Vos échecs sont un appel à la progression, pas la fin !
Je sais que ce dont je vais maintenant vous parler a déjà maintes fois été évoqué sur ce site et de nombreux autres. Pourtant, trop de personnes (et ça m'ait arrivé) ne l'appliquent pas encore. Peut-être ne l'ont-ils pas compris, peut-être n'y arrivent-ils pas. Ce texte est fictif mais certains éléments sont tirés de mon vécu car je trouve qu'ils illustrent bien mon propos. J'en ai tiré des leçons, et comme je pense qu'un exemple parle mieux que mille conseils, j'espère qu'il permettra à quelques personnes de mieux comprendre.
"Si tu peux rencontrer triomphe après défaite et recevoir ces deux menteurs d'un même front"
Cette citation de Rudyard Kipling (célèbre texte que vous trouverez sur FTS) explique clairement le sens de mes propos futurs.
Mais que diable cherche t'il à nous dire ? J'y viens, j'y viens, patience. Ainsi donc, succès comme échecs ne seraient que tromperie. Que vous échouez ou réussisez, ça n'aurait donc aucune espèce d'importance. Je crois que oui. Evidemment, il est nettement plus agréable de réussir que de se planter. Et pourtant !
Imaginez que depuis tout petit, vous ayez tout réussi. Votre première fille, vous l'avez embrassé à 9 ans (précoce), vous aviez de super notes à l'école, vous avez eu votre bac avec mention. Et tout ça sans rien faire, juste parceque vous aviez eu du bol, que tout vous était facile. Pas besoin de bosser, ça rentrait en suivant juste un minimum les cours (ce qui ne vous empêchait pas en plus de discuter avec les potes pendant les cours, de faire quelques conneries, d'ouvrir votre gueule et j'en passe).
Tout de suite, ça semble super comme départ dans la vie. Vous vous dites que oui génial la vie commence bien, et ça promet. Continuons. Tout vous est facile, pas la moindre résistance. Pourtant, vous sentez que quelque chose cloche, que tout semble trop facile. On vous a protégé, peut-être trop en fait. La fille embrassée à 9 ans est loin derrière et pas grand chose depuis, pour ne pas dire rien. Vous ne comprenez pas la résistance des filles. Vous ne voyez pas les tests, tout à l'habitude d'être facile... Vous êtes perdu, vous vous engouffrez dans une profonde timidité à l'égard des filles. Pour le reste, tout va bien, vous avez toujours votre grande gueule, vous l'ouvrez pour défendre ce qui vous tient à coeur, vous ne craignez personne, ou presque. Après tout, tout est toujours simple. Mais là le malaise s'installe tout de même, ces premières résistances féminines, ça vous échappe. Vous commencez à vous replier, toujours plus paumé.
Vient un jour où vous en avez marre de cette condition, vous avez perdu un peu de cette gniak que vous aviez. Alors vous dites merde à votre condition et vous commencez à vous bouger le cul. Vous changez d'air, d'environnement, direction la fac. Et là, vous vous plantez lamentablement. Votre réussite scolaire n'est plus. Horreur, vous découvrez qu'il faut bosser pour réussir, au moins un minimum. Vous qui n'en foutiez pas une, c'est le choc. Vous essayez tant bien que mal mais sans succès. Vous perséverez, vous en chiez. Et là, oh révélation, on ne vous avait pas appris que tout n'est pas simple et que les meilleures choses, en fait, se méritent.
Alors vous continuez, heureux et déçu en même temps. Heureux de cette révélation qui va enfin vous faire avancer et triste de cette découverte, de la prendre en pleine face... que maintenant.
Vous vous engagez dans la voie que vous venez de vous découvrir. Vous commencez ce qui vous passionne, ce qui vous booste, vous fait vibrer. Vous bouffez la vie et un nouvel obstacle vous tombe sur la gueule. Vous veniez de commencer votre formation si chèrement acquise après des concours bien difficiles et en plus vous la faites en apprentissage. Cool ! Mais après quelques semaines, votre employeur vous appelle pour vous signifier la porte. Votre formation s'effondre, le projet qui la suivait aussi. Vous êtes abattu ! Alors que la vie vous avait tout simplifié, voilà qu'elle vous mène la vie dure.
