[A] Vision De Soi & Changement

Note : 49

le 21.06.2016 par mistermint

3 réponses / Dernière par Perlambre le 22.06.2016, 20h19

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
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Une autre synthèse que je vous propose, un peu longue, j'espère inspirer certains.

Une conceptualisation toute personnelle donc, adaptable, avec pour vocation de changer la vision d'un truc un peu chiant, mais avec des conséquences en application si vous êtes du genre à conceptualiser pour agir. Voyez ça comme un outil de plus, donc utile ou non, à vous d'en faire ce que vous voulez.

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Dans une volonté de changement, on peut se poser (à raison) des questions qui tourneront autour de "être soi-même", "être cohérent", "qui suis-je" et autres questions métaphysiques qui peuvent bien vite nous engluer dans des réflexions tout à fait complexes.

Ne vous est-il jamais arrivé d'avoir cette impression de vous travestir, de vous comporter différemment d'avant mais sans y croire, en ayant l'impression d'être un usurpateur. Peut-être vous dire simplement, "c'est insensé, je ne suis pas comme ça, ce n'est pas moi". Si la raison qui vous pousse à ça est une atteinte à vos convictions profondes, c'est louable. En revanche, si la peur est celle du "qu'en dira-t-on", qu'on se dise que vous n'agissez plus vraiment en accord avec qui vous êtes... Vous êtes dans une dynamique de pression sociale, et il est de bon ton de changer malgré tout.
  • Peut-être que ça vous est arrivé en voulant changer de style vestimentaire, au lycée
  • Peut-être que ça vous est arrivé en voulant commencer une activité complètement inhabituelle pour vous
  • Peut-être que ça vous est arrivé en voulant devenir plus extraverti, prendre plus la parole en groupe, vous qui d'ordinaire étiez "si réservé"
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Après réflexions, observations, expérimentations, j'ai pu constater dans mon microcosme à moi que derrière tout ça se cache généralement un concept bien plus grand et fondamental, celui d'image, en lien avec une certaine idée de la réalité.

Voici donc quelques éléments de réflexion sur l'image de soi, la perception du monde, la prise de conscience d'une réalité, le fameux sois toi-même, puis la construction d'une autre : le fameux "deviens toi-même".

DISCLAIMER: article basé sur mes réflexions, les termes que j'utilise sont les miens et ne renvoient pas à des concepts philosophiques, tout au plus des souvenirs de lectures que j'ai sans doute intégrées ça et là. Les plus érudits d'entre vous viendront discuter à grands coup de références bienvenues, si vous le souhaitez.
D'autre part, c'est une question de concepts, donc comme récemment, il y a des limites, c'est inévitable. Le but est de changer une interprétation, pas de créer une vérité.


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Vous vous souvenez de ces cours de philo, où le mec du fond balançait "de toute façon, on s'en balance madame, chacun sa réalité". Ce mec, c'était peut-être vous ? Ma prof répondait à ceci près qu'il s'agissait d'une mauvaise remarque, parce qu'elle incitait à se refermer sur soi, sur sa réalité, pour ne pas prendre en compte celle des autres.

Avec tout le respect que j'ai pour elle, je ne suis pas d'accord. Le changement d'une perception donnée à un moment donné modifie l'interprétation qu'on a des choses, pour créer une réalité différente à partir d'un même élément.

C'est l'usage qu'en font certaines doctrines, qui se détachent de l'interprétation négative (par définition subjective) qu'on se fait des choses. C'est ainsi que certains seront abattus par l'annonce d'une maladie grave, quand d'autres y verront une épreuve, une expérience, etc... En somme, les différentes façons d'interpréter un événement, un fait, ou quoi que ce soit d'autre, influencent le vécu, les ressentis, l'acte qui en découle, voire même d'autres éléments tels que la santé, le bien être, les gains, et la liste est longue. On parle parfois, et à raison, de croyance "auto-réalisatrice". Ce ne sont pas tant les faits que l'interprétation qu'on en a qui créent une réalité.

Réciproquement, les actes peuvent modifier l'interprétation (confusion classique, vous êtes heureux donc vous souriez, vous pouvez sourire pour être heureux, easy non ?).

