Je vais aborder une situation un peu particulière, que je n'ai pas réellement oser aborder jusqu'à maintenant. Et c'est toujours difficile pour moi de le mettre en mot.
Ces hommes qui pourraient me donner envie: fissure dans ma sexualité.
J'ai une attirance sexuelle exclusivement dédiée aux femmes. Mais être homosexuelle ne signifie pas pour autant que les hommes sont inexistants dans ma vie. J'en fais juste l'impasse.
[Anecdote]Il y a eu une situation pas si lointaine où j'ai pensé à vous. Un dragueur de rue, je me suis demandée si ce n'était pas quelqu'un du forum. Il devait avoir la trentaine. Bon, il s'est planté mais c'était un bel effort de sa part. Ça change des "Hey mademoiselle" et compagnie, et pour tout vous dire, c'est assez rare d'être abordée respectueusement pour le souligner (non, toutes les femmes ne sont pas dans l'hyper méfiance). Étant homo, pas sûre que ça vous soit d'un grand intérêt, parce qu'il avait perdu d'avance, mais au cas où, je vous décrypte mes impressions :
Je marchais dans la rue, en passant devant moi il m'a dit "Bonjour" avec un sourire. Il n'était pas franchement moche, pas franchement beau, l'air sympathique. Il avait un bon style, il était souriant, dynamique. Je lui ai répondu la même chose avec un sourire.
Homme : Je t'ai vu passer, tu avais l'air sympa alors je suis venu te parler.
[Séducteur identifié...]
Hillel: D'accord. Mais, pour tout vous dire je suis pressée et...
[Ce n'était pas une excuse, c'était vrai.]
Homme: On peut marcher ensemble peut-être?
[J'ai hésité parce que je savais qu'il avait perdu d'avance. Mais il dégageait un air sympathique qui m'a laissé sur un "pourquoi pas".]
Hillel: Oui, si vous voulez.
Homme: Moi c'est Anthony, tu t'appelles comment?
[C'est très personnel, mais même si je suis jeune, en dehors du net, j'ai horreur qu'un parfait inconnu me tutoie au premier abord. Cependant, ça allait avec son attitude.]
Hillel: Je m'appelle Hillel.
Anthony: C'est joli Hillel! Je compose des musiques, je suis DJ, toi tu fais quoi?
[Ca fait un peu le mec qui essaye de se vendre mais bon. C'est surtout que, honnêtement, à ce stade, je m'en fou de ta vie.]
Hillel: Je travaille dans [...].
Anthony: Ah c'est cool! Où ça?
[Tu demandes "où ça" si tu connais le sujet. Sinon, pourquoi me poser une question dont la réponse n'a aucun intérêt pour toi?]
Hillel: [Mensonge]
Anthony: Okay! Tu n'as pas l'air de venir d'ici, c'est quoi tes origines?
[Sachez que j'éprouve plus d'intérêt envers les personnes qui émettent des hypothèses, que ceux qui me demandent mes origines, question qu'on me pose 100 fois par jour. Ça montre une certaine ouverture au monde que j'apprécie. Et si tu vises dans le mille, point x 10000]
Hillel: Je suis née à [nom de ville].
Anthony: Ah, je ne connais pas c'est où?
[Toujours un mauvais point de ne pas connaître sa géo avec moi, je suis attachée à mon histoire et à un minimum de culture de façon générale.]
Hillel: Vous gagneriez à la connaître, ça fait partie de votre pays. C'est à [...].
[En somme je lui dis: Tu t'es planté. Mais il se sauve pas la face pour un sous.]
Anthony: Ah d'accord! Ça donne un joli résultat [seriously?]. Puis tu es pas comme les autres filles, tu es sympa, souriante, les autres filles font toujours la gueule [charmant, mais à ce stade, la solidarité féminine prime sur la compétition.].
Hillel: C'est gentil mais en fait [gros mensonge, j'ai hésité à dire "j'ai un copain"].
Mec: Oh, tu penses pas qu'on peut se trouver du temps? Allez, je te passe mon numéro, on va se boire un café un jour.
