Je vais te faire jouir autrement

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le 12.06.2006 par Spike

9 réponses / Dernière par Arsène Lupin le 18.01.2007, 10h40

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Après plus de 6 mois sans FR pour cause de LTR, voici l'histoire de la fuck-friend la plus incroyable de ma vie. Tout a commencé comme ça.


Chapitre 1 : quand Jessica Rabbit habitait Paris


Chaque jour est un anniversaire, pour ceux qui ont bonne mémoire. Cette histoire s’est déroulée un jour de début d’été comme aujourd’hui, à 9h du matin, quand les restes de fraîcheur de la nuit ne sont pas encore évanouis.


En hiver les arrêts de bus sont pires que des prisons turques. On s’y presse pour éviter l’humiliation de la pluie qui pisse tout autour et on tremblotte sous sa parka trop grande en soufflant de la buée. Mais 6 mois plus tard, l’arrêt de bus, pour peu qu’il ne soit pas trop isolé, peut renfermer une source inépuisable de petits bonheurs.


Celui de ce matin était effectivement petit (je dirais 1m65 au garrot), mais pourvu de formes si apétissantes qu’elles méritaient bien une ou deux étoiles sur un guide des bonnes tables. Cette fille avait eu la bonne idée de n'avoir aucun sens de la mode et c’est tant mieux car elle n’avait trouvé, pour les emballer, qu’un simple débardeur en coton qui faisait ce qu’il pouvait, c'est-à-dire pas assez puisqu’il ne parvenait pas à masquer à la fois la poitrine et le tatouage de entre les hanches. Bref, c’était la fuck-friend idéale, douce ronde et chaude comme le souvenir Freudien d'une maman.


Malheurement, pendant que mes yeux divaguaient, les portes du bus se fermaient… sans elle, qui attendait le suivant. Pendant les trois minutes qui me séparaient du prochain arrêt, j’étais Tintin dans une bulle d’Hergé, partagé entre l’ange et le démon. D’un côté l’un de mes derniers cours de théâtre, qui m'attendait, suivi d’une invitation à déjeuner de mon professeur, auquel il aurait été malvenu d’arriver en retard, de l’autre, la femme de Roger Rabitt presque seule et abordable en plein 9ème arrondissement Parisien.


Presque seule parce qu’à côté d’elle se tenait une pâle copie, probable copine de fac ou colocataire, qui illustrait bien ma théorie selon laquelle il suffit de déplacer les graisses d’une femme de quelques centimètres pour transformer Jenna Jameson en boulangère niçoise. Laboratoires, arrêtez de chercher la pilule amincissante, travaillez sur la pilule déplaçante et vous ferez 3 milliars d’hommes heureux. Descendu, je remontais l’avenue en courant dans leur direction, chemise au vent comme Will Smith dans Bad Boys, quand malédiction je les vis cette fois-ci à l’intérieur de leur bus, et moi dehors courant en sens inverse. La situation eût au moins le mérite de leur déclencher un eye-contact et un sourire. Certes j'étais démasqué, mais c’était un mal pour un bien ; je n’avais plus à jouer le prix - c’était trop tard – et je pouvais avancer à découvert.


A venir : chapitre II, la vie est un os
Chapitre II, la vie est un os


Il y a des trajets qui n’en finissent pas, et d’autres qu’on voudrait prolonger. Respirer dans une enceinte close avec un objet de désir, c’est déjà le posséder un peu. Quand je montais elle était déjà assise dans le fond, la moche debout à ses côtés servant comme à l’habitude de chien de garde. Ce ne sont pas les eye-contacts qui manquaient, mais les opportunités d’accès : une bonne vingtaine de personnes entassées et en sueur qui vous séparent, çe refroidit son PUA. Mais c’était sans compter que a détermination, fût-elle la plus farouche, procure à celui qui l’entretient un calme désarmant, étant persuadé qu’il parviendra à son but.


