Nous y voilà, le fameux troisième rdv est arrivé à son terme, il a donc bien eu lieu.
Au début j'ai bien cru au flake, car elle avait déjà accepté le rdv mais elle devait me tenir au courant du lieu et de l'heure.
Je l'avais relancé la veille au soir, n'ayant pas eu de nouvelles concernant le rdv du lendemain, mais elle a fini par me répondre dans la matinée du jour j.
Cette fois-ci, elle m'a emmené à l'endroit où nous nous étions rendu lors du second rdv, avant d'y trouver porte close. Elle avait apparemment vraiment envie d'y aller (je l'y avait emmenée parce qu'elle avait évoquée ne jamais y avoir mis les pieds).
Cette fois-ci nous avons pu entrer sans problème, d'ailleurs il s'agit d'un musée.
Comme d'hab', main sur l'épaule au moment de la bise, quelques kinos de temps en temps, au niveau de la main, de l'avant bras ou de l'épaule, mais je trouve ça assez difficile de bien la mettre en condition lorsque l'on est en mouvement.
Il lui arrivait de toucher certaines sculptures sous prétexte qu'il n'y avait pas de barrière de sécurité. A chaque fois je lui disait que c'était interdit, qu'elle allait se faire chopper et croupir en prison, tout en lui prenant la main pour lui éviter une telle expérience. A un moment je lui ai même menotté les mains dans le dos. Je savais pas trop comment elle allait réagir mais ça a eu l'air de l'amuser.
On a passé la totalité du rdv sur les lieux, donc il ne s'est pas passé grand chose à part admirer les oeuvres d'arts, quelques traits d'humour pour la faire rire, et quelques kinos pour la mettre en confiance (dans le sens où il n'y a pas eu de véritable discussion).
Vers la fin du rdv (et je n'attendais que ça), elle a suggéré d'aller se poser un peu sur les fauteuils (eh oui, vagabonder là d'dans c'est assez épuisant).
A ce moment là, je savais que je n'aurais pas d'autre occasion, et qu'il fallait que je passe à l'action.
Je lui ai pris la main, tout en lui disant que j'avais appris qu'il y a des parties du corps qui sont connectées avec tous nos organes. Je lui ai massé la main, lui apprenant que j'étais sûrement en train de rallonger sa vie de quelques année, et que si ça se trouve, j'étais entrain de lui toucher le coeur. Elle avait l'air assez sceptique mais elle s'est laissée prendre au jeu. Je lui ai aussi touché l'oreille (pas facile à cause de son couvre chef), et je lui ai dit qu'il fallait aussi masser le gros orteil (ce dont elle avait déjà entendu parlé d'après elle), mais que "je n'allais pas lui enlever ses chaussures, enfin... Pas tout de suite

Je lui ai aussi touché la cicatrice qu'elle avait sur le visage, au niveau de la tempe.
Toujours tout en lui massant la main (ça a bien duré un quart d'heure au moins je pense, j'ai tenté la fameuse technique du "je te pari un paquet de pop-corn que je suis capable de t'embrasser sans te toucher les lèvres

Elle : Ah bon ? Embrasser ça peut vouloir dire plein de choses, tu vas me baiser les pieds ?
Moi : Embrasser dans le sens où on l'entend tous les deux, avec la bouche !
Je l'ai vu assez surprise, elle réfléchissait, adoptais une posture hésitante.
Elle : Et ça serait pour quand ce pop-corn ?
Moi : La semaine prochaine !
Elle : ...
Moi : Alors ? Tu tiens le pari ?

