Jooke, lire ce genre de commentaire ça fait vraiment plaisir, merci, car c'est le plus beau cadeau qu'tu puisse me faire.
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Pas très motivé pour courir ces dames ces derniers temps, besoin de me ressourcer un peu sur FTS.
Il va falloir que j'apprenne à ne pas dépendre d'un site pour mener mes petites affaires, même si jusque là ça m'a plutôt réussi, je dois l'admettre.
Le délire c'est que j'avais embarqué un ami dans l'apprentissage de ce monde qu'on appelle la séduction, et j'ai vraiment envie qu'il réussisse à trouver ce qu'il cherche (sûrement histoire de me motiver moi même).
Alors il va falloir que je reprenne du poil de la bête, parce qu'il n'y a rien de plus gratifiant que d'encourager les autres (attention, je le fait pour moi, je le cache pas, mais ça reste une source de motivation complémentaire).
Assez bavassé, on veut des faits.
Allez on va faire comme les autres pour une fois, on va mettre un titre :
[Flash Back] Privet Drive, le placard sous l'escalier :
Après être resté perplexe suite au rdv que j'avais eu avec Sandy, la fille de Tinder, nous avons convenu d'un second rendez-vous, car elle n'était pas dans son assiette le jour de notre premier rdv (cf. mon post précédent).
Et y a pas à dire, ça s'est SUPER BIEN PASSE !!!
Si je dis pas de bétise, nous sommes allé chez HD Diner pour siroter un savoureux milk-shake.
J'avais prévu de prendre un breuvage au goût vanille comme d'hab, elle m'a convaincu d'en prendre un à l'avocat... (bon ok je vous passe les détails).
A la fin de ce rdv somme toute assez classique mais agréable (je me souviens seulement de l'essentiel, elle remonte pas mal maintenant cette histoire), je l'ai raccompagné à son vélo qui était stationné devant la gare (c'était le soir, il faisait nuit).
Sur le chemin, on a échangé nos pronostiques : elle misait sur le fait qu'on lui aurait volé son vélo; moi je lui ai dit que c'était impossible car il était piégé sous le parapluie de ma bonne étoile (bon, je sais plus comment j'ai tourné ça, mais c'était assez mielleux, j'doit être assez fleur bleue).
Bon évidemment, le sort m'a donné tort et son vélo avait disparu... (Non c'est une blague, en fait il était là et le sort m'a donné raison).
Moi : Voilà ton vélo, toujours positif, il faut rester.
Elle : *Sourire*
Moi : On y va ?
Elle : Attend je décroche ma chaine.
Moi : T'es consciente que t'a les deux mains prises et que... C'est l'occasion rêvée pour moi de toucher tes cheveux *lui touche ses cheveux* (je ne sais plus si je l'avais raconté mais, en effet, elle me bloquait toujours les mains lorsque j'essayais de le faire).
Pause
Voix off : Eh bien là mon pote, pour la première fois de ma vie, alors qu'elle me tenait les deux mais en l'air en rigolant, et que nous étions très proche, les yeux dans les yeux, j'étais ABSOLUEMENT PERSUADE qu'il s'agissait du moment IDEAL pour l'embrassé, j'en étais sûr à 100% !!
Ca se déroulait trop bien, comme sur des roulettes, sans même y penser, je maîtrisait tous les éléments, complètement.
Ben vous savez quoi ? Non sans déconner c'est trop facile, même pas stréssé, vous m'avez pris pour qui ?
Non, je vais pas l'embrasser comme ça, alors que la situation s'est mise en place toute seule, sans le moindre effort.
Non, j'suis désolé... Pas question.
Et voilà nous sommes repartis comme si de rien était après un assez intense eye contact, et nos chemins se sont séparés, concluant ce deuxième date.
Bon là il est possible que vous vous disiez "le type y nous prend la tête parce qu'il n'arrive pas à conclure, et lorsque l'occasion se présente, il fait la fine bouche".
