Vos raisons de vous mettre en couple

Note : 59

le 22.09.2016 par LittleNeapolis

13 réponses / Dernière par Haskeerlos le 17.11.2016, 17h47

C'était plus simple du temps de papa & maman. Pour celles et ceux qui veulent échanger autour de la vie de couple et des relations, et des différentes formes que tout ça peut prendre. Polyamour ou monogamie, relations libres, jalousie, engueulades dans la cuisine, routine, infidélité, la totale.
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Raisons de se mettre en couple

Je parle bien entendu de ce qui fait qu'on se mette avec quelqu'un en particulier, et non pas en couple en général, quoiqu'il serait également intéressant d'engager un tel sujet. Mais en partant du présupposé suivant :

on est bien seul, ou devrais-je plutôt dire dans un statut où il est socialement accepté de multiplier les rencontres, on y prend du plaisir, on a plein de choses à faire tant sur le plan privé que professionnel parce qu'on est encore jeune.

Mais voilà, fatalement, multiplier les rencontres, c'est bien entendu

1. rencontrer plein de gens à la matière grise évaporée, à la pensée vulgaire et autres traits de caractère peu ragoûtants

2. c'est croiser le doux chemin de personnes intéressantes, voire fascinantes, bêtes de sexe et/ou enrichissantes mentalement mais avec qui on ne s'imagine passer plus de temps

3. et c'est enfin rencontrer ce qu'on nomme souvent les perles rares, que certains semblent rechercher toute une vie, tout en profitant de chaque discussion pour verser leur bile dans cette attente interminable, en donnant la faute sans cesse aux autres "Les mecs c'est tous des connards !" "Ouais mais les filles d'aujourd'hui c'est toutes des salopes!".

Perle rare et âme soeur

Est-ce mon amour profond pour l'espèce humaine, mon intérêt total pour les femmes en général, ou simplement le fruit de la multiplication des rencontres, mais je n'ai guère peine à trouver ce genre de perles rares. Mais il faut dire également que je me suis totalement distancié de concepts confus et confondants comme l'âme soeur, par exemple. Peut-être qu'effectivement mon âme soeur existe. Mais sur 4 milliards de femmes sur Terre, quelle est la probabilité qu'elle soit dans mes parages ? Et si c'est le cas, quelle est la probabilité de la rencontrer, de lui parler ? Et si c'est le cas, quelle est la probabilité qu'on s'entende suffisamment à la première rencontre pour vouloir se revoir (surtout si, en étant mon âme soeur, elle a le même caractère de merde) ? Enfin, vous avez compris le truc. Je ne vis pas dans un conte de fée.

Par contre, cette distanciation face à la vision commune de l'amour et du couple fait que je reconsidère les dynamiques de couple, notamment initiales. Et réfléchir à cela permettrait aux nouveaux venus, mais à tous de manière générale, d'éviter de se perdre totalement dans la douce vague initiale du couple fougueux qui dure entre 6 et 12 mois et qu'ensuite, au fur et à mesure qu'on découvre avec qui l'on s'est vraiment mis, on prend conscience d'abord de tous les défauts dont on ne s'apercevait pas pour cette raison d'enthousiasme, et ensuite de la merde dans laquelle on s'est mis.

Questionnement final

Qu'est ce qui fait donc que vous vous lancez, souvent avec enthousiasme, dans ce sentier long et périlleux qu'est le couple ? Que trouvez-vous surtout chez l'autre qui vous donne cette envie ? Est-ce juste l'instinct ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Bonne idée ! le 22.09.16, 09h12 par Baijin
  • [+2] Très intéressant le 22.09.16, 09h21 par Thedaze
  • [+2] Bonne idée ! le 22.09.16, 09h56 par Aristophane
  • [+3] Très intéressant le 22.09.16, 10h13 par Lulla
  • [+1] Bonne idée ! le 22.09.16, 10h37 par MaryeL
  • [+2] Très intéressant le 22.09.16, 11h16 par Jalapeno
  • [+2] Très intéressant le 22.09.16, 11h34 par Sathinelilly
  • [+2] Bonne idée ! le 22.09.16, 11h50 par Finn

