A sea of liberty !

Note : 82

le 18.03.2019 par touska

75 réponses / Dernière par Jalapeno le 19.03.2024, 13h59

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
Hello everybody !

Commençons par ce qui se passe bien !

Le coaching

Ca déchire toujours autant, demain je vais pour la première fois sur le tournage. J'ai déjà vu les studios plusieurs fois mais ils avaient pas encore commencé le tournage, du coup demain c'est le premier tour de magie filmé.
Je serai là pour gérer l'acteur et conseiller le réalisateur sur la façon de filmer.
J'ai absolument aucune idée de ce que je vais faire haha !
Mais comme on dit : fake it until you make it !
Sacré expérience quand même, quand j'aurais mon nom au générique je vais plus me sentir !

La muscu

Je faisais toujours un peu de muscu, mais je faisais ça 3 jours à fond puis j'arrêtais pendant 2 semaine. Impossible de me motiver à le faire pour de vrai !
Et pourtant là ca fais 3 semaines que je me chauffe vraiment, je vois déjà des changements, je porte plus lourd plus facilement et c'est cool !
Ca me fait du bien d'un peu m'occuper de mon corps ! Et je sens que pour l'été je vais avoir un corps bien musclé !

Le stand-up

Je suis un cours de stand-up ( en ligne avec les mesures sanitaires ) depuis 2 mois. Ca déchire bien et ca me permets de mettre enfin un pied dans ce millieu. Le but c'est de faire plein de scènes ouvertes quand tout réouvre (lol).
Et surtout, je vois tous les mercredi un ami qui voulait se lancer dans le stand-up aussi. Et on est sacrément drole en toute objectivité bien sur !
C'est vraiment fun de réfléchir à des blagues, des sujets, des techniques humoristique, en plus on joue aux échecs après, et ca c'est cool !
Ca devient vraiment un bon pote !
Je me réjouis qu'on se retrouve tout les deux sur scène !

Le "fun" des relations amoureuses

Bon bon, là ca se corse !

Pour la faire courte, Marie m'a annoncé qu'elle avait embrassé quelqu'un d'autre.
Que ca faisais deux semaines qu'elle sentait une attirance envers cette personne, qu'elle avait "essayé" d'y mettre fin, mais qu'au final elle s'est retrouvé dans un engrenage et qu'elle est retourné chez lui, et que là ils se sont embrassés.
Ensuite, il s'est passé une semaine ou elle ne m'a rien dit. Avant de finalement me l'annoncer il y a 4 jours.

Bizarrement ma première réaction fut un soulagement énorme.

Cela faisait un mois/un mois et demi que je ne la "sentais" plus. Que je la sentais changée.
Cela faisait aussi un mois qu'elle communiquai avec cette personne, ils se sont vu à deux plusieurs fois.
Et cela faisait un mois que je savais au fond de moi qu'il y avait quelque chose entre eux.

J'ai essayé en vain d'en discuter, d'exprimer mes peurs. Mais toujours, on en revenait au même point, je faisais une fixette sur lui. Et moi je me disputais avec mon cerveau, mon instinct me disais de me méfier, mon cerveau me convainquait que je devais lui faire confiance et lui laisser la liberté de voir qui elle voulait, comme elle voulait, car c'est comme ça que j'imagine une relation saine et stable.

Mais du coup, ca faisais un mois que je parlais avec un mur, que marie me renvoyait toujours la balle, et que moi j'essayais de faire ce que je pouvais pour "la retrouver", activité cool à deux, discussion, boire des verres etc... Mais rien n'y faisait et ce doute en moi que quelque chose n'allait pas entre nous deux ne disparaissait pas.
Ca faisait un mois que je me battais pour elle et plus pour moi. Déjà dans mon précédent message je l'exprimais cette perte de moi-même.

Du coup, j'ai vraiment été soulagé, je n'étais pas fou. Mon instinct avait encore raison, parfois ca m'effraie comme je sais sentir les gens avant que eux même ne se sentent.

..............

