[R] Une employée trop sage

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Essayez de garder la même nomenclature pour vos titres, selon qu'il s'agit d'un récit [R], d'une fiction type nouvelle [F] ou d'un scénario [S]
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Message mar. 16 juil. 2019 00:27

Bonjour,

Ecrivain à mes heures perdues, j'espère que ce récit érotique ne paraîtra pas un peu trop long au démarrage. Vos avis sont les bienvenus car je suis débutant en la matière. ^^




Chapitre I : une rencontre fortuite



C’était une nuit claire, par laquelle les rayons d’une lune à ses pleins quartiers s’infiltraient de parts et d’autres des bâtiments surplombant une ville endormie. Seules quelques ombres apparaissaient encore à la faveur des réverbères, derniers témoins d’une journée encore très active comme on en connaissait souvent dans la région.

Marc était un comptable, recruté fraîchement par une holding spécialisée dans le Forex. Une société réputée pour le rythme difficile imposé à ses salariés, et pour l’abondance d’agréables jeunes secrétaires dont la vue des courbes dansant sous de courtes jupes venait enjoliver les matinées de tous les chanceux auxquels la holding faisait appel.

Le financier, à ce titre, se souvenait fort bien de ses premiers instants passés dans l’entreprise.

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Ce matin, vers neuf heures, il s’était présenté à l’accueil et, ayant décliné son identité, avait été installé au 8ème étage d’une des quatre tourelles qui accueillaient l’entreprise. Le nouveau poste auquel il avait postulé consistait à gérer un portefeuille de devises sur environ dix marchés internationaux. Il devait à présent avoir affaire à ses futurs supérieurs hiérarchiques, pour définir les contours du poste.

Si l’environnement quelque peu classique des lieux l’avait laissé indifférent, ce n’était pas le cas des nombreuses femmes qui s’en allaient d’un couloir à un autre, au gré de réunions où de tâches urgentes, des courants d’air écartant les fins tissus qui séparaient son regard de leur peau presque nue.

La salle de réunion, prévue pour son accueil, était tout à fait ordinaire, avec son bureau muni d’un ordinateur, entouré de trois sièges et divers tableaux d’art qui tapissaient des murs sobres. Marc s’installa et dû patienter environ une demi-heure.

Lorsque la porte s’ouvrit enfin, un homme et une femme impeccablement habillés pénétrèrent dans la pièce et commencèrent un long échange avec le jeune homme. Il fut questions de divers points, tous plus ennuyeux les uns que les autres, mais un évènement devait venir interrompre cette monotonie assommante.

Alors que le garçon se perdait dans ses pensées tout en hochant régulièrement la tête d’un air nonchalant, la porte s’ouvrir brusquement et une jeune femme fit une entrée précipitée.

Quoique cette intruse ait pu vouloir dire de si important, ses lèvres rouges se figèrent et son visage rosit lorsqu’elle aperçut Marc. Ce dernier resta quant à lui figé devant celle qui venait d’interrompre ses rêveries. Malheureusement pour lui, elle parvint à se ressaisir après quelques légers balbutiements.

Elle exposa une raison liée à son irruption, tentant d’échapper au regard presque indécent de Marc, et fut suivi aussitôt par le directeur du service. Son adjointe tenta de poursuivre l’entretien en son absence mais en sentant bien que le jeune homme était lui aussi ailleurs.

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Marc s’arrêta un instant, humant l’air de la nuit en tentant d’effacer de sa mémoire cette demoiselle. La nuit à venir ne serait pas de tout repos.




Chapitre II – Première journée




La nuit, hélas, n’avait pas été de bon conseil pour un jeune homme troublé qui, enfilant une tenue de travail somme toute assez classique, quittait son appartement l’esprit embrumé. Cette jeune demoiselle, loin de l’avoir laissé indifférent, avait pris possession d’une part grandissante de son esprit depuis la veille.

Il ne put, malgré tout, que constater le défilé de mini-jupes, collants et décolletés très plongeants qui venaient accompagner l’ouverture des locaux de la compagnie. Il y en avait, pour ainsi dire, pour tous les fantasmes : du bas très court laissant entrevoir une culotte transparente enfilée bien négligemment par sa propriétaire, à la poitrine d’où suintaient plusieurs appétissantes gouttes de sueur.