Bah ouais, je pense que parfois il faut savoir dire merde et décider soit même !
Je plaisante, il se trouve que j'ai une amie dont j'avais l'habitude de ne pas écouter les conseils, car contraires à ce que je pensais; mais pour une fois j'ai choisi de l'écouter, constatant que mes méthodes ne rencontraient pas le succès escompté.
A noter qu'il s'agit de la première fois où j'arrivais à enchaîner sur un second date, il y a du progrès dans l'air
Je continue en élipsant quelque peu (l'art d'aller à l'essentiel) :
Apparemment, elle voulait vraiment me revoir.
Etait-ce parce que j'avais eu le toupet de faire ma fine bouche de la priver d'un baiser somptueux ? Certainement ma douce
Cette fois-ci, lieu du rdv : chez elle.
Où ça ?
Chez elle
Ca aussi, il est possible que je l'ai déjà dit mais bon au pire je le redit, c'est gratuit : n'étant pas en bon terme avec ses parents (et vous comprendrez sûrement le fait que ceux-ci n'avaient pas forcément envie de voir des garçons entrer dans sa chambre et fermer la porte derrière eux), il fallait que j'entre chez elle IN-CO-GNI-TO.
Bon, pour le coup, c'était facile, ils étaient respectivement au pas là et à l'église (parents séparés donc un des deux plus ou moins de passages).
On s'est tous les deux assis sur son lit, face à face. On a parlé un peu mais ce n'est pas les discussions qui vous interessent, n'ai-je pas raison ?
Elle : *me donne un bonbon et en prend un pour elle*
Moi : *Troisième rdv + bonbon = ça se précise*
Et alors que j'étais sur le point de finir mon bonbon, ou dois-je dire, le sablier qui séparaient mes lèvres des siennes, quelle fut ma surprise ?
*Bruits de clés dans la porte d'entrée*
Elle : Oh my god, oh my god !
Moi : Seriously ? Guuuuuuuyyyyyyyyyyyys !!!!!!!
Elle : Oh my god, oh my god !!
Moi : J'ai comme la douce impression que je ne suis pas dans la merde...
Elle : Va te cacher dans les toilettes !!!
Moi : *Ninjaaaaaaaaaa*
*Toc Toc Toc*
Elle : *Va ouvrir la porte*
Moi : *En direct des toilettes* *Y a vraiment pas de raison que ça se passe mal, hein ?*
Sa maman : Blablabla... T'a pas fait la vaisselle (avec un air assez froid).
Elle : *Oui maman, desolée, j'y vais tout de suite* (avec un air complètement affolé et pas du tout suspect).
Sa maman : *Se doute de quelque chose* Qu'est-ce qu'il y a qu'est-ce que tu cache ? Il y a quelqu'un ici !!
Moi : *Facepalm*
Elle : Non pas du tout !
Sa maman : Laisse moi rentrer !!
Elle : Non !! Arrête maman steuplaît *Heureusement que c'était pas son père*
Sa maman : La personne qui se cache ici elle va sortir tout de suite !!!
Moi : *OMG j'fais quoi maintenant ? J'y vais, j'y vais pas ?*
Elle : Non sort paaaaaaaas !!!!
Moi : *Oh allez j'vais rester là et faire le mort, après tout je suis bien ici*
Sa maman : Ok j'vais partir, mais il a intérêt à quitter les lieux dans les 5 minutes *se retire*
J'ai eu chaud, émotions fortes ça c'est sûr, et pas celles du baiser.
Vous vous doutez bien qu'on a eu vite fait d'écourter le rdv, j'suis parti au galop, et heureusement que j'étais habillé.
Petit sms après avoir quitté les lieux :
Elle : "Désolé pour tout ça, j'ai honte..."
Moi : "Et dire que j'avais presque terminé mon bonbon
"
Ce qui nous mènera donc, si comme moi vous avez appris à compter en primaire, au quatrième rdv.
