tire une force et on se dit "Non! Plus jamais"
et avec hargne et motivation qu'on s'en relève et qu'on vogue avec des nouvelles aventure.

Ps: tu as oublié d'aborder un point c'est qu' avant de souffrir dans une relation il y a toujours une (courte) période de bonheur.

Ça m'évoque plus une "réflexion sur le couple" bien qu'orienté rupture. Parce que dans beaucoup des idées que tu développe sur la rupture, c'est surtout le besoin de comprendre la relation qui transparaît. C'est tout aussi intéressant, mais du coup, je comprends pas très bien où on va, et comment répondre. Est-ce que tu veux vraiment discuter de rupture, ou de couple ?

Par exemple :

La vérité sur l’amour, c’est que ça doit marcher tout de suite ou assez rapidement. Si au bout d’un moment ça ne marche pas, ne perds pas de temps en stratégies. Sois toi-même, fais ce que tu veux. S’il/elle n’est pas content(e), qu’il/elle dégage et fasse de la place aux suivant(e)s. « Tu comprends, il est blessé le pauvre, elle a souffert la pauvre » Bullshit.

Sortir avec un inconnu c’est prendre le risque d’apprendre à le connaître et de souffrir une fois que la connaissance de l’autre est établie et que le feu est passé. Mais ça se passe pas toujours comme ça. Seulement il faut savoir que c’est un risque. On a pas tous/toutes la chance d’avoir des potes d’enfance mignon(e)s et dispos, qui nous connaissent déjà.

Franchement, c'est pas une phrase pour dire comme dans les films. Mais un couple, si on parle du couple 1+1=3, c'est une construction. Et dans le bâtiment, les mecs à casques oranges, ils commencent par poser des bases, ils coulent une dalle, et ils construisent par dessus. Ils attendent pas qu'un énorme building soit en place pour se dire que ouais, ce building est assez grand pour décider de construire un truc dessus. Remettre le couple sur la passion, c'est pas une démarche constructive, c'est une démarche de profit qui peut potentiellement cacher la capacité d'investissement des deux partis. Concrètement, cette relation-là est d'une certaine manière, égoïste. Bonne ou mauvaise, c'est même pas utile d'en discuter. Elle correspond juste à des personnes qui veulent vivre pleinement des conséquences d'une relation qui est d'emblée brûlante, et on comprend que ça puisse retomber facilement quand on a épuisé le stock de braises bien ardentes, et qu'on se rend compte que pour faire durer, il faudra peut-être se mettre maintenant à construire. Ce qui n'est pas systématique, parce que les généralités, on sait ce que ça donne. Mais en tout cas, la généralité que je peux sortir tout de suite, c'est qu'il y a toujours un moment où on va devoir injecter quelque chose dans ce couple (et j'aurais même tendance à dire relation, parce que toute relation doit évoluer pour continuer d'exister). Tout de suite si on commence doucement, ou dans 6 mois, 1 ans, 2 ans, si on est plutôt dans le cas de l'histoire qui démarre sur les chapeaux de roues.

Après, je suis qui pour juger ça mal ? Personne. Tout simplement parce que deux personnes peuvent aimer être ensemble, et ne plus y trouver leur compte un jour ou l'autre. C'est comme ça, on a pas toujours envie de se mettre à construire quand vient un certain stade. C'est pas mal, c'est juste comme ça.

Donc non, on peut pas décemment dire que deux personnes qui commencent à se connaître doucement sans vraiment avoir prévu quoi que ce soit, ne pourront pas se découvrir capables d'un truc riche et intense quelques temps plus tard. Et c'est pas qu'une question d'avoir des potes d'enfance mignons. Potentiellement, n'importe qui peut t'amener à ce genre de situation, au moment où tu l'attendais le moins, si tu reste ouverte à ça.
Et dire que les relations passionnelles sont vouées à l'échec, là encore, c'est restreindre la possibilité que les deux personnes soient finalement suffisamment intelligentes pour se mettre à envoyer le vent dans le moulin quand tout ne viendra plus de soi. Il faut juste garder le brin de lucidité nécessaire.

Ca veut dire que si un mec/une fille tombe amoureux/se de toi, peu importe ce qu’il/elle a été par le passé : con(ne) avec d’autres filles/mecs, insensible, peu importe. Il/elle réapprendra tout, et naturellement, avec toi. Parce qu’il/elle tombe amoureux/se et que ça change les gens.