J'avais dit que je ne faisais pas référence à une quelconque philosophie, c'est pas tout à fait vrai, voyez plutôt :
Epictète a écrit :Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les jugements relatifs aux choses
Ce n'est pas tant l'acceptation de faits à priori négatifs qui m'intéresse ici, simplement la mise en évidence que l'interprétation est quelque chose qui peut se contrôler. On pourrait dire qu'on change l'orientation du prisme par lequel on perçoit le monde.
C'est pour moi tout l'intérêt des concepts : en changeant sa conception des choses, des problématiques, on privilégie certaines couleurs (les plus bénéfiques) du spectre de la réalité, au détriment des autres couleurs (les plus délétères).
Au passage, l'idée n'est pas de se créer un monde fictif de bisounours, ce n'est pas une fuite, ce n'est pas non plus une faiblesse, c'est se nourrir des éléments édifiants accessibles à notre perception, dans un objectif affiché d'aller de l'avant. Favoriser ce qui est nécessaire à son expansion n'exclue pas d'être lucide sur le reste. Simplement, on choisit son filtre, qui fera prédominer certaines couleurs.

Image

Vous remarquerez que c'est ce que je fais en filigrane, vous proposer UNE vision pour changer VOTRE vision.
MA vision de la situation peut faire changer VOTRE vision de cette même situation, avec comme bénéfices potentiels, un changement de ressentis, d'actes, éventuellement de vie.

Sois-toi même dit-on au comptoir

A un instant donné, en un endroit donné, vous êtes vous-même.
Mais lequel ?

En vérité, vous êtes une version de vous-même. Une simple version, une réalité bien particulière, qui n'est pas immuable, ni unique. Cette notion de version est importante.

Ce qu'il faut comprendre, c'est que l'image du soi est bien ancrée en nous, consolidée par le regard des autres (au moins en partie).
La répétition stéréotypée d'un même rôle rend les choses faciles. Comme faire les mêmes tâches ménagères chaque jour à heure fixe : c'est un gain d'efficacité.
Mais vous savez comme moi qu'être efficace n'est pas synonyme de bonheur ou de satisfaction. Que faire quand ces comportements répétés avec efficacité ne nous satisfait plus ? Comment changer ça sans avoir l'impression de se trahir ?

Ma théorie du cube

Vous avez peut-être déjà lu cette analogie, celle de la rencontre de deux personnes, qui s'emboîteraient telles deux pièces d'un puzzle. Comme toute analogie, elle a ses limites. J'ai toujours trouvé dommage de réduire une personne à une face, à un seul bord du puzzle.

Mais imaginons un puzzle en trois dimensions, avec plusieurs faces (6 exactement si c'est un cube). Ce qui rend déjà mieux compte de la complexité d'une personnalité.

Image
A un instant précis, vous êtes une facette de ce cube.
Les autres existent, simplement, elles ne sont pas exploitées.
Ma théorie, c'est que nous exploitons une facette de notre personnalité à un instant donné, avec une personne/un groupe donné, parce que nous sommes la personne qui maîtrise le mieux cette facette au sein de ce groupé donné. J'ai pris conscience de ça en constatant que je pouvais être paternaliste avec certains amis, plus fuyant avec d'autres, etc...

Illustration simple : un homme pourra être : un fils, un père, un mari, un amant, un professeur, un artiste. Toutes facettes qui cohabitent au sein du même individu, et qui n'attendent qu'un contexte pour se déployer.

Oh la belle croyance limitante

Tout ça, ça nous avance peu, à priori.

Suivant cette image, nous ne sommes pas incapables de jouer un plusieurs rôles, simplement, comme nous vivons généralement avec les mêmes personnes, nous présentons souvent la même facette, qu'on finit par consolider fortement par répétition. Un ajustement implicite se fait dans l'attribution de ces "rôles", une reconnaissance des compétences sociales de chacun puis prise de rôles respectifs par ajustements progressifs.

Avec l'impression qui en découle d'être incapable de faire pivoter le cube, voire même, de n'avoir qu'une facette !

Mais vous êtes capables de, potentiellement, tout.
Je me répète, pour que ça rentre. Oubliez le regard, voyez grand, prenez en conscience : vous êtes capables de tout.

Pas maintenant, pas tout de suite, mais bientôt, avec de la lucidité, de la volonté, et des actes : vous avec en vous le potentiel pour devenir une variété de personnes tout à fait incroyable, ou plutôt, dévoiler toute une panoplie d'aspects de vous-même qui n'attendent qu'à être découverts et dévoilés. Je parle bien de potentiel : quelque chose qui reste à concrétiser.

Concrétisation du potentiel
... de "sois toi-même" à "deviens toi-même"

Si vous avez suivi ma pensée, vous avez peut-être pris conscience de certaines choses (c'est mon but). En laissant décanter ça, par prise de conscience progressive, vous pourrez percevoir que, même si c'est difficile, vous n'êtes pas tenu de rester ancré dans un même comportement et donc une même vie pour toujours.