C'est une bonne et vaste question.
Pour commencer, le simple fait d'être mieux ensemble que seul, malgré ton prérequis. Ne pas avoir le sentiment de le faire pour stopper le flot de rencontres merdiques précitées mais bien pour la personne. L'évidence aussi.
Mais c'est également parce que même si une personne telle que celle dont on parle me transporterait, je garde un recul très objectif. Qui paradoxalement aide à faire le tri quand on est dans des situations moins roses, où l'on se dirait que "les limites ont été franchies, next".
Et dans cette objectivité il y a donc tout un tas de critères qui donnent une valeur supérieure à la personne par rapport aux autres, à ma valeur seul, au reste de ma vie, une personne avec qui je sens que si je fais des compromis avec moi même elle n'en abusera pas.
De la confiance, du respect inconditionnel, bonne entente sur l'essentiel. L'envie de pardonner même quand l'autre a merdé, ce sont des signes.
Le fait de déjà penser à être en couple, c'est un point de départ qui est loin d'être évident pour moi.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] +1 le 22.09.16, 11h41 par Lulla
  • [+2] +1 le 22.09.16, 14h05 par oHreN

Vaste questionnement en effet!..

Pour ma part il y a une grosse grosse part d'instinct...et je dois avouer que les fois où ça m'est arrivé, j'ai presque eu le sentiment que cette envie m'était "imposée", pas par l'autre, pas par l'idée ou la société, mais par ce que je ressentais, avec force en général...

Mais les ressentis manquent d'objectivité, et il m'est aussi déjà arrivé de vivre ce contraste avec violence = avoir envie d'un truc qui ne tient pas forcément la route si on pose dessus un regard objectif, factuel, raisonnable...

Ensuite je rejoins Onmyoji sur l'idée d'"être mieux ensemble que seul", et sur l'ensemble de son post d'ailleurs...

Je ne suis pas fan de l'idée de l'âme sœur non plus...un peu plus de la perle...et il y en a plusieurs à rencontrer en effet, mais elles ne répondent pas toutes aux besoins du moment M

Ce qui fera la différence à mon sens se mesurera en peu de temps.. Si on part du postulat de base (= bonne entente générale, cul compris ça va sans dire, état d'esprit compatible etc, ce qui réduit déjà assez considérablement le choix au final) je sens assez vite si je suis dérangée par une bricole ou une autre...C'est des fois ridicule et dégueulasse mais c'est comme ça...ça peut être une façon de rire ou de parler par moments, ça peut être une vanne pourrie, ou un positionnement qui me dérange..

Bref.. Il y a au final tellement de choses qui entrent en compte que ça ne m'est pas souvent arrivée d'être suffisamment "touchée" par quelqu'un pour avoir envie de partager plus avec lui = pour que mes tripes m'imposent de vouloir tenter l'aventure...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] A lire le 22.09.16, 17h27 par Aristophane

Je pense faire partie des personnes sur la mauvaise pente concernant la mise en couple. Je veux dire : l'approche pas trop saine et un peu immature, encore plombée par quelques croyances et névroses. Mais comme la question est posée de manière ouverte, je vais tenter d'en exprimer les raisons. Je ne pense pas être le seul dans mon cas.


J'ai tendance à chercher une personne de la même "valeur" que moi. J'ai une perception de moi même (surement erronée btw) et je cherche une personne d'un "niveau" supérieur ou égal (notez les guillemets). Alors oui, j'ai tendance à quantifier la valeur des gens. C'est dégueulasse mais c'est complètement inconscient. J'ai besoin de trouver une fille que j'estime géniale, avec un grand G, pour avoir envie de me mettre avec.


Ce qui m'amène à penser que je recherche un reflet narcissique qui me valorise. Une personne à la fois très belle et qui puisse me challenger, humainement, intellectuellement. Je pense que c'est l'effet perle rare à laquelle tu fais allusion (dans mon prisme à moi). C'est aussi la cause du pourquoi je me retrouve avec des personnes instables, qui peuvent me faire souffrir. Une sorte d'attrait pour l'impossible, tant les quelques moments éphémères ou la relation fonctionne sont gratifiants.

Pour pallier à ça, j'essaie d'axer d'avantage mes critères sur le coté challenging et bon moments, et moins sur la valorisation que celle ci me procure. Mais clairement, se faire valider par une personne pour qui on à de l'estime, c'est juste méga-agréable (et à l’extrême, peut se transformer en quête de re-validation et en porte ouverte à la dépendance affective. Je sais).

Encore faut-il que l'estime qu'on attribue à la personne en question soit légitime et c'est tout le problème en fait. Une personne peut prendre de la valeur à nos yeux pour autant de bonnes que de mauvaises raisons : empathie, gentillesse, humour, gros nichons, instabilité, rareté, indisponibilité. Faites le tri.