[En vrai, il aurait pu s'arrêter après mon excuse.]
Hillel: Ok.
[Il m'a envoyé un message pour tester si je lui avais donné le bon numéro. Si t'es méfiant, tu sais que tu as perdu, et tu ne me montres pas quelque chose de positif. J'ai noté ensuite "mec relou" pour ne pas avoir à répondre s'il m'appelait. Il m'a appelé deux fois, je n'ai pas répondu. Il m'a envoyé un message, pas répondu. Il a pas réitéré.]
[Fin de l'anecdote]
J'ai l'impression, en prime, que leur intérêt grandit d'autant plus quand ils savent que j'aime les femmes. Comme un goût de défi ou un fantasme à accomplir. Ou bien juste parce qu'ils pensent que ça n'existe pas. Ou bien juste parce qu'ils pensent que c'est "du gâchis".
[Anecdote]Quand j'étais vendeuse, mon ancien patron m'avait relaté un échange pas franchement glorieux des mecs qui bossaient à côté de notre commerce. Et de quand ils ont appris que j'étais homo: Leur envie, comme pari, de me faire changer de bord et de me mettre dans leur pieu. Dont mon chef qui avait tenté de me serrer dans sa voiture. Bon, il y en a aucun qui a réussi.[Fin de l'anecdote]
J'ai vu trois types de "dragueurs" par rapport à mon homosexualité. Les premiers, ce sont les mecs lourds qui vont tenter de te prouver que tu te trompes sur ton orientation (dixit l'anecdote). Le deuxième type, c'est le gars qui tente une séduction passive en espérant qu'à force de se faire passer pour un mec inoffensif (donc, ne pas être comme les autres mecs) il y arrivera. C'est plus souvent le cas quand ces mecs sont des potes. Le troisième type, qui reste archi rare, c'est le mec qui passe au dessus de mon orientation et qui me séduit comme si j'étais hétérosexuelle, avec suffisamment d'intelligence sociale pour ne pas brusquer mon homosexualité et avoir un minimum de réserve. C'est généralement ces derniers qui parviennent à provoquer le doute chez moi.
Mais si la plupart des mecs se prennent des échecs cuisants (pas de leur faute d'ailleurs, il faut s'accorder dessus puisque je suis homo), il existe des hommes donc doués pour semer le doute. Beaucoup plus doués à vrai dire. C'est le cas actuellement pour l'un d'entre eux. Appelons le...
Belle-Gueule

Belle-Gueule est plus âgé que moi, il a aussi plus d'expérience. Pour le préciser, il est en couple. Cependant, je m'y trompe pas trop, je le vois séduire insidieusement les nanas à la volée, nanas qui gloussent comme des ados et qui le tâtent en passant. Toutes dans ma tranche d'âge, d'ailleurs. Comme si c'était impossible de faire autrement. Je pense qu'il a ça dans le sang.
J'ai toujours eu plus de feeling avec les mecs qui avaient une certaine aisance en séduction. Parce qu'ils ont une intelligence sociale très forte et que je m'entends mieux avec eux que les mecs "lambdas". Parce que c'est toujours amusant de raconter nos aventures, avec ou sans lendemain, ça donne des débats et échanges d'expériences assez drôles. Et puis, j'apprécie davantage de parler des femmes avec quelqu'un de pas beauf et qui en parle intelligemment. Ou parce qu'ils me font penser à mon père et que je fais un complexe Œdipien. Ou tout simplement parce qu'ils sont doués socialement et donc avec moi aussi.
Parlons d'ailleurs de son rapport aux femmes. Il les aime, vraiment. Il est en plein le nez dedans depuis son plus jeune âge, mais il n'en parle pas comme des trophées. Cependant, j'entends toujours une pointe d'égo et de fierté dans sa voix, en ridiculisant un poil trop les mecs moins doués que lui. En même temps, bon, si c'est prouvé...