Arrivé ici, j'imagine beaucoup de personnes mettre du temps à s'en remettre. Non pas quelques jours, mais quelques semaines, voire quelques mois ou pire... Pour commencer, imaginez qu'il y a des personnes dans des situations bien pires !
Comme je sais que ce dernier propos n'a que peu de poids, on pense avant tout à soi et c'est bien normal, je vais en venir au plus important.
Il y a donc deux réponses possibles à ce genre de situation : ou s'effondre et ne plus se relever (donc foutre sa vie en l'air) ou alors se relever et se battre.
Se faire virer et voir une formation de plusieurs années s'effondrer sur un coup de téléphone est effectivement un coup dur. Mais, on est encore vivant ! Pour ceux qui ont vu Hitch, rappeler vous ce qu'Hitch dit à Albert sur les marches au début du film : "En vie ?"
Vous vous êtes fait viré, certaines choses vous résistent, vous ne savez pas pourquoi ? Commencez par là ! Personne n'est nul ou mauvais. Récemment, dans un magazine j'ai trouvé cette phrase que je vous laisse méditer :
"C'est en connaissant tes faiblesses que tu progresses. Si tu rates un examen, ce n'est pas le signe que tu es stupide, mais que tu as encore des choses à apprendre. Tu dois être capable de le reconnaître et de l'accepter."
Dans le même esprit, ce n'est pas parce que vous échouez que vous êtes mauvais ou sans valeur. Si vous froissez un billet ou même si vous marchez dessus, perdra t'il de sa valeur ?
Alors vous vous êtes fait virer, et après ?
Comme vous l'aurez sûrement compris, ça m'ait arrivé récemment. Il y a de cela 3 mois. J'étais abattu les premiers jours, c'est clair. Mais merde, la vie ne s'arrête pas là. Je me suis relevé et j'ai tout simplement tout remis à plat. Pas mal d'autres choses merdaient donc je me suis dis que je ne devais pas agir comme il faut, que si je rentrai dans une spirale d'échecs, cela voulait certainement dire qu'il y avait des choses que je ne maîtrisais pas, que je devais apprendre. Et que certaines de mes actions, de mes réactions n'étaient pas adaptées. Qu'il y avait encore des modifs à faire !
Et là, j'ai compris une chose : une vie facile, sans accrocs est pire qu'une vie comportant des difficultés. Et tout simplement parceque ce ne sont pas les évidences, les passages simples qui nous apprennent quelque chose, qui nous font progresser. Mais ce sont bien les difficultés qui vous bousculent, vous font avancer et apprendre de la vie. Ce sont elles qui développent votre force de caractère. Une vie trop facile vous rend mou !
Aujourd'hui, je n'ai qu'une envie : remercier ceux qui m'ont viré (ou y ont contribué). Non pas les remercier de ce qu'ils sont ou ont fait, mais juste les remercier de m'avoir viré. Ma vie est bien meilleure depuis et elle a pris un tout autre envol dont les perspectives sont encore plus alléchantes qu'avant !
"Ne jamais abandonner. Changer sa façon de faire et s'adapter en fonction des résultats obtenus."
Les succès comme les échecs ne sont que des indicateurs de votre progression, de votre étape dans la vie. Rien d'autre !
Alors, observez vos échecs, voyez ce qui n'a pas été, où vous avez merdé, quelles ont été vos faiblesses, tirez en les leçons !
Un échec n'est rien qu'un signal. La véritable erreur n'est pas dans l'échec mais de n'en rien apprendre.
Je m'en remets à Rudyard Kipling pour clore ce post :
"Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie et, sans dire un seul mot te remettre à bâtir".