Pour l'âme sœur, je suis partagé sur cette notion. Je pense que l'étiqueter au domaine de l'amour serait tout à fait réducteur. J'ai déjà rencontré des filles où à la seconde où je leur ai parlé, j'ai eu l'impression que toute mon énergie s'est mise à résonner avec la leur. Le courant fût très fort et immédiat. Y a pas eu forcément d'attirance sexuelle pour autant. C'est juste des gens à coté de qui je me sens extrêmement bien. J'ai des potes mecs avec qui c'est la même chose. Il y a des personnes qui ont la même énergie que nous et dans la même quantité. Forcément, ça fait du bien.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 22.09.16, 17h30 par Aristophane
  • [+2] Très intéressant le 22.09.16, 19h25 par Sathinelilly
  • [+2] 100% d'accord le 22.09.16, 22h01 par amelia
  • [+1] Intéressant le 17.11.16, 21h00 par Baijin

Ce que tu dis est très intéressant car je ne crois pas que s'intéresser à la valeur des gens soit illégitime pour s'engager.
Ce qui m'interpelle c'est que j'ai du mal à voir comment tu associes Valeur et instabilité? Pour moi ce serait plutôt neutre ou antinomique.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 22.09.16, 19h50 par Aristophane

Merci pour vos précieuses contributions. J'aime bien la notion de suivre nos tripes, d'écouter ce qu'il y a au fond de notre être, ce qui se résume chez moi à ressentir ce qui se passe dans mon estomac, bizarrement. Mais bon, j'ai un peu l'impression de me laisser guider et de ne pas être réfléchi dans mes choix. Une phrase qui me guide dans mes actions est la suivante : est-ce que ce que je fais m'enthousiasme ? Sauf que le couple c'est du long terme donc forcément il y a des moments où je suis un peu moins enthousiaste, où j'aimerai rester seul, par exemple. Donc c'est une obligation, par moment. En fait, là où je me perds, où j'essaie de faire un peu d'ordre, c'est qu'ici se mêlent la notion de structure de couple, celle de la personne et celle de la séduction. Et vos quelques postes m'aident à y voir plus clair. Je vais donc essayer de m'expliquer.

La séduction

En résumé, c'est un processus qui réenchante mon monde. Je viens de l'ancien FTS, quoique je n'étais pas là au tout début, mais où il s'est agi de déconstruire un AFCisme en banalisant quelque peu la relation aux femmes. Je viens du monde des sciences humaines, là où nous nous posons des questions profondes, où nous passons nos journées à déconstruire mythes et phénomènes sociaux, à mettre en lumière la fragilité des fondements sociaux sur lesquels s'appuie notre quotidien. Je viens d'une formation idéologique d'anarchiste, de démocrate radical. En quelque sorte, je me suis laissé submergé par un relativisme déprimant en ce qu'il m'est devenu difficile de croire fortement en quelque chose. Et lorsque j'y crois, comme à un monde plus juste ou à ma place dans la construction d'une économie plus juste (par exemple), je m'aperçois de toute l'impuissance de mon savoir et de ma volonté face à la réalité des choses. Il est difficile de sortir de la passivité du rythme métro-boulot-dodo et de l'intégration à un style de vie critiqué jusqu'alors. La séduction, ça a toujours été un échappatoire magnifique. Croiser par hasard le chemin d'une belle créature qui semble être offerte par les dieux, forcer le destin en l'abordant, se sentir faire partie de l'action, avoir du pouvoir sur le cours des choses, conquérir un coeur, une âme, laisser une empreinte indélébile chez l'autre. Cela marchait tellement bien que ça a été, et c'est toujours, une voie privilégiée pour, in fine, conquérir la société. En ce sens, comme Finn541, je plaide coupable de n'être qu'attiré, en tout cas pour une mise en couple, par des femmes de "valeure" supérieure, notamment en terme de classes sociales (c'est bête, mais c'est comme ça).

Le couple

Je sais également ce que je recherche dans un couple. Notamment une stabilité que je n'ai pas seul. Isolé, je suis un électron libre qui doit sans cesse bouger, goûter à de nouvelles chaires. Rien de mal à cela. Cependant, j'ai un amour inconsidéré pour les choses de l'esprit et j'ai trop souvent remarqué que lorsqu'il y a une femme à conquérir, les livres me glissent des mains. Lorsque je suis en couple, je m'épanouis dans l'absorption de nouveaux savoirs et j'ai l'impression de grandir à vitesse grand V. Le couple est donc une structure de stabilité, pour moi.