Mais évidemment. Et refuser un couple qui commence pas à 100% de ce que peuvent créer deux personnes qui se rencontrent, c'est juste refuser les possibilités les plus cool que la vie peut nous apporter. La différence, c'est qu'il faut pas cristalliser toutes ses attentes sur chaque relation qui semble commencer à aller quelque part. On en revient à ces bons vieux concepts de l'AFC, de savoir garder pied à terre, laisser venir les faits et les gens comme ils viennent, pour ce qui peut se présenter.
C'est extrêmement difficile, parce qu'on est tous gavés d'espoirs. On a tous des attentes plus ou moins monstrueuses, et dans notre égoïsme, on aimerais imposer à la première personne qui se présente de nous l'apporter. Tout le monde n'en est pas capable. Et c'est encore gavé à l'ego qu'on peut en arriver à refuser catégoriquement ce qui ne rentre pas dans nos cases. Elle est où, la surprise ?

Donc apprendre à lâcher prise, apprendre qu'on maîtrise pas les autres, mais qu'on peut en revanche contrôler notre déception et savoir prendre le bon quand il arrive, ça se travaille. Plutôt que se construire un monde ou ne rentre que ce qu'on estime strictement conforme à ce qu'on attend. Un monde de solitude, aseptisé, par peur de souffrir, par peur de se confronter à soi, mais qui sonne vachement plus triste, finalement.

(si tu précise ce que tu attendais des réponses, je pourrais cerner un peu mieux la question qui me semble vraiment plus générale que la simple rupture)

Thomas W a écrit :Merci pour cette bible et ses commandements,
après nombreux points restent à prendre avec légèrté .

Ce texte aura toujours plus de cohérence pour un public féminin que masculin,
selon moi toute expèrience est bonne à vivre bonne ou mauvaise.

Pas besoin de retomber dans la nostalgie pour retrouver un nouveau souffle,
ce sont justements toutes ces peines et ces déchirements qui nous rappellent qu'on vit,qu'on respire et surtout qu'on ressent tous ces sentiment affluer en nous.
Un jour ou un autre on en tire une force et on se dit "Non! Plus jamais"
et avec hargne et motivation qu'on s'en relève et qu'on vogue avec des nouvelles aventure.

Ps: tu as oublié d'aborder un point c'est qu' avant de souffrir dans une relation il y a toujours une (courte) période de bonheur.

Très juste.

Est-ce que tu veux vraiment discuter de rupture, ou de couple ?

En fait comme je l'ai expliqué, il s'agit d'un accompagnement qui va de l'état de célibataire à l'état de couple et enfin rupture et reconstruction. Donc je parle un peu de tout ça. Il s'agit plutôt, j'aurai du dire, de la bible de reconstruction personnelle.

Surtout, surtout, pour la personne qui va avoir tendance à se laisser embourber dans une relation toxique sans parvenir à rester pragmatique et à comprendre les signaux, les drapeaux rouges.

Je ne crois par contre que tu n'as peut-être pas compris le 1+1=3, ça ne vient pas de moi cela dit. Je crois que cela vient de l'ouvrage de Serge Hefez avec Danièle Laufer, « La danse du couple ». Je te laisse faire une recherche là-dessus si tu veux mieux comprendre le concept. 1+1=3 c'est l'inverse de tout remettre sur la passion, globalement c'est considérer une personne (toi), qui a ses besoins, envies, attentes, rêves, objectifs, sa personnalité, ses qualités et défauts, + une autre personne (pareil, besoins envies attentes etc) = un couple, une unité de plus, qui prend forme avec les attentes envies rêves etc des deux personnes, et qui se façonne en respectant les deux personnes et en permettant une liberté et une fusion balancée de façon juste, comme cela convient à toi, elle, et au couple.

En fait ce que je disais par rapport au risque de sortir avec un inconnu, c'est que, forcément, on ne peut pas savoir à l'avance si l'autre va être à l'opposé de ce qui serait quelqu'un qui nous comble, qui nous apporte du bonheur, peu importe sa forme. On peut tomber sur des personnes qui vont nous faire du mal parce que c'est comme ça qu'ils fonctionnent ou parce qu'ils ne voient pas les choses comme nous, ou encore qu'ils ne connectent pas avec nous. Ce qui est moins probable quand on décide de sortir avec quelqu'un qu'on connait depuis longtemps. Mais justement je disais qu'on va pas se mettre à ne sortir qu'avec des personnes qu'on a labellisées comme super, terrain connu, sécurité, ami, juste pour éviter le risque. Le risque c'est la vie aussi. Donc au lieu de se punir soi-même d'être tombé(e) sur quelqu'un qui finalement nous a fait du mal, il faut savoir accepter que c'est le jeu, qu'on peut pas contrôler toutes nos émotions. Parfois on va souffrir c'est comme ça.