Cette fois-ci j'ai tapé dans le classique : le cinéma.
Nan parce qu'au bout d'un moment faut arrêter avec l'anti-conformisme.
Tu vas au cinéma, tu la boucle, ou plutôt, t'essaye de lui faire entre-ouvrir la sienne, et tu met tout ton coeur à l'ouvrage (enfin ta langue).
Le film, c'était l'adaptation d'Alice au pays des merveilles.
Dans ma vie y a deux films que j'ai été voir sans les regarder : avant, y'avait Drive, maintenant, y a Alice.
On devrait ouvrir un club des films qu'on a pas su terminé au cinéma...
Comment ça c'est déjà fait... Ah parce que je suis en retard et que... bref.
J'ai adopté la technique de ma vielle amie à savoir :
Mon amie, dit "le soleil" : T'attends dix minutes histoire de bien vous installer. De là tu lui choppe la mains ou tu te débrouille pour lui caresser l'avant bras. Après t'avise, si elle met sa tête sur ton épaule, c'est du tout cuit. T'aura peut-être un peu de mal à l'embrasser avec sa tête sur ton épaule, mais ce sera bien parti. Sinon, tu franchi une étape au dessus, à savoir, la main sur la cuisse. Ensuite, si t'arrive pas à l'embrasser, c'est que t'es un manchot. Bon, je te fais pas de démonstration, tu m'en veux pas, hein ?
Bah ma vielle ça a marché à merveille.
Je lui ai même lâché une petite phrase de mise en bouche, du style :
Moi : T'attends quoi ?
Elle : Comment ça ?
Moi : Ben pour m'embrasser ? Le film t'intéresse tant que ça ?
Voilà comment se sont rencontrées nos lèvres pour la toute première fois.
C'est beau, n'est-ce-pas ?
Après la séance, nous sommes allé marché un peu. On s'est ensuite assis et j'ai mis les choses au clair avec elle.
Je lui ai demandé ce qu'elle attendais de nous deux pour être sûr qu'on allait bien dans la même direction, et on a fini par officialiser notre union (on s'est mis en couple quoi, on s'est pas marié).
Ce que j'ai retenue, c'est qu'elle avait un peu peur de s'engager mais qu'elle voulait bien qu'on fasse un bout de chemin la main dans la main pour où ça nous mènerais.
Et on arrive au moment où je vais tâcher de rester le plus concis possible afin de résumer au mieux notre histoire de couple :
Alors tout d'abord, le plus croustillant.
Je ne sais plus si c'était la fois d'après le cinéma, mais je me suis retrouver à dormir dans son lit.
Dans son lit, oui, par contre j'ai dormi, à côté d'elle.
*Attends donc là t'es en train de nous dire que t'a passé ta nuit à côté d'elle sans rien faire, sans la toucher, comme le dernier de ses confidents ?*
Baaaaaaaaaaaahhhhhhh, c'est pas tout à fait ç... En fait si, c'est complètement ça.
Y avait son string, ses fesses, y avait mon zlip, mon garde à vous mais... il ne s'est rien passé.
Pour mettre les choses au clair, je veille toujours à ne pas froisser ma conjointe dans ce genre de situation, si elle est réticente, j'ai pour principe de ne jamais forcer les choses, la faire culpabiliser ou autre.
Je la sentait un peu stressée, elle n'avait pas envie de le faire et appréhendais sûrement, peut-être à cause d'une de ses anciennes expériences, je n'ai pas tenu à creuser.
Soit, y a pas le feu (enfin si dans mon zlip, mais bon...).
Le lendemain (plus ou moins) :
Elle : Tu sais hier t'a été un vrai gentleman !
Moi : Tu veux dire, dans ton lit ? Ouais, je t'ai pas sentie très enthousiaste, et puis, c'est pas comme si on se voyais juste pour ça. Je peux comprendre, tu sais, je suis pas pressé.