La personne

Forcément, la personne colle aux impératifs précédents. Elle doit être belle, sans qu'elle soit obligatoirement la plus belle du royaume, d'ailleurs. Elle doit être assez stable dans sa tête pour me laisser de l'espace et assez folle également pour me challenger, mais pas toujours. Aussi, il est important que je puisse tirer du plaisir à être avec elle en public, qu'elle sache se comporter, sans être dans la retenue, juste savoir jouer avec des codes sociaux. Ce qui implique qu'elle les connaisse. Ce qui fait d'ailleurs qu'elle puisse être assez différente de moi, niveau caractère.

Finalement

Donc, je dirai que pour que je me mette en couple, je dois d'abord avoir eu du plaisir à la séduire et ai encore envie d'elle après 2 ou 3 rdv (ce qui est déjà rare, chez moi). Ensuite, il faut que sa personnalité colle à ce que j'attends d'un couple. Mais aussi, qu'elle ait assez de caractère pour que dans notre intimité, nous puissions aller au-delà des codes sociaux et des structures, mais créer un double monde, un qui nous appartient, et un qui puisse être partagé en société.

En fait, un début de réponse pourrait être que la décision de se mettre en couple est à la croisée des chemins entre l'idée que l'on a de, et la place que l'on accorde à : la séduction, le couple en tant que structure et la personne avec qui la partager
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  • [+1] Intéressant le 22.09.16, 23h02 par Onmyoji
  • [+2] Très intéressant le 22.09.16, 23h06 par Aristophane
  • [+2] Très intéressant le 22.09.16, 23h14 par amelia
  • [+3] Post de qualité le 22.09.16, 23h40 par Blusher
  • [+2] Bien joué le 23.09.16, 11h21 par Finn

Et si, au-delà de la notion de couple, être heureux avec l'autre était simplement de ne pas lui confier la lourde charge d'être l'unique fournisseur de notre bien-être ?

Et si donner une chance à un couple était prendre en considération les désirs, attentes, espoirs de l'autre au lieu de le considérer uniquement comme candidat susceptible de combler NOS désirs, attentes etc...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Absolument le 22.09.16, 23h17 par Aristophane
  • [+1] Ca va mieux en le disant le 22.09.16, 23h18 par LittleNeapolis
  • [+3] Post responsable le 22.09.16, 23h38 par Blusher
  • [+2] En effet le 23.09.16, 06h37 par Onmyoji
  • [+1] +1 le 23.09.16, 10h06 par Jalapeno

Oui bien sûr mais ça fait partie, ce n'est pas pour ça que je me mets avec quelqu'un. Si je suis heureux avec quelqu'un ce n'est pas uniquement parce que je ne lui confie pas la lourde charge d'être l'unique fournisseur de mon bien-être.

De même, donner une chance à son couple ce n'est pas que prendre en considération les désirs, attentes, espoirs de l'autre.

La difficulté c'est justement de savoir comment concilier tout cela. L'écoute, c'est une très grande qualité, mais il faut savoir écouter l'autre et s'écouter soi. Là c'est un post sur s'écouter soi. Notamment parce qu'on parle des motivations à se mettre en couple. Avoir un couple qui marche, c'est encore une autre histoire. Sinon on en revient à ce que disait Fabrice Luchini.
Le couple, c'est ne faire qu'un. Oui, mais lequel ?
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  • [+1] En effet le 23.09.16, 11h10 par Aristophane

Je n'ai qu'une expérience limitée à 1 seule vrai LTR de 4 ans et demi.

Moi à l'époque ça venait effectivement de mes tripes, j'avais envie de cette personne, juste de passer du temps avec elle (ciné, resto, sorties).
Sur le long terme je rejoins Perlambre :
Et si, au-delà de la notion de couple, être heureux avec l'autre était simplement de ne pas lui confier la lourde charge d'être l'unique fournisseur de notre bien-être ?

Et si donner une chance à un couple était prendre en considération les désirs, attentes, espoirs de l'autre au lieu de le considérer uniquement comme candidat susceptible de combler NOS désirs, attentes etc...
J'avais envie de réaliser MES rêves avec elle, qu'on réalise SES rêves et aussi qu'on réalise NOS rêves.
J'ai réalisé quelqu'un des miens (permis moto, appart etc..) , on a réalisé des siens (avoir un cheval, un chien etc...)...