Comment je me sens avec tout ça maintenant ?
Outre le soulagement, j'ai énormément été déçu d'elle. On s'était toujours dis qu'effectivement une attirance avec quelqu'un d'autre pouvait arriver mais qu'il fallait en parler, afin de trouver des solutions à deux.
Elle m'a menti énormément. Je l'ai regardé il y' a une semaine droit dans les yeux en lui demandant comment ca se passait la relation avec le mec en question, elle m'a répondue que c'était comme une relation frère/soeur ( en alabama alors lol ), alors qu'elle l'avait déjà embrassé.
Et à pleins d'autres moments. Elle m'a beaucoup menti, surtout elle a été mesquine en me renvoyant la faute sur moi alors qu'il y avait vraiment quelque chose entre eux.

Et outre tout ces mensonges, elle s'est fermée à moi. Le meilleur moyen d'éviter ce genre de choses, c'est de s'ouvrir à son compagnon, c'est pas les interdictions ou je ne sais quoi qui changeront quelque chose.

En faite j'ai beaucoup de mal avec ses mensonges. Et puis je me regarde dans un miroir. Et je me rappelle ce que j'ai fait au début de notre relation. Avec hera et elle.
Et je me rappelle toutes les fois ou j'ai trompé mes copines avant.
Et puis je me rappelle que l'humain est comme ça, que rien ne dure et que parfois on se laisse emporter dans des conneries.

Techniquement le fait qu'elle ait embrassé quelqu'un d'autre, je m'en bat les steaks.
Ce qui me gêne c'est tout les mensonges, le fait qu'elle ait renvoyé ça sur moi, et que cette tromperie à été "proactive", qu'elle le cherchait.

Et puis... Je me regarde et je me dit que j'ai fait pareil. Que moi aussi quand je la trompais avec Hera, ça n'empêchait mes sentiments d'être sincère envers Marie, que moi aussi je mentais beaucoup, que moi aussi c'était proactif, que moi aussi je renvoyais ça sur elle.
Evidemment, moi c'était au début de la relation, elle c'est après 1 ans. Evidemment, le fait que je l'ai trompé avant ne signifie pas que ce qu'elle à fait est moins grave.

Du coup je suis un peu perdu.
La tromperie, c'est je pense une épreuve que doit passer tout les couples sur cette planête, je ne connais aucun couple qui dure depuis 20 ans qui n'a pas été confronté à une tromperie(mentale ou réelle).
C'est la nature humaine, et vouloir faire comme si ça n'existait pas et que tout est controlable, c'est se voiler la face.
Que peut-être, c'est une alarme dans notre façon de fonctionner ensemble qui ne fonctionnait plus et qu'il doit y avoir des changements si jamais celà devait continuer.

Bref, tout ça est encore frais.
Je suis toujours décu, enervé, triste. Mais je suis aussi soulagé, je relativise, et j'ai envie d'agir intelligement.
Ce serait primaire ( et malhonnête) de tout arrêter du jour au lendemain, parce que " la tromperie est intolérable". J'ai toujours visé une relation amoureuse différente, compréhensive de la nature humaine.

Je ne sais pas ce qu'il va se passer. Peut-être que je ne vais pas savoir continuer et tout arrêter.
Peut-être qu'on va continuer 2 mois et que ca n'ira plus après. Peut-être que ca va nous renforcer et nous permettre d'avancer.

Je me laisse le temps, on déjà discuter de tout ça. Je la revois dimanche. Je veux m'écouter, ne pas me mentir, ne pas "tout" faire pour que ca continue.
Mais je ne ferme pas la porte. L'amour est toujours là pour elle.

Je veux tout faire pour réagir à cette situation de façon saine, comprehensive, et m'écouter surtout.

Je vous tiens au courant !

