Psychologie et dysfontion érectile
Posté : 05.04.21
Bonjour,
Je ne sais pas si ce post trouvera sa place dans cette section plutôt que dans celle dédiée à la sexualité mais pour moi il a davantage sa place ici ! Du coup laissez-moi un peu vous présenter le contexte et la problématique : (je m'excuse d'avance pour le pavé)
Il faut savoir que j'étais célibataire depuis environ un an et que je n'avais pas envie de me poser plus que ça, j'étais sur tinder (bouuuuuh) et je voyais des filles de temps en temps. J'ai rencontré cette fille par le biais d'amis lors d'une soirée fin octobre juste avant le premier couvre-feu. Appelons la madame A. Il faut bien comprendre que la première fois que j'ai posé les yeux sur elle je l'ai trouvée magnifique (oui oui ça fait très cucul mais c'est comme ça). Je suis allé lui parler et elle m'a tout de suite plu mais d'une façon que je ne saurais pas décrire, c'est la première fois que je ressens quelque chose comme ça et c'était vraiment ouf. Cette précision me semble importante car il faut comprendre par là que j'avais envie qu'avec elle ça fonctionne et qu'il y ait autre chose que juste du cul.
Bref, je lui ai proposé d'aller boire un verre quelques jours plus tard, le date s'est très bien passé, nous sommes rentrés ensembles, je l'ai embrassée sur le pas de la porte et je ne suis reparti que le lendemain. Nous n'avons toutefois pas couché ensemble car elle n'avait pas envie que notre première fois se fasse pendant qu'elle avait ses règles. Nous nous sommes toutefois un peu chauffé et là tout fonctionnait bien. Après quelques jours nous nous revoyons et là je sais très bien que nous allons coucher ensemble. La soirée se passe et quand vient le moment de l'acte eh bien c'est la débandade (désolé pour le jeu de mot). En d'autres termes je ne bandais pas un brin. Mis à part quelques jours où j'étais fatigué et où ça n'avait pas fonctionné, ça ne m'était jamais arrivé, et surtout pas pendant une première fois !! J'ai quand même pris ça sur le ton de l'humour et j'ai essayé de la rassurer comme j'ai pu en lui disant que ce n'était absolument pas sa faute, qu'il ne fallait pas en faire une montagne et qu'on pouvait très bien s'amuser sans pénétration.
Il faut là aussi savoir que même si j'ai réagi comme ça j'était très perturbé et ça m'a beaucoup affecté. Sachant que nous sommes dans une période compliquée, que j'étais en télétravail seul chez moi, que faire du sport avec les salles fermées et le couvre feu s'avère compliqué, mon niveau de confiance en moi n'était pas non plus à son maximum donc ça en rajoutait une couche. Je me suis donc dit que j'avais tellement envie d'être parfait pour elle ce soir là que je m'étais trop mis la pression inconsciemment et qui dit pression dit peur dit rétractation des vaisseaux dit pas d'érection !
Ca aurait pu en rester là si les fois suivantes n'avaient pas été aussi compliquées. C'est le cercle vicieux qui se met en place, inconsciemment et même consciemment parfois je devais me dire qu'il fallait que j'assure, de surtout pas refaire comme la dernière fois pour ne pas la décevoir etc etc etc. Du coup résultat ça marchait une fois sur 5 et même quand ça fonctionnait après quelques temps dès que je sentais une baisse c'était la dégringolade et paf tout mou !
Il faut savoir que le sexe j'adore vraiment ça et que c'est un des seuls domaines où l'on peut faire ce que l'on veut sans barrière de mon point de vue. Je me suis senti totalement impuissant (ça tombe sous le sens !) face à la situation et très frustré de ne pas pouvoir faire ce que je veux pendant ces moments. C'est allé jusqu'au point où je redoutais les moments dans le lit car je savais qu'on allait faire l'amour et que j'allais encore une fois la décevoir. Pendant toute cette période, j'ai vécu une énorme remise en question et beaucoup de discussion avec madame A à ce sujet.
Il faut savoir aussi que je ne suis pas assez égoïste au lit, c'est-à-dire que je fais passer le plaisir de ma partenaire bien avant le mien. Je n'ai aucun problème à ne pas finir lors d'un rapport, si la personne en face a pris son pied, ça me va ! Je suis aussi très (trop) attentif à ce qu'elle ressent. C'est-à-dire typiquement que si j'ai l'impression qu'elle se fait chier quand je la pénètre par exemple, même si c'est absolument pas le cas bah je vais arrêter.