Et même si vous dites un mot, que vous criez votre désespoir, l'important est que vous vous remettiez à bâtir !
"Si tu peux rencontrer triomphe après défaite et recevoir ces deux menteurs d'un même front"
Cette citation de Rudyard Kipling (célèbre texte que vous trouverez sur FTS) explique clairement le sens de mes propos futurs.
Mais que diable cherche t'il à nous dire ? J'y viens, j'y viens, patience. Ainsi donc, succès comme échecs ne seraient que tromperie. Que vous échouez ou réussisez, ça n'aurait donc aucune espèce d'importance. Je crois que oui. Evidemment, il est nettement plus agréable de réussir que de se planter. Et pourtant !
Imaginez que depuis tout petit, vous ayez tout réussi. Votre première fille, vous l'avez embrassé à 9 ans (précoce), vous aviez de super notes à l'école, vous avez eu votre bac avec mention. Et tout ça sans rien faire, juste parceque vous aviez eu du bol, que tout vous était facile. Pas besoin de bosser, ça rentrait en suivant juste un minimum les cours (ce qui ne vous empêchait pas en plus de discuter avec les potes pendant les cours, de faire quelques conneries, d'ouvrir votre gueule et j'en passe).
Tout de suite, ça semble super comme départ dans la vie. Vous vous dites que oui génial la vie commence bien, et ça promet. Continuons. Tout vous est facile, pas la moindre résistance. Pourtant, vous sentez que quelque chose cloche, que tout semble trop facile. On vous a protégé, peut-être trop en fait. La fille embrassée à 9 ans est loin derrière et pas grand chose depuis, pour ne pas dire rien. Vous ne comprenez pas la résistance des filles. Vous ne voyez pas les tests, tout à l'habitude d'être facile... Vous êtes perdu, vous vous engouffrez dans une profonde timidité à l'égard des filles. Pour le reste, tout va bien, vous avez toujours votre grande gueule, vous l'ouvrez pour défendre ce qui vous tient à coeur, vous ne craignez personne, ou presque. Après tout, tout est toujours simple. Mais là le malaise s'installe tout de même, ces premières résistances féminines, ça vous échappe. Vous commencez à vous replier, toujours plus paumé.
Vient un jour où vous en avez marre de cette condition, vous avez perdu un peu de cette gniak que vous aviez. Alors vous dites merde à votre condition et vous commencez à vous bouger le cul. Vous changez d'air, d'environnement, direction la fac. Et là, vous vous plantez lamentablement. Votre réussite scolaire n'est plus. Horreur, vous découvrez qu'il faut bosser pour réussir, au moins un minimum. Vous qui n'en foutiez pas une, c'est le choc. Vous essayez tant bien que mal mais sans succès. Vous perséverez, vous en chiez. Et là, oh révélation, on ne vous avait pas appris que tout n'est pas simple et que les meilleures choses, en fait, se méritent.
Alors vous continuez, heureux et déçu en même temps. Heureux de cette révélation qui va enfin vous faire avancer et triste de cette découverte, de la prendre en pleine face... que maintenant.
Vous vous engagez dans la voie que vous venez de vous découvrir. Vous commencez ce qui vous passionne, ce qui vous booste, vous fait vibrer. Vous bouffez la vie et un nouvel obstacle vous tombe sur la gueule. Vous veniez de commencer votre formation si chèrement acquise après des concours bien difficiles et en plus vous la faites en apprentissage. Cool ! Mais après quelques semaines, votre employeur vous appelle pour vous signifier la porte. Votre formation s'effondre, le projet qui la suivait aussi. Vous êtes abattu ! Alors que la vie vous avait tout simplifié, voilà qu'elle vous mène la vie dure.
Arrivé ici, j'imagine beaucoup de personnes mettre du temps à s'en remettre. Non pas quelques jours, mais quelques semaines, voire quelques mois ou pire... Pour commencer, imaginez qu'il y a des personnes dans des situations bien pires !