Marc semblait passer totalement inaperçu aux yeux des intéressées qui entraient les unes après les autres.

Le garçon prit ses marques dans son bureau qui, bien qu’assez sombre et discret, avait le mérite d’être entièrement fermé et à l’abri des regards indiscrets : l’un de ces petits privilèges octroyés à ceux qui avaient consacré pas moins de six années à leurs études supérieures de finance.

La tâche la plus ingrate et la plus inutile confiée à un arrivant, même titulaire d’importants diplômes, était sans nul doute la photocopie. Notant au passage le regard amusé de son commanditaire, Marc descendit au 4ème étage, seul à ce qu’on disait où l’on trouvait des imprimantes à même de traiter des piles de feuilles aussi vastes que celle qu’il tenait.

S’il avait su combien serait trompé son ennui...







Chapitre III – Ne jamais se fier aux apparences.




Camilia était une fille assez sage, à ce qu’en disaient les personnes qui la connaissaient le mieux. Les cheveux châtains descendant superbement le long du dos, s’arrêtant à l’orée d’un petit cul tant de fois profané des regards ; son visage gracieux aux yeux bleus comme la mer qui trompaient ceux qu’ils croisaient. Une fille plus curieuse de sa personne et de celles des autres que ne le suggéraient les apparences.

Ayant achevé ses études en marketing et recrutée depuis deux ans au sein de la firme, elle était avide de découvrir son être et de développer ses compétences.

Une politesse et une correction qui laissaient deviner une éducation religieuse des plus strictes dès le plus jeune âge. Une élève reconnue pour son excellente attitude en cours et pour son obéissance…


Ce mardi matin de Novembre, il régnait une atmosphère dans les bureaux à la hauteur du froid au dehors : chacun observait une attitude glaciale avec ses collègues ; on se défiait du regard et l’on n’hésitait pas à être désagréable car le bilan de fin d’année approchait. Chacun et chacune serait reçu(e) mais nul n’aurait son poste assuré. La direction, rompue à l’art d’un management par la sanction, n’envoyait aucun signal très rassurant à sa base.

C’est ainsi que l’ancienne élève de marketing s’employait à exercer une stratégie qui avait fait ses preuves : garder la tête basse, se soumettre au moindre désir, accepter tous les labeurs jusqu’à ce que la tempête passe.

Coïncidence ou non, sa supérieure hiérarchique avait décidé que sa matinée serait dédiée aux scans des archives du personnel.
Quoiqu’il en fût, et dès qu’elle pénétra dans la pièce aux imprimantes, elle sentit une atmosphère écrasante s’emparer d’elle. Le chauffagiste avait dû se tromper lors d’un réglage car il régnait une insoutenable température dans la pièce isolée.

D’instinct, elle ouvrit son haut jusqu’au bas de sa poitrine. Peut-être aurait-elle agi autrement si elle s’était sue observée…

Malgré ce geste, des gouttes de sueur commençaient à perler et à descendre depuis son intimité jusqu’au milieu de ses cuisses. Se souvenant de sa bonne idée de ne porter qu’une simple jupe, elle laissa sa main droite atteindre son entrejambe pour tenter de l’essuyer.

Dès le premier contact, elle sentit une inhabituelle sensation de chaleur en bas de ses cuisses. La sensation devint de plus en plus électrisante à mesure que ses doigts s’approchaient d’un vagin bien plus sensible qu’à l’accoutumée.


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Le jeune garçon, stoppé net dans sa marche vers la salle aux imprimantes, ne croyait pas à ce qu’il avait devant lui. Au point qu’il se croyait plongé dans un rêve. Il dut pourtant se ressaisir vite.
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Les lèvres de la jeune employée continuaient de se contracter et de se décontracter au rythme des mouvements de doigts qui venaient traverser de temps à autre un vagin toujours plus sensible. Soudain, il y eut la sensation de trop : ses jambes s’écroulèrent et lui firent perdre l’équilibre en avant, devant la machine.

