La méditation: les bénéfices dans son game et dans sa vie. Retour d expérience
Posté : 22.11.14
Salut.
En faisant une recherche sur le forum, je me suis rendu compte qu'il y a peu de topics sur le sujet, c'est parfait. Ce post je l’écris via ma propre expérience, en somme tout ce que j’y note je l’ai vécu et ressenti moi même. Je ne vais donc pas vous servir des propos qui sonnent bien pour faire joli, je vais vous expliquer au mieux les bienfaits que la méditation m’apporte. À savoir qu’il possible que vous ayez besoin de relire certains passages, du fait que j’essaye de mettre des mots sur des ressentis que moi-même j’ai parfois du mal à définir verbalement. Tout ce que je peux vous dire c’est que pour la majorité d'entre eux je n’avais jamais ressentis ceux ci avant de commencer à méditer donc il y a de fortes chances que ça vous semble abstrait si vous ne pratiquez pas (encore).
Ce post est en réalité un processus qui a pris beaucoup de temps. Depuis quelques semaines j’avais envie d’en écrire un et plutôt que de me précipiter, j’ai laissé mûrir mon opinion ce qui indirectement m’a permis de découvrir de nouveaux bénéfices liés à cette pratique. Son écriture m’a pris plusieurs jours et c’est avec un grand enthousiasme que je vous le propose. Pardonnez moi les fautes, redondances, erreurs de grammaire, que j’ai réduis au maximum. À force de le relire je ne vois plus la différence.
J’étais à la base très sceptique de m’y essayer, voyant à tort juste l’aspect spirituel/un truc de moines- guru- et je ne sais quoi d’autre. Qui me gênait n’étant pas croyant, trop de ressemblances/liens à mon goût (même si c’est différent). D’ailleurs vous allez le réaliser de suite, ça m’a pris du temps avant de le faire sérieusement.
Grâce à cette vidéo j’ai décidé de pratiquer pour de bon. (seules les 20/30 premières minutes sont vraiment utiles) Rsd Tyler - Meditation -- A Beginner's Practical Guide. Pour les non anglophones, ce gars (Tyler, d’une fameuse compagnie Américaine de pick up) le dit lui même il n’est pas du tout un spécialiste, et pourtant il en tire d’excellents bénéfices dans sa vie, notamment dans son game. C’est ce qu’il m’a plus et c’est l’essence même de mon post.
Ne pas méditer dans le cadre d’une recherche spirituelle mais d’une recherche plus casual disons, dans la vie de tous les jours. D'ailleurs je ne connais que les basiques et je vous convie à vous renseigner sur internet si vous souhaitez des informations plus pointues.
★ Mon expérience à ce jour étant:
☆ Un total de 163 jours de pratique
☆ À raison de 16 minutes journalières
À noter le détail de ce total, qui à son importance: Ça été chaotique au tout début: abandon après 10 jours. Puis reprise de 30 jours, espacées dans le temps car je ne l’avais pas assez pris au sérieux. Puis suite à cette période, je rentrais en France d’un trip de 2 ans à l’étranger et j’ai arrêté quelques jours car je ne ressentais pas suffisamment de bienfaits pour en faire, la déception de revenir au pays ayant pris le dessus. Il faut aussi réaliser que même si 16 minutes par jour c'est peu, ça reste un investissement personnel assez lourd pendant quelques temps. C’est un engagement à prendre, il faut le respecter. Ne pas se voiler la face, c’est compliqué de rester motivé suffisamment longtemps sans savoir précisément quel sont les bienfaits, donc j'espère qu’en me lisant vous réaliserez ce que vous avez à gagner.
Ensuite les progrès ont été flagrants. Cinquante jours consécutifs suivis d'une pause de 21 jours. En effet mon ex qui vit à l’autre bout du monde (rencontrée lors du trip à l’étranger) était venue en France pour les vacances, j’avais choisi de couper un peu ce qui m’a permis de ressentir les premiers vrais changements. Idéalement il est préférable de faire une session chaque jour, le cœur des progrès: une pratique très régulière. Et pour finir, 73 jours consécutifs, toujours en cours. Aujourd'hui, les bénéfices m’apparaissent tellement clairs, je les ressens tous les jours, que c’est un plaisir de méditer chaque journée, plus de pauses en vue!
Du coup ça donne:
> Premier essai, abandon après 10 jours
> Quelques jours plus tard, 30 sessions non régulières
> Retour au pays, quelques jours de flou dans ma vie, plus ou moins une pause donc.
> 50 jours consécutifs
> 21 jours de pause
> et la série toujours en cours: 73 jours consécutifs. Si je ne devais faire qu’une chose dans ma journée : faire ma session journalière, dont je tiens un suivi sur un cahier après chacune de celles ci (j'ai juste imprimer un calendrier et je coche la session sur celui ci).
Je tenais vraiment à être très précis pour vous montrer que ça peut être un long processus avant d’être réellement efficace, et encore plus pour les sceptiques dont j’ai fais partis. Pourtant je ne vois aucunes raisons valables pour lesquelles ça ne serait pas possible d'être bénéficiaire à une personne, ce n’est qu’une question de temps et persévérance. Ensuite ça devient une source d amélioration grandiose car lorsque les efforts commencent sérieusement à payer, c’est ouhaa.!. Que plaisir de réaliser qu’une grande majorité des changements positifs de sa vie lui sont dût.[/size]
★Le vif du sujet: intérêt dans son game et vie sociale via une pratique régulière.
Bien qu'ils soient des bienfaits dans sa vie en général, ces points sont potentiellement plus spécifiques à son game et relations avec autrui. Testés et ressentis sur le field en particulier avec une même fille et dont je n’ai aucuns doutes seront valables lors de mes prochaines approches, via toutes les améliorations dans ma vie en général, socialement parlant. Après tout nous pouvons aussi parler avec des filles sans but de la game.
☆ Vivre le moment présent et diminuer voir éliminer la pression sociale.
Ainsi qu'☆ Avoir le sentiment d’être seul au monde avec son interlocuteur. Sentiment que j’avais déjà connu, mais jamais à un tel niveau et aussi régulièrement. Car moins distrait par son environnement, notamment très utile en club dans lesquels comme beaucoup c’est le type de lieu dans lesquels je ressens le plus de pression sociale.
Indirectement, sachant qu’il est connu que la personne à qui l’on parle à tendance à se caler sur les sensations que nous ressentons, c’est puissant. (State transfer. Si nous sommes anxieux il y a de fortes chances que sa rende la fille anxieuse, si à l’aise, de fortes chances que la fille le soit également).
Métaphore:
Aujourd'hui lorsque je parle à une personne, je me sens plus facilement concentré sur mon interaction avec celle-ci, notamment dans ma vie sociale.
Exemple du game> Imaginez parler face à face avec une fille dans un club. Il y a des gens tout autour, beaucoup de monde. Imaginez une immense bulle d’eau dans laquelle vous êtes tous les deux. À l’intérieur tout apparaît clairement identifiable incluant la fille, et lorsque vous regardez vers l’extérieur, tout semble flou. Pour les anciens, imaginez la porte des étoiles de la série tv Stargate : une « porte » qui donne sur une autre dimension dont l’autre côté est flou et ressemble au mouvement d’eau d’une mer agitée.
C’est un sentiment passif d’être conscient de son environnement et la présence des gens autour, sans vraiment y porter attention, et paradoxalement être totalement conscient de ce qui ce passe autour, tout en ayant l’impression d’avoir un espace plus intime avec cette personne, même si en plein milieu de la foule. Permet de n’entendre que très peu la petite voix dans sa tête qui essaye de nous trouver des excuses voir ne plus l’entendre du tout parfois. Ainsi qu’agir plus à l’instinct je dirais, avec un sens plus aiguë des sensations de son interlocuteur. Participe à devenir plus empathique.
Et un ressenti d’être plus en contrôle du genre: "bon, maintenant que j’ai créé notre espace intime, le temps s’écoule plus lentement, je suis débarrassé de ce qu’il ce passe autour de moi et je peux enfin me concentrer pour de bon sur mon interaction avec cette fille". Je trouve également qui via ce state transfer la fille est elle-même plus concentrée sur nous même.
J’imagine que l’on peut définir ce sentiment être: "être dans le moment présent" et "free of outcome/ne pas se laisser influencer par la pression sociale de son environnement". Tellement l’impression d’être concentré sur nos propres ressentis au moment auquel nous les ressentons, est exacerbée.