Comme je sais que ce dernier propos n'a que peu de poids, on pense avant tout à soi et c'est bien normal, je vais en venir au plus important.
Il y a donc deux réponses possibles à ce genre de situation : ou s'effondre et ne plus se relever (donc foutre sa vie en l'air) ou alors se relever et se battre.
Se faire virer et voir une formation de plusieurs années s'effondrer sur un coup de téléphone est effectivement un coup dur. Mais, on est encore vivant ! Pour ceux qui ont vu Hitch, rappeler vous ce qu'Hitch dit à Albert sur les marches au début du film : "En vie ?"
Vous vous êtes fait viré, certaines choses vous résistent, vous ne savez pas pourquoi ? Commencez par là ! Personne n'est nul ou mauvais. Récemment, dans un magazine j'ai trouvé cette phrase que je vous laisse méditer :
"C'est en connaissant tes faiblesses que tu progresses. Si tu rates un examen, ce n'est pas le signe que tu es stupide, mais que tu as encore des choses à apprendre. Tu dois être capable de le reconnaître et de l'accepter."
Dans le même esprit, ce n'est pas parce que vous échouez que vous êtes mauvais ou sans valeur. Si vous froissez un billet ou même si vous marchez dessus, perdra t'il de sa valeur ?
Alors vous vous êtes fait virer, et après ?
Comme vous l'aurez sûrement compris, ça m'ait arrivé récemment. Il y a de cela 3 mois. J'étais abattu les premiers jours, c'est clair. Mais merde, la vie ne s'arrête pas là. Je me suis relevé et j'ai tout simplement tout remis à plat. Pas mal d'autres choses merdaient donc je me suis dis que je ne devais pas agir comme il faut, que si je rentrai dans une spirale d'échecs, cela voulait certainement dire qu'il y avait des choses que je ne maîtrisais pas, que je devais apprendre. Et que certaines de mes actions, de mes réactions n'étaient pas adaptées. Qu'il y avait encore des modifs à faire !
Et là, j'ai compris une chose : une vie facile, sans accrocs est pire qu'une vie comportant des difficultés. Et tout simplement parceque ce ne sont pas les évidences, les passages simples qui nous apprennent quelque chose, qui nous font progresser. Mais ce sont bien les difficultés qui vous bousculent, vous font avancer et apprendre de la vie. Ce sont elles qui développent votre force de caractère. Une vie trop facile vous rend mou !
Aujourd'hui, je n'ai qu'une envie : remercier ceux qui m'ont viré (ou y ont contribué). Non pas les remercier de ce qu'ils sont ou ont fait, mais juste les remercier de m'avoir viré. Ma vie est bien meilleure depuis et elle a pris un tout autre envol dont les perspectives sont encore plus alléchantes qu'avant !
"Ne jamais abandonner. Changer sa façon de faire et s'adapter en fonction des résultats obtenus."
Les succès comme les échecs ne sont que des indicateurs de votre progression, de votre étape dans la vie. Rien d'autre !
Alors, observez vos échecs, voyez ce qui n'a pas été, où vous avez merdé, quelles ont été vos faiblesses, tirez en les leçons !
Un échec n'est rien qu'un signal. La véritable erreur n'est pas dans l'échec mais de n'en rien apprendre.
Je m'en remets à Rudyard Kipling pour clore ce post :
"Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie et, sans dire un seul mot te remettre à bâtir".
Et même si vous dites un mot, que vous criez votre désespoir, l'important est que vous vous remettiez à bâtir !
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- [+3] Très intéressant par Parisino
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Insader,
J'ai pas pour habitude de faire des compliments a tour de bras, mais là je dois dire que c'est un exellent post.
L'idée que la réussite et les echecs ne sont qu'un indicateur de notre progression et pas une finalité est une perspective que je n'avais pas saisit.
Merci !
J'ai pas pour habitude de faire des compliments a tour de bras, mais là je dois dire que c'est un exellent post.
L'idée que la réussite et les echecs ne sont qu'un indicateur de notre progression et pas une finalité est une perspective que je n'avais pas saisit.