Elles sont descendues avant moi, et je les ai openées à la descente des marches, ce qui m’évitai d’avoir à jouer la simagrée du faux dépassement et du contournement dans la rue. Que je ne pratique plus de toutes façons. Si vous croisez un EC, arrêtez-vous, retournez vous, et openez dans la foulée, comme un avant-centre de football : quand il reçoit le ballon dans la surface, s’il contrôle et décide de partir en zig-zag, c’est déjà mort. Le bon, il contrôle, il pivote, et il frappe.


Ma cible avait ces lunettes de soleil en forme d’œil de mouche qui me privaient de l’interprétation de son regard, mais de toutes façons il était temps de tomber les masques. J’étais sur le point de jouer direct game, mais je me ravisai au dernier moment en songeant qu’il est toujours mieux adapté à une cible seule. Dans un set, vous courrez toujours le risque que celle qui n’a pas été élue s’aigrisse et massacre tout comme un gamin en colère jette ses jouets.
M : Bonjour voisines
E : ?
M : Hé bien oui, on est monté au même arrêt, donc on doit forcément être voisin, ou quelquechose du genre
J’en discutais récemment avec Blusher, aucun PUA ne s’en veut jamais d’employer un opener basique quand c’est tout ce qui lui vient, c’est de ne rien tenter qui vous gâche la journée. Et puis dans cette ambiance d’été et de sexe, jouer la simplicité, c’est désarmant.
E : Y’habite à [nom de mon quartier], et elle habite avec moi (montrant l’autre, qui miracle s’éloigna téléphoner. Je n’ai jamais su par la suite s’il y avait coincidence ou altruisme)
M : Et ça vous arrive souvent de suivre les garçons dans le bus comme ça ?
E : Hmm (elle disait toujours « hmm » en début de phrase. Indice de la cochonne ?), on né té souivait pas, on va faire les soldes
M : Comment vous faites, les filles, pour vous réveiller à 7h (alors que vous ne travaillez pas) le jour des soldes. C’est ça qu’on appelle l’horloge biologique ?
Autant l’accent italien, dans la bouche d’une jolie brune, me prédispose à l’amour, autant l’accent espagnol avec ses « yogging » et ses « yimnastique » me fait toujours rire. Béatriz (c’est son vrai prénom), venait de dépasser la trentaine d’années, mais, comme toutes les filles pulpeuses, en faisait 5 ou 6 de moins. Quand j’ai su qu’elle habitait à côté de chez moi, je me souviens avoir été partagé entre le regret de ne pas l’avoir croisée plus tôt, et l’excitation d’une potentielle relation de voisinage purement sexuelle. Une voisine de baise, c’est bien. Mais quand en plus elle semble sortir tout droit d’un exemplaire de Score, l’occasion est trop belle, et j’ai décidé de m’y accrocher comme à un chien à son os.


Evidemment, pour l’instant, c’était bien superflu : elles allaient se laisser numcloser comme un couteau dans du beurre chaud. Mais c’est plus tard, pour kisscloser, qu’il m’a fallu de la détermination. Une résistance inouie, qu’elle m’a montrée, à la limite de l’héroisme. Si je n’avais pas été aussi déterminé (et excité), j’aurais manqué la fuck-friend la plus mémorable de mes vingt-cinq premières années.


L’autre était revenue. A bien y regarder, eût-elle un peu de style, elle eût été aussi bandante que la première, voire plus. Mais une absence flagrante de goût vestimentaire a toujours eu le don de me repousser, donc exit les idées de threesome.
M : vous connaissez « immeuble en fête » ? (L’autre était revenue)
E : quoi ? (C’est le problème des étrangères : quand elles ne connaissent pas, elles croient qu’elles ont mal compris)
M : c’est une tradition qui consiste, 1 jour par an, à faire une petite fête avec ses voisins. La prochaine est dans 11 mois. On l’attend ou on va boire un verre avant ?
Ce qui a été drôle dans ce numclose, c’est que c’est la copine qui s’est emparée du papier que je tendais, mais qu’elle s’est écrite en second. Ce faisant elle a conforté mon choix, à ses dépens (je l’apprendrai plus tard). La politesse ne doit pas se loger partout.