La rencontre
J'étais fraîchement arrivée sur le service. Belle-Gueule était intervenu durant une réunion et je n'avais pas fait franchement état de son physique. J'avais surtout aimé son éloquence et son raisonnement qui m'avait d'emblée interpellé. C'est donc moi qui suis venue vers lui la première fois. Je l'ai retrouvé après, en lui disant simplement avoir apprécié son intervention pour telle raison. Il ne s'y attendait pas je pense, il est resté con et a dit "merci". Beaucoup plus tard, il m'a avoué que c'est un moment qui l'avait marqué et qui lui avait donné envie de me retrouver.
On a eu ce qu'on appellerait des atomes crochus, alors que de bases, je n'accroche pas particulièrement avec les mecs. Que ça soit dans l'échange, dans l'humour, dans l'intellect, je l'ai adoré. Il est pas vraiment efféminé, même plutôt à l'antipode, mais il a une certaine sensibilité que je qualifierai "féminine". Petit à petit, quand on se retrouvait, on échangeait, puis, de plus en plus longuement.
Il m'a rapidement inviter à aller boire un verre. Pour moi, c'était l'histoire de sortir et je l'appréciais, je n'étais pas du tout dans une optique de séduction ni de jouer avec quoi que ce soit. Je lui ai donc dis oui, mais je me suis sentie obligée de lui annoncer la couleur.
Quand il a appris la première fois que j'aimais les femmes, j'ai vu ses yeux s’écarquiller, montrer de petites brillances et un sourire sur ses lèvres. Pour autant, il n'a pas remis en cause mon orientation et ne m'as pas parlé du "bon" que je n'ai pas rencontré. Il l'a juste respecté et n'a pas approfondi la question. Il m'a parlé de sa copine et ça m'a rassuré. Quand les gens sont en couple, j'ai l'impression d'être sur un terrain "safe". Durant ce verre, il a tout juste habilement aborder le sujet sur les relations amoureuses et m'a demandé si j'étais avec quelqu'un. Puis si j'étais du genre exclusive ou bien plutôt libertine, relation longue, ou d'un soir, mais le sujet s'y prêtait, ça ne faisait pas invasif. Et pas de détail sur "comment vous faites entre vous?", "tu as déjà essayé avec un mec?". J'avais l'impression de parler de cul avec un bon copain.
Après, les choses se sont passées assez naturellement entre nous. J'ai eu tendance à remarquer qu'il est devenu plus tactile avec moi. Tendance à remarquer qu'il parlait de plus en plus de sexe avec insistance. Mais je me suis dit que ça allait bien avec nos précédents échanges, pas d'interprétation de mon côté.
Et à vrai dire ça ne me dérange pas. Comme dit plus haut, je ne suis pas du tout dans une optique de séduction, je le vois comme un gentil copain. MAIS je dois avouer que sa façon de parler comme si de rien n'était de ce qu'il a pu faire à d'autres femmes m'a donné quelques frissons dans la culotte. Puis, que ça m'est arrivé de me masturber en pensant à lui. Damn.
J'ai horreur de ses petits regards et sourire en coin sorti de nulle part parce que j'ai l'impression qu'il m'envoie des signaux que je n'ai pas du tout envie de recevoir, et parce que ça ne me laisse pas indifférente. En fait il m'énerve parce qu'il provoque chez moi le doute et que je suis quelqu'un de fière et d'égocentrique.
Flashback 17 ans, le libertin chtarbé: Le jour où j'ai pensé coucher avec un homme.
Je n'en ai pas parlé parce que sans rapport avec les femmes, mais la fois où je me suis laissée imaginer coucher avec un mec, c'était avec le libertin bisexuel de quand j'avais 17 ans. A force de jouer au mec séduisant avec moi sans pour autant renier mon homosexualité, je me suis laissée prendre d'affection. Puis comme il était bi, ça nous permettait d'être en relation "libre": lui allait voir des garçons s'il avait envie et moi des filles. Je trouvais ça "amusant" de jouer l'ambiguïté avec lui, parce qu'il ne le faisait pas sans respect. Je n'étais pas attirée sexuellement, mais affectivement, peut-être. Je me disais en tout cas que s'il y avait un seul mec avec qui je devais essayer, ce serait lui. Parce que je me disais qu'il le ferait en douceur, qu'il me respecterait. Il était vraiment adorable.