Elle m'a donc dit qu'au niveau du cul elle avait un blocage lié à son passé qui fait qu'elle n'arrivait pas à se lâcher. C'est vrai que lors des rapports je ressentais qu'elle n'était pas naturelle, que ça ne coulait pas de source, que ce n'était pas fluide quoi et ça me perturbait.
Pendant toute cette période j'ai environ émis 8000 hypothèses sur les causes, de la possible baisse du taux de testostérone lié au phytoestrogène du soja au poil de barbe de madame A (non c'est faux). Tout ça pour dire que ma conclusion était la suivante : la première fois a été un élément déclencheur qui a beaucoup ébranlé (hop le jeu de mot) ma virilité (appelez ça comme vous voulez) ce qui a résulté en un cercle vicieux de perte de confiance et d'appréhension que n'aidait pas la situation actuelle et le blocage de madame A. Beaucoup de communication, une période sans demande de pénétration de sa part et un travail sur moi pour me laisser aller et ne plus réfléchir, a grandement amélioré les choses.
Le hic se situe sur les derniers mots : "grandement amélioré les choses". En effet, il n'y a plus de problème d'érection avant le rapport (c'est même plutôt l'inverse !), madame A se laisse de plus en plus aller, mais demeure un problème d'érection pendant la pénétration. C'est-à-dire que dans 99% des cas tout se passe bien jusqu'à la pénétration, pendant les premières minutes de pénétration aussi, mais après quelques changement de positions ou même parfois dans la position de départ, dans on va dire 1/4 des cas je sens que je suis moins dur et paf rebelote je débande. Pour vous dire, je suis un fan de sodomie, je lui ai fait découvrir les caresses anales, elle adore ça et elle m'a demandé de lui faire découvrir la sodomie. Sauf que de tout temps j'ai toujours eu une légère baisse d'érection le temps de pénétrer ma partenaire sans y aller comme une brute, et après une fois dedans ça repart. Sauf que là évidemment, dès que je sens que je suis un peu moins dur paf, c'est la dégringolade.
Si je poste ce roman ce soir c'est que je ne sais plus quoi faire à part consulter un médecin (encore faut-il savoir lequel?). Je voudrais avoir des avis/témoignages de personnes qui ont peut être vécu sensiblement la même chose et qui s'en sont sorti parce que ça commence sérieusement à me courir sur le haricot, j'aimerai vivre ma sexualité pleinement merde !
Merci d'avoir pris le temps de me lire.
Guillaume
Je ne sais pas si ce post trouvera sa place dans cette section plutôt que dans celle dédiée à la sexualité mais pour moi il a davantage sa place ici ! Du coup laissez-moi un peu vous présenter le contexte et la problématique : (je m'excuse d'avance pour le pavé)
Il faut savoir que j'étais célibataire depuis environ un an et que je n'avais pas envie de me poser plus que ça, j'étais sur tinder (bouuuuuh) et je voyais des filles de temps en temps. J'ai rencontré cette fille par le biais d'amis lors d'une soirée fin octobre juste avant le premier couvre-feu. Appelons la madame A. Il faut bien comprendre que la première fois que j'ai posé les yeux sur elle je l'ai trouvée magnifique (oui oui ça fait très cucul mais c'est comme ça). Je suis allé lui parler et elle m'a tout de suite plu mais d'une façon que je ne saurais pas décrire, c'est la première fois que je ressens quelque chose comme ça et c'était vraiment ouf. Cette précision me semble importante car il faut comprendre par là que j'avais envie qu'avec elle ça fonctionne et qu'il y ait autre chose que juste du cul.
Bref, je lui ai proposé d'aller boire un verre quelques jours plus tard, le date s'est très bien passé, nous sommes rentrés ensembles, je l'ai embrassée sur le pas de la porte et je ne suis reparti que le lendemain. Nous n'avons toutefois pas couché ensemble car elle n'avait pas envie que notre première fois se fasse pendant qu'elle avait ses règles. Nous nous sommes toutefois un peu chauffé et là tout fonctionnait bien. Après quelques jours nous nous revoyons et là je sais très bien que nous allons coucher ensemble. La soirée se passe et quand vient le moment de l'acte eh bien c'est la débandade (désolé pour le jeu de mot). En d'autres termes je ne bandais pas un brin. Mis à part quelques jours où j'étais fatigué et où ça n'avait pas fonctionné, ça ne m'était jamais arrivé, et surtout pas pendant une première fois !! J'ai quand même pris ça sur le ton de l'humour et j'ai essayé de la rassurer comme j'ai pu en lui disant que ce n'était absolument pas sa faute, qu'il ne fallait pas en faire une montagne et qu'on pouvait très bien s'amuser sans pénétration.