Elle n’eut pas à s’y accrocher cependant car elle était maintenue par des bras qui l’entouraient et la protégeaient. Des bras qui, sûrement de façon involontaire, avaient fait s’arracher le tee-shirt et le soutien-gorge qui maintenaient jusque-là péniblement ses seins.

Marc l’aida à se redresser et s’excusa : des propos qui ne purent faire oublier à la femme la puissante et délicieuse vibration qui l’avait parcourue depuis les deux bouts de sa poitrine jusque dans son corps tout entier, finissant sa course sur un rubis déjà durement éprouvé. Jamais elle n’en avait connu de telle…

Il n’en restait pas moins que la femme, tentant de se remettre de ses émotions, était dans une position à bien des égards inconfortables ;
- au contact d’un garçon qui, à l’instant même, aurait pu faire ce qu’il souhaitait de son corps dénudé.
- avec toute sa pile d’archive souillée par ses ébats semi-solitaires.


Marc ne put empêcher sa main de descendre, d’instinct, pour loger certains de ses doigts derrière le voile, à la pilosité légère, déjà acquis à sa cause. Il le retira brusquement et pria pour qu’elle n’ait rien senti.

Message mar. 16 juil. 2019 09:10

Hello Clive,

J'aime le contraste entre l'univers impitoyable de cette société et la chaleur humaine qui trouve refuge dans le local à photocopies ! Tu as une belle facilité d'écriture, j'imagine donc que tu as encore quelques chapitres en réserve ? Je ne sais si c'est intentionnel mais sache que l'interruption de ton récit est délicieusement frustrant 8-)

Message mar. 16 juil. 2019 13:20

Salut Clive, bien sympa à lire, avec ce qu'il faut de frustration pour attendre la suite avec impatience. Bravo pour ce premier chapitre !
Elle n'était pas belle, elle était pire.

Message mar. 16 juil. 2019 22:51

Salut !

Déjà merci pour vos jolis commentaires : il n'y a rien qui fasse plus plaisir à un écrivain du dimanche ! :oops:

EleRinna : merci beaucoup, j'écris en effet un peu en ce moment comme c'est plutôt calme au travail. Je sais pas pourquoi mais l'idée d'écrire de l'érotisme me plaisait bien.

Je suis entrain de finaliser les prochains chapitres, qui j'espère ne seront pas trop longs.

C'est en effet volontaire. :twisted: Ca serait moins sympa sinon.


The_Pop : merci beaucoup, je m'attèle déjà aux chapitres suivants.

Message mer. 17 juil. 2019 09:23

Voilà j'ai essayé de ne pas faire un pavé. ^^


Chapitre IV – Une jolie fille en détresse

L’après-midi avait ressemblé à un cauchemar pour Camilia. Se confondant tous deux en excuses, les jouvenceaux s’étaient affairés à récupérer les piles de papiers emprunts de la chaleur de la jeune femme.
Quelques rares documents, non récupérables, durent être jetés. Cela n’était pas inquiétant, tant les archives étaient rarement lues…

Plus préoccupant en revanche, l’impertinente était recouverte de sueur et avait le soutien-gorge et le haut irrémédiablement déchirés. Marc, en gentleman avisé, n’aurait su la laisser dans une telle détresse. Son attitude attisait d’ailleurs la curiosité de Camilia : sûrement s’attendait-elle à des avances appuyées de sa part, mais il n’en fut rien. L’idée n’aurait pourtant pas été pour lui déplaire…

La jeune femme passa les heures qui suivirent à tenter d’éteindre l’incendie qui avait pris dans son intimité, tandis que Marc, la couvrant de sa veste et usant d’une habileté toute particulière pour les faire passer inaperçus, la faisait pénétrer dans une voiture d’occasion payée à crédit.

Le trajet fut silencieux, tandis que Marc ramenait Camilia chez elle.
Bien qu’elle lui ait proposé de la monter chez elle, il lui sembla que, pour le moment, il avait suffisamment profité de son intérieur.

Lorsqu’ils se quittèrent, Marc savait qu’il devrait calmer la fureur de la direction financière.
Camilia, quant à elle, savait qu’elle devrait calmer un bas-ventre pas moins désespéré par le goût d’inachevé qu’avait pris ce mardi de Novembre.