☆ Contrôler plus facilement et efficacement ses émotions. Ayant un passif de tendances à partir au quart de tour verbalement, je ressens maintenant beaucoup de sang froid. Qui a été mis à l’épreuve plusieurs fois d’ailleurs, incluant cette semaine dont je parle plus loin. Une sorte de force tranquille. Un petit mot quant aux conseils qui disent que la méditation est très bénéfique aux personnes nerveuses, je suis d’accord que cela aide énormément mais pour cela il ne faut pas se trouver d'excuses. Je vois d’ici des personnes dire que ça ne fonctionne pas pour elles parce que blablabla, ce sont des idioties. C’est comme l’alcool, parfois rien ne ce passe pendant un certain temps et hop d’un coup tout les changements apparaissent clairement.
Je pense qu’en règle générale ça améliore notre capacité à nous contrôler. Méditation ou pas, si vous n’en faites pas usage, rien ne vous empêchera de vous énervez. La seule vraie différence dans ce cas, est qu’au fil du temps votre sensibilité de nervosité sera fortement réduite. Donc il y a 2 facettes liées, l’une vous rendra moins nerveux de base, et l’autre vous rendra capable de mieux vous contrôler. Double action disons.
☆Amélioration du state. Dans son niveau de base et dans sa construction. Directement possible via ce que j'appelle selon mes termes, la "barrière passive" dont je parle ci dessous. Barrière qui protège notre state des rejets par exemple, ou autre, aide énormément pour l’approach anxiety. Qui absorbe les chocs disons.
À noter que comme le niveau de satisfaction général de notre vie sera plus haut de base et bien notre state le sera également de plus en plus haut. Ainsi que moins sujet à être réduit en miette (d’ailleurs j’en parle plus loin dans le contexte d’une situation professionnel).
★Plus globalement, l’intérêt dans la vie de tous les jours.
☆ Rends plus heureux. Il me semble important de nuancer de suite, "rends plus heureux" semble vendre du rêve, en tout cas c’est l’idée que je me faisais de cette phrase qui semblait être le slogan de cette pratique, lorsque j'ai commencé à me renseigner. Genre, méditer rends tellement heureux que "tout le monde il est beau tout le monde il est gentil", "il y a des arcs en ciel dans le ciel la vie est un rêve éveillé et je m endors et me réveille avec un sourire sur mon visage" "il n y a plus de problèmes dans ma vie" etc. Dépendant du niveau de bonheur de chacun de base ça peut être le cas, plus généralement ça rends plus heureux oui c est une certitude, mais sous un autre angle.
C est plus un sentiment passif je dirais, de nature assez lunatique et nerveuse, j’avais tendance il y a quelques années à être énerver ou pester pour un rien voir carrément péter des câbles (des souvenirs lointains de coups de poings dans les murs), j’étais rarement satisfait, aussi ça me prenait un temps fou pour passer à autre chose et être souriant de nouveau. Alors certes, 3/4 ans je me suis beaucoup amélioré indépendamment de la méditation, pourtant aujourd’hui je ne sais pas comment j’ai pu vivre sans. Je suis à ce jour sans raison précise plus satisfait de ma vie alors que paradoxalement ma situation actuelle ne me plaît pas du tout, plus heureux oui, ce que je considère être le bénéfice angulaire de la pratique sur lequel tout le reste ce base. Des fondations solides.
Imaginez un tube posé à la verticale. Une toile d’araignée tissée sur une pièce métallique qui coulisse de haut en bas à l’intérieur du tube, à mi hauteur, qui bloque le passage complet de celui ci. Une abeille est coincée sur celle ci.
L’abeille essaye de forcer le passage vers le bas, mais rien n’y fait, la toile plie mais ne cède pas. Finalement soit l’abeille réussi à s’échapper vers le haut, d’où elle est arrivée et sa venue devient un souvenir insignifiant, soit elle meure accrochée à la toile et donc ne représente plus une menace.
>> Le tube, serait le niveau de satisfaction général de notre vie. La hauteur représentant ce schéma:
BAS- Malheureux> MILIEU- Neutre > HAUT- Heureux
Avec la toile qui coulisserait via cette pièce vers le haut ou le bas selon l'état du moment (coulisse du genre glace pousse pousse). N’étant pas croyant, le fait que je définisse le haut étant meilleur n’est en aucun cas une allusion religieuse, seulement: the sky is the limit.
>> La toile d’araignée étant une matérialisation physique de la méditation. Ce que j’appelle selon mes propres mots, terme qui n’existe très probablement pas: "la barrière passive". À noter j’utilise le mot passive et non inconsciente, je ne vois pas comment mettre des mots sur ce ressenti désolé.
Toile qui protège le tube des attaques extérieures qui mettent à mal le niveau de bonheur général. Par exemple, des problèmes, des factures, des pensées négatives, dans le game des rejets/flakes etc. Globalement, tout ce qui rends de mauvais poil.
>> L’abeille, représentant justement ce quelque chose qui tends à nous tirer vers le bas.
En relisant la métaphore vous devriez y voir plus clair. Sinon j’essayerai de l’expliquer différemment.
Et bien à force, je reste inconsciemment entre un état Neutre au pire des cas et de bonne humeur la plupart du temps, "heureux" c'est un bien grand mot, cependant ça reste l'état d'esprit dans lequel je suis. Ayant un lourd passif de lunatique pendant bien 26 années de mes 28 ans, avoir enfin trouvé un moyen fiable de contrôler mon humeur pour de bon et quasiment ne plus l’être de mauvaise, je peux vous assurer que ça me rends plus heureux donc.
Le bonheur n’est pas forcément avoir le sourire jusqu'au oreilles h24 mais peut être simplement être capable ne pas laisser les sentiments négatifs, impacter sur sa vie. À l’instar de la meilleure définition du confort?> l’absence d’inconfort.
☆ Nous rends plus solide émotionnellement. Ce paragraphe est un peu long mais pour ma part c est l’un des plus importants de mon post, car avec ce job je me vois proposé un nouveau test grandeur nature de mes progrès, en milieu professionnel cette fois ci. Réussi haut la main et mieux qu’envisagé. Un peu similaire au paragraphe concernant les émotions. Ce point ci je le découvre cette semaine sous un autre angle, j apprends à l’apprivoiser car c est assez nouveau, voici cette situation:
Cela fait 5 mois que je suis revenu en France après un trip de 2 ans à l’étranger et depuis je n’ai qu’une hâte c’est de repartir ailleurs le plus tôt possible. Ce qu'il c’est passé, c’est que j'ai du faire des compromis pendant un temps, et ensuite j'ai eu des imprévus, et quand j’ai décidé de bosser pour me faire assez de thune pour partir je n’ai pas trouvé de travail.
Mon cousin étant en vacances deux semaines, je bosse en intérim à sa place, qui est ma seule porte de sortie n’ayant pas d’autres options si je veux partir bientôt. Je hais tellement ce magasin que j’en étais tombé malade la dernière fois que j’y avais bossé, je hais les gens qui me rappellent une partie de ma vie que je ne souhaite pas parler, son rayon est l’un des pires car les gens le dévalisent et le rythme est très dur à suivre, lui même galère et reste souvent plus longtemps. Alors moi qui ne connaît pas le rayon, j’ai été dans une galère noire pour cette première semaine et j’en ai pris plein les dents par tout le monde. Dont un employé qui critique à tour de bras.
Les chefs qui me mettent la pression (du moins ils font de leurs mieux pour) alors que je fais mon maximum. La plupart des employés sont détestables, sûrement à cause de la pression. Je n’ai même pas le temps de prendre de pause, 6h de travail d’affilées, je le fais seulement car c'est son rayon et je tiens à le lui rendre le plus impeccable possible, je suis même allé jusqu'à rester une heure de plus non payée dans ce but. I do whatever it takes to leave, en somme. Et bien souvent sans aucunes raisons valables, ils sont toujours à me jeter des piques, le genre de société qui essaye de briser mentalement ses employés les plus sujets à la pression et/ou qui ont une éthique du travail bien fait. En début de semaine je leur répondais, en fin de semaine j'arrive carrément à rester complètement indifférent.
Avec une telle pression, habituellement:
- je me serais senti très mal à l’aise pendant mes heures de travail. Ça aurait été une vraie torture tout le long.
- j'aurais haïs cet employé, j'y aurais pensé tout le temps, et nous aurions été en conflit à chaque parole prononcé.
- je serais rentré chez moi de mauvaise humeur, dépité et j'aurais répété toutes ces remarques en boucle dans ma tête. Me laissant un goût amer. Mes proches m’auraient reproché mon agressivité.
And here the magic, grâce à toutes les sessions méditation de faites:
- je commence à 5h du matin, ce que je déteste et en plus je dois marcher 15 minutes dans le froid pour y aller > Je fais ce qu'il faut pour perdre du poids depuis 3 semaines donc devoir marcher pour aller bosser est au final, excellent.
- pendant mon travail, ils me font une remarque je ne réponds même plus, 2 secondes après j’ai oublié. Notamment ce gars, avec qui je réagis dans l'indifférence la plus totale> complètement nouveau pour moi car généralement j'ai toujours le besoin de rentrer dans un conflit verbal ne laissant que rarement passer les remarques.