On avait bien tenté deux trois fois les préliminaires. On avait commencé à légèrement se caresser. J'ai tâté son pénis à travers ses pantalons, jamais sans. Puis j'étais une allumeuse de première, je savais comment le pousser à bout. Ce qui avait pour effet de le faire bander, mais pas moi de mouiller quand il me touchait. J'étais encore trop en prise avec mes traumatismes et je tremblais comme une feuille morte. Il me demandait: "Pourquoi est-ce que tu trembles?", je lui répondais "Ce n'est rien, j'ai un peu froid", tout en repoussant le moment. Il sentait bien que j'étais sèche. En réalité, j'avais des flash, je n'y arrivais pas. Il était pourtant doux, précautionneux. Mais rien qu'imaginer sa queue à l'intérieur de moi me faisait pleurer. Alors que d'autres fois, l'imaginer pouvait m'exciter.
Au final, ça n'a pas marché plus longtemps parce qu'il était devenu trop jaloux/dépendant et qu'il essayait de me mettre une laisse au cou. Il ne supportait pas que j'éprouve de l'attirance pour d'autres que lui. Un jour il a pété les plombs et m'a sorti:
Hors l'idée de base était claire: LIBRE. Maintenant, j'ai bien conscience que je ne lui donnais pas ce qu'il voulait et qu'au pire, j'aurai dû ne pas tenter avec lui.C'est à MOI que tu dois t'attacher!
Malaise.
Belle-gueule me fait un peu penser à lui.
J'ai découvert qu'en fait, il était pas si confiant que ça en lui-même. Qu'il avait en fait toujours peur qu'on se foute de sa gueule. C'est difficile de ne pas paraître ambigüe avec les hommes quand on est une femme homosexuelle. Parce que je dis des choses sans filtre du fait d'être homo, qui peuvent être interprété d'une mauvaise façon parce que je suis une femme.
En même temps ça me touchait. Je lui ai dis les qualités que je lui trouvais. Puis, qu'il est honnêtement beau, intéressant, drôle, intelligent, sensible. Que n'importe quelle nana serait conne de s'en priver. Dans mon discours, ça peut passer pour la nana amoureuse mais pas du tout. Je le dis plus comme quelqu'un de bienveillant qui éprouve une affection sincère. Puis si je me mettais à le séduire, je ne m'y prendrai pas du tout de cette façon.
Depuis, il fait étalage de mes qualités. Dans le genre "Il n'y a rien qui me déplaise chez toi". J'évite soigneusement de répondre, je fais comme si je n'avais rien entendue ou bien je souris et je fuis son regard. Les compliments qui viennent d'un homme, ça me met mal à l'aise. Je sais que mon rapport aux hommes n'est pas neutre mais je n'arrive pas à m'en dépêtrer. Quand je sens qu'il essaye timidement d'en parler à nouveau, de dire quelque chose de cet ordre, je change rapidement de sujet comme si de rien n'était. Ça me met à l'aise parce qu'il insiste.
En même temps, j'ai bien conscience d'être ambiguë. Dans le genre "je t'apprendrai" quand on parle de cul, avec son foutu sourire en coin. C'est vraiment pas intelligent, mais je ne le dis pas avec une intention sur le coup. C'est bizarre quoi.
Puis merde, je suis juste conne. Je suis conne de passer devant lui en mettant en évidence mon fessier tout lentement et le frôlant par "inadvertance". Je suis conne de le toucher pendant qu'on discute. De lui épeler tout ce qui me fait jouir sexuellement en l'épelant en toute lettre et en le fixant dans les yeux sans détourner le regard. De lui décrire des scènes torrides entre nanas.
Je suis agacée parce que ça me fait revenir à cette nana que j'étais quand j'étais ado. Être légèrement plus sensuelle, ambigüe, sexuelle, avec une estime de moi à zéro, pas franchement glorieuse. Je m'en empêche mais c'est difficile. Quand je sais que je vais le voir, j'accentue davantage la coquetterie et ma sensualité. En fait, quand je commence à sortir mon œil de chat, c'est jamais de bonnes augures.