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Chapitre V – Plaisir solitaire


Marc parti, l’origine de l’incendie était contrôlé. Il n’en restait pas moins que le feu avait pris possession du corps de Camilia. Elle le sentait dans chacun de ses membres, de ses doigts fébriles jusqu’aux épaules en passant par ses bras. Le sang affluait de part et d’autres de ses seins dressés, et convergeait vers ses tétons en les rendant particulièrement sensibles.

Comme si chaque parcelle de son corps était connectée aux autres, son clitoris se réchauffa soudain et la força à plier ses jambes. Il lui fut bien difficile d’atteindre une chambre située à l’étage et de sauter sur son lit.
Bien que la fin d’après-midi approchait, Camilia n’eut pas le courage de préparer son repas du soir. Son corps, durement éprouvé, la contraignait au repos. Elle finit par s’endormir.

Un orage n’arrivant jamais seul, la nuit qui suivit ne lui laissa pas immédiatement le répit dont elle avait tant besoin.

Couchée dans son lit, plongée au pays des rêves, elle fut saisie d’une délicieuse sensation : d’instinct, ses mains allèrent toucher délicatement ses jambes. Débutant leur parcours en haut de ses cuisses écartées, ses doigts remontèrent lentement jusqu’au bout du vagin mais sans le toucher. Ainsi débuta un long massage où chacun de ses doigts entreprenaient de soulager les chaleurs naissantes à tous les recoins de son intimité.
Elle finit par décrire de délicieux cercles par ses pouces et deux autres doigts. Par appréhension sans doute, elle n’osait pas s’aventurer à l’intérieur de ce que la Sainte Église lui avait appris à redouter : sa vraie nature, celle d’une femme excitée comme une folle à l’idée d’en apprendre plus sur elle-même.

Avant qu’elle ne prenne sa décision, deux doigts étrangers s’en chargèrent à sa place. Étouffant son cri de surprise, l’inconnu s’appliquait à malaxer son intérieur de plus en plus profondément.

La soumise, piégée par un corps qui maintenait bloquées ses jambes contre son ventre, n’arrivait plus à réprimer des cris de plus en plus intenses chaque seconde. Les doigts de l’inconnu se refermaient désormais délicatement sur son clitoris rouge de sang. La sensation était indescriptible, son vagin brûlait et elle devait se maintenir serrée, à le tuer, contre son occupant qui continuait son manège diablesque.

La sensation de délivrance ne tarda pas à venir : en dix merveilleuses secondes, son vagin, ses seins et son clitoris évacuèrent un désir qui avait germé depuis l’aurore.

Elle resta allongée, immobile, et mit bien cinq minutes avant de se redresser et de sentir sous elle la mouille qui avait envahi tout son lit.

Autour d’elle, il ne subsistait nulle trace du mystérieux individu.

Était-ce bien un rêve ? Il était impossible que quelqu’un ait pu pénétrer dans sa chambre… Les caméras de sécurité disposées à l’entrée purent l’en convaincre.

De l’exorcisme ? Pour peu qu’on croyait à ces choses-là…



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Chapitre VI – Un garçon troublé


Marc était un jeune homme, d’ordinaire peu aventureux, qui rêvait au fond de lui d’une rencontre…

Découvrir une fille et se sentir attirant à ses yeux.

Feindre d’ignorer les coups d’œil discrets qu’elle lui lançait de temps à autres.

La sentir mouiller abondamment sa culotte, au point de la rendre inlavable ; le violer d’un regard de femelle auquel tout garçon rêve d’être un jour soumis…

Cette invitation dans son monde secret, à la fois intimidante et irrésistible. Oserait-il enfin s’aventurer derrière le voile ?

Non. Il était décidemment trop timide pour tenter une telle rencontre…
Peut-être avait-il simplement besoin d’être dirigé . . . ?

Message sam. 27 juil. 2019 04:41

La suite vite, Clive!
Je pense qu'on a bien appréhendé le contexte... Il faut démarrer now!

Message lun. 29 juil. 2019 22:16

Il faut maintenant que je trouve à quelle sauce cette pauvre Camilia va être mangée. :oops:

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