Vous ne vous trahissez pas en changeant d'attitude ou de mode de vie, que sais-je d'autre : vous développez une facette. Par exemple, apprendre à séduire n'est pas travestir votre identité : vous en développez une autre, qui était déjà en vous, mais qui n'attend qu'une impulsion et un contexte pour se dévoiler, sans pour autant dénaturer ce que vous étiez auparavant.

Concrètement, comment développer simplement une facette ?
Comment concrétiser un potentiel ?
Quelques pistes, non exhaustives, non figées.

Réponse simple : En se mettant en situation de dévoiler cette facette. Facile, non ?

Réponse complexe : Cherchez la facette que vous souhaitez développer. Un truc de fou, rêvez grand, pensez sur dix ans. Jouer de la gratte comme Jimmy Hendrix (alors que vous ne savez rien faire de vos dix doigts), danser comme Travolta (alors que vous avez la grâce d'une baleine), courir comme un fou (alors que vous fumez un paquet par jour). Un truc qui vous fait vibrer.

C'est probablement impensable pour vous, à des années lumière de ce que vous croyez de vous, vous n'osez peut-être même plus croire à ça, parce que vous n'avez pas cette image-là de vous. Visualisez quand même. Visualisez. Changez d'image.

(j'en profite pour glisser ici que changer, c'est plus facile quand on est jeune... parce que plus on grandit, qu'on le veuille ou non, et plus la "glue sociale" se charge de nous mettre des limites, pas impossibles mais difficiles à faire tomber. Ergo : faites les bons choix, le plus tôt, pensez à long terme).

Tenir le rythme, légitimité

Un facteur d'abandon de projets, de découragements, de souffrance : le sentiment de manquer de légitimité. Arrivé à un stade, parfois rapidement, vous pouvez avoir l'impression d'être nul, d'avoir des prétentions démesurées, vous dire que tout ça, c'est pas pour vous, en fait. L'abandon n'est pas très loin à ce stade, c'est un point critique de votre changement.

Et c'est normal : vous êtes devenu compétent dans une façon de vous comporter dans le monde. Et vous vous sentez aussi à l'aise dans ces nouvelles habitudes que l'albatros de Baudelaire sur le pont d'une goélette.

Rappelez-vous simplement : pourquoi vous changez ? Pour être mieux. Parce que cette autre facette, dans laquelle vous étiez devenu performant, ne vous satisfait plus par ailleurs. Reprenez de plus belle.

Exit donc le sentiment de manquer de légitimité, c'est temporaire.
La légitimité vient à mesure qu'on répète les comportements et les situations.
Souvenez-vous comme le regard social vous a enfermé dans certaines croyance (limitantes) sur vous-même. Utilisez ce même regard, à votre avantage. Parce que les comportements répétés seront consolidés par le regard des autres et de vous sur vous-même.

A noter qu'il peut être nécessaire de changer de fréquentations pour développer de nouvelles compétences (qu'elles soient sociales ou autres). Car si vous occupiez votre "meilleur rôle" de manière optimale dans vos anciennes habitudes, il va sans dire que vous permettiez aussi à vos relations proches de remplir leur meilleur rôle. C'est une question d'équilibre social.
Vous changez, vous ne permettez plus à l'autre de remplir son rôle. Et les gens n'aiment pas le changement, pas tant le votre dans ce cas, que le leur. Votre changement implique leur changement, choses dont nous ne sommes pas tout capables à tout moment donné.

Respectez l'inertie de certains, changer demander de la force, des ressources, de l'énergie, choses qui manquent à chacun à certaines périodes. L'idée n'est pas de dénigrer les personnes qui faisaient le sel de vos relations jusqu'à présent.
Mais respectez aussi votre cinétique du moment. S'émanciper est parfois un bien, s'émanciper n'est pas renier.

Jugement, Enfermement

Une piste non approfondie, juste pour l'évoquer.

Une autre application est celle qui intervient dans la problématique du jugement (celui qui enferme). A un instant T, vous pouvez être jugé par autrui. Ça nous est tous déjà arrivés. Le genre de jugement qui nous remet en question (et c'est parfois nécessaire).

Réfléchissez à ça : est-ce que ce jugement est fondé ? Est-ce qu'il vous permet d'avancer là où vous voulez aller, intimement ?

Si non, ne vous laissez pas enfermer. Qu'on le veuille ou non, l'enfermement se décide, tout comme la liberté se prend. Tout simplement en prenant conscience que ce jugement n'est porté que sur un aspect de vous, et non sur vous (la différence entre l'être et la paraître, toussa toussa).