Merci !
Ben Lowrey m'a dit récemment :
J'ai plus de chance de choisir la HB que je veux. Et en même temps je corrige mes tirs.
Si je rate, je me dis que c'était une leçon pour moi.
Je suis content d'avoir raté parceque ca m'a appris de nouvelles leçons.
Du coup je tire plus qu'avant! Je ne regarde pas le ratio mais les points marqué.There is a famous phrase in basket ball which says "you miss every shot that you don't take"
J'ai plus de chance de choisir la HB que je veux. Et en même temps je corrige mes tirs.
Si je rate, je me dis que c'était une leçon pour moi.
Je suis content d'avoir raté parceque ca m'a appris de nouvelles leçons.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Pertinent par Parisino
Je trouve ton argumentation très bonne.
Et pour paraphraser, à mon sens, la conclusion : la perséverance est la chose la plus importante qui soit. En séduction, comme en d'autres domaines.
Si à l'occasion vous lisez les histoires des grands personnages de ce monde, vous pourrez vous rendre compte de comment pour la plupart ils en ont chié, et comment ils s'en sont sorti grace à leur perséverance... pour se hisser au top.
Et pour paraphraser, à mon sens, la conclusion : la perséverance est la chose la plus importante qui soit. En séduction, comme en d'autres domaines.
Si à l'occasion vous lisez les histoires des grands personnages de ce monde, vous pourrez vous rendre compte de comment pour la plupart ils en ont chié, et comment ils s'en sont sorti grace à leur perséverance... pour se hisser au top.
J'adhère totalement a ce que tu dis.
Pour etre franc , je ne pense pas en avoir "chié" toute ma vie mais j'ai deja rencontré pas mal d'obstacles et me suis pris plein de coups de fouet assez souvent a nombreux niveaux.
On peut faire diverses analogies comme à l'école tout simplement , le redoublement. Beaucoup considèrent ca comme un drame. Je ne l'ai pas vecu personnellement mais j'en connais de nombreux qui sont passés par la et qui ont finalement bien assuré derriere.
Quelque chose qui m'est arrivé recemment : Un projet sur lequel je travaillais depuis 5 mois. J'y avais mis toute mon energie , j'etais sur de reussir et au final : les retous ont été negatifs. Tres mechants car directs et j'en avais morflé. Au depart , j'ai pesté contre tout , crié à l'injustice puis je me suis dit que ca venait peut etre de moi. J'ai revu mon travail et je me suis rendu compte qu'il était loin d'être aussi bon que je ne l'esperais. Je me suis remis à bosser sur un projet dans le même domaine. 7 mois plus tard , il remporta un succes mondial et j'ai même recu un prix.
L'autre point est celui qui a fait que tout le monde qui me lit est ...justement en train de me lire. Sur le plan amoureux. Qui ne s'est jamais demandé "pourquoi ne veut-elle pas sortir avec moi?" "Qu'est ce que j'ai fait de mal dans mon game?" etc... L'AFC qui croit que tout va mal dans sa vie parce que son one-itis ne veut pas de lui et qui ne se rend pas compte qu'elle vient de lui offrir la plus belle opportunité qu'il n'ait jamais rencontré : celle de changer ses habitudes. Si je pouvais faire quelque chose à la fille dont j'ai raffolé pendant des mois et qui m'a finalement jeté aujourd'hui , ce serait bien de la remercier car sinon je n'aurais jamais ecrit ce message sur ce forum
Enfin tout ca pour dire que c'est un peu le principe même des critiques. On nous touche dans notre ego car on met à nu les defauts de quelque chose sur lequel on a sué ... mais tout ca pour nous aider à nous améliorer une prochaine fois ;)
Pour etre franc , je ne pense pas en avoir "chié" toute ma vie mais j'ai deja rencontré pas mal d'obstacles et me suis pris plein de coups de fouet assez souvent a nombreux niveaux.