Vraiment mon bonheur passait dans la réalisation du sien, je vivais le bonheur par procuration c'était assez beau.
Après je suis extrêmement sensible et surement pas un bon exemple mais c'est comme ça que je l'ai vécu.
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  • [+1] Like ! le 23.09.16, 23h23 par Aristophane

Je comprend le but de ton topic LittleNeapolis.

Disons qu'en ce qui me concerne, je fonctionne comme dans un magasin de porcelaine "Toucher avec les yeux".

Si un homme est capable de monopoliser ma pensée parce que intellectuellement, sexuellement ça marche, parce que notre vision du couple s'accorde, ouverture et non prison, parce que j'ai ce petit frisson lorsque nous nous retrouvons aussi hors lit, parce qu'il me donne envie de mettre mon égoïsme de côté... alors mon regard sur les autres hommes change. Je vais par exemple continuer à apprécier dans la rue le beau cul de celui qui marche devant moi sans pour autant vouloir le consommer. Il est devenu porcelaine.

Et à ce moment je sais que je suis prête à faire couple.
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  • [+2] Intéressant le 23.09.16, 20h21 par LittleNeapolis
  • [+2] Intéressant le 23.09.16, 23h24 par Aristophane

Ma plus longue LTR a duré 1 mois, j'ai donc peu voir aucune d'expérience du couple.

J'ai du mal à comprendre le titre du topic: "Vos raisons de vous mettre en couple", LittleNeapolis parle même de "motivation" pour se mettre en couple.

Voilà comment j'ai toujours fonctionné:

Pour moi ça tient plus du fait que de la décision. A partir du moment où on passe tout notre temps ensemble et qu'on commence à être exclusif... ça ressemble furieusement à un couple

Pour moi sentiments = couple, c'est aussi simple que ça
En ce sens, comme Finn541, je plaide coupable de n'être qu'attiré, en tout cas pour une mise en couple, par des femmes de "valeure" supérieure, notamment en terme de classes sociales (c'est bête, mais c'est comme ça).
Je ne saisis pas ce point^, mais c'est intéresant Vous parlez de valeur sociale c'est à dire en terme de popularité, de charisme? Valeur au sens de DHV? au sein d'un groupe? C'est vaste...
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  • [+1] Intéressant le 24.09.16, 01h31 par Aristophane

Juste un truc rapide.
J'ai jamais décidé de me mettre en couple. La seule fois que j'ai décidé un truc c'est quand je me suis marié.

Je me suis retrouvé en couple plein de fois mais bien sûr ca a jamais été un truc conscient. Je l'ai été point barre.

Et pour ce qui est de ma femme elle est bien sûr jolie mais ce n'est pas assez. C'est ma meilleure copine celle avec qui je délire celle à qui je raconte mes doutes etc. Ce n'est pas une décision d'en arriver mais un processus
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Tout à fait ! le 23.09.16, 23h16 par mctyson
  • [+1] Absolument le 24.09.16, 01h32 par Aristophane

Bonsoir à toutes et à tous.

Comment résumer une rlt ( relation à long terme) de 17 ans?

Je pense que je ne vais pas essayer!

Par contre, je vais préciser le contexte dans lequelle elle est née.

Pour vous donner une idée ( vous comprendrez un peu plus loin où je voulais en venir), j'ai été élevé dans l'idée que les humains étaient différents les uns des autres, ma mère parlait de "développement séparé".

Une sorte d'"Apartheid" version familiale...

Mais, malgré tous ses discours sur la nécessité de ne pas se mélanger aux autres peuples, en tant que blancs, je n'ai jamais considéré les personnes selon la couleur de leur peau.

Sans doute parce que, dès le début de mon adolescence, j'ai ressenti une très forte attirance pour les jeunes filles noires ( ainsi que les jeunes filles métissses et maghrébines, dans une moindre mesure).

J'ai caché cela à ma mère, ce qui ne posait pas problème: elle ne trouvait pas bizarre que je ne lui parle jamais de jeunes filles ==> j'étais censé me concentrer sur mes études:
"lorsque tu auras achevé tes études universitaires, tu pourras peut-être intéresser une femme. Aucune chance pour toi sinon".

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Un long préambule...

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J'ai donc caché, durant toute mon adolescence, cette attirance.

Il faut dire que j'étais très occupé à survivre psychologiquement à ma mère, et à ne pas être mis à la porte ( éventualité dont elle me menaçait plusieurs fois par semaine)...