La situation a duré pas mal de temps, et elle en est arrivée à me dire à peu près ça :
Elle : Je ne sais pas, tu sais... Tu a 23 ans et...
Moi : Ca nous fait qu'un an d'écart !
Elle : 2 ans !
Moi : 1 an et demi ! Et puis c'est quoi 1 an et demi ? Penses-tu vraiment que nous sommes si éloignés l'un de l'autre parce que nous sommes né à si peu d'intervalle ? Je pense plutôt que la maturité viens avec les expérience, et non avec le nombre d'années vécues.
Elle : Je ne sais pas, j'ai évolué et je me souviens que lorsque j'avais 23 ans je ne pensais pas comme je pense aujourd'hui.
Moi : Et je pense que tes 23 ans et mes 23 ans sont très inégaux.
Elle : Tu sais, moi dans grosso modo trois ans je me vois avoir un enfant, construire des choses avec mon homme. Tu ne devrais pas me suivre dans mes intentions et profiter un peu. Je veux quelque chose de sérieux, une longue relation.
Moi : Ecoute, je ne suis pas en train de suivre qui que ce soit. Je te l'ai dit, je suis là de mon propre chef. Comme je te l'ai dit la dernière fois, lorsque tu m'a exposé tous tes projets, lorsque tu t'es présentée, j'ai vraiment eu l'impression de m'entendre. Je ne suis pas en train de me greffer sur tes rails dans la mesure où nos ambitions sont les mêmes, dans le fond. Tout ce que je vois, c'est que des filles comme toi, perso j'en rencontre pas souvent, et ça va peut-être te paraître prétentieux, mais je ne me retrouve pas dans la définition que l'on fait des gens de "mon âge", à savoir "papillonner à gauche à droite". J'ai envie de me poser, moi aussi je cherche une relation sérieuse, je pense que nos attentes sont compatibles, et je pense qu'il serait dommage de passer à côté sans même tenter quoi que ce soit. De plus, concernant les enfant, je ne me vois pas non plus vivre sans en avoir, peut-être pas dans l'immédiat, c'est sûr, mais ça non plus ça ne me fais pas peur.
Elle : Mais comment on va faire ? Tu vas pas venir à *le nom d'où elle habite* pour me voir (à savoir qu'on se voit sans problème depuis le début), en plus il y a ma mère, et puis mon père il va dire quoi ? Ton âge ne se voit pas sur ta tête, c'est vrai, mais pour lui, avoir des rêves ça passe, car je suis une femme, mais pour un homme...
Moi : Ca ne me pose pas le moindre problème de venir te voir là-bas, toi tu viens bien ici et il n'y a aucun problème. Pour ta mère, elle travaille, je n'aurai qu'à passer chez toi lorsqu'elle est absente.
Elle : Ses horaires sont incertains, elle peut rentrer à 14h comme à 20h, sauf le vendredi où elle rentre à 22h.
Moi : Eh bien je n'aurai qu'à venir le vendredi. Et en ce qui concerne ton père, il verra par lui même que je suis quelqu'un de sérieux, et avoir des rêves n'empêche pas d'avoir un plan B. Je sais ce que je veux, tout comme toi, et je sais m'en donner les moyens. Lorsqu'on est tous les deux tu a vraiment l'impression d'avoir à faire à un gamin, sérieusement ?
Elle : Non, c'est vrai que sur ce point, on est plutôt sur la même longueur d'onde.
Moi : Eh ben, tu vois !
Elle : C'est juste que... Tu me plaît... Mais je garde quand même quelques réticences... Je ne suis pas en train de refermer la porte, je veux dire, je ne dis pas que je ne me mettrai pas en couple avec toi, mais j'ai besoin de plus de temps, je veux prendre le temps de bien te connaître.
Moi : Des réticences ? Par rapport à quoi ?
Elle : Par rapport à tous ce que je t'ai dit.
Moi : D'accord, il n'y a pas de problème, prend ton temps... En tout cas, je voulais juste que tu saches que tu me plaît, qu'à aucun moment je n'ai trouvé quelque chose en toi où j'aurais pu me dire "ah tiens, ça, ça pourrait mettre des barrières à ma vision de la vie", et que je me vois bien avec toi. Je sais très bien que ce ne sont que des mots et que tu ne peux pas être certaine de mes intentions, mais tu le verra par toi même.
Elle : Oui.
Ensuite elle a commencé à partager certaines choses avec moi, liées aux réticences qu'elle avait, en gros ça donnait ça :
Elle : Tu sais, si je dis ça, c'est parce que je pense que je me suis mise trop rapidement en couple lors de mes dernières relations, et je ne veux pas que ça se reproduise. Il est arrivé qu'on me "batte"...
Moi : Qu'on te batte ? C'est pas lui qui t'a fait cette cicatrice au moins ?
Elle : Non, pas du tout

