Merci pour votre relance (très élégante) du sujet. Je n'avais pas vu initialement la réponse de
@Paul , sinon je ne l'aurais pas déclaré décédé ;)
Merci pour la clarification de
@Speedy Smile, je comprends mieux.
J'ai donc refusionné les sujets et fait un peu de ménage pour l'assainir.
Retour au sujet.
Il y a
évidemment une ambivalence, plus ou moins marquée, chez les femmes (de telles ambivalences existent chez les hommes, bien que différentes je pense, il ne s'agit pas de stigmatiser ici). Personne n'est évidemment plat ni monolithique.
1. Le souhait, fantasmé (et très très humain et universel pour le coup), d'être magnifiée (à tout le moins, respectée), voire,
vue.
2. Le fantasme d'être dégradée, malmenée, utilisée. Mais selon moi, pas par n'importe qui, n'importe comment, pas à n'importe quel prix,
et cela ne doit en aucun cas perdurer au delà du jeu sexuel, sauf rares exceptions, et toujours explicites.
Chez certaines, c'est profondément enfoui, archetypal : c'est ainsi qu'elles sont.
Chez d'autres c'est beaucoup plus en surface, elles en jouent (et Y jouent), elles font la part des choses, c'est assumé comme étant un jeu de rôles, peu ou prou.
(ça rejoint ce que disait
@Onmyoji je pense?)
Du coup, le sentiment de regret / remord / honte dans certains cas ?
C'est ce que je disais plus succinctement dans l'autre conversation.
1. Soit regret / amertume d'avoir dévoilé ce pan de leur personnalité à celui qu'elles pensent n'avoir pas été la bonne personne
2. Soit désarroi d'avoir laissé émerger cet aspect qu'elles n'avaient jusqu'alors pas vraiment exploré, voire, d'avoir franchi une ligne honteuse. C'est pourquoi j'observais que c'était plus proéminent chez les femmes plus jeunes, moins expérimentées, ou issues de catégories socioculturelle où le sexe n'est pas un sujet libéré.
La version courte, à nouveau car je n'en demords pas : si elle semble avoir honte de ce qu'elle a été avec vous c'est :
1. Soit le résultat de comment elle vous perçoit après coup (pun intended)
2. Soit elle a été plus loin que ce à quoi elle se sent autorisée.
A propos du respect et du grand intérêt de les traiter avec ouverture, respect et bienveillance (ce que
@The_PoP disait, en quoi je crois fermement aussi).
=>
Leur démontrer votre respect, votre bienveillance et votre ouverture à travers vos paroles, vos actes, est le meilleur moyen de gagner leur respect, leur bienveillance et leur ouverture. Et, si séduction menée à bien (et une énorme partie est déjà faite du simple fait d'être ainsi), qu'elle vous dévoile son côté pute (je préfère "salope", plus a propos selon moi, et sans aucun aspect péjoratif de ma part, bien au contraire). Et probablement sans aucun regret vu le contexte de confiance ainsi instauré.
La version courte : ne pas être con, pour les aider à embrasser pleinement leurs envies et fantasmes(.org !) dans vos bras, et aimer ça, sans remords ni regrets.
Je suis intimement convaincu que ça se gère aisément ainsi, je suis donc d'accord avec Pop (le comment).
( + l'aftercare évoqué par
@Onmyoji, bien vu)
Si vous observez du regret, de la honte et que vous vous demandez pourquoi, c'est donc soit que vous n'avez pas été celui qu'il fallait, ou qu'elle pense avoir franchi la limite (de l'ombre ?
@Focus ;)
The_pop a écrit :Je vois autant de différences entre mes potes hommes qu’entre mes potes femmes. Donc c’est un peu compliqué pour moi de définir un archétype cohérent et pertinent. Sachant que souvent cette question est ici soulevée par des gars à la recherche d’une représentation « mathématique »face aux échecs qu’ils constatent que je mets souvent sur une absence totale d’empathie.
j'ai une autre perception de ce que raisonner sur les archétypes peut apporter, et en fait ça ferait un super sujet. J'ai forké :
Essentialiser : les archetypes
Edit :
The_Pop a écrit :à part expliquer aux gens comment se connecter aux autres, s’écouter sans se juger, se demander si les paroles suivent bien les actes, et regarder les autres comme d’autres nous même, je ne vois pas bien quoi faire d’autre.
De mon expérience toute relative, si l’on excepte les gens ayant une tendance lourde à l’auto destruction (et encore il y a pas mal à dire la dessus) je n’ai pas croisé de gens qui souhaitent être traités comme des salopes dans leur vraie vie affective et non sexuelle.
c'est bien ça le truc essentiel selon moi. Et après, ce qui se passe sous la couette ET APRÈS se gère avec intelligence et empathie, au cas par cas, ce qui est plus facile quand on comprend un peu les ambivalences de l'humain, et qu'on est disposé à accorder du cerveau à l'autre .