On peut faire diverses analogies comme à l'école tout simplement , le redoublement. Beaucoup considèrent ca comme un drame. Je ne l'ai pas vecu personnellement mais j'en connais de nombreux qui sont passés par la et qui ont finalement bien assuré derriere.
Quelque chose qui m'est arrivé recemment : Un projet sur lequel je travaillais depuis 5 mois. J'y avais mis toute mon energie , j'etais sur de reussir et au final : les retous ont été negatifs. Tres mechants car directs et j'en avais morflé. Au depart , j'ai pesté contre tout , crié à l'injustice puis je me suis dit que ca venait peut etre de moi. J'ai revu mon travail et je me suis rendu compte qu'il était loin d'être aussi bon que je ne l'esperais. Je me suis remis à bosser sur un projet dans le même domaine. 7 mois plus tard , il remporta un succes mondial et j'ai même recu un prix.
L'autre point est celui qui a fait que tout le monde qui me lit est ...justement en train de me lire. Sur le plan amoureux. Qui ne s'est jamais demandé "pourquoi ne veut-elle pas sortir avec moi?" "Qu'est ce que j'ai fait de mal dans mon game?" etc... L'AFC qui croit que tout va mal dans sa vie parce que son one-itis ne veut pas de lui et qui ne se rend pas compte qu'elle vient de lui offrir la plus belle opportunité qu'il n'ait jamais rencontré : celle de changer ses habitudes. Si je pouvais faire quelque chose à la fille dont j'ai raffolé pendant des mois et qui m'a finalement jeté aujourd'hui , ce serait bien de la remercier car sinon je n'aurais jamais ecrit ce message sur ce forum

Enfin tout ca pour dire que c'est un peu le principe même des critiques. On nous touche dans notre ego car on met à nu les defauts de quelque chose sur lequel on a sué ... mais tout ca pour nous aider à nous améliorer une prochaine fois ;)
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- [+2] Constructif par Neruda
- [+1] +1 par Z
Les échecs et les réussites sont des indicateurs de progression et non pas des finalités.
Je trouve tout ce que tu dis assez raisonné, construit et réfléchi, mais j'ai un peu de mal avec cette phrase.
Je suis entierement d'accord avec toi : un échec n'est pas une fin en soi, mais permet justement de progresser, de ne plus reproduire les mêmes erreurs. J'abrège, d'autres l'ont traité mieux que moi.
Mais les succès ... ?
Si on tire des leçons des échecs/erreurs passés, n'est-ce pas précisément pour avoir plus de succès la fois d'après ? Le succès ne serait-il pas une fin en soi ? Du moins un idéal à atteindre ?
Sinon quel est justement LA finalité ? (Pas de réponses nazes genre "vivre la vie" blablabla...)
Merci de bien vouloir éclairer ma lanterne

Je vais essayer de te répondre parceque ce sujet est un peu ma ligne de conduite en ce moment. Dans je ne sais quel bouquin, une analogie sympathique est faite entre la vie et ... un bateau à voile.
les échecs ce sont toutes ces petites choses qui te dévie de ton objectif, car sur ton voilier, si tu as fait un peu de travail sur toi même, tu vise un point vers l'horizon. Et pas n'importe quel point : c'est la ou tu veux aller. Alors les échecs te dévient de ton objectif, soit, mais toi, tu te dois de redresser la barre!
Les réussites, sur ton bateau, ne font que te confirmer que tu vas dans le bon sens (et encore, il faut que ce soit de vrai victoire, si tu reussis un exament pour un taff que tu detestes ... c est pas vraiment une victoire).
Bon, je sens que j'en ai perdu quelque un. Pour faire court, le but dans la vie n'est pas d'avoir des réussites selon moi. Les échecs et les réussites ne sont que des résultats qui n'ont rien de positif ou de négatif. Juste des résultats. A toi de les interpréter.
Ce qui est important c'est ce que tu as fait pour arriver a ce résultat et ce que tu en as tiré.