Bisous les petit gars !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Courage le 22.04.21, 11h59 par The_PoP
  • [0] Pas convaincu le 22.04.21, 12h04 par Onmyoji

Ou alors, ce serait sain (d'arrêter)?
Tu sais exactement comment c'est, tu sais que si elle t'a avoué la chose c'est par lâcheté pour se décharger, pas par vertu. Tu sais que ce qu'elle a avoué n'est probablement qu'un dixième de ce qu'elle a fait en intensité et en nombre, et que si elle t'avoir un truc c'est que probablement l'autre n'est pas tant intéressé (pas fou), et qu'elle fait du damage control parce qu'elle se sent pas de réussir à te mentir, ou qu'elle est indécise et cherche à te mettre à l'épreuve, sachant que tu pars avec le boulet d'avoir métaphoriquement laissé s'installer l'autre (même si tu n'étais pas au courant), et d'avoir laissé son niveau d'intérêt baisser suffisamment pour qu'elle ne soit plus en situation de ne voir plus que toi.
Dans tous les cas ça sent la merde. Avoir des sentiments et des relations fonctionnelles ce sont deux choses différentes. Un homme peut aimer quelqu'un mais savoir qu'il ne peut fonctionner avec (les femmes pour quitter/tromper construisent du ressentiment et ne plus voir l'autre pour ce qu'il exerçait d'attrait, et elle cherchait à se justifier en te rejetant des fautes imaginaires dessus), et même si toi non plus tu n'as pas été honnête, toi c'était parce que tu les aimais les deux. Elle ce n'est même pas parce qu'elle l'aime, c'est parce qu'elle agit sur une émotion, un attrait, pas un sentiment.
La nana qui me sort "c'est quelqu'un que je connaissais puis j'ai été attirée", en gros dès qu'elle passe du temps avec quelqu'un en enceinte close elle va se mettre à lui trouver des qualités pour peu qu'il soit pas dégueulasse même s'ils n'ont rien en commun, et elle va se faire déboîter par tous les gars intéressants de son cercle et qui bossent avec elle à terme, et qui la mettent pas en danger socialement.
Bref, ça sent mauvais ton histoire, je force le trait mais tu ne devrais peut-être pas lancer et relativiser. Trouver des excuses c'est le mal de ce siècle. Les gens ne te trouvent pas d'excuses quand ils te font des filsdeputeries, au contraire. Et ce faisant tu ne la tiens pas pour responsable de ses actions, ce qu'elle est.
Si tu trouves que tu n'as pas fait mieux, dans les faits c'est le cas même si comme je le dis ton motif de base est plus "noble" (mais bien mal exprimé).
Donc au lieu de la pardonner pour ça, pour t'excuser de tes merdes par proxy, fais lui payer le prix qu'elle a à payer, casse toi, trouve toi mieux (tu as tout ce qu'il faut pour ça), et assume toi aussi d'avoir été faible, puéril (un adulte, ça s'empêche, il n'y a que les enfants et les gens frappés de maladies qui cèdent à leurs impulsions -comme ta copine- et leurs compulsions - comme toi, parce que c'est ce que l'amour fait-. Et dans les deux cas ils n'ont pas la capacité à résister, c'est cérébral. Les hommes et les femmes qui n'agissent que sur impulsions sont pas finis. Et si on essaie de te faire passer ça pour une qualité genre femme enfant fantasque, ou homme spontané, c'est de la merde, c'est tordre les mots), et grandis.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Tu en fais trop le 23.04.21, 07h07 par The_PoP
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Merci de ta réponse Onmyoji !

Je pense que tu as raison sur le fond, c'est une preuve d'immaturité et d'instabilité mentale.
Qu'elle doit apprendre avec vivre avec les conséquences de ses actions, comme j'ai eu à apprendre à vivre avec les miennes.
Et c'est clair, que je n'aurai aucun mal à trouver quelqu'un d'autre et de vivre autre chose.

Mais, c'est peut-être enfantin ou naif, mais j'ai envie de pousser cette "expérience" jusqu'au bout.
Est-ce que je peux pardonner l'adultère, est-ce qu'un couple peut y survivre ? Depuis toujours j'ai cru qu'il était impossible de vivre une vie entière ( en tout cas très longue ) avec quelqu'un sans que l'adultère ne s'en mèle.
Au final toutes les relations sont vouées à se terminer, c'est simplement ça la vie, même si c'est pas chouette.