Il faut là aussi savoir que même si j'ai réagi comme ça j'était très perturbé et ça m'a beaucoup affecté. Sachant que nous sommes dans une période compliquée, que j'étais en télétravail seul chez moi, que faire du sport avec les salles fermées et le couvre feu s'avère compliqué, mon niveau de confiance en moi n'était pas non plus à son maximum donc ça en rajoutait une couche. Je me suis donc dit que j'avais tellement envie d'être parfait pour elle ce soir là que je m'étais trop mis la pression inconsciemment et qui dit pression dit peur dit rétractation des vaisseaux dit pas d'érection !
Ca aurait pu en rester là si les fois suivantes n'avaient pas été aussi compliquées. C'est le cercle vicieux qui se met en place, inconsciemment et même consciemment parfois je devais me dire qu'il fallait que j'assure, de surtout pas refaire comme la dernière fois pour ne pas la décevoir etc etc etc. Du coup résultat ça marchait une fois sur 5 et même quand ça fonctionnait après quelques temps dès que je sentais une baisse c'était la dégringolade et paf tout mou !
Il faut savoir que le sexe j'adore vraiment ça et que c'est un des seuls domaines où l'on peut faire ce que l'on veut sans barrière de mon point de vue. Je me suis senti totalement impuissant (ça tombe sous le sens !) face à la situation et très frustré de ne pas pouvoir faire ce que je veux pendant ces moments. C'est allé jusqu'au point où je redoutais les moments dans le lit car je savais qu'on allait faire l'amour et que j'allais encore une fois la décevoir. Pendant toute cette période, j'ai vécu une énorme remise en question et beaucoup de discussion avec madame A à ce sujet.
Il faut savoir aussi que je ne suis pas assez égoïste au lit, c'est-à-dire que je fais passer le plaisir de ma partenaire bien avant le mien. Je n'ai aucun problème à ne pas finir lors d'un rapport, si la personne en face a pris son pied, ça me va ! Je suis aussi très (trop) attentif à ce qu'elle ressent. C'est-à-dire typiquement que si j'ai l'impression qu'elle se fait chier quand je la pénètre par exemple, même si c'est absolument pas le cas bah je vais arrêter.
Elle m'a donc dit qu'au niveau du cul elle avait un blocage lié à son passé qui fait qu'elle n'arrivait pas à se lâcher. C'est vrai que lors des rapports je ressentais qu'elle n'était pas naturelle, que ça ne coulait pas de source, que ce n'était pas fluide quoi et ça me perturbait.
Pendant toute cette période j'ai environ émis 8000 hypothèses sur les causes, de la possible baisse du taux de testostérone lié au phytoestrogène du soja au poil de barbe de madame A (non c'est faux). Tout ça pour dire que ma conclusion était la suivante : la première fois a été un élément déclencheur qui a beaucoup ébranlé (hop le jeu de mot) ma virilité (appelez ça comme vous voulez) ce qui a résulté en un cercle vicieux de perte de confiance et d'appréhension que n'aidait pas la situation actuelle et le blocage de madame A. Beaucoup de communication, une période sans demande de pénétration de sa part et un travail sur moi pour me laisser aller et ne plus réfléchir, a grandement amélioré les choses.
Le hic se situe sur les derniers mots : "grandement amélioré les choses". En effet, il n'y a plus de problème d'érection avant le rapport (c'est même plutôt l'inverse !), madame A se laisse de plus en plus aller, mais demeure un problème d'érection pendant la pénétration. C'est-à-dire que dans 99% des cas tout se passe bien jusqu'à la pénétration, pendant les premières minutes de pénétration aussi, mais après quelques changement de positions ou même parfois dans la position de départ, dans on va dire 1/4 des cas je sens que je suis moins dur et paf rebelote je débande. Pour vous dire, je suis un fan de sodomie, je lui ai fait découvrir les caresses anales, elle adore ça et elle m'a demandé de lui faire découvrir la sodomie. Sauf que de tout temps j'ai toujours eu une légère baisse d'érection le temps de pénétrer ma partenaire sans y aller comme une brute, et après une fois dedans ça repart. Sauf que là évidemment, dès que je sens que je suis un peu moins dur paf, c'est la dégringolade.
Si je poste ce roman ce soir c'est que je ne sais plus quoi faire à part consulter un médecin (encore faut-il savoir lequel?). Je voudrais avoir des avis/témoignages de personnes qui ont peut être vécu sensiblement la même chose et qui s'en sont sorti parce que ça commence sérieusement à me courir sur le haricot, j'aimerai vivre ma sexualité pleinement merde !
Merci d'avoir pris le temps de me lire.
Guillaume