A venir : chapitre III, laisse-moi t'apprendre quelque-chose, en France on s'embrasse sur la bouche pour se dire au-revoir
On tremblotte sous sa parka trop grande.
:roll: "On" cela signifie "Ils" ?
Parce que Spike sortant de chez lui dans une parka trop grande, j'avoue que j'ai du mal a visualiser le reste du FR. :lol:
J'ai lu les deux premiers chapitres, brûlant d'impatience de connaître enfin le dénouement. Grande fut ma déception lorsque j'ai remarqué que tu n'avais pas publié la fin de ton histoire.

Spike, aurons-nous le plaisir de connaître les ultimes péripéties ?
Je dois bien avouer que Spike à l'art de maintenir le suspens tout en maintenant l'excitation. C'est sûrement ce qui doit faire de lui un bon player ! :mrgreen:

Bref, à quand la suite ?
El Español a écrit :Spike, aurons-nous le plaisir de connaître les ultimes péripéties ?
J'peux pas, ça m'excite trop rien que d'y repenser :mrgreen:
Tant pis. Je vais laisser livre cours à mon imagination dans ce cas.
Chapitre III, laisse-moi t'apprendre quelque-chose, en France on s'embrasse sur la bouche pour se dire au-revoir



Mes journées à cette époque étaient presque parfaitement Moraviesques, c'est-à-dire faites d’ennui doux, et de disponibilité. En ouvrant « Le voyage à Rome » et « L’homme qui regarde », j’avais l’impression de lire un miroir. Je déambulais donc tous les jours entre le Boulevard Saint-Germain et l’avenue de l’Opéra, et c’est logiquement que j’ai fixé ma date au Mabillon, qui, à l’époque toujours, me paraissait un bon compromis entre branchitude (serveurs désagréables, musique électronique) et facilité d’accès.

L’année précédente, j’avais découvert cet endroit avec Elise, par hasard, un jour de pluie, et j’avais jugé malin, après deux mois de push and pull quotidien qui auraient déraciné un arbre, de la qualifier hors de proportion. La porte du bonheur s’était brutalement refermée sur mon nez, et la petite Elise était retournée auprès de son copain (qu’elle n’a plus jamais quitté par la suite). Ne jamais avouer, ne jamais avouer. Quand vous oubliez les fondamentaux, ce sont eux qui se rappellent à vous.

Comme je connaissais moins bien Paris, il m’arrivait d’être en avance aux rendez-vous. Et comme je n’avais pas encore de pantalons chers, il m’arrivait de m’asseoir sur un banc pour attendre. 30 secondes plus tard, son arrivée m’a collé une érection dont je me souviens encore.