Applications annexes

Il y en a énormément. Quelques exemples choisis (pas développés, ce n'est pas l'objet de mes réflexions).
En couple, on peut comprendre que la soi-disant complémentarité est en fait l'appropriation de deux rôles satisfaisants pour chacun. Il y a une évolution des rôles par construction des facettes à deux qui doit opérer, pour que le couple reste le couple. Parfois, on change de facettes, mais les nouvelles ne sont plus compatibles (comme deux aimants qui se repoussent).
En groupe, vous n'êtes pas celui que vous incarnez. Vous perpétuez un équilibre social, en incarnant un certain rôle qui ne peut pas être mauvais : dites-vous que vous êtes le meilleur pour tenir ce rôle, et c'est aussi un élément de satisfaction. Exit la frustration de pas être la grande gueule du groupe. Dans un autre lieu, un autre endroit, avec d'autres personnes, vous seriez la grande gueule. Équilibre social. Multipliez les interactions, dévoilez vous dans toute votre variété en multipliant des situations variées.
Certaines personnes enchaînent des relations dans lesquelles ils/elles reproduisent les mêmes schémas, les mêmes situations. Derrière ça, la question de l'image de soi peut être une cause de la répétition des échecs. Ne dit-on pas que ceux qui changent de lieu de vie en espérant changer de vie reproduisent finalement, et assez rapidement, les mêmes erreurs dans leur nouvelle vie, pour finalement retrouver les mêmes problématiques, simplement ailleurs ?
J'étais un terrible glandeur au lycée. Mes professeurs m'ont déconseillé d'entreprendre des études qu'ils jugeaient inaccessibles pour moi. C'est vrai que j'étais bien ancré dans cette idée de glandeur, mais j'y suis allé, j'ai dévoilé autre chose. Ils ne se trompaient pas, simplement, ils jugeaient ce qu'ils connaissaient bien : une simple facette.
Pour vous surprendre un peu dans la variété des applications, les addictions peuvent être vues sous ce prisme. Le fumeur se voit comme un fumeur, et au-delà de l'addiction physique (récepteurs qui ont besoin d'une stimulation nicotinée), il existe comme toute drogue une addiction psychologique. Travailler sur l'image de soi, c'est un élément de progrès. En adoptant d'autres comportements, en remplaçant le café par le sport, etc...
A vous de trouver les votres.

Peace
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Cela mérite d'être dans le FTS 101. Beau boulot.

Ça me touche. J'y ai mis beaucoup de moi.
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  • [0] Bravo ! le 21.06.16, 15h48 par Blusher

Beau sujet !
Nous avons tous un potentiel susceptible d'être concrétisé.
En réponse à "deviens toi-même", j'ai envie d'enchaîner avec "on ne naît pas femme, on le devient".

Pas de féminisme de mauvais ton dans mon propos. Simplement, j'ai dévoré en son temps "le deuxième sexe" de Simone de Beauvoir. Pour moi, belle matière à réflexion.

Sa thèse : l'inégalité homme/femme s'étant construite historiquement et idéologiquement, c'est aux femmes de reprendre les rênes de leur vie, non en tant que femme mais en tant qu'homme, dans le sens où femme ne signifie pas sexe inférieur.

Pour Beauvoir, les femmes ne sont pas nées femmes mais modelées par la société qui les réduit au rôle de l'Autre, passive et aliénée. Son discours n'est pas de dire que la femme n'est pas libre mais qu'elle est responsable de sa sujétion si elle adhère à des croyances limitantes. Notamment le mythe de la femme idéale en réponse à une (éventuelle) idéologie masculine. Qui ne peut entraîner que frustration de part et d'autre.

Pour rebondir sur la concrétisation d'un potentiel, celui d'une femme est immense.
A elle de ne pas se restreindre, je vais même plus loin, à elle d'assumer ses facettes dont certaines seront peut-être plus sombres que d'autres mais tout aussi intéressantes à explorer. Oui parfois il faudra se tromper, reprendre son courage à deux mains, changer s'il le faut son angle d'approche ou carrément prendre un autre chemin.

Amante, mère, salariée, libérale, dominée, dominante, séductrice, fidèle, militante, maîtresse de maison, artiste, comptable etc... Surtout avoir envie de passer d'un rôle à l'autre, jouer à surprendre et à se surprendre, vivre non en dénigrant les hommes mais en les aimant d'égal à égal.

Pas toujours simple mais à mon sens exaltant car opportunité de s'ouvrir, à soi, aux autres.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Bonne idée ! le 22.06.16, 21h09 par mistermint

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