Maintenant que j'ai bien dit ce qui n'était pas la finalité dans la vie (pour moi), je vais dire ce que toutes mes lectures m'ont apportés comme réponses pour répondre à ta question de "quel est la finalité de la vie?"
Bon on est d'accord que c'est un sujet purement de philo, mais j'ai pas vraiment le temps pour ca.
Je ne peux citer personne (mémoire de mouche pour les noms), mais l'essence de ce qui sort de ces types incroyable (si si, croyez moi), c'est qu'ils ne voyaient pas le sens de la vie comme un but à atteindre, mais comme un chemin à parcourir. Et comme tu me tends la perche, je ne vais pas te dire de vivre ta vie comme une moule accrochée à un rocher, mais plutôt : bats toi contre la vie.
A toi de determiner ton chemin en te fixant des buts, mais tiens toi pour dit que le plus important c'est :
"A goal is not always meant to be reached, it often serves simply as something to aim at."
Bruce Lee
PS : ceci n'est que ma vision des choses, et je suis conscient que cette vision est enormément influencé par ce que j'ai lu ces derniers mois.
les échecs ce sont toutes ces petites choses qui te dévie de ton objectif, car sur ton voilier, si tu as fait un peu de travail sur toi même, tu vise un point vers l'horizon. Et pas n'importe quel point : c'est la ou tu veux aller. Alors les échecs te dévient de ton objectif, soit, mais toi, tu te dois de redresser la barre!
Les réussites, sur ton bateau, ne font que te confirmer que tu vas dans le bon sens (et encore, il faut que ce soit de vrai victoire, si tu reussis un exament pour un taff que tu detestes ... c est pas vraiment une victoire).
Bon, je sens que j'en ai perdu quelque un. Pour faire court, le but dans la vie n'est pas d'avoir des réussites selon moi. Les échecs et les réussites ne sont que des résultats qui n'ont rien de positif ou de négatif. Juste des résultats. A toi de les interpréter.
Ce qui est important c'est ce que tu as fait pour arriver a ce résultat et ce que tu en as tiré.
Maintenant que j'ai bien dit ce qui n'était pas la finalité dans la vie (pour moi), je vais dire ce que toutes mes lectures m'ont apportés comme réponses pour répondre à ta question de "quel est la finalité de la vie?"
Bon on est d'accord que c'est un sujet purement de philo, mais j'ai pas vraiment le temps pour ca.
Je ne peux citer personne (mémoire de mouche pour les noms), mais l'essence de ce qui sort de ces types incroyable (si si, croyez moi), c'est qu'ils ne voyaient pas le sens de la vie comme un but à atteindre, mais comme un chemin à parcourir. Et comme tu me tends la perche, je ne vais pas te dire de vivre ta vie comme une moule accrochée à un rocher, mais plutôt : bats toi contre la vie.
A toi de determiner ton chemin en te fixant des buts, mais tiens toi pour dit que le plus important c'est :
"A goal is not always meant to be reached, it often serves simply as something to aim at."
Bruce Lee
PS : ceci n'est que ma vision des choses, et je suis conscient que cette vision est enormément influencé par ce que j'ai lu ces derniers mois.
Tu as assez bien répondu Az, mais permet d'apporter ma réponse.
Daain, il semble évident que tu as compris l'utilité des échecs. Concernant les succès, tu dis "le succès ne serait-il pas une fin en soi ?". Tu t'arrêtes donc dès que tu réussis ? Et après, tu fais quoi ?
Effectivement, on cherche avant tout le succès, mais ça me semble surtout culturel et social. D'autres sociétés, plus traditionnelles, n'ont à ma connaissance même pas cette façon de voir la vie (ça reste quand même à vérifier plus profondément)...
Mais le plus important est que de toute façon, quand tu réussis, tu continues ton chemin. Evidemment tu te sens plus fort, plus sûr de soi et tu continues vers des succès plus importants, plus durs, vers de nouveaux apprentissages, le développement de nouvelles capacités.