Je ne pensais pas qu’autant de poitrine puisse tenir dans un petit t-shit en coton. Au début j’ai cru qu’il y en avait encore plus que la première fois, mais, consciamment ou inconsciamment, elle avait un petit subterfuge : la bretelle du sac bandoulière entre les seins, comme une ceinture de sécurité. En ce temps-là où mon énergie sexuelle approchait celle d’un camion de piles Duracell neuves et inépuisables, je me suis immédiatement fait le serment de la Fclose, quoiqu’il en coûte. Et il en a coûté. C’est comme les cuisines, entre le modèle d’exposition et le devis final chez vous, le prix monte, monte, monte, mais vous n’abandonnez jamais.
E : Yé démandé à MarieLuz (prononcer MarieLouce, avec la langue entre les dents) si elle voulait venir aussi, mais elle n’était pas libre
M (intérieurement) : Ouf, j’ai eu chaud. (A haute voix – candide) : Ah oui, c’est vrai, comment va-t-elle ?
E : Elle va bien, mais tu sais, il faut que je te dise quelquechose. C’est elle qui était intéressée.
M (léger direct du droit reçu à la machoire, petite douleur, mais il a fallu se ressaisir et se rendre bien vite à l’évidence : 1 – si elle n’était pas intéressée, elle ne serait pas venue ; 2 – quand une fille est intéressée, sa meilleure copine le devient forcément aussi, puisqu’elle lui a expliqué à quel point vous êtes génial) : Ah oui, mais alors vous m’aviez remarqué, dans le bus ? (tête d’enfant de chœur à la messe du dimanche)
E : Arrête, tu le sais très bien, on t’a regardé pendant le trajet, et toi aussi
M : Oui, je me demandais de quelle nationalité vous étiez. Espagnoles, c’est ça ?
Les espagnoles de Madrid ont cette double facette d’être un petit peu rondelettes (et d’habiter dans une ville assez moche), mais de jouer le Game avec une facilité et un naturel assez confondant. La belle madrilène de 30 ans est presque plus facile à gamer qu’un thon parisien de 18. Fluff sur l’Espagne, qui nous a permis de nous éloigner du sujet dangereux de la copine (colocataire, en fait), qui aurait pu la faire culpabiliser de prendre un verre avec moi. Je ne vous l’écrit pas, le fluff sur les villes et les pays, même bien mené, c’est toujours ennuyeux. A moins de demander où habitent les filles les plus sexy.
M : Tu as quel âge ?
E : Pourquoi ?
M : Parce que ! Avec les filles, je me suis fixé des limites d’âge : plus de 23, et moins de 25 (fausse piste : si elle se met à discuter de mes critères, alors elle se qualifie, donc elle rentre dans ma projection, et donc elle a dit oui, implicitement)
E : Ah, mais tou es un peu sévère, qu’est-ce qui se passe si on né rentré pas dans tes critères ?
M (intérieurement) : Yes ! (à haute voix) : dis-toujours, je verrai ce que je peux faire.
E : Yé 32, enfin pas tout à fait, yé 31 encore
M (intérieurement) : J’ai envie de t’attraper par les poignées d’amour et de te mettre à quatre pattes (à haute voix) : aie, tu perds un point. Ton score s’élève donc à … 2.
E : 2 points sour combien ?
M : Sur 10. Tu as gagné un bonus de 3 pour être arrivée en avance
E : Alors, tou fais quoi comme métier ?
Le meilleur moyen pour d’intéresser avec ses occupations, c’est d’en avoir vraiment, des occupations ; et intéressantes, si possible. J’ai donc expliqué que je suivais des cours de théâtre chez Cochet, en quoi c’était plus que de la comédie mais une éducation, une ligne de conduite, etc. Petit cut au montage, et nous voilà 20 minutes plus tard :
M : Cet été je vais faire du wake-board à Juan, et toi ?
E : Yé pars à Madrid pour 2 mois
M : (intérieurement) : hé merde ! (à haute voix) : ah, et tu pars quand ?
E : Demain. D’ailleurs Marie-Luz (Marie-Louce) vient avec moi, on va aller à…
M (intérieurement) : on s’en fout, de là où vous allez. Et c’est mauvais signe qu’elle remette la coloc dans la conversation. Il me faut un plan, et vite. Le temps presse, commençons à sexuer (à haute voix) : tu es prof, c’est bien ça ?
E : Oui
M : Comment tu fais pour écrire tout en haut du tableau, avec un tatouage en bas du dos ? Quelqu’un doit tenir le pull pour qu’il ne le découvre pas ?
E : hi hi, non, il se voit, mais c’est pas grabe. Il faut assumer ce qu’on fait.