- pas de pause, rythme toujours à fond > maintenant j'arrive à trouver du bon dans la galère. Je me dis que grâce à ce travail: je m’entraîne mentalement à mieux gérer et encaisser la pression, je continue à perdre du poids, je suis payé et enfin je vais pouvoir partir de la France.
Je crée plus facilement une spirale de positivité dans l adversité. C’est tout à fait nouveau.
- je rentre chez moi irrité pendant 5 minutes au grand maximum et je passe complètement à autre chose, j'ai le sourire de nouveau et n’y pense plus. Je suis capable d’en parler sans ressentir de sentiments négatifs je suis très calme. Et croyez moi, avec mon passif émotionnel c'est priceless. Surtout sachant que je me sens tout à fait capable d’encaisser la semaine suivante dans ces conditions.
En clair, tout ce qu’ils me disent n’a qu’un impact de maximum 5 minutes maximum sur ma bonne humeur, chose dont je rêve depuis des années.
☆Il devient plus simple de briser une spirale de négativité. Parfois, lorsque quelque chose nous dérange nous essayons de ne plus y penser pour nous éviter de broyer du noir. Mais même sans le vouloir, il nous arrive de le faire. Et méditer apporte une sorte de protection. Sûrement que le meilleur exemple est : parfois lorsque nous voulons effacer un fichier sur un PC, nous cliquons sur "Effacer le fichier", puis un second message apparaît "Est vous certain de vouloir effacer ce fichier?" >> voici cette fameuse protection dont je parle. Avant, il arrivait que je veuille éviter de penser à quelque chose, puis j’y pensai malgré moi. Alors que maintenant, inconsciemment mon cerveau me dit "tu es vraiment sûr de vouloir y penser et te sentir mal??" et du coup je n’y pense pas. En somme, il est plus simple de ne pas broyer du noir. Juste génial.
☆ Petit aparté concernant la petite voix dans sa tête.
J''ai toujours eu la mauvaise habitude d'être dans ma tête, parfois c'était un vrai problème. Il y a 2 ans et demi de ça, avant que je pense à faire un trip à l'étranger, mon esprit devenait fou. J'en avais marre de mon job, de ma vie en général, je passais tous les moments libres de mon temps à réfléchir à ce que je voulais faire de ma vie et je voulais le faire vite. Mes proches me disait de me calmer, notamment ma mère qui ne me supportait plus.
Bon, le fait est, maintenant je m'aperçois que j'ai beaucoup moins souvent cette petite voix qui, il faut bien l'avouer est plus une plaie qu'une bénédiction. Très utile donc pour être moins négatif.
☆ Utile aux sportifs. Bénéfices physiques et mentaux. Sans trop de détails, pour les sportifs c’est un must, agréable surprise je trouve.
- Méditer régulièrement rends moins sensible aux douleurs physiques et mentales. Mentalement lorsque je cours, lors de montées très raides, lorsque je n'ai pas la forme et plus généralement quand je me pousse à mes limites. Physiquement quand j’ai les jambes lourdes, les muscles courbaturés et douloureux. Douleurs mentales qui d’ailleurs peuvent ce manifester physiquement: un gros rejet/remarque peut créer un mal de ventre, une mauvaise nouvelle créer des sensations de gorge nouée etc.. Ce qui correspond également à ce dont je qualifiais plus haut de "barrière passive", n'importe comment c'est un tout.
- Ralentit son rythme cardiaque: je fais de la course à pied, à cause de genoux en carton j’avais du arrêter pendant quelques mois. Lorsque je m’y suis remis je me suis aperçu que ma façon de courir en général et particulièrement mon cardio s’étaient améliorés alors que je ne faisais plus de sport à ce moment précis, j'étais agréablement surpris.
☆ Un lien bien sympa: je vous convie à lire cet article très complet, qui propose d’ailleurs une méthode de méditation un peu différente de celle que j’utilise. Mark Manson - Meditation: why you should do it. Pour les non anglophones, ouvrez le lien sous le navigateur internet "Chrome" qui vous proposera de le traduire. La traduction devrait être suffisamment correcte pour le comprendre.
★ Comment pratiquer
Déjà il faut savoir qu'il existe une multitude de façons de méditer et il n y a pas de meilleures façons de faire. Je dirais que c’est comme le pick up, il faut tout essayer pour trouver ce qui vous sera le plus confortable. Donc n’hésitez pas à procéder à des changements en cours de route, c’est encore la meilleure méthode d’apprentissage. Maitre mot je le répète : prenez votre temps et soyez sérieux. Pas de proscrination.
Choix lié aux raisons de méditer, si elles sont spirituelles alors mon post n’est pas forcément adéquat. Comme je disais cela ne m’intéresse pas, seul m’intéresse ce que j’en tire dans mon game, ma vie sociale, la vie de tous les jours.
J’ai essayé la technique décrite sur le lien ci dessus, pas tellement efficace pour ma part. Je fais plus celle de la vidéo dont je parlais, je vous remets le lien: Rsd Tyler - Meditation -- A Beginner's Practical Guide.
Voici ce que je décris être la méthode que je fais tous les jours:
1/ S'asseoir confortablement
2/ Activer un chronomètre avec la durée choisie
3/ Les yeux ouverts, fixer du regard un point précis en face de soi, bouger son corps et regard le moins possible.
4/ Sans prêter attention à ce que l’on regarde, focus son attention sur sa façon de respirer. Surtout: ne penser à rien.
Assez simple en théorie, moins en pratique. Après avoir essayé de le faire dans le plus de situations différentes possibles (dans le bus, dans le bruit, dans le noir, assis, allongé, focus sur mon ouïe etc..) voici quelques enseignements que j’en tire via mon expérience.
- La position n’a pas tellement d’importance.
Le plus important est d’être à l’aise question de principe mais surtout je trouve que c est plus pour être capable de tenir plusieures minutes dans la même position, bouger son corps à tendance à briser la dynamique de la session. La fameuse "jambes croisées" était désagréable, limite douloureuse et donc pas efficace. Du coup je reste simplement assis confortablement sur mon lit ou une chaise. Allongé est viable, bien qu’à éviter car lorsque l’on commence à méditer plus efficacement ça donne des tendances à piquer du nez si nous sommes fatigués. Assis confortablement sur mon lit reste mon choix en général.
Concernant les bras, pour les fameuses paumes en l’air etc je ne suis pas convaincu de la nécessité, d’ailleurs je laisse simplement mes mains sur mes jambes. Toujours est il, il peut être intéressant de se renseigner, mais ne me semble pas nécessaire pour une pratique non spirituelle.
Encore une fois le mot d’ordre est d'être à l'aise.
- Utiliser un chronomètre.
Simplement pour pouvoir se concentrer à fond sur la session sans se soucier du temps restant. Surtout qu’avec la pratique, la notion du temps change radicalement. Au tout début les 16 minutes me semblaient être une éternité, aujourd'hui elles passent crème.
Pour définir la durée, je dirais qu’il est préférable de commencer avec celle que vous vous engagez à faire chaque journée car une fois les premiers jours d excitation passés, des envies de raccourcir une session en cours ce produisent, par manque de temps, la flemme, la fatigue etc.. et évidemment ça devient une mauvaise habitude. Dix minutes me semblent être le strict minimum. Pour ma part j'ai commencé directement par 16, et j’ai fais quelques fois l’erreur de les raccourcir donc prenez un engagement et tenez vous en.
Au passage, dans la vidéo il donne un conseil utile : rajouter une minute de plus. Par exemple si vous choisissez 15 minutes (ce qui a été mon choix) et bien faire 16 minutes, le trick étant d'allouer une minute de marge pour les distractions, au cas où. Elle est symbolique, le but est d’accepter que tout ne soit pas parfait. Car le plus dur au début étant de se faire à l’idée qu’il est tout à fait normal d’avoir un mal fou à ne pas arriver à contrôler le flux de pensées et des tendances à se croire mauvais ou à vouloir abandonner, ou que ça ne fonctionne pas, apparaissent. Ce n’est que temporaire, avec la pratique tout ce mets en place petit à petit.
- Les yeux ouverts.
Tyler explique que c’est plus efficace une fois la session finie, afin de ne pas sentir une cassure entre celle ci et la vie réelle et donc directement bénéficier des résultats. Je préfère les yeux ouverts car les yeux fermés j’ai l’impression d'être un moine, hormis cela je ne peux pas dire la différence ayant très vite commencé comme il le préconise.
Il y a finalement d’autres avantages non négligeables, comme pouvoir tenir l’eye contact sans cligner des yeux, mon ex était sur le cul, mon eye contact est bon mais je l’étais autant qu'elle, c’est même ridiculement puissant: imaginez 16 minutes à fixer un même point en clignant à peine des yeux. Un entraînement dans un autre.
