Sclavie a écrit :Il est vrai que c'est peut-etre plus difficile pour le plus âgé ...
Je ne suis pas certaine que ce soit plus simple pour celui qui est plus âgé. Il/Elle a justement l’habitude et l’expérience de
faire ce que bon lui semble depuis un moment déjà et le recul nécessaire pour ne pas se soucier du regard des autres.
Celui/celle qui est plus jeune en est encore (consciemment ou non) à
avoir besoin de l’acquiescement (la fameuse "bénédiction") de ceux qui l’ont élevé(e), des siens… On se mettrait beaucoup plus facilement à dos son entourage direct en faisant ce genre de "coming out" en étant jeune alors qu'une personne plus âgée
ne dépend pas financièrement et peut-être moins émotionnellement (c'est une supposition) ce cet entourage direct. On a
besoin de cette reconnaissance même si on est à même de faire la différence du bien et du mal. On ne reconnaît pas également à la personne plus jeune son libre arbitre comme étant fini, on peut penser que c’est
quelqu’un d’influençable, qui ne voit pas clair dans les intentions de son/sa partenaire plus âgé(e), etc.
Dans vos derniers posts, vous (je ne vouvoie personne (rires), vous tous*) semblez parler d’un couple, « marginal » certes, mais qui a
prouvé sa stabilité sur la durée. Là où je trouve qu’il y a un problème c’est
quand on n’est pas encore à ce stade où finalement tout est déjà plus simplifié mais quand on n'est pas encore amoureux. Il y a des gens qui mettent des mois avant d’avoir des sentiments assez forts pour que la
relation devienne reconnue en tant que telle par le couple lui-même. Est-ce que l’on attend forcément des mois avant de présenter (sans faire de trucs officiels, légèrement, en parler au moins, dire qu’on voit quelqu’un. car dans mon cas j’étais totalement « inexistante »…) la personne qu’on fréquente à son entourage ?
Vous parlez du regard des autres sur un
couple soudé et fier. Alors que le plus gros soucis à mon sens, ce n'est pas d'être seuls (donc pas si seul) contre tous mais d’être seul contre tous ET contre la personne qu’on fréquente (qui est dans l’hésitation, l’incertitude quant à vous faire connaître et reconnaître… ou non).
Levi a écrit :J'imagine que cette situation ait pu te mettre mal à l'aise si il n'y avait rien de particulier, je veux dire aucune attirance partagée, à l'époque où il était ton prof.
Ce qui est « comique », c’est qu’à l’époque il me plaisait ! (évidement, avec le recul, j’aurais été incapable de franchir le cap avec lui à l'époque, s’il avait été aussi direct qu’il l’a été là) C’était plutôt de l’ordre du fantasme. Mais les goûts changent… (Et oui, sans doute mes amies ont déjà été attirée par des hommes plus âgées, mais c'est quand un état d'esprit à accepter soi-même...).
Levi a écrit :l'attirance est primordiale pour qu'il se passe un truc...ça doit être biologique cette histoire
Tout est dans les
phéromones effectivement hihi !
Levi a écrit :Alors question au sujet du caractère sexué ou asexué d'un rencontre ou de la sexualisation possible, comment tu les définis ?
C'est
pas simple comme question ahaha ! ça relève trop de l'ordre du
feeling pour être défini.
Bon forcément l'entourage proche est considéré comme "asexué", à moins d'avoir de petits soucis (rires). Certains amis mecs aussi parce qu'il n'y a juste pas d'attirance. Certaines
figures d'autorité, mais peut-être uniquement quand on est encore jeunes/naïfs. Avant les premiers rapports je pense, après on est capable de visualiser parfaitement tout le monde à poil et ça biaise le truc ! (rires)
Après, des individus qui seraient censés être sexués à mes yeux selon les normes sociales (les gens de me mon âge) ne le sont que très rarement.
D'un autre côté, des personnes appréhendées comme "asexuées" (ça me fait penser à une femme d'une 40aine d'années rencontrée en club) peuvent renvoyer à un sentiment de mise en confiance, de protection et aussi développer une attirance (non expliquée) qui rend la sexualisation possible (venant de leur part) et finalement ça fonctionne !
C'est vraiment du
cas par cas j'imagine.