M : Quand j’étais petit, je voulais faire 2 métiers. Pharmacien, parce que j’aimais le bruit de la bille du stylo sur les boites de médicaments, et tatoueur, pour pouvoir écrire ce que je voulais sur le corps des gens. Comme ça ils se souviendraient de moi toute leur vie.
E : …
M : Tu as dû avoir des déclarations d’amour de la part d’élèves, raconte la meilleure
E : Hmm, non pas vraiment d’amour
M : Allez, n’essaie même pas de dire non. Raconte.
E : Il y en a un qui s’est introduit dans la salle des profs pour me déposer un bouquet de fleurs dans mon casier, et puis un autre …
Pendant qu’elle se moquait de ces nigauds d’AFC qui pensaient se taper leur prof à coups de roses et de boites de chocolat, je rassemblais dans ma tête les éléments de l’énigme, et ça ne s’annonçait pas très bien
- elle partait le lendemain après-midi à l’étranger pour 2 mois
- le soir même, elle allait à un concert avec « un ami » (traduction : elle avait déjà une date)
- le lendemain matin, elle faisait ses baggages, forcémént
- sa coloc avait quand même mis, quoique je puisse faire, un « ticket de réservation » sur moi (voir mon article sur les openers), et elle se sentait coupable de la doubler
Mon plan était simple : pousser le plus loin possible jusqu’à son départ au concert (il restait peu de temps), et compter sur ce maigre hook pour laisser une trace persistante dans un coin de sa tête pendant deux mois. Chances de réussite : maigres. Qualité de la récompense si succès : énorme.
M : On va se promener ?
Quand la configuration vous empêche de kinoter, n’insistez pas comme un sourd, changez simplement de configuration. Boulevard Saint-germain, enserré de boutiques à droite et à gauche comme un sandwiche, il est facile d’attirer une fille vers les boutiques de chaque trottoir, en lui prenant le bras et en lui relâchant, comme surpris pas sa propre spontanéité. J’ai récemment vu un vendeur de chez Kiliwatch faire ça à une cliente, c’est démoniaque. Kino appuyé mais bref, puis rétractation avec l’expression de celui qui a fait une bêtise. Puis rebelotte. Puissant, en tous cas plus que le kino sournois de celui qui fait comme si de rien n’était. Malgré cela, elle ne s’abandonnait jamais, et je la sentais prête à se faufiler comme une anguille si je l’attrapais trop franchement. Et ça n’a pas loupé.
M : C’est quand même marrant, on dirait que les poignées d’amour ont été inventées pour poser les mains dessus (j’étais alors juste derrière elle, et je les ai posées, sur le même mode de jeu que ci-dessus)
E : Non, tu ne peux pas faire ça
M (intérieurement) : tu commences à me casser les couilles à me dire ce que j’ai le droit de faire ou pas (à haute voix) : pourquoi, tu transpires :mrgreen: ? (prends ça)
E : Non mais pas maintenant
M (intérieurement) : qu’est-ce qui la bloque ? Sa date dans quelques minutes ? Sa coloc qui lui a dit « n’y touche pas il est pour moi » avant de partir ? Elle n’avouera pas, inutile de me le demander, et encore plus inutile de lui demander. Continuons juste le plan sur des rails, en dépit des intempéries.
Shakespeare a écrit :Promised Land always comes on the other side of a wilderness
E : Bon, il est 18h, il faut que j’y aille
M : Laisse-moi t'apprendre quelque-chose sur le savoir-vivre en France : on s'embrasse pour se dire au-revoir…
E (m’embrasse sur la joue)
M : …sur la bouche
E : Non je ne peux pas faire ça
M (encore, mais c’est pas vrai ! Elle m’a bouffé des yeux dans le bus, elle est venue, elle m’a posé 157 questions persos, elle a les yeux dilatées comme la pupille d’un chat dans la nuit noire, le kissclose doit passer, peu importe sa coloc, sa date, le pape, et toute le reste
Quand vous n’avez vraiment plus d’idées, soit vous abandonnez, soit vous répétez « pourquoi »
M : Pourquoi ?
E : Parce qu’on ne se connaît pas assez, bla bla…
M (sourire accompagnant un « non » de la tête) : sérieusement, pourquoi ?
E : C’est moi qui suis venue mais c’est ma copine qui devait venir
M : Alors, pourquoi non ?
E : Parce qu’on est en pleine rue
M : Non, là on est sur le trottoir (la prenant par le bras) Maintenant, on est en pleine rue.
E : bla bla
M : Pourquoi ?
E : bla bla
M : Pourquoi ?
E : bla bla
M : Pourquoi ?
E : bla bla
M : Pourquoi ?
E : bla bla
M : Pourquoi ?
E : …