Plusieurs années plus tard. Je suis un jeune IDE, diplômé de fraîche date ( quelques mois). Je n'ai alors connu que deux jeunes femmes ( dont la première: une jeune femme métisse, avec laquelle j'ai fait l'amour pour la première fois, quelques mois avant mon 25ème anniversaire l'année précédente).

Nous sommes en septembre 1999. Je vis seul depuis quelques semaines dans une petite studette à Vincennes.

Je rencontre alors, à l'hôpital, une jeune femme. Celle qui deviendrai ma compagne.

( Pour celles et ceux qui voudraient en apprendre plus sur cet épisode de ma vie: vous pouvez aller lire les deux derniers posts de mon journal).

Une jeune femme. Douce. Petite. Souriante. Courageuse. Intelligente. Possédant un corps magnifique. Une jeune femme noire.

Mais je n'ai rien tenté. Etant soignant et elle une patiente, je m'étais interdit d'envisager quoi que ce soit.

C'est elle qui est venue à bout de mes résistances, sans avoir à insister très longtemps. Elle m'a dit combien je lui plaisais, m'a donné son numéro de téléphone, m'a demandé de la rappeler!

J'étais à la torture: je craignais que mon attirance pour elle ne soit qu'une forme inversée de racisme...

Et puis l'amour m'a emporté. Je voulais être avec elle. Je me fichais de savoir si cela cachait quelque chose...

Nous nous sommes aimés. Pour moi, dès que je l'ai vu. Pour elle aussi.

Un coup de foudre mutuel.

Nous avons vécu beaucoup de choses ensemble. Nous avons traversé de terribles épreuves ( dont la perte de notre fils, notre premier né, en 2005).

Malgré des hauts et des bas, et une séparation de trois mois fin 2013, nous sommes encore ensemble!

Je n'ai beau accorder aucun crédit à la notion de "destin", je me dis que le hasard a bien fait les choses!

Nous nous sommes construits peu à peu, en tant qu'individus et tant que couple...

Elle a brisé ma carapace d'un sourire, et simplement accueilli.

Que dire de plus?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Intéressant le 24.09.16, 11h52 par Bumble
Aristophane's touch: " aussi peu que possible, mais autant que nécessaire"...

==> " SPUDO: la voie du pick up"...

Up the irons!

Je n'ai jamais décidé d'être en couple, à chaque fois cela c'est fait au hasard du chemin.

Je suis torturé comme gars, pris entre l'image que je renvoie, celui que je suis réellement et celui que je veux être. D'aussi loin que je me souvienne je me suis toujours battu.
Contre les autres, contre la vie, contre mes peurs, contre moi et mes contradictions.

Faire entrer une femme dans ce champs de bataille c'est s'assurer un certain nombre de frissons, d'émotions intenses et potentiellement sources de souffrance. Pour moi, pour elle.

Une chose fait germer en moi l'idée du couple : quand une femme arrive à mettre le doigt sur mes failles sans que ça me fasse mal et qu'elle comprend que je suis moi même quand je ne suis pas moi-même.
A partir de ce moment là, je me sens en sécurité et l'homme dur que je suis n'a plus besoin de se battre. Même si je sais que les relations sont souvent éphémères et que la souffrance est la conclusion ou le passage inévitable pour beaucoup d'entre elles.
Dans ce cas j'accepte l'illusion du bonheur.

Donc outre toutes les qualités que l'on peut rechercher chez une partenaire, celle qui en plus se révèle capable de me faire explorer cette partie de moi, tendre et sensible que j'ai occulté au fil de mes batailles, alors celle-là elle m'intéresse, celle-là devient bien plus belle que les autres.


J'suis un ours qui aimerait parfois être un chaton.


Je crois que j'en ai besoin, a force de me blinder, à force d'enchaîner les déceptions amoureuses et aussi de voir des gens souffrir, mourir (au travail), j'en suis venu à un moment à ne presque plus ressentir d'émotions.
Putain non je ne suis pas un roc, je veux pouvoir être faible, je veux voir dans les yeux de l'autre que ma faiblesse n'a pas tellement d'importance.

Les gens ne le voient pas, ils pensent que je suis un guerrier et que rien ne m'atteint.
Celle que je fréquente en ce moment m'a parlé de mon aura sexuelle, c'est très agréable d'être vu ainsi par les yeux d'une femme mais elle ne sait pas que derrière cet homme qui l'attire il y a un petit garçon qui a peur et qui en a marre de se cacher.

Ouais, y'a du boulot !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Intéressant le 18.11.16, 00h03 par Lulla
  • [0] Constructif le 18.11.16, 13h57 par Stayfun

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