J'avoue être honnêtement un peu perdue. Je n'ai pas du tout envie d'aller sur un terrain sexuel avec lui, en même temps je ressens quelque chose de l'ordre de l'attirance, sans savoir si ce n'est pas juste un retour dans le passé. Les hommes plus âgés ont tendance à provoquer ça chez moi. Malgré tout, je ne me sens pas moins homosexuelle. Je ne me sens pas bien parce que j'ai l'impression qu'en sa présence je suis quelqu'un que je ne reconnais pas du tout.
[Interdit au moins de 18 ans]
Je n'ai pas l'intention de faire quoi que ce soit auprès de lui. Si vous voulez, c'est comme monter graduellement des échelles à force de rencontre. Puis je n'ai pas nécessairement l'impression de lui plaire. J'ai trop peu développé mon sens relationnel avec les garçons. Puis, je ne voudrais pas le savoir. Puis je ne suis pas prête.
Mais depuis, j'ai légèrement l'impression qu'il y a une espèce de fissure dans mon orientation sexuelle qui jusqu'ici était parfaitement établie. J'avoue penser de plus en plus aux queues, plus présentes dans mes fantasmes qu'avant. J'avoue les trouver plus excitantes que ce n'était le cas jusqu'à maintenant. Ça ne me laisse plus si indifférente de tomber sur un mec qui a de l'aisance sociale, de jolis muscles, une belle gueule, parfaitement sexuel, intellectuellement plaisant, j'imagine d'emblée, sans trop le vouloir, ce que pourrait être mon corps entre ses mains, ou ce que pourrait être son corps sans vêtement.
Du fait de mon expérience en trauma, je suis un peu perdue de savoir si ce n'est pas une lubie "éphémère", ou bien si le trauma vécu ne m'a pas bloqué dans mon rapport aux hommes alors que j'avais une attirance de base. Je le saurai peut-être jamais parce que c'est arrivé relativement tôt dans ma vie. J'aime pas bien penser être un potentiel exemple de "pourquoi qu'on devient homo et pas bi". En même temps, j'ai pas l'impression que les nanas sont moins hétérosexuelles en l'ayant vécu.
La seule chose dont j'ai conscience, c'est que coucher avec un homme m'effraie. J'ai peur d'avoir mal. J'ai peur qu'il ne respecte pas mon envie puis ma soudaine non-envie. J'ai peur de la zone grise. J'ai peur qu'il ne connaisse que la pénétration, même si au final c'est de ça dont j'ai envie.
Et je me dis qu'en fait, il doit exister peu d'hommes qui auraient cette patience avec moi, ce qui me donne un frein pour me jeter de façon pleine et entière dans une expérience sexuelle avec eux. Qu'on me verrait comme une espèce de nana tordue (dans le genre "LSE") qui vaut pas vraiment le détour, qu'on me re-traite d'allumeuse, de nymphomane ou je ne sais quoi. Puis, je ne me vois pas expliquer en long en large et en travers comme je fonctionne, mes questionnements ou mes raisonnements intimes avant de coucher avec un mec pour qu'il comprenne ce dont j'ai besoin et envie, alors qu'avec une nana c'est plus facile.
Mais oui, j'y pense. Dernièrement, depuis deux trois rapports avec les nanas, je me rends compte que je suis moins "bloquée" en bas. J'ai un blocage physique, et j'ai l'impression que je m'en délivre petit à petit. Mon vagin n'est plus aussi réfractaire, sur la défensif, et j'ai même éprouvé un orgasme vaginal que je n'avais jamais vécu jusqu'à maintenant, toujours clitoridien. Je me demande si cette "libération" progressive n'est pas à la source de mon soudain questionnement envers les hommes. Je n'en sais rien.
Maintenant, je sais que les femmes provoquent chez moi des désirs X10000 et qu'elles sont indétrônables dans ma sexualité et mon âme. Voilà ma seule certitude pleine et entière.