Kissclose
Re Kissclose
Rere kissclose

Insister ou ne pas insister, c’est du 90/10. 90% du temps, quand elle refuse le Kissclose, c’est que vous avez merdé avant, montrez de la classe et n’insistez pas. Mais dans 10% des cas, vous avez bien joué, vous avez eu des IOI indiscutables, et malgré tout le robinet bloque, ça résiste. Si vous êtes sûr de vos IOI, et si vous êtes sûr de n’avoir rien oublié par rapport à votre game habituel, tentez le tout pour le tout et, très calmement, avec une once de flegme, insistez. Une fois vos lèvres contre les siennes, et ses poignées d’amour dans la paume de vos mains, si vous sentez bon et qu’elle n’a pas été prise depuis quelques semaines (mois ?), tout va se décoincer, et s’accélérer.




Deux mois plus tard… (chapitre IV)




Un échange de mail uniquement durant tout l’été, dans lequel elle me demandait l’air de rien la date de mon retour ; j’ai évidemment annoncé une semaine plus tôt que la réalité, ce qui lui laissait le plaisir de se croire le prix, sans me faire attendre du tout. Le soir de ma descente d’avion, le temps de passer me changer chez moi et je l’ai emmenée au théâtre. Elle était bronzée, il faisait chaud, elle avait un décolleté, tout le monde se retournait sur elle dans le métro, et en rentrant j’ai simplement demandé si elle préférait aller chez elle ou chez moi. Sur mon canapé je lui ai demandé de me montrer son tatouage, je l’ai assise sur mes genoux, et elle m’a embrassé.
Spike a écrit :Viens, on sera mieux sur le lit, je n’aime pas les canapés
Elle s’était parfumée le corps à l’huile de noix de je-sais-pas-quoi et avait la trace de bronzage de la forme de son string. C’était bien superflu, j’avais envie de cette fille depuis la première fois que j’ai vue, à l’arrêt de bus. Quelques minutes à peine après l’avoir pénétrée, alors que je savourais le moment à la hauteur de la patience qu’il m’avait fallu pour l’avoir, elle a brusquement joui dans des spasmes violents.
E : Deux mois que j’attendais ça
M (joueur) : Depuis quand, exactement ?
E : Quand on s’est embrassés au milieu de la rue
Ce n’est pas la taille du crochet qui ferre le poisson, c’est sa forme, et la façon dont le poisson l’avale. Je l’ai retournée pour la prendre en levrette, les mains sur les poignées d’amour et les yeux sur le tatouage qui me faisait penser à un guidon de vélo (j’y connais rien en tatouages tribals/tribaux). Tout aussi soudainement que la première fois, son bassin s’est cambré et tout son corps a été pris de contractions jusqu’au vagin. J’avais rarement vu ça, et, même plusieurs années plus tard, j’ai toujours rarement vu ça. Après 3 orgasmes réels et violents, où elle semblait possédée, je n’avais toujours pas eu le temps de jouir.
Beatriz a écrit :Je vais te faire jouir autrement
Et là, avec un naturel assez déconcertant, comme les femmes de 30 ans et plus, elle a pris mon sexe, tout juste sorti du sien, l’a désencapuché et mis dans sa bouche avec l’intention claire d’aller au bout. Il lui a fallu moins que le temps d’une chanson (j’avais mis la musique) pour me faire jouir, mi dans sa bouche, mi sur sa joue.


Un de mes plus intenses souvenirs de Fclose, même si l’un des plus brefs. Elle est restée ma fuck-friend préférée pendant plusieurs années, flottant au gré des débuts et des fins de mes LTRs. Puis finalement, après une énième disparition (après l’amour, elle ne faisait rien et ne me donnait aucune envie de rester, un peu comme Cécilia dans l’ennui de Moravia, donc je disparaissais pour quelques semaines), elle a fini par se lasser et un jour elle ne m’a plus répondu au téléphone. Parfois, j’y repense, et elle me manque un peu. Il paraît que les muscles ont une mémoire. Les chairs aussi.
J'aurai eu tendance à laisser tomber le kissclose même si j'avais eu des IOI de folie, à l'avenir si je suis persuadé d'avoir eu un bon game, et bien j'insisterai peut être un peu plus.

Excellent FR, comme d'habitude.
<- Suppression de nombreux messages laudatifs et non contributeurs. Conformément à la charte, , prenez de bonnes habitudes, attention aux fleurs sans odeurs ni saveurs... ->
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