Donc, encore une fois, le succès est une étape, vers d'autres succès certes, d'autres échecs aussi. Mais ce n'est qu'une étape.
L'échec indique ta progression, indique que tu n'as pas encore saisi ou acquis certaines notions. Le succès lui t'indique que tu as enfin réussi, enfin acquis, saisi ce que tu souhaitai atteindre.
Dans les deux cas, échec comme succès ne sont qu'indicateurs de ta progression. Les deux permettent de progresser, chacun à leur manière. L'un en te montrant que tu n'est pas sur la bonne voie, l'autre pour t'indiquer que tu l'es et qu'il te faut continuer dans ce sens !
Maintenant, il est clair que le succès a un quelque chose en plus. Mais il ne serait rien sans la connaissance de l'échec.
Enfin, concernant LA finalité, je n'en ai aucune idée. Je suppose que tu parles avant tout de la finalité de la vie, et sur ce point, les plus grands philosophes, les plus grands théologiens n'ont apporté que des idées... Peut-être est-ce d'évoluer tout simplement ! Ou peut-être est-ce simplement en profiter, ou se reproduire ou... à toi de te faire ton idée. Moi j'en sais rien et c'est peut-être pas plus mal. J'avance, je cherche à évoluer constamment, à m'aimer plus, à réussir plus souvent et apprendre, toujours...
La vie est un voyage, choisis le tien !
Daain, il semble évident que tu as compris l'utilité des échecs. Concernant les succès, tu dis "le succès ne serait-il pas une fin en soi ?". Tu t'arrêtes donc dès que tu réussis ? Et après, tu fais quoi ?
Effectivement, on cherche avant tout le succès, mais ça me semble surtout culturel et social. D'autres sociétés, plus traditionnelles, n'ont à ma connaissance même pas cette façon de voir la vie (ça reste quand même à vérifier plus profondément)...
Mais le plus important est que de toute façon, quand tu réussis, tu continues ton chemin. Evidemment tu te sens plus fort, plus sûr de soi et tu continues vers des succès plus importants, plus durs, vers de nouveaux apprentissages, le développement de nouvelles capacités.
Donc, encore une fois, le succès est une étape, vers d'autres succès certes, d'autres échecs aussi. Mais ce n'est qu'une étape.
L'échec indique ta progression, indique que tu n'as pas encore saisi ou acquis certaines notions. Le succès lui t'indique que tu as enfin réussi, enfin acquis, saisi ce que tu souhaitai atteindre.
Dans les deux cas, échec comme succès ne sont qu'indicateurs de ta progression. Les deux permettent de progresser, chacun à leur manière. L'un en te montrant que tu n'est pas sur la bonne voie, l'autre pour t'indiquer que tu l'es et qu'il te faut continuer dans ce sens !
Maintenant, il est clair que le succès a un quelque chose en plus. Mais il ne serait rien sans la connaissance de l'échec.
Enfin, concernant LA finalité, je n'en ai aucune idée. Je suppose que tu parles avant tout de la finalité de la vie, et sur ce point, les plus grands philosophes, les plus grands théologiens n'ont apporté que des idées... Peut-être est-ce d'évoluer tout simplement ! Ou peut-être est-ce simplement en profiter, ou se reproduire ou... à toi de te faire ton idée. Moi j'en sais rien et c'est peut-être pas plus mal. J'avance, je cherche à évoluer constamment, à m'aimer plus, à réussir plus souvent et apprendre, toujours...
La vie est un voyage, choisis le tien !
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+3] Post responsable par Daz
Ok, j'ai saisi le truc. J'aime bien l'image, je vais méditer ce qui a été dit un peu.Insader a écrit :Dans les deux cas, échec comme succès ne sont qu'indicateurs de ta progression. Les deux permettent de progresser, chacun à leur manière. L'un en te montrant que tu n'est pas sur la bonne voie, l'autre pour t'indiquer que tu l'es et qu'il te faut continuer dans ce sens !