Speedy Smile a écrit : ↑15.04.22 Je viens juste de lire ton dernier message qui me parle, je n'ai pas encore lu ton journal.
J'ai parfois la même sensation que toi et la seule manière de mesurer les progrès, c'est d'utiliser des critères objectifs car on est jamais satisfait.
Tu peux utiliser cette grille de lecture.
Combien d'amis fiables as tu aujourd'hui?
Ton patrimoine, te rapproche t'il de l'indépendance financière?
Recherche tu une relation profonde, ou des relations superficielles? Peux tu refuser une relation que tu devines insuffisamment épanouissante?
Des amis fiables j'en ai quand même quelques uns. Trois et peut-être quatre. Ce qui est pas mal. De ce côté là ça va


Onmyoji a écrit : ↑17.04.22 Déjà bravo pour tes efforts. Je pense qu'être en paix avec soi-même c'est juste la base mais tout le monde n'y est déjà pas. Ensuite ça ne signifie pas pour autant qu'on a trouvé toutes les réponses et qu'on est capable de tout. Ou qu'on a réussi à organiser les conditions pour.
Tu as pas mal de facteurs qui t'attachent: tu es encore étudiant, tu n'as pas d'activité bien dessinée pour le futur (c'est rare qu'un diplôme donne accès à une seule voie, et même quand c'est le cas il y a souvent une multiplicité de domaines sur lequel l'appliquer en dehors de choses pratiques, si tu es au début tu n'as peut-être même pas décidé quand tu vas arrêter ou quelles spécialisations tu vas choisir).
La ville où tu es n'est pas nécessairement celle où tu vas vivre la majorité de ta vie, ton cercle d'amis est peut-être essentiellement circonstancié.
Mais l'aventure, la vibration, ce n'est pas une question de kilomètres. Tu pourrais passer une vie dans la Beauce à faire des trucs, pourtant ce n'est pas réputé pour être le lieu le plus rock n roll.
Ce qui te manque, c'est peut-être la capacité à voir les choses sous un angle nouveau, moins blasé, et aussi à sortir de l'habitude et des conventions pour que ces aventures naissent sur ton chemin, parce que tu auras éclairé la bonne voie par ta personnalité?
Je suis d'accord. L'aventure, le thrill, on peut le trouver partout. C'est un verrou à l'intérieur à faire sauter.
Un homme malheureux sera malheureux partout, un homme qui a trouvé le bonheur en lui sera heureux partout
Je pense que tu as raison quand tu dis qu'il faut voir les choses sous un angle nouveau, sortir de l'habitude, des conventions. C'est ce que j'essaie de faire. J'ai du mal à me libérer du regard des autres je pense ou alors à m'autoriser à agir librement. Putain il y avait un texte assez ouf de Marianne Williamson qui disait ça :
Our deepest fear is not that we are inadequate.
Our deepest fear is that we are powerful beyond measure.
It is our light, not our darkness that most frightens us
We ask ourselves, Who am I to be brilliant, gorgeous, talented, fabulous
Actually, who are you not to be? You are a child of God.
Your playing small does not serve the world.
There is nothing enlightened about shrinking so that other people won't feel insecure around you.
We are all meant to shine, as children do.
We were born to make manifest the glory of God that is within us.
It's not just in some of us ; it's in everyone.
And as we let our own light shine, we unconsciously give other people permission to do the same.
As we are liberated from our own fear, our presence automatically liberates others.
Finalement je crois que c'est assez vrai. Au quotidien je m'en rends compte. Ce sont les moments où il pourrait se passer des choses incroyables que ma peur me bloque. Quand je croise le regard d'une meuf où je sens que c'est open c'est là que je détourne le regard. Je me brime là où je devrais vivre à fond. J'arrive pas à me libérer. À vivre à cent pour cent. J'ai l'impression de ne pas être prêt, de ne pas être assez solide pour encaisser le truc. Et pourtant il n'y a que de ça que je rêve. C'est paradoxal : je sais exactement ce que je veux mais je me sens incapable pour le moment de vivre ce que je veux.
J'espère ! On verra bien