Moi : Je ne comprends pas les gens qui en viennent à ces extrémités, je veux dire, perso même lorsque je suis très en colère il ne me viendrai pas à l'idée de frapper qui que ce soit. Mais je comprends ta réaction, tu as raison de prendre ton temps. D'ailleurs, tu m'a dis que tu a l'habitude de te mettre en couple avec des hommes qui ont 6 ou 7 ans de plus que toi, tu vois bien que ça n'a leur a pas empêché de devenir des imbéciles...
Elle : D'ailleurs, c'est marrant, le jour où tu es venu m'aborder, j'ai un de mes ex qui m'a envoyé un message d'excuses.
Moi: Est-ce que tu y pense encore aujourd'hui ? Je ne voudrais pas que le fait de me raconter tout ça évoque des mauvais souvenirs...
Elle : J'y pense souvent oui, mais t'inquiète pas... Comme je disait, je ne me ferme pas à l'idée d'avoir une relation avec toi mais je voudrais que l'on ai eu le temps de passer plus de temps ensemble d'abord.
Moi : Ca me va


Elle : Ahahah ! On y va

Moi : Au fait, j'ai quelque chose pour toi, tu l'ouvrira plus tard. J'ai du aller au commissariat et me battre contre les flics qui m'ont frappé à coup de matraque télescopique pour te sauver la peau, j'ai récupéré ta pièce à conviction, tu peux me remercier ! (c'est le portrait d'elle que j'avais fait, avec des références aux expériences amusantes qu'on avait vécu lors de nos deux premiers rdv).
Au moment de partir, j'ai manqué de trébucher sur une marche, et elle m'a pris la main pour me rattraper.
Nous nous sommes ensuite dirigé vers la sortie, tout doucement, et j'ai continué à lui faire quelques kinos, un peu plus "intimes", me tenant près d'elle.
Au moment de se quitter, je lui ai fait la bise, en lui tenant le dos avec ma main (c'était pas une accolade mais c'étais plus intime qu'une simple main sur le bras).
Lorsque je suis rentré à la maison, plus tard dans la soirée, j'ai vu son message.
Elle m'a dit qu'elle adore la petite surprise que je lui ai faite (le dessin), qu'elle a bien rit, en ajoutant qu'elle adore les surprises, et qu'elle allait le garder précieusement (avec tout plein d'enthousiasme).
Je lui ai dit que ça m'avait fait marrer de le faire, que c'étais pas grand chose, et que si elle aimait les surprises, elle allait être servie avec moi.
Elle a répondu qu'elle était impatiente de voir ça, et ma questionné sur ma soirée.
Je lui ai demandé si mes massages de la main n'allaient pas trop lui manquer et elle m'a dit que c'était super.
J'ai ensuite rétorqué en lui demandant si elle disait ça pour me faire plaisir ou si mes massages lui ont vraiment fait du bien.
Elle m'assura qu'elle était sincère, qu'elle avait vraiment apprécié le moment que l'on a passé tout les deux lorsque l'on s'est posé, que c'étais vraiment agréable.
Elle m'a ensuite avoué que lorsque j'ai trébuché et qu'elle m'a attrapé par la main, elle l'aurait bien gardé encore un peu mais que je lui avait retiré.
Je lui ai confié qu'elle cachait bien son je car je n'y avait vu que du feu et à son tour elle m'a dit qu'elle était très réservée et qu'elle gardais beaucoup les choses pour elle.
Voilà tout pour cette fois.
Je vous avoue que ce rdv m'a pas mal perturbé, je ne sais plus trop comment procéder à l'avenir avec elle.
Je pense à continuer à la voir régulièrement tout en restant proche d'elle, et retenter le baiser lorsque je la sentirai plus en confiance.
J'ai d'abord été déçu parce que je pensais qu'elle était en train de me dire que je ne lui plaisait pas, mais la suite de son discours a fait que j'ai bien envie de poursuivre l'aventure avec elle.
Je pense avoir baissé ma garde pour le coup, j'ai pas mal verbalisé mais je me suis senti obligé. Je ne sais pas si j'ai bien fait mais je peut dire que ça fait un bien fou. Parfois ça fait du bien de lâcher prise.
D'ailleurs, lorsque je lui ai dit qu'elle me plaisait réellement, elle m'a dit qu'elle se demandais si je ne l'avais pas placée dans la friendzone parce que je ne lui envoyais pas beaucoup de messages et que je n'avais rien tenté jusqu'ici, comme quoi

Enfin voilà quoi, comme on dit, on a "écrasé le pied de l'autre", mais la "danse" poursuit son cours... Mais comme j'aime bien le dire, la porte de la victoire se cache souvent derrière celle de l'échec

Elle m'a vraiment tapé dans l'oeil cette fille.