- Focus son attention sur son souffle en faisant le vide dans son esprit.
Pareil, il existe différentes techniques. Certaines sont basées sur compter le nombre de respirations sans pensées, d autres sur de la musique spécifique (app Mindfullness), sur les sensations etc.. La plus efficace je trouve est de focus son attention sur son souffle sans et c’est important, sans exagérer celui ci: juste respirer normalement.
Le tout, évidemment en faisant de son mieux pour avoir l'esprit vide: idéalement n'avoir aucune pensée.
☆ Ce qui peut rendre le session plus efficace.
- Faire la session le matin. (dépends des personnes)
Ou dans l’absolu, définir/allouer une tranche horaire. Le flux de pensées étant plus simple à gérer dans mon cas, mes sessions sont plus efficaces le matin. Le côté négatif étant la fatigue matinale, dans ce cas ne pas hésiter à la déplacer, tendances à piquer du nez pendant celle ci, surtout le plus important, la placer au moment le plus propice de sa journée afin de ne pas l'oublier ce qui peut arriver très facilement : j'ai encore en tête le nombre de fois où j’allais me coucher vers minuit, crevé, à me rappeler que je n’avais pas médité et du coup à devoir la faire en catastrophe.
À savoir que si vous pouvez la faire plus tôt, faites là. Pour ma part, dans ce cas je la compte seulement si elle était bonne, sinon je l'a fait plus tard comme prévu. Ça peut sembler une corvée pendant quelques semaines, ensuite ça devient naturel.
- Tenir un suivi journalier.
Notez sur un cahier chaque session journalière pour être régulier. Comme tout entraînement il n y a pas de secrets, la régularité est essentielle. Comme écrit plus haut, l’oublier arrive via n importe quelle excuse possible. L’écrire tous les jours force à s’en rappeler. D’ailleurs il y a une "règle" nommée "30 days habit", qui dit que pour mettre en place ou éviter une habitude, il nous prends 30 jours pour y arriver durablement. La suivre, aide énormément, puisque indépendamment des résultats, il est plus facile de rester motivé lorsque l’on se dit qu’après 30 jours ça ne sera potentiellement plus un effort, uniquement une habitude positive.
- Savoir faire la part des choses.
Idéalement les sessions devraient être faites dans les meilleures conditions, parfois c’est impossible. Donc il faut savoir couper la poire en deux et juste faire de son mieux, il est préférable d’en faire une chaotique que de la sauter, quitte à rester assis pendant x minutes sans rien faire, ce temps ci étant allouer à méditer ne pas s’en servir pour autre chose, question de principe. Accepter que ça ne soit pas parfait est un grand pas vers la réussite. C est un peu comme en pick up, accepter que l’échec fasse parti du jeu, sans le prendre personnellement.
La méditation c’est très dur au début pendant x jours, x semaines. Il faut persévérer, rappelez-vous le détail de mon expérience totale: je me suis accroché mais pendant quelques semaines c'était galère. Pendant longtemps je faisais 16 minutes mais j’avais pris la mauvaise habitude de regarder 1 fois ou 2 le temps restant, qui m’indiquait souvent respectivement 10 minutes et 4 minutes restantes environ (en clair je pouvais me concentrer pendant 6/7 minutes maximum). Aujourd'hui j’arrive à les faire d’un coup et elles sont plutôt excellentes.
Aussi comme Tyler le précise, parfois c’est génial et le lendemain chaotique. Les bénéfices bien qu’il y en aient à court terme, ils sont surtout intéressants à moyen/long terme.
- Pour le regard.
Je trouve plus efficace de fixer un point précis en face de moi sans jamais le lâcher du regard: une tâche sur un mur, un caillou, peut importe. À éviter les pièces avec différentes nuances de lumière, genre les volets entre ouverts, ça donne mal au crâne à la longue. Et aussi ça peut ce pratiquer de partout car ce que l’on regarde n'a pas d'importance à ma connaissance, le ressenti est: de fixer un point précis du regard mais se sentir dans son corps, sentir que le travail n’est pas extérieur (ce que l’on regarde), mais intérieur à se concentrer sur sa respiration, le tout en coupant le flux de pensées.
D ailleurs j’ai le sentiment que mon regard est vide à ce moment précis, je dormirais les yeux ouverts personne ne verrait la différence.
Généralement je fixe le mur de ma chambre et ça va bien. D'autres exemples seraient: en attendant un ami dans la rue fixer un point au loin, dans une salle d'attente fixer le sol, dans le bus fixer la route etc, et hop! Pas d excuses pour ne pas les faires. D’ailleurs pendant longtemps les meilleures sessions que je faisais étaient dans le bus.
- Bouger le moins possible sans forcer sa respiration.
Idéalement ne pas bouger son corps du tout. Ainsi qu’idéalement ne pas déplacer son regard du tout sans cligner des yeux. Et idéalement ne pas forcer sa respiration.
Voici les 3 critères qui définissent le mot qualité dans mon cas. Je vous rassure, il est tout à fait possible d’être efficace même en ayant bougé ou eu des pensées (il ne m'est arrivé que très rarement de n'avoir eu 0 pensées), je trouve juste que cela m’aide à me concentrer sur ma respiration, qui au passage peut être profonde. Pour ma part je médite plus efficacement depuis que je respire normalement, à chacun sa façon.
Mon ressenti après une session de qualité: je me sens calme intérieurement, une sorte de "paix intérieure". Je me sens concentré, dans ma bulle. Je dirais que généralement c’est assez simple de savoir si c’était bien ou pas, ça ce ressent aisément.
Edit: point que j'ai oublié.
- Plutôt que de ne penser à rien, se concentrer sur sa respiration à 100%.
Lorsque j'ai recommencé pour la seconde fois à méditer, je m'efforcais simplement de faire le vide dans mon esprit, rien de plus. Et ce n'était pas très efficace. En revoyant la vidéo, il en parle, je me suis remis à me concentrer sur ma respiration à fond, ce qui indirectement avec de l'entraînement à vidé mon esprit. Et j'ai senti assez vite des améliorations.
☆ Il faut en être conscient.
☆ Nous ressentons nos émotions différemment.
C’est à ce jour le seul point que je n’apprécie pas trop. Je suis convaincu que ce n’est qu’une période d’adaptation. C’est à dire que je vis parfois des émotions négatives d’une façon différente, par exemple si je stress pour x raisons, je vais être conscient de ce stress mais plutôt que de le prendre en pleine face je vais le ressentir en arrière plan d une manière différente. Comme si mon esprit en avait conscience mais l’atténuait petit à petit à son initiative, sans me mettre au courant.
Imaginez 2 tubes de gouaches. Le stress étant un gris métallisé. Avant je le ressentais tel qu’il est: gris métallisé. Aujourd'hui je le ressens gris quelque chose, un gris bizarre, une couleur plus vraiment définissable. Et un sentiment de stress qui n’en est plus vraiment un, mais qui me laisse un goût amer.
Et je pense que c'est une partie du processus de contrôle de mes émotions et que plus tard je pourrais encore plus facilement éliminer mes ressentis négatifs.
La bonne nouvelle est dans l’autre sens. J’arrive de mieux en mieux à laisser aller mes émotions positives sans me juger et la prise de risque émotionnelle dû à ce laissé allé, me semble tout à fait gérable, me sentant en contrôle. Par exemple mon ex dont je parlais au tout début du post, vivant l étranger je savais qu’après notre trip ensemble elle allait retourner chez elle et du à la très longue distance nous allions devoir nous séparer. Grâce à la méditation j’ai été capable de profiter des moments avec elle sans me préoccuper du futur, chose que j’ai aisément réussi à faire et pas elle. Et croyez moi, sans toutes ces sessions (j’en étais à 50 jours consécutifs avant de faire la pause, plus les précédentes), je n’aurais jamais pu profiter à fond de cette expérience en sa compagnie. La petite voix dans ma tête était inexistante.
Aussi je ne me souviens plus la dernière fois à laquelle j’ai été nostalgique ou j’ai utilisé les mots "et si, et si j’avais fais ça etc." Je profite enfin à fond sans regrets, et si je considère que j’aurais du faire d’autres choix, je l’avoue, fais avec et passe à autre chose.
La citation "Ne pas penser problème. Penser solution", prends encore plus de sens.
Voila, mon post est fini. De tous ceux que j ai posté sur le forum il est celui que j'ai écris avec le plus de cœur.
Il est comme mon bébé. Je vous ai expliqué le plus précisément et le plus complet possible, les raisons pour lesquelles j’en fais mon axe de développement personnel n°1, sachant que je peux encore grandement m’améliorer dans un futur proche du fait que je découvre de plus en plus ce que ça m’apporte. J'espère vous avoir donné envie de vous y mettre.