Je pourrai la quitter maintenant, mais si toute cette histoire résonne trop en nous/moi, et bien on pourra se quitter sans regret, en ayant appris des choses plus tard. Forcément, je me sens plus détaché maintenant.

Et en vérité, avec le recul, j'ai identifié une sorte de schéma qui se répète dans toutes mes relations. Depuis la première que j'ai eu à 16ans, jusqu'à aujourd'hui :
Je rencontre une fille, pas vraiment très stable, je lui apporte ( selon elles ) une fraicheur, une autre vision, une relation différente , et une liberté qui fait du bien. Toutes mes relations étaient également tellement intense.
Et force est de constater qu'au bout d'un moment, ça pête et plus rien ne fonctionne, sans aucune raison apparente. Et j'explose psychologiquement ( cfr Hera ). Et puis, je prend du temps pour me relever et replonger dans le même schéma dès que je peux.

Pourquoi ? Deux options : Mon choix de partenaire instable/incapable d'aimer jusqu'au bout OU un changement dans mon/notre fonctionnement.

Réponse : sûrement les deux.
Je suis lucide, et peu importe mon comportement, si je suis avec quelqu'un d'instable, ça ne pourra jamais fonctionner, nous sommes d'accord.
Mais ce serait con de ne pas m'occuper de ce comportement que j'adopte pour quand je trouverai une fille stable. ( Et, Marie l'est peut-être, moi je crois en elle, la stabilité émotionnelle, ca s'acquiert a force d'expérience, d'essai-erreur, c'est bête je trouve de se séparer de quelqu'un simplement parce qu'il n'est pas à l'instant T comme on le voudrait. Ca ne veux pas dire que tu dois sauver l'autre, ou tout accepter, mais être en couple c'est aussi avancer ensemble en équipe pour découvrir la vie et dépasser des obstacles mentaux/matériel)

Et finalement, je suis persuadé maintenant que mon changement de comportement provient de la même peur, hérité de mon père, et de mes expériences.

La peur de perdre l'autre/la peur de la tromperie de l'autre.

Je me rappelle avoir été très marqué plus jeune par les tromperie à répétition de mon Papa que je soupçonnais. Et si j'ai autant trompé dans ma vie, ne serait-ce pas pour prendre les devants sur cette peur et me l'approprier quelque part ?

Je dois/veux travailler là dessus. Peu importe avec qui, cette peur me posera encore problème dans le futur.
Au début des relations, j'arrive à la faire taire, et puis un jour, je tombe amoureux et elle remonte, et c'est là que tout change. On provoque ce dont on à peur.

Et pour travailler sur cette peur, c'est l'affronter, relativiser, voir que je n'en suis pas mort, que ma vie ne s'arrête pas, et que la vie est comme elle est.

C'est candide, naif, ou ce que vous voulez. Moi je trouve ca intéréssant, et nécessaire pour que j'avance.
Et si on doit se quitter avec Marie dans un mois, j'aurai été au bout, et ce sera pour de bonne raisons ( on n'est peut etre simplement pas compatible) et pas en réponse à des émotions et des peurs enfouie en moi.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Bonne idée ! le 27.04.21, 11h30 par Jalapeno
  • [+2] Constructif le 27.04.21, 12h06 par Onmyoji

Toc toc qui voilà ?
Un touska célibataire évidemment !

Hello les gars, ça fait longtemps que j'étais pas venu par ici, aujourd'hui ca fait une quinzaine de jours que je suis célibataire, on s'est quitté avec Marie.
Je suis posé à la montagne dans un appart solo, je suis ici pour une semaine parce que je fais un spectacle de magie par jour pour l'office du tourisme, et surtout j'ai un peu eu le temps de digérer la rupture, et d'y voir un poil plus clair.
Du coup, j'ai eu envie d'écrire un peu mes ressentis et mes réflexions sur le couple en général, parce que j'y ai pas mal pensé ces derniers temps.

D'abord, je commence par