les idées noires

Note : 1

le 04.07.2022 par Laniakeo

6 réponses / Dernière par Laniakeo le 05.07.2022, 23h06

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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Bonjour, j'ai 47 ans, 3 jeunes enfants (et une souris blanche). Ma femme s'est séparée de moi il y a 8 mois (3 jours et 6h ( ça c'était pour rire)).
Je ne la reconnais plus. Oui, elle avait de bonnes raisons, la première étant que "je la vidais de son énergie". Je suis, et je l'ai découvert en thérapie, de nature anxieuse. Et HPI et TDA (pas H). Puisqu'on doit remplir des cases. Intp au test mtbi (même si je ne m'y reconnais pas pleinement, peu importe la source du test, ça me ramène a ça irrémédiablement).
Je ne veux plus de relation avec elle: si elle m'a jugée inapte au bonheur, à son bonheur, son contact me détruit (au moins 2x par semaine: nous avons ces 3 enfants en commun). Car elle me renvoie a mes échecs, m'accuse malgré tout de choses injustes, se réinterprete notre passé (a l'entendre, nous aurions dû divorcer après 1-2 ans de mariage.et pourtant, de la joie il y en a eu. Beaucoup. Si je la vide de son énergie, c'est aussi parce que j'ai trop accepté en marge de moi pour vivre à ses standards).
Bref, c'était pour le contexte.
Je pense que le passage à l'acte vient du divorce d'une amie commune qui a quitte son mari, un gars tout simple, de bonne volonté, le cœur sur la main, qui n'a, comme moi, rien vu venir.
Sa femme (son ex) est partie refaire sa vie, avec un autre gars. On le savait tous, ça n'aurait pas pu marcher. Et ça n'a pas marché.
Depuis elle culpabilise d'avoir largué son mari (qui s'est entre temps remis en couple en 3 semaines) et d'avoir inflige ça a ses enfants.
Je discute assez souvent avec elle par WhatsApp. Et si elle représente tout ce que je devrais fuir, c'est pourtant la personne qui m'attire le plus. Ça fait bientôt 20 ans qu'on se connait, elle a toujours été avec ce gars. J'étais célibataire quand on s'est rencontrés. Le profil un peu vieux garçon, gentil mais maladroit, pas résigné mais timide. Je ne lui avais jamais fait d'avances, mais je l'ai toujours trouvée superbe, rayonnante autant dehors que dedans. Il y a quelques jours, le désespoir de ma situation a fait que je me suis retrouvé dans ses bras,. Pour la 2e fois. La première, c'était qqs semaines après ma rupture. Ça a été la seule personne qui 1)n'a pas attendu d'annonce officielle pour me soutenir, malgré qu'elle s'exposait a un regard noir de ma part puisqu'elle a été un peu l'initiatrice du passage a l'action de mon ex 2)m'a jusqu'à présent tendu ses bras, physiquement. Je n'ai que 3 personnes de mon entourage avec qui je me sens en confiance pour parler de tout ça et elle en est.

Je ne sais plus où j'en suis. Nous avons des discussions parfois intimes, mais je la sens dans le contrôle. Je ne sais absolument pas dans quel friendzone je suis classé avec elle ni comment sortir de là. Elle n'est à ma connaissance avec personne et craint de s'engager, de peur peut-être de (se) décevoir encore. Mais si elle le décide, elle est assez fonceuse et jolie pour que ce soit plié en une semaine.
Elle me lance des phrases comme "prends soin de toi". C'est la pire des choses que j'entends (d'elle ou d'autres): pour prendre soin de moi, je veux ne plus être seul (que ce soit socialement ou affectivement parlant).
"Sois bienveillant avec toi-même": mais je le suis, put***! Je suis juste anxieux?amer?en colère ? Parce que chaque confrontation sur le plan affectif se solde par un échec, allant de souhaiter qu'un ami m'accorde du temps, que mes enfants me respectent, qu'une fille me donne l'occasion d'essayer de lui faire briller les yeux,...

Oui, je sais que j'ai des airs de désespéré, que je ne vais pas bien. Ma meilleure défense, c'est l'autodevalorisation: je n'ai jamais eu de succès franc, les relations sociales sont vraiment difficiles à créer dans mon cas, et particulièrement sur le plan amoureux.
L'autodevalorisation me permet sans doute de ne plus être surpris par l'échec perpétuel.
Et pourtant, dans un magasin, au boulot, avec vraiment n'importe qui, je n'ai pas de mal a lancer une conversation. Mais ici, il y a un enjeu, peut-être, qui me déstabilise.
J'ai tout de même de l'humour (en tant normal), je suis débrouillard, je rebondis facilement mais là... Ça fait une bonne semaine que j'ai des pensées vraiment très noires tous les jours, le fait de ne pas vouloir abandonner mes 3 enfants commence a ne plus être suffisant... Mes enfants à qui, pour le moment, je ne renvoie plus que l'image d'un père triste et stressé.