Au passage l'avis de personnes qui en font aussi, sont les bienvenus.
En faisant une recherche sur le forum, je me suis rendu compte qu'il y a peu de topics sur le sujet, c'est parfait. Ce post je l’écris via ma propre expérience, en somme tout ce que j’y note je l’ai vécu et ressenti moi même. Je ne vais donc pas vous servir des propos qui sonnent bien pour faire joli, je vais vous expliquer au mieux les bienfaits que la méditation m’apporte. À savoir qu’il possible que vous ayez besoin de relire certains passages, du fait que j’essaye de mettre des mots sur des ressentis que moi-même j’ai parfois du mal à définir verbalement. Tout ce que je peux vous dire c’est que pour la majorité d'entre eux je n’avais jamais ressentis ceux ci avant de commencer à méditer donc il y a de fortes chances que ça vous semble abstrait si vous ne pratiquez pas (encore).
Ce post est en réalité un processus qui a pris beaucoup de temps. Depuis quelques semaines j’avais envie d’en écrire un et plutôt que de me précipiter, j’ai laissé mûrir mon opinion ce qui indirectement m’a permis de découvrir de nouveaux bénéfices liés à cette pratique. Son écriture m’a pris plusieurs jours et c’est avec un grand enthousiasme que je vous le propose. Pardonnez moi les fautes, redondances, erreurs de grammaire, que j’ai réduis au maximum. À force de le relire je ne vois plus la différence.
J’étais à la base très sceptique de m’y essayer, voyant à tort juste l’aspect spirituel/un truc de moines- guru- et je ne sais quoi d’autre. Qui me gênait n’étant pas croyant, trop de ressemblances/liens à mon goût (même si c’est différent). D’ailleurs vous allez le réaliser de suite, ça m’a pris du temps avant de le faire sérieusement.
Grâce à cette vidéo j’ai décidé de pratiquer pour de bon. (seules les 20/30 premières minutes sont vraiment utiles) Rsd Tyler - Meditation -- A Beginner's Practical Guide. Pour les non anglophones, ce gars (Tyler, d’une fameuse compagnie Américaine de pick up) le dit lui même il n’est pas du tout un spécialiste, et pourtant il en tire d’excellents bénéfices dans sa vie, notamment dans son game. C’est ce qu’il m’a plus et c’est l’essence même de mon post.
Ne pas méditer dans le cadre d’une recherche spirituelle mais d’une recherche plus casual disons, dans la vie de tous les jours. D'ailleurs je ne connais que les basiques et je vous convie à vous renseigner sur internet si vous souhaitez des informations plus pointues.
★ Mon expérience à ce jour étant:
☆ Un total de 163 jours de pratique
☆ À raison de 16 minutes journalières
À noter le détail de ce total, qui à son importance: Ça été chaotique au tout début: abandon après 10 jours. Puis reprise de 30 jours, espacées dans le temps car je ne l’avais pas assez pris au sérieux. Puis suite à cette période, je rentrais en France d’un trip de 2 ans à l’étranger et j’ai arrêté quelques jours car je ne ressentais pas suffisamment de bienfaits pour en faire, la déception de revenir au pays ayant pris le dessus. Il faut aussi réaliser que même si 16 minutes par jour c'est peu, ça reste un investissement personnel assez lourd pendant quelques temps. C’est un engagement à prendre, il faut le respecter. Ne pas se voiler la face, c’est compliqué de rester motivé suffisamment longtemps sans savoir précisément quel sont les bienfaits, donc j'espère qu’en me lisant vous réaliserez ce que vous avez à gagner.
Ensuite les progrès ont été flagrants. Cinquante jours consécutifs suivis d'une pause de 21 jours. En effet mon ex qui vit à l’autre bout du monde (rencontrée lors du trip à l’étranger) était venue en France pour les vacances, j’avais choisi de couper un peu ce qui m’a permis de ressentir les premiers vrais changements. Idéalement il est préférable de faire une session chaque jour, le cœur des progrès: une pratique très régulière. Et pour finir, 73 jours consécutifs, toujours en cours. Aujourd'hui, les bénéfices m’apparaissent tellement clairs, je les ressens tous les jours, que c’est un plaisir de méditer chaque journée, plus de pauses en vue!
Du coup ça donne:
> Premier essai, abandon après 10 jours
> Quelques jours plus tard, 30 sessions non régulières
> Retour au pays, quelques jours de flou dans ma vie, plus ou moins une pause donc.
> 50 jours consécutifs
> 21 jours de pause
> et la série toujours en cours: 73 jours consécutifs. Si je ne devais faire qu’une chose dans ma journée : faire ma session journalière, dont je tiens un suivi sur un cahier après chacune de celles ci (j'ai juste imprimer un calendrier et je coche la session sur celui ci).
Je tenais vraiment à être très précis pour vous montrer que ça peut être un long processus avant d’être réellement efficace, et encore plus pour les sceptiques dont j’ai fais partis. Pourtant je ne vois aucunes raisons valables pour lesquelles ça ne serait pas possible d'être bénéficiaire à une personne, ce n’est qu’une question de temps et persévérance. Ensuite ça devient une source d amélioration grandiose car lorsque les efforts commencent sérieusement à payer, c’est ouhaa.!. Que plaisir de réaliser qu’une grande majorité des changements positifs de sa vie lui sont dût.[/size]
★Le vif du sujet: intérêt dans son game et vie sociale via une pratique régulière.
Bien qu'ils soient des bienfaits dans sa vie en général, ces points sont potentiellement plus spécifiques à son game et relations avec autrui. Testés et ressentis sur le field en particulier avec une même fille et dont je n’ai aucuns doutes seront valables lors de mes prochaines approches, via toutes les améliorations dans ma vie en général, socialement parlant. Après tout nous pouvons aussi parler avec des filles sans but de la game.
☆ Vivre le moment présent et diminuer voir éliminer la pression sociale.
Ainsi qu'☆ Avoir le sentiment d’être seul au monde avec son interlocuteur. Sentiment que j’avais déjà connu, mais jamais à un tel niveau et aussi régulièrement. Car moins distrait par son environnement, notamment très utile en club dans lesquels comme beaucoup c’est le type de lieu dans lesquels je ressens le plus de pression sociale.
Indirectement, sachant qu’il est connu que la personne à qui l’on parle à tendance à se caler sur les sensations que nous ressentons, c’est puissant. (State transfer. Si nous sommes anxieux il y a de fortes chances que sa rende la fille anxieuse, si à l’aise, de fortes chances que la fille le soit également).
Métaphore:
Aujourd'hui lorsque je parle à une personne, je me sens plus facilement concentré sur mon interaction avec celle-ci, notamment dans ma vie sociale.
Exemple du game> Imaginez parler face à face avec une fille dans un club. Il y a des gens tout autour, beaucoup de monde. Imaginez une immense bulle d’eau dans laquelle vous êtes tous les deux. À l’intérieur tout apparaît clairement identifiable incluant la fille, et lorsque vous regardez vers l’extérieur, tout semble flou. Pour les anciens, imaginez la porte des étoiles de la série tv Stargate : une « porte » qui donne sur une autre dimension dont l’autre côté est flou et ressemble au mouvement d’eau d’une mer agitée.
C’est un sentiment passif d’être conscient de son environnement et la présence des gens autour, sans vraiment y porter attention, et paradoxalement être totalement conscient de ce qui ce passe autour, tout en ayant l’impression d’avoir un espace plus intime avec cette personne, même si en plein milieu de la foule. Permet de n’entendre que très peu la petite voix dans sa tête qui essaye de nous trouver des excuses voir ne plus l’entendre du tout parfois. Ainsi qu’agir plus à l’instinct je dirais, avec un sens plus aiguë des sensations de son interlocuteur. Participe à devenir plus empathique.
Et un ressenti d’être plus en contrôle du genre: "bon, maintenant que j’ai créé notre espace intime, le temps s’écoule plus lentement, je suis débarrassé de ce qu’il ce passe autour de moi et je peux enfin me concentrer pour de bon sur mon interaction avec cette fille". Je trouve également qui via ce state transfer la fille est elle-même plus concentrée sur nous même.
J’imagine que l’on peut définir ce sentiment être: "être dans le moment présent" et "free of outcome/ne pas se laisser influencer par la pression sociale de son environnement". Tellement l’impression d’être concentré sur nos propres ressentis au moment auquel nous les ressentons, est exacerbée.
☆ Contrôler plus facilement et efficacement ses émotions. Ayant un passif de tendances à partir au quart de tour verbalement, je ressens maintenant beaucoup de sang froid. Qui a été mis à l’épreuve plusieurs fois d’ailleurs, incluant cette semaine dont je parle plus loin. Une sorte de force tranquille. Un petit mot quant aux conseils qui disent que la méditation est très bénéfique aux personnes nerveuses, je suis d’accord que cela aide énormément mais pour cela il ne faut pas se trouver d'excuses. Je vois d’ici des personnes dire que ça ne fonctionne pas pour elles parce que blablabla, ce sont des idioties. C’est comme l’alcool, parfois rien ne ce passe pendant un certain temps et hop d’un coup tout les changements apparaissent clairement.