Et dire que les relations passionnelles sont vouées à l'échec, là encore, c'est restreindre la possibilité que les deux personnes soient finalement suffisamment intelligentes pour se mettre à envoyer le vent dans le moulin quand tout ne viendra plus de soi. Il faut juste garder le brin de lucidité nécessaire.

Je suis d'accord. Le trait est grossi, encore une fois c'est pour "réveiller", parce qu'encore une fois, c'est écrit pour des personnes au fond du trou qui ont souffert d'une relation toxique. Pas vraiment le genre de personne à qui tu vas dire "on sait pas si ce mes / cette fille t'utilise ou pas, bien qu'elle / il vienne te voir que pour coucher et veut rien savoir de ta vie, mais fonce!!!". Au contraire on leur dira "ouais, attention quand même, t'as plutôt besoin de quelqu'un qui va prendre soin de toi".

Il faut pas cristalliser toutes ses attentes sur chaque relation qui semble commencer à aller quelque part. On en revient à ces bons vieux concepts de l'AFC, de savoir garder pied à terre, laisser venir les faits et les gens comme ils viennent, pour ce qui peut se présenter.
C'est extrêmement difficile, parce qu'on est tous gavés d'espoirs. On a tous des attentes plus ou moins monstrueuses, et dans notre égoïsme, on aimerais imposer à la première personne qui se présente de nous l'apporter. Tout le monde n'en est pas capable. Et c'est encore gavé à l'ego qu'on peut en arriver à refuser catégoriquement ce qui ne rentre pas dans nos cases. Elle est où, la surprise ?

Oui !!!!

Donc apprendre à lâcher prise, apprendre qu'on maîtrise pas les autres, mais qu'on peut en revanche contrôler notre déception et savoir prendre le bon quand il arrive, ça se travaille. Plutôt que se construire un monde ou ne rentre que ce qu'on estime strictement conforme à ce qu'on attend. Un monde de solitude, aseptisé, par peur de souffrir, par peur de se confronter à soi, mais qui sonne vachement plus triste, finalement.

Exactement. Ca pourrait être une conclusion. Si tu remarques le post est écrit de façon graduelle, donc terminer comme ça serait intéressant. Ca permet de faire relativiser le lecteur.

Bref si ce post n'est pas ultimement utile on peut le supprimer.

A la base j'avais vraiment rédigé ça pour moi, et puis pour mes amies qui se sont retrouver à vraiment morfler à cause de relations toxiques qu'elles n'ont pas su arrêter, et donc là je suis revenue sur chaque étape de leur rencontre jusqu'à la rupture et pourquoi / comment / où ça a pu clocher et où, quand elles auraient pu réagir, comprendre, ou même le faire à l'avenir.

Nidwazo a écrit :11. Ne pas se leurrer : je serai presque toujours la règle, pas l’exception.

Cette règle est écrite pour les femmes >> question: est-ce qu’il y a le même genre de pensée pour les hommes concernant la femme qu’ils visent?

Selon "He is just not that into you” de Behrendt, G., (2004)
En théorie…
La règle est : si un mec te largue, c’est qu’il veut te larguer. Point barre. Il n’y a PAS d’autre explication, de « peut-être que » ou « et si jamais ». L’exception est : il te rappelle parce qu’il regrette, et il y avait une autre explication que la règle.
En pratique…
Il y a qu’une exception qui annule la règle, un faible pourcentage. Un mec ne rappellera jamais, regrettera jamais son choix (il faut être pragmatique)… Sauf si il s’agit d’une exception, qu’il était pas sur de son choix. La plupart du temps, en fait à part un seul, le mec ne m’a pas rappelée.

Donc ne pas penser qu’on sera l’exception, qu’il va rappeler peut-être, etc. Non. Il n’a pas rappelé = il s’en fou, c’est fini, accepte-le.

Pfiou.
Ca, ça fout un coup à l'ego mais putain, faut s'en souvenir, toujours, toujours.
Moi qui suis en pleine rupture, je me redis ça tous les jours. Ca pique mais ouais, je suis la règle, pas l'exception et s'il m'a larguée, c'est parce qu'il le voulait (même s'il l'a fait salement).

Beaucoup de choses pertinentes dans ton message ; merci, c'est exactement ce dont j'ai besoin en ce moment !