Tantôt je me fais des films avec elle, tantôt je suis confronté à la réalité: je lui suis totalement accessoire et probablement intimidant si je veux être un peu plus qu'utile (pas si clair, Julien...)

Je ne sais pas si ce que j'ai écrit, a chaud, me reflète fidèlement, mais j'aimerais lire des conseils de votre part.
J'ai lu le pdf "séduire cette fille", et je me sens toujours au pied du mur. Parce que je ne peux pas faire comme si cette amitié ?confiance?connivence parfois? n'existait pas et d'un autre côté, nous n'avons jamais vraiment été plus intimes que ça.
J'ai du mal 1)a sortir de l'idée que j'ai désormais bien le droit d'aller vers elle 2)a faire en sorte que je lui renvoie autre chose qu'un pauvre type désespéré d'être seul (même si elle m'a connu un tas d'années célibataire. Même si ou a cause de ça...)

Merci de m'avoir lu jusqu'ici...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Courage le 04.07.22, 11h42 par Citadin

Salut,

Tu sembles traverser une (très) mauvaise situation. Chercher soutien et affection est un réflexe tout à fait naturel.

Il est possible que l’ampleur de la demande soit momentanément trop importante par rapport à ce que les autres, même de bonne foi et de bonne volonté, sont en capacité d’offrir.

C’est certainement très désagréable, mais il ne serait pas sain pour toi de leur en vouloir pour ça.

Autre chose : les mots ont un sens académique strict. Mais l’usage qui en est fait dans le langage courant peut en être très différent. Ce n’est pas évident à cerner pour les HPI, d’où d’éventuels malentendus.

Laniakeo a écrit :
04.07.22
Elle me lance des phrases comme "prends soin de toi". C'est la pire des choses que j'entends (d'elle ou d'autres): pour prendre soin de moi, je veux ne plus être seul (que ce soit socialement ou affectivement parlant).
"Sois bienveillant avec toi-même": mais je le suis, put***! Je suis juste anxieux?amer?en colère ? Parce que chaque confrontation sur le plan affectif se solde par un échec, allant de souhaiter qu'un ami m'accorde du temps, que mes enfants me respectent, qu'une fille me donne l'occasion d'essayer de lui faire briller les yeux,...
Je crois sentir incompréhension (d’où colère et frustration) dans ce passage.

Ça n’engage que moi, c’est seulement mon avis :

-prend soin de toi = stp, aie la lucidité de comprendre par toi-même que je ne peux pas le faire à ta place.

-sois bienveillant avec toi-même = cesse de donner une image dévalorisante de toi-même.

La meilleure chose à faire me semble de prendre du temps pour toi. De te refaire une santé physique et mentale. Fais du sport, continue le travail thérapeutique.

Pourquoi es-tu dans cette situation qui ressemble à une très forte dépendance affective ? À te lire, la séparation semble être une conséquence, pas une cause. Il faudrait comprendre, dédramatiser et déculpabiliser. Et pardonne-toi aussi. Tu as ta part de responsabilité mais tout n’est pas non plus de ta faute.

Bonne chance.

Merci pour ta réponse !
C'est vrai que je ne voyais pas les choses sous cet angle.
Je me suis senti terriblement seul ce weekend. Comme je peux me sentir très seul à une fête, aussi. J'ai la chance d'avoir un nouveau boulot où mes collègues et mon chef me font sentir dans de la bienveillance. Même si les journées sont bien remplies de gros défis, dans ce qui pour l'instant n'est pas ma zone de confort. Aujourd'hui, ça m'a aidé (certains jours, c'est plutôt la peur au ventre et le syndrome de l'imposteur).

"Prends soin de toi" et "Sois bienveillant avec toi-même" sont des phrases qu'utilisait mon ex. Elles me debectent au possible tant je trouve qu'elles ne faisaient qu'une chose: lui donner bonne conscience. C'était donc mal parti...
Elle est partie pour vivre sa vie, sans contrainte. Pendant plus d'un an elle a suivi des cours du soir et je me suis occupé des enfants quasi exclusivement. Ça a été dur au début, mais ça a fini par rouler. Et puis "je me suis a nouveau reposé sur elle pour tout", ce qu'elle n'a pas supporté. Ma vision est qu'elle a pris goût a vivre 90% pour elle, et que je n'ai plus été su'une contrainte. Là où j'étais épuisé psychologiquement par un boulot toxique. Je sais que je suis épuisant psychologiquement car même si je ne l'exposé pas directement, j'ai un énorme besoin d'être rassuré, qu'elle a probablement décidé de ne plus assurer, pour des raisons sans doute légitimes.