Elle : Quand même ! Ca a dû être dur pour toi :p
Moi *Ne me refais jamais ça !*
Bon je vous rassure, la fois suivante elle était partante, et on s'y est donné à coeur joie
Et après quelque temps de romance, nous avons fini par nous séparer.
Force est de constater que je n'ai pas developpé de sentiments réels envers elle au fil de notre histoire.
Un jour, elle m'a dit qu'elle avait des sentiments pour moi, et je n'ai pas voulu lui dire que j'en avait moi aussi, je n'ai pas voulu lui mentir.
Je suis resté silencieux, car je n'ai pas non plus osé lui dire que ce n'était pas le cas pour moi, et ça, elle l'a remarqué.
Elle m'a demandé si c'était trop tôt pour moi de me prononcer, je lui ai dit qu'en effet, il était trop tôt pour moi de confirmer cela.
Quelque temps après j'ai choisi de la quitter (quoi qu'il arrive, comme je le disait dans un précédent post, elle allait s'en aller dans une autre ville pour ses études et je lui avait dit dès le début que les relations à distance j'avais déjà donné).
Enfin, ce n'est pas tout à fait vrai, je voulais me donner plus de temps, et me mentir, dans l'espoir que des sentiments naissent un jour, comme par magie.
Mais je ne voulais pas non plus qu'elle pense qu'entre elle et moi, il n'y avait que du sexe, parce que c'était pas vrai, et je ne voulait pas lui faire ça étant donné la nature de ses sentiments.
Evidemment, l'unique raison de notre séparation ne fut pas la divergence de nos sentiments, mais c'était déjà bien assez. Mieux valait s'arrêter là, alors que ses sentiments n'étaient qu'au stade de bourgeon.
Le truc, c'est que cette fille, elle était négative.
Elle se plaignait beaucoup, se dévalorisait, etc.
Et moi, comme toujours, j'ai tendance à vouloir rester pour "sauver" la personne.
Mais comme je l'ai appris à mes dépends, et si souvent lu sur le forum :
Les relations pansements ne sont pas des relations stables, et l'amour entre deux personnes ne peut pas être le fruit d'une dépendance affective.
Somme toute, je n'étais, ne suis, et ne serai jamais un super-héro, et la seule personne capable de la guérir c'est elle même.
Au final, ça s'est terminé sur ce genre de note :
Elle : Du coup, si j'ai bien compris, ce que tu essaye de me dire c'est que notre relation pourrait bien s'écourter ? J'avais pas réalisé ce que tu m'a dit la dernière fois car j'étais sur mon petit nuage mais c'est bien ça hein ?
Moi : Baaaaah, oui...
Elle : Du coup, qu'est-ce que tu veux, continuer jusqu'à ce que je m'en aille (dans grosso modo un mois).
Moi : Ca me va.
Elle : "Ca me va ?", écoute si tu ne ressent rien pour moi je préfère que tu me le dise tout de suite.
Moi : D'accord, tu a raison, mieux vaut arrêter, en effet.
Suite à ça, elle m'a dit qu'elle allait prendre un peu de distance pendant quelque temps, histoire d'avaler la pilule, ce à quoi j'ai répondu que je comprenais et qu'on était pas obligé pour autant de couper tout contact si ce n'était pas ce qu'elle voulait, que ma porte était toujours ouverte.
Quelques semaines plus tard, nous nous sommes reparlé, et notre discussion s'est plutôt bien passée. A la fin, elle m'a demandé ce que je lui reprochait.
Je lui ai dit qu'elle était bien trop négative, et que toute cette histoire autour de ses parents, ses amis avec qui elle avait une relation particulière, et le reste, l'ont sûrement menée à s'accrocher à moi un peu trop vite et de manière un peu trop intense (ce qui je pense être la vérité), qu'il était impossible qu'en si peu de temps, elle se soit pris d"amour réel pour moi (j'essayais de lui inculquer les principes que j'ai appris ici, sans vouloir la blesser ni rien, pour son bien.