Je pense qu’en règle générale ça améliore notre capacité à nous contrôler. Méditation ou pas, si vous n’en faites pas usage, rien ne vous empêchera de vous énervez. La seule vraie différence dans ce cas, est qu’au fil du temps votre sensibilité de nervosité sera fortement réduite. Donc il y a 2 facettes liées, l’une vous rendra moins nerveux de base, et l’autre vous rendra capable de mieux vous contrôler. Double action disons.
☆Amélioration du state. Dans son niveau de base et dans sa construction. Directement possible via ce que j'appelle selon mes termes, la "barrière passive" dont je parle ci dessous. Barrière qui protège notre state des rejets par exemple, ou autre, aide énormément pour l’approach anxiety. Qui absorbe les chocs disons.
À noter que comme le niveau de satisfaction général de notre vie sera plus haut de base et bien notre state le sera également de plus en plus haut. Ainsi que moins sujet à être réduit en miette (d’ailleurs j’en parle plus loin dans le contexte d’une situation professionnel).
★Plus globalement, l’intérêt dans la vie de tous les jours.
☆ Rends plus heureux. Il me semble important de nuancer de suite, "rends plus heureux" semble vendre du rêve, en tout cas c’est l’idée que je me faisais de cette phrase qui semblait être le slogan de cette pratique, lorsque j'ai commencé à me renseigner. Genre, méditer rends tellement heureux que "tout le monde il est beau tout le monde il est gentil", "il y a des arcs en ciel dans le ciel la vie est un rêve éveillé et je m endors et me réveille avec un sourire sur mon visage" "il n y a plus de problèmes dans ma vie" etc. Dépendant du niveau de bonheur de chacun de base ça peut être le cas, plus généralement ça rends plus heureux oui c est une certitude, mais sous un autre angle.
C est plus un sentiment passif je dirais, de nature assez lunatique et nerveuse, j’avais tendance il y a quelques années à être énerver ou pester pour un rien voir carrément péter des câbles (des souvenirs lointains de coups de poings dans les murs), j’étais rarement satisfait, aussi ça me prenait un temps fou pour passer à autre chose et être souriant de nouveau. Alors certes, 3/4 ans je me suis beaucoup amélioré indépendamment de la méditation, pourtant aujourd’hui je ne sais pas comment j’ai pu vivre sans. Je suis à ce jour sans raison précise plus satisfait de ma vie alors que paradoxalement ma situation actuelle ne me plaît pas du tout, plus heureux oui, ce que je considère être le bénéfice angulaire de la pratique sur lequel tout le reste ce base. Des fondations solides.
Imaginez un tube posé à la verticale. Une toile d’araignée tissée sur une pièce métallique qui coulisse de haut en bas à l’intérieur du tube, à mi hauteur, qui bloque le passage complet de celui ci. Une abeille est coincée sur celle ci.
L’abeille essaye de forcer le passage vers le bas, mais rien n’y fait, la toile plie mais ne cède pas. Finalement soit l’abeille réussi à s’échapper vers le haut, d’où elle est arrivée et sa venue devient un souvenir insignifiant, soit elle meure accrochée à la toile et donc ne représente plus une menace.
>> Le tube, serait le niveau de satisfaction général de notre vie. La hauteur représentant ce schéma:
BAS- Malheureux> MILIEU- Neutre > HAUT- Heureux
Avec la toile qui coulisserait via cette pièce vers le haut ou le bas selon l'état du moment (coulisse du genre glace pousse pousse). N’étant pas croyant, le fait que je définisse le haut étant meilleur n’est en aucun cas une allusion religieuse, seulement: the sky is the limit.
>> La toile d’araignée étant une matérialisation physique de la méditation. Ce que j’appelle selon mes propres mots, terme qui n’existe très probablement pas: "la barrière passive". À noter j’utilise le mot passive et non inconsciente, je ne vois pas comment mettre des mots sur ce ressenti désolé.
Toile qui protège le tube des attaques extérieures qui mettent à mal le niveau de bonheur général. Par exemple, des problèmes, des factures, des pensées négatives, dans le game des rejets/flakes etc. Globalement, tout ce qui rends de mauvais poil.
>> L’abeille, représentant justement ce quelque chose qui tends à nous tirer vers le bas.
En relisant la métaphore vous devriez y voir plus clair. Sinon j’essayerai de l’expliquer différemment.
Et bien à force, je reste inconsciemment entre un état Neutre au pire des cas et de bonne humeur la plupart du temps, "heureux" c'est un bien grand mot, cependant ça reste l'état d'esprit dans lequel je suis. Ayant un lourd passif de lunatique pendant bien 26 années de mes 28 ans, avoir enfin trouvé un moyen fiable de contrôler mon humeur pour de bon et quasiment ne plus l’être de mauvaise, je peux vous assurer que ça me rends plus heureux donc.
Le bonheur n’est pas forcément avoir le sourire jusqu'au oreilles h24 mais peut être simplement être capable ne pas laisser les sentiments négatifs, impacter sur sa vie. À l’instar de la meilleure définition du confort?> l’absence d’inconfort.
☆ Nous rends plus solide émotionnellement. Ce paragraphe est un peu long mais pour ma part c est l’un des plus importants de mon post, car avec ce job je me vois proposé un nouveau test grandeur nature de mes progrès, en milieu professionnel cette fois ci. Réussi haut la main et mieux qu’envisagé. Un peu similaire au paragraphe concernant les émotions. Ce point ci je le découvre cette semaine sous un autre angle, j apprends à l’apprivoiser car c est assez nouveau, voici cette situation:
Cela fait 5 mois que je suis revenu en France après un trip de 2 ans à l’étranger et depuis je n’ai qu’une hâte c’est de repartir ailleurs le plus tôt possible. Ce qu'il c’est passé, c’est que j'ai du faire des compromis pendant un temps, et ensuite j'ai eu des imprévus, et quand j’ai décidé de bosser pour me faire assez de thune pour partir je n’ai pas trouvé de travail.
Mon cousin étant en vacances deux semaines, je bosse en intérim à sa place, qui est ma seule porte de sortie n’ayant pas d’autres options si je veux partir bientôt. Je hais tellement ce magasin que j’en étais tombé malade la dernière fois que j’y avais bossé, je hais les gens qui me rappellent une partie de ma vie que je ne souhaite pas parler, son rayon est l’un des pires car les gens le dévalisent et le rythme est très dur à suivre, lui même galère et reste souvent plus longtemps. Alors moi qui ne connaît pas le rayon, j’ai été dans une galère noire pour cette première semaine et j’en ai pris plein les dents par tout le monde. Dont un employé qui critique à tour de bras.
Les chefs qui me mettent la pression (du moins ils font de leurs mieux pour) alors que je fais mon maximum. La plupart des employés sont détestables, sûrement à cause de la pression. Je n’ai même pas le temps de prendre de pause, 6h de travail d’affilées, je le fais seulement car c'est son rayon et je tiens à le lui rendre le plus impeccable possible, je suis même allé jusqu'à rester une heure de plus non payée dans ce but. I do whatever it takes to leave, en somme. Et bien souvent sans aucunes raisons valables, ils sont toujours à me jeter des piques, le genre de société qui essaye de briser mentalement ses employés les plus sujets à la pression et/ou qui ont une éthique du travail bien fait. En début de semaine je leur répondais, en fin de semaine j'arrive carrément à rester complètement indifférent.
Avec une telle pression, habituellement:
- je me serais senti très mal à l’aise pendant mes heures de travail. Ça aurait été une vraie torture tout le long.
- j'aurais haïs cet employé, j'y aurais pensé tout le temps, et nous aurions été en conflit à chaque parole prononcé.
- je serais rentré chez moi de mauvaise humeur, dépité et j'aurais répété toutes ces remarques en boucle dans ma tête. Me laissant un goût amer. Mes proches m’auraient reproché mon agressivité.
And here the magic, grâce à toutes les sessions méditation de faites:
- je commence à 5h du matin, ce que je déteste et en plus je dois marcher 15 minutes dans le froid pour y aller > Je fais ce qu'il faut pour perdre du poids depuis 3 semaines donc devoir marcher pour aller bosser est au final, excellent.
- pendant mon travail, ils me font une remarque je ne réponds même plus, 2 secondes après j’ai oublié. Notamment ce gars, avec qui je réagis dans l'indifférence la plus totale> complètement nouveau pour moi car généralement j'ai toujours le besoin de rentrer dans un conflit verbal ne laissant que rarement passer les remarques.