Je sais maintenant une autre chose: la fille dont j'ai parlé ensuite ne veut pas s'exposer au risque d'être jugée, d'être partie d'une famille ou "tout allait pourtant si bien". Elle sait que potentiellement, elle s'y expose avec moi, puisque je suis dans la situation de son ex-mari (et toujours dans le marasme, moi. Il s'est recasé en 3 semaines. Je veux faire mon deuil de la situation. Dans les 2 cas, nous n'avons pas eu la lucidité de voir la situation se dégrader et d'accepter que ce n'est pas juste elles qui en sont responsables). Elle sait que j'accepte son point de vue, même si ça me renvoie a bcp de colère aussi parfois. Je lui ai pourtant dit que j'ai passé la nuit d'avant a faire la paix avec ma situation et que j'ai fini par accepter et décider de mettre mon énergie dans le futur plutôt que dans de la rancœur. Que si mon ex a des torts (sous-entendu elle aussi), j'en ai moi aussi, ceux d'avoir trop accepté sans broncher et que je ne voulais plus entrer la dedans.
Elle a besoin de bienveillance.
Je lui ai proposé une glace un prochain soir. Je sais que ça me sera décliné car... Peur de s'engager de son côté, et souci pratique: elle a ses enfants quand je n'ai plus les miens et inversement. Et son chien qui est très bruyant.
Je ne pense pas que dans son esprit je sois celui qui la comble. Je pense aussi qu'elle ne me sent pas assez stable pour elle.

Je ne sais donc pas comment 1-respecter son besoin 2-depasser cette friendzone 3-ne pas gâcher une des seules relations, la seule féminine, ou je me sens en confiance pour me lâcher.
On en revient au mental, car je ne sais pas quoi afficher: je suis bienveillant avec elle, peut-être par "intérêt"(guillemets car d'office, cette relation ne peut être que compliquée, pour elle comme pour moi). De la bienveillance, mais une volonté de forcer un peu les choses vers moi, que je ne sais pas doser. A trop vouloir le faire sans que ça ne vienne d'elle, je sais que je passe aussi pour un désespéré.
Je sais, pratiquement, vivre pour moi. Mais psychologiquement, j'ai toujours vécu seul et ça me pèse affreusement, en particulier après 10 ans de couple. J'ai mes enfants et c'est une grande bulle d'oxygène mais ils ont des attentes que je n'arrive pas a remplir dans mon étar d'esprit actuel. Moi aussi j'ai des attentes ou plutôt des espoirs, et je vis dans la peur perpétuelle qu'une fois de plus, je doive me les mettre quelque part ...

Bonjour.
Tout d'abord si tu as des idées noires consulte un psy ou un généraliste; il n'est pas rare d'être dépressif dans une situation pareille et il ne faut pas que ça t'amène à commettre l'irréparable.
Ensuite:
Je pense que tu as d'autres priorités si tu veux faire ton deuil et te stabiliser que d'essayer d'avancer à Marche forcée avec cette nana.
Tu parles d'un nouveau boulot: C'est un point important à pérenniser.
Prendre conscience que:
- non, tu es adulte et personne ne peut/doit prendre soin de toi à ta place. À part de petites attentions hein, mais personne ne veut de quelqu'un qui n'est pas autonome et capable de porter son poids à 47 ans.
- De même personne ne peut t'aimer si tu ne t'aimes pas, à part quelqu'un qui te connaît très bien et qui veut faire l'effort. C'est un repoussoir
- toi tu n'as rien vu venir mais pour ton ex ça n'a été qu'un long processus de perte d'intérêt, de construction de ressentiment et de confirmation de ses choix. Il est très possible que l'étape cours du soir n'ait été qu'un moyen de tester comment tes gosses vivraient le fait de n'être qu'avec toi.
Ça m'amène au point suivant :
Tu dis que si celle qui t'intéresse est OK ça peut "être plié en une semaine": faudrait que tu comprennes qu'une relation c'est pas un projet avec une date de début et une date de fin. Ça doit être un "travail" continu.

Quant à cette femme, elle a pu se sentir seule et solidaire vu votre situation, un peu coupable aussi si elle a conscience d'avoir initié le mouvement.
Ça reste une vieille flamme pour toi mais tu risques d'être déçu, tu ne vas vers elle que pour vingt ans de fantasmes où elle t'était inaccessible.
M'est avis que tu devrais entretenir le contact et avancer quelques pions sans charge émotionnelle, et clarifier que c'est bien de passer du temps avec elle sans avoir à penser au futur (enfin, si tu es bien sûr que sa problématique à elle n'est pas de s'engager réellement mais pour quelque chose de solide et pas un cadeau piégé).
Et profiter de ton nouveau boulot et de ton temps pour te faire de nouveaux contacts.
Prendre conscience de ce qui crée chez toi cette timidité et le corriger
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Pertinent le 05.07.22, 11h44 par Citadin
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

D’accord avec @Onmyoji .