Elle m'a dit qu'elle était déçue d'avoir laissée cette image d'elle auprès de moi.
Encore quelques semaines plus tard, j'ai reçu un sms où elle me disait tout ce qu'elle avait sur le coeur. Elle disait qu'elle m'en voulait d'avoir "omis de lui dire que je n'avait pas de sentiment pour elle lorsqu'elle me l'a demandé", en me disant que même si je n'avait pas menti, c'était tout comme. Elle m'a dit que malgré tout, elle me considère toujours comme quelqu'un de bien, mais que c'est sa manière pour elle de faire le deuil, qu'elle avait besoin de me dire ce qu'elle ressent afin de pouvoir laisser ça derrière elle. Elle a aussi ajouté que même si je considérais ses que sentiments n'avaient pas lieu d'être, le mal qu'elle ressentais lui était bien réel, et qu'elle se devait donc de réagir en conséquence.
Et je comprend tout à fait.
J'avais lu que dans ce genre de situations, on passait par tout un tas d'émotions, qu'on ressentais du chagrin, de la colère envers la personne qui nous a quitté, que c'était normal, et que ça faisait partie des étapes de la guérison (étant moi même passé par là).
Depuis, j'ai essayé de la recontacter, pour prendre des nouvelles, voir si ça allait bien maintenant qu'elle s'était éloignée de ses parents.
Elle m'a répondu que ce n'était pas la peine de venir lui parler, que c'était pour me donner bonne conscience, qu'elle allait bien (il me semble qu'elle voulait dire qu'elle n'allait pas bien, que c'était une faute de frappe au vu de la tourne de sa phrase), et qu'il valait mieux que j'efface son numéro.
Je lui ai répondu que je ne pouvait pas la forcer à me parler si elle n'en avait pas envie, je me suis excusé pour "la gêne occasionnée", et je me suis exécuté en effaçant son numéro.
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Et Voilà, on a à peu près fait le tour.
Je ne considère pas vraiment avoir évolué dans mon statut de "séducteur", étant donné que je considère que cette fille n'était pas réellement saine d'esprit, j'ai l'impression qu'elle m'a vu comme ce que je n'étais pas, et que je devais surtout ma réussite à sa "détresse".
Hushpuppy n'est encore qu'un chiot, maladroit et plein de bonne volonté, mais j'en ai marre de cette période de "convalescence" qui a assez duré.
Après cette histoire, j'ai tenté quelques approches, mais en vain.
J'ai perdu la motivation d'aller séduire ces dames, je l'avoue.
D'ailleurs, petite anecdote, dans mes dernières approches, il m'est arrivé d'aborder deux fois la même personne sans la reconnaître (elle avait changé de coiffure, et même mon ami ne l'avait pas reconnue. C'est fou ce qu'une coupe de cheveux peut changer un visage.
Bon allez je vais vous raconter ça, on ne va tout de même pas rester sur cette touche de spleen.
Je plante le décor :
Il faisait nuit, je venais de terminer mon repas et de quitter l'enseigne d'un grand fast food avec mon fidèle ami. Nous nous sommes arrêtés deux minutes afin de s'asseoir sur le rebord de ce restaurant et j'en ai profité pour refaire mes lacets, ou un connerie comme ça.
Lorsque j'ai relevé la tête, chez la concurrence, il y avait plusieurs "employé" qui profitaient de la non présence de clients pour faire la fiesta et danser quelque peu.
Moi : Regarde, là, celle qui danse, elle est magnifique.
Lui : Ouais, il profitent bien eux, ils sont tous en train de danser.
Moi : Viens on s'invite à leur petite communauté, on a qu'à leur dire un truc du genre "hey on a vu qu'on s'amusait bien ici, on a voulu voir ça de plus près.
Lui : Ahahahahah, chaud ?
Moi : Mes fesses ! Tu me vois rentrer comme si de rien était et leur lâcher mon petit pas de danse moisi ? (oui, parce que j'ai un p'tit pas de danse).
Lui : Ahahahahha
*Silence*
Moi : *Je le regarde*
Lui : *Il me regarde*
Moi : *Coeur qui bat*
Lui : Si tu le fait t'es complètement chaud.
Moi : Touche mon coeur comment il bat vite !
Lui Ahahahahahah
Moi : Je crois qu'elle m'a vue, ou l'un de ses collègues !!
Lui : J'sais pas, j'vois pas d'ici.
Moi : *Se lève* Bon allez, y en a marre ! Du courage !!
Il y avait à peu près six membres du staff (dont une seule fille, celle que je convoitais).
Moi : Bonsoir, est-ce que le patron est là ?
Staff : Il n'est pas là aujourd'hui mais lui c'est le manager.
Manager : Ouaip, c'est moi le boss ce soir !
Moi : Ah bah super ! J'ai vu qu'il y avait une bonne ambiance ici, donc je me demandais si vous pouviez mettre une note sur dix à un petit pas de danse que j'ai inventé.
Staff : Ahahahahahhahaha
Moi : Vous pensez que c'est jouable, boss ?
Manager : Fais toi plaisir !
Un des membres du staff, un garçon : Tu veux qu'on te mette quelle musique ?
Moi : Ah parce qu'en plus de ça vous pouvez choisir la musque que vous voulez ? Voyons... Je sais pas, mettez ce qui vous fera plaisir.
*Après un petit temps pour se mettre d'accord*
*mon ami qui me contemple depuis l'extérieur et se fout de ma gueule*
*La musique démarre*
Moi : *petit pas de danse* Voilà c'est terminé.
Staff : *Hilare* C'est tout ?
Moi : Ouais, j'vous ai dit, c'est juste un p'tit pas de danse.
Un des membre du staff, un autre que le précédent : Il va falloir encore bosser.
Moi : Justement, en fait si je suis venu, c'est pour la dame, j'ai bien envie qu'elle me donne des leçons.
*Me tourne vers la fille*
Moi : T'a vu comment je me suis donné en spectacle pour te conquérir ?
Elle : J'ai vu ça
Moi : J'aimerais savoir si tu es partante pour qu'on aille se prendre un verre d'ici quelques jours ? Tu n'a qu'à me donner ton numéro et on organisera ça.
Elle : Donne moi plutôt le tien.
Moi : D'accord, si tu veux.
Elle : Ca marche.
Moi : Bonne soirée tout le monde, amusez vous bien. Et merci encore pour ta clémence boss !
Une semaine après, n'ayant pas reçu le fameux coup de fil, j'y suis retourné histoire de dénouer un peu l'affaire.
Il s'agit d'un quartier où je traîne beaucoup, donc ça va, j'avais pas vraiment de détour à faire.
Je suis repassé dans la rue le même jour à la même heure mais je ne l'ai pas vue.
Quoi qu'il en soit, un beau jour, j'ai réussi à la croiser de nouveau (et j'ai eu le plaisir de rencontrer le patron aussi, un chic type).
Je ne me souviens pas trop des dialogues mais en gros je lui ai dit que je ne voulait pas lui mettre la pression ni rien, que je n'allais pas insister plus que ça, en ajoutant que j'aurais aimé avoir une réponse, avant d'aller m'asseoir à une table.
Elle m'a dit "d'accord" mais elle ne m'a pas répondu pour autant et a continué son travail comme si de rien était.
J'ai pris ça pour un non, donc j'ai fini par lâcher l'affaire et retourner vaquer à mes occupations.
Après que l'eau eu coulé sous les ponts, et maintenant que j'étais devenu un fidèle client du dit "resto" (je vous jure...), il m'est arrivé d'y passer à pas mal d'occasions (en fait c'est un des seuls endroits où j'arrive à me procurer un mi-cuit, c'est mon péché mignon, ça me rappelle le centre de loisir, quand on faisait des gâteaux et qu'on goûtait la pate crue

).
Bien que j'ai recroisé quelques fois la fille que j'ai convoité, je n'ai pas tenté quoi que ce soit de nouveau, je ne voulait pas passer pour le relou de service et j'ai fait comme si de rien était.
Et un beau jour, j'ai croisé une nouvelle "serveuse", au même endroit, d'autant plus belle que dans mes critères (il faudrait d'ailleurs que je touche deux mots au patron parce qu'il a totalement compris comment m'attirer dans sa boutique, l'écrasante majorité de son staff féminin se case au sein même de ce qui m'attire chez une fille (en plus de leur "origine").
Donc, cette nouvelle, elle était belle, mais en plus de ça, j'avais l'impression qu'elle me regardais avec une certaine "gêne".
Etait-elle intimidée ?
Moi : Eh, t'a vu ça, j'ai l'impression qu'elle me regarde d'une drôle de manière.
Mon ami : Ah bon ? Je sais pas, J'ai pas vu ?
Moi : Tu crois que... Que j'lui plaît.
Lui : Ahahahah ! Je sais pas, mais te fait pas trop d'idées quand même.
Moi : J'ai l'impression de la connaître, je l'ai peut-être déjà croisé à l'université.
Lui : Perso, elle ne me dit rien du tout.
Ce jour là, j'en suis resté là, j'ai pas cherché plus loin...
Mais ça c'était seulement ce jour là, car...
Un autre jour, alors que je repassait pour déguster un de mes coulants préférés...
C'était encore elle, avec le même regard, et tout.
Moi : Non mais sérieux, j'ai vraiment l'impression qu'elle me regarde.
Lui : Bah vas-y, tente ta chance !
Moi : *Avec pas mal d'hésitation* Allez, pas question de laisser passer une occasion pareille !
*Me lève de ma table et me dirige vers la serveuse*
Moi : Excusez moi, serait-t-il possible d'avoir un verre d'eau s'il-vous-plait ?
Elle : Bien Sûr.
*Boit mon verre d'eau d'une traite*
Moi : Excusez moi, pourrais-je avoir un second verre d'eau s'il-vous-plaît, j'en ai bien besoin
Elle : Ok
*descend une nouvelle fois son verre d'eau, la première fois j'ai pas eu le courage de l'aborder explicitement*
Moi : Excusez moi, pourrais-je cette fois-ci vous OFFRIR un verre d'eau ?
Elle : Mmmmh... Je sais pas
La je travaille et...
Moi : Y a pas de problème, je repasserai plus tard si ce n'est que ça, vous terminez à quelle heure ?
Elle : Dans environ deux heures.
Moi : Ca tombe bien, avec mon ami on avait prévu d'aller voir un film (véridique), on a qu'à se retrouver après, ça te vas ?
Elle : Ok, on fait comme ça.
Moi : Ca marche, à tout à l'heure.
Je suis donc allé au cinéma, comme il était prévu avant d'entrer dans le resto (on avait déjà pris nos billets si je ne dis pas de bêtises).
Après le film, je me suis pointé non loin de la boutique.
Et j'ai du poireauter au moins 45 minutes après l'heure à laquelle elle devait officiellement quitter.
*Je la voit sortir*
Moi : Hey ! Au fait je ne me suis pas présenté, moi c'est Hushpuppy ! *lui tend la main*
Elle : Je sais, moi c'est (c'est vrai que je lui avait pas donné de nom... On va l'appeler...) ...Déjà vu.
Moi : Quoiiiiiii ??????? Déjà Vuuuuuuu ????? Mais t'a changé de tête !!!!!!!!!!!
Elle : Eh oui.
Moi : Eh ben ça alors, fallait le faire.
Elle : Tu m'excusera mais il se fait tard et je suis fatiguée, je vais rentrer (je comprends mais c'est pas comme si tu n'avait pas accepté que je repasse après le film et que je n'avait pas poireauté trois quart d'heure).
Moi : Tu sera libre quand du coup ? Demain tu travailles ?
Elle : Oui, passe me voir à la même heure que tout à l'heure.
Moi : Mais si tu travailles tu ne pourra pas parler avec moi. Tu as une pause ? Puis il y a ton patron, je ne veux pas te faire avoir des problèmes.
Elle : Oui, je prendrai ma pause, c'est rien on est entre nous là-bas, il n'y aura pas de problème.
Moi : Bon eh bien d'accord, à demain !
*Elle rejoint son collègue qui l'attendait un peu plus loin, et qui me faisait des grands sourires, plutôt amusé par la situation*
Je me suis repointé le lendemain, et évidemment, ce qui devait arriver arriva :
Moi : Salut, tu a passé une bonne journée ? Pas trop relou les clients ?
Elle : Ca va.
Moi : Tu prends ta pause bientôt.
Elle : Je ne sais pas, il y a pas mal de clients et...
Moi : J'vais prendre un petit truc et me mettre à la table là-bas, viens quand t'a une minute.
Elle : Ok.
*Le temps passe, je prend mon temps, mais j'ai pas l'impression qu'elle soit très enchantée. Au début je pensait qu'elle était un peu timide mais je suis pas sûr que ce soit ça. Tant pis, je vais pas l'attendre 15 ans, elle m'a assez baladé comme ça. Je termine et je m'en vais, tant pis*
A noter que, d'après un de mes amis (pas celui qui m'accompagne dans mes péripéties), elle serait en train de me balader et j'aurais tout intérêt à lui faire comprendre que ça ne me plaisait pas. Et d'après lui "tu vas voir, après ça, elle va chercher à te joindre d'elle même, t'inquiète pas que ton téléphone va sonner, j'en suis sûr à 90%".
Un peu avant que je finisse, elle apparue enfin à ma table.
Moi : Ca y'est ? T'a combien de temps ?
Elle : Je reste pas longtemps.
Moi : T'as trois minutes ?
Elle : Trois minutes pour quoi ?
Moi : Je crois que tu le sait pour quoi, non ?
Elle : Eh bien...
Moi : Pour convenir d'un autre lieu de rdv, parce qu'ici ça va pas le faire, tu n'a pas de temps a m'accorder car tu travailles et c'est tout à fait normal. Il nous suffit d'échanger nos numéros et c'est réglé, c'est facile.
Elle : *Grimace*
Moi : Si t'en a pas envie tu peux me le dire tu sais, je ne vais pas t'en vouloir.
Elle : Oui, c'est ça, j'en ai pas vraiment envie.
Moi : D'accord, écoute, y a pas de soucis, c'est pas grave. Mais juste une chose avant que je parte. A l'avenir, je pense que ça serait mieux que tu dise les choses clairement pour éviter qu'on perde du temps, pour le prochain qui viendra te voir...
Elle : *Détournant la tête* A l'avenir, je ferai ce que je veux...
*Ok, elle l'a mal pris*
Moi : Ne va pas t'imaginer que je cherche à te dire ce que tu a à faire, ce n'est pas du tout mon intention. C'est juste que ça va faire la troisième fois que je viens pour toi, donc... je dis ça juste pour faciliter les choses.
Elle: C'est pas vrai, tu ne m'a même pas reconnu *sourire jaune*
Moi : Ca ne change pas le fond de ce que je dis.
Elle : *retourne à son travail*
Moi : Bonne soirée...
Ca s'est passé exactement de la manière dont je ne voulait pas que ça se passe. Je suis reparti frustré, sans avoir eu l'impression d'avoir été entendu, et avec l'impression de passer pour un connard...
Après ça, je me suis pas mal démotivé à aller aborder, et malgré encore quelques essais, qui n'ont pas été concluants, je n'ai pas réussi à contenir la flamme depuis.
Mais si je suis là aujourd'hui, c'est que je compte bien me reprendre, n'est-ce pas ?
Allez on se remotive, et la prochaine fois, tachons de ramener du Croustibat !!