- pas de pause, rythme toujours à fond > maintenant j'arrive à trouver du bon dans la galère. Je me dis que grâce à ce travail: je m’entraîne mentalement à mieux gérer et encaisser la pression, je continue à perdre du poids, je suis payé et enfin je vais pouvoir partir de la France.
Je crée plus facilement une spirale de positivité dans l adversité. C’est tout à fait nouveau.
- je rentre chez moi irrité pendant 5 minutes au grand maximum et je passe complètement à autre chose, j'ai le sourire de nouveau et n’y pense plus. Je suis capable d’en parler sans ressentir de sentiments négatifs je suis très calme. Et croyez moi, avec mon passif émotionnel c'est priceless. Surtout sachant que je me sens tout à fait capable d’encaisser la semaine suivante dans ces conditions.
En clair, tout ce qu’ils me disent n’a qu’un impact de maximum 5 minutes maximum sur ma bonne humeur, chose dont je rêve depuis des années.
☆Il devient plus simple de briser une spirale de négativité. Parfois, lorsque quelque chose nous dérange nous essayons de ne plus y penser pour nous éviter de broyer du noir. Mais même sans le vouloir, il nous arrive de le faire. Et méditer apporte une sorte de protection. Sûrement que le meilleur exemple est : parfois lorsque nous voulons effacer un fichier sur un PC, nous cliquons sur "Effacer le fichier", puis un second message apparaît "Est vous certain de vouloir effacer ce fichier?" >> voici cette fameuse protection dont je parle. Avant, il arrivait que je veuille éviter de penser à quelque chose, puis j’y pensai malgré moi. Alors que maintenant, inconsciemment mon cerveau me dit "tu es vraiment sûr de vouloir y penser et te sentir mal??" et du coup je n’y pense pas. En somme, il est plus simple de ne pas broyer du noir. Juste génial.
☆ Petit aparté concernant la petite voix dans sa tête.
J''ai toujours eu la mauvaise habitude d'être dans ma tête, parfois c'était un vrai problème. Il y a 2 ans et demi de ça, avant que je pense à faire un trip à l'étranger, mon esprit devenait fou. J'en avais marre de mon job, de ma vie en général, je passais tous les moments libres de mon temps à réfléchir à ce que je voulais faire de ma vie et je voulais le faire vite. Mes proches me disait de me calmer, notamment ma mère qui ne me supportait plus.
Bon, le fait est, maintenant je m'aperçois que j'ai beaucoup moins souvent cette petite voix qui, il faut bien l'avouer est plus une plaie qu'une bénédiction. Très utile donc pour être moins négatif.
☆ Utile aux sportifs. Bénéfices physiques et mentaux. Sans trop de détails, pour les sportifs c’est un must, agréable surprise je trouve.
- Méditer régulièrement rends moins sensible aux douleurs physiques et mentales. Mentalement lorsque je cours, lors de montées très raides, lorsque je n'ai pas la forme et plus généralement quand je me pousse à mes limites. Physiquement quand j’ai les jambes lourdes, les muscles courbaturés et douloureux. Douleurs mentales qui d’ailleurs peuvent ce manifester physiquement: un gros rejet/remarque peut créer un mal de ventre, une mauvaise nouvelle créer des sensations de gorge nouée etc.. Ce qui correspond également à ce dont je qualifiais plus haut de "barrière passive", n'importe comment c'est un tout.
- Ralentit son rythme cardiaque: je fais de la course à pied, à cause de genoux en carton j’avais du arrêter pendant quelques mois. Lorsque je m’y suis remis je me suis aperçu que ma façon de courir en général et particulièrement mon cardio s’étaient améliorés alors que je ne faisais plus de sport à ce moment précis, j'étais agréablement surpris.
☆ Un lien bien sympa: je vous convie à lire cet article très complet, qui propose d’ailleurs une méthode de méditation un peu différente de celle que j’utilise. Mark Manson - Meditation: why you should do it. Pour les non anglophones, ouvrez le lien sous le navigateur internet "Chrome" qui vous proposera de le traduire. La traduction devrait être suffisamment correcte pour le comprendre.
★ Comment pratiquer
Déjà il faut savoir qu'il existe une multitude de façons de méditer et il n y a pas de meilleures façons de faire. Je dirais que c’est comme le pick up, il faut tout essayer pour trouver ce qui vous sera le plus confortable. Donc n’hésitez pas à procéder à des changements en cours de route, c’est encore la meilleure méthode d’apprentissage. Maitre mot je le répète : prenez votre temps et soyez sérieux. Pas de proscrination.
Choix lié aux raisons de méditer, si elles sont spirituelles alors mon post n’est pas forcément adéquat. Comme je disais cela ne m’intéresse pas, seul m’intéresse ce que j’en tire dans mon game, ma vie sociale, la vie de tous les jours.
J’ai essayé la technique décrite sur le lien ci dessus, pas tellement efficace pour ma part. Je fais plus celle de la vidéo dont je parlais, je vous remets le lien: Rsd Tyler - Meditation -- A Beginner's Practical Guide.
Voici ce que je décris être la méthode que je fais tous les jours:
1/ S'asseoir confortablement
2/ Activer un chronomètre avec la durée choisie
3/ Les yeux ouverts, fixer du regard un point précis en face de soi, bouger son corps et regard le moins possible.
4/ Sans prêter attention à ce que l’on regarde, focus son attention sur sa façon de respirer. Surtout: ne penser à rien.
Assez simple en théorie, moins en pratique. Après avoir essayé de le faire dans le plus de situations différentes possibles (dans le bus, dans le bruit, dans le noir, assis, allongé, focus sur mon ouïe etc..) voici quelques enseignements que j’en tire via mon expérience.
- La position n’a pas tellement d’importance.
Le plus important est d’être à l’aise question de principe mais surtout je trouve que c est plus pour être capable de tenir plusieures minutes dans la même position, bouger son corps à tendance à briser la dynamique de la session. La fameuse "jambes croisées" était désagréable, limite douloureuse et donc pas efficace. Du coup je reste simplement assis confortablement sur mon lit ou une chaise. Allongé est viable, bien qu’à éviter car lorsque l’on commence à méditer plus efficacement ça donne des tendances à piquer du nez si nous sommes fatigués. Assis confortablement sur mon lit reste mon choix en général.
Concernant les bras, pour les fameuses paumes en l’air etc je ne suis pas convaincu de la nécessité, d’ailleurs je laisse simplement mes mains sur mes jambes. Toujours est il, il peut être intéressant de se renseigner, mais ne me semble pas nécessaire pour une pratique non spirituelle.
Encore une fois le mot d’ordre est d'être à l'aise.
- Utiliser un chronomètre.
Simplement pour pouvoir se concentrer à fond sur la session sans se soucier du temps restant. Surtout qu’avec la pratique, la notion du temps change radicalement. Au tout début les 16 minutes me semblaient être une éternité, aujourd'hui elles passent crème.
Pour définir la durée, je dirais qu’il est préférable de commencer avec celle que vous vous engagez à faire chaque journée car une fois les premiers jours d excitation passés, des envies de raccourcir une session en cours ce produisent, par manque de temps, la flemme, la fatigue etc.. et évidemment ça devient une mauvaise habitude. Dix minutes me semblent être le strict minimum. Pour ma part j'ai commencé directement par 16, et j’ai fais quelques fois l’erreur de les raccourcir donc prenez un engagement et tenez vous en.
Au passage, dans la vidéo il donne un conseil utile : rajouter une minute de plus. Par exemple si vous choisissez 15 minutes (ce qui a été mon choix) et bien faire 16 minutes, le trick étant d'allouer une minute de marge pour les distractions, au cas où. Elle est symbolique, le but est d’accepter que tout ne soit pas parfait. Car le plus dur au début étant de se faire à l’idée qu’il est tout à fait normal d’avoir un mal fou à ne pas arriver à contrôler le flux de pensées et des tendances à se croire mauvais ou à vouloir abandonner, ou que ça ne fonctionne pas, apparaissent. Ce n’est que temporaire, avec la pratique tout ce mets en place petit à petit.
- Les yeux ouverts.
Tyler explique que c’est plus efficace une fois la session finie, afin de ne pas sentir une cassure entre celle ci et la vie réelle et donc directement bénéficier des résultats. Je préfère les yeux ouverts car les yeux fermés j’ai l’impression d'être un moine, hormis cela je ne peux pas dire la différence ayant très vite commencé comme il le préconise.
Il y a finalement d’autres avantages non négligeables, comme pouvoir tenir l’eye contact sans cligner des yeux, mon ex était sur le cul, mon eye contact est bon mais je l’étais autant qu'elle, c’est même ridiculement puissant: imaginez 16 minutes à fixer un même point en clignant à peine des yeux. Un entraînement dans un autre.
- Focus son attention sur son souffle en faisant le vide dans son esprit.
Pareil, il existe différentes techniques. Certaines sont basées sur compter le nombre de respirations sans pensées, d autres sur de la musique spécifique (app Mindfullness), sur les sensations etc.. La plus efficace je trouve est de focus son attention sur son souffle sans et c’est important, sans exagérer celui ci: juste respirer normalement.
Le tout, évidemment en faisant de son mieux pour avoir l'esprit vide: idéalement n'avoir aucune pensée.
☆ Ce qui peut rendre le session plus efficace.
- Faire la session le matin. (dépends des personnes)
Ou dans l’absolu, définir/allouer une tranche horaire. Le flux de pensées étant plus simple à gérer dans mon cas, mes sessions sont plus efficaces le matin. Le côté négatif étant la fatigue matinale, dans ce cas ne pas hésiter à la déplacer, tendances à piquer du nez pendant celle ci, surtout le plus important, la placer au moment le plus propice de sa journée afin de ne pas l'oublier ce qui peut arriver très facilement : j'ai encore en tête le nombre de fois où j’allais me coucher vers minuit, crevé, à me rappeler que je n’avais pas médité et du coup à devoir la faire en catastrophe.
À savoir que si vous pouvez la faire plus tôt, faites là. Pour ma part, dans ce cas je la compte seulement si elle était bonne, sinon je l'a fait plus tard comme prévu. Ça peut sembler une corvée pendant quelques semaines, ensuite ça devient naturel.
- Tenir un suivi journalier.
Notez sur un cahier chaque session journalière pour être régulier. Comme tout entraînement il n y a pas de secrets, la régularité est essentielle. Comme écrit plus haut, l’oublier arrive via n importe quelle excuse possible. L’écrire tous les jours force à s’en rappeler. D’ailleurs il y a une "règle" nommée "30 days habit", qui dit que pour mettre en place ou éviter une habitude, il nous prends 30 jours pour y arriver durablement. La suivre, aide énormément, puisque indépendamment des résultats, il est plus facile de rester motivé lorsque l’on se dit qu’après 30 jours ça ne sera potentiellement plus un effort, uniquement une habitude positive.
- Savoir faire la part des choses.
Idéalement les sessions devraient être faites dans les meilleures conditions, parfois c’est impossible. Donc il faut savoir couper la poire en deux et juste faire de son mieux, il est préférable d’en faire une chaotique que de la sauter, quitte à rester assis pendant x minutes sans rien faire, ce temps ci étant allouer à méditer ne pas s’en servir pour autre chose, question de principe. Accepter que ça ne soit pas parfait est un grand pas vers la réussite. C est un peu comme en pick up, accepter que l’échec fasse parti du jeu, sans le prendre personnellement.
La méditation c’est très dur au début pendant x jours, x semaines. Il faut persévérer, rappelez-vous le détail de mon expérience totale: je me suis accroché mais pendant quelques semaines c'était galère. Pendant longtemps je faisais 16 minutes mais j’avais pris la mauvaise habitude de regarder 1 fois ou 2 le temps restant, qui m’indiquait souvent respectivement 10 minutes et 4 minutes restantes environ (en clair je pouvais me concentrer pendant 6/7 minutes maximum). Aujourd'hui j’arrive à les faire d’un coup et elles sont plutôt excellentes.
Aussi comme Tyler le précise, parfois c’est génial et le lendemain chaotique. Les bénéfices bien qu’il y en aient à court terme, ils sont surtout intéressants à moyen/long terme.
- Pour le regard.
Je trouve plus efficace de fixer un point précis en face de moi sans jamais le lâcher du regard: une tâche sur un mur, un caillou, peut importe. À éviter les pièces avec différentes nuances de lumière, genre les volets entre ouverts, ça donne mal au crâne à la longue. Et aussi ça peut ce pratiquer de partout car ce que l’on regarde n'a pas d'importance à ma connaissance, le ressenti est: de fixer un point précis du regard mais se sentir dans son corps, sentir que le travail n’est pas extérieur (ce que l’on regarde), mais intérieur à se concentrer sur sa respiration, le tout en coupant le flux de pensées.
D ailleurs j’ai le sentiment que mon regard est vide à ce moment précis, je dormirais les yeux ouverts personne ne verrait la différence.
Généralement je fixe le mur de ma chambre et ça va bien. D'autres exemples seraient: en attendant un ami dans la rue fixer un point au loin, dans une salle d'attente fixer le sol, dans le bus fixer la route etc, et hop! Pas d excuses pour ne pas les faires. D’ailleurs pendant longtemps les meilleures sessions que je faisais étaient dans le bus.
- Bouger le moins possible sans forcer sa respiration.
Idéalement ne pas bouger son corps du tout. Ainsi qu’idéalement ne pas déplacer son regard du tout sans cligner des yeux. Et idéalement ne pas forcer sa respiration.
Voici les 3 critères qui définissent le mot qualité dans mon cas. Je vous rassure, il est tout à fait possible d’être efficace même en ayant bougé ou eu des pensées (il ne m'est arrivé que très rarement de n'avoir eu 0 pensées), je trouve juste que cela m’aide à me concentrer sur ma respiration, qui au passage peut être profonde. Pour ma part je médite plus efficacement depuis que je respire normalement, à chacun sa façon.
Mon ressenti après une session de qualité: je me sens calme intérieurement, une sorte de "paix intérieure". Je me sens concentré, dans ma bulle. Je dirais que généralement c’est assez simple de savoir si c’était bien ou pas, ça ce ressent aisément.
Edit: point que j'ai oublié.
- Plutôt que de ne penser à rien, se concentrer sur sa respiration à 100%.
Lorsque j'ai recommencé pour la seconde fois à méditer, je m'efforcais simplement de faire le vide dans mon esprit, rien de plus. Et ce n'était pas très efficace. En revoyant la vidéo, il en parle, je me suis remis à me concentrer sur ma respiration à fond, ce qui indirectement avec de l'entraînement à vidé mon esprit. Et j'ai senti assez vite des améliorations.
☆ Il faut en être conscient.
☆ Nous ressentons nos émotions différemment.
C’est à ce jour le seul point que je n’apprécie pas trop. Je suis convaincu que ce n’est qu’une période d’adaptation. C’est à dire que je vis parfois des émotions négatives d’une façon différente, par exemple si je stress pour x raisons, je vais être conscient de ce stress mais plutôt que de le prendre en pleine face je vais le ressentir en arrière plan d une manière différente. Comme si mon esprit en avait conscience mais l’atténuait petit à petit à son initiative, sans me mettre au courant.
Imaginez 2 tubes de gouaches. Le stress étant un gris métallisé. Avant je le ressentais tel qu’il est: gris métallisé. Aujourd'hui je le ressens gris quelque chose, un gris bizarre, une couleur plus vraiment définissable. Et un sentiment de stress qui n’en est plus vraiment un, mais qui me laisse un goût amer.
Et je pense que c'est une partie du processus de contrôle de mes émotions et que plus tard je pourrais encore plus facilement éliminer mes ressentis négatifs.
La bonne nouvelle est dans l’autre sens. J’arrive de mieux en mieux à laisser aller mes émotions positives sans me juger et la prise de risque émotionnelle dû à ce laissé allé, me semble tout à fait gérable, me sentant en contrôle. Par exemple mon ex dont je parlais au tout début du post, vivant l étranger je savais qu’après notre trip ensemble elle allait retourner chez elle et du à la très longue distance nous allions devoir nous séparer. Grâce à la méditation j’ai été capable de profiter des moments avec elle sans me préoccuper du futur, chose que j’ai aisément réussi à faire et pas elle. Et croyez moi, sans toutes ces sessions (j’en étais à 50 jours consécutifs avant de faire la pause, plus les précédentes), je n’aurais jamais pu profiter à fond de cette expérience en sa compagnie. La petite voix dans ma tête était inexistante.
Aussi je ne me souviens plus la dernière fois à laquelle j’ai été nostalgique ou j’ai utilisé les mots "et si, et si j’avais fais ça etc." Je profite enfin à fond sans regrets, et si je considère que j’aurais du faire d’autres choix, je l’avoue, fais avec et passe à autre chose.
La citation "Ne pas penser problème. Penser solution", prends encore plus de sens.
Voila, mon post est fini. De tous ceux que j ai posté sur le forum il est celui que j'ai écris avec le plus de cœur.
Il est comme mon bébé. Je vous ai expliqué le plus précisément et le plus complet possible, les raisons pour lesquelles j’en fais mon axe de développement personnel n°1, sachant que je peux encore grandement m’améliorer dans un futur proche du fait que je découvre de plus en plus ce que ça m’apporte. J'espère vous avoir donné envie de vous y mettre.
Au passage l'avis de personnes qui en font aussi, sont les bienvenus.