Tes émotions sont réelles et légitimes. C’est leur intensité, la souffrance qu’elles te causent et le déséquilibre que ça crée dans tes relations qui posent problème.

Je ne suis pas psy mais, à te lire, je pense qu’une recherche sur le syndrome d’abandon accompagnée d’une introspection te serait bénéfique.

C’est comme le sport, s’y remettre après une longue période d’inactivité est au début très désagréable. C’est seulement avec le temps qu’on finit par apprécier, voir les résultats, et se dire qu’on a eu raison de le faire, même si c’était dur.

Il est tout à fait normal d’attendre affection et bienveillance d’une relation intime. Comme de soulager sa faim en mangeant. On peut manger un peu au delà de la satiété, juste pour le plaisir. Mais se goinfrer et prendre la part des autres, ça ça ne va pas.

Quand j'ai dit que si elle voulait, en une semaine c'était plié, il s'agissait d'elle avec quelqu'un, pas de moi avec elle...
Il est vrai que j'essaie de prendre ma revanche sur mes 47 ans avec elle, mais ce n'est pas sur "les 20 ans pendant lesquels j'aurais bien voulu". Non, je pense avenir (trop) et présent en tous cas.

Je sais que j'ai un problème lié au syndrome d'abandon. Je n'en trouve pas l'origine. J'ai vécu seul pratiquement 40 ans de mon existence. Ça sonne faux comme ça, mais ça m'a bouffé. Bien sûr, je ne l'etais pas vraiment: mes parents m'ont apporté le nécessaire, selon leur vision, et j'ai toujours galéré affectivement, que ce soit avec mes amis (fidèles et finalement aussi torturés que moi) ou en particulier sur le plan amoureux.
J'ai toujours vécu "sans le mode d'emploi" (de moi ou d'elles, ou même du manuel d'être serein en société). J'ai développé un sens de la répartie et d'humour-derision, qui au final n'etaient que des defenses. Pour l'instant, je ne me sens même plus drôle ou l'envie de l'être tellement je trouve ça vain.
Ce soir mes enfants m'ont fait les seuls câlins que je puisse espérer. Eux aussi, je les vide de leur énergie vitale donc...

Prendre du temps pour moi est le pire conseil dans ce que je peux recevoir. C'est comme dire à un tétraplégique de passer un peu de temps au lit.

En réponse à ma proposition de manger une glace ensemble le soir j'ai eu, en série:
- tes enfants ne vont-ils pas se poser des questions?
- une grosse journée m'attend le lendemain
- je suis mal a l'aise, faut qu'on parle

Je lui ai suggéré que je devinais le sujet mais n'était pas a sa place.
Qu'actuellement, je ne sais pas de quoi demain sera fait, donc autant essayer de le rendre le plus agréable possible. Que si les imprévus font partie de mon quotidien, j'ai appris que ce n'est pas forcément mauvais ou insurmontable, y compris le surlendemain.
Que je ne sais que trop bien tout le paradoxe de sa situation comme de la mienne.
"Ne te mets pas de pression, je ne le souhaite pas (même si peut-êtreles apparences te le laissent croire"

Ce a quoi elle répond justement qu'elle n'aime pas avancer dans le brouillard et qu'elle ressent un empressement pour avoir une discussion avec moi"
(Jamais le mot ensemble n'a été utilisé)
Je suppose que ceci sonne encore une fois le glas dans mes tentatives (et je risque de m'arrêter là plutôt que de souffrir qu'elle ne décline déjà, de loin, pour sa sécurité ou parce que je n'ai rien de désirable)

J'oubliais quelque chose d'important : merci pour votre soutien...

Je viens de faire le test sur 16personalities.com en me projetant a sa place du mieux que je crois: ENFJ
Et... Ça me semble coller...
Oui, elle ne fait pas les choses a la légère, c'est une personne engagée, qui fait ce qu'elle conseille aux autres. Je la crois sincère dans toutes ses démarches et ne veut effectivement pas d'une aventure. Aussi pour sa dignité après ce qu'elle a traversé, aussi pour ses enfants.
Le paradoxe de nos situations, c'est précisement que c'est compliqué de trouver un moyen de se rejoindre sur ce plan avec nos situations respectives, a la fois proches et opposées.
Je me dis "un jour a la fois, ne pas me projeter trop loin".
Et... Je rêvais d'etre une possibilité pour elle. Et puis, je vois nos différences. (Déjà les 11 ans qui nous séparent...)
L'histoire (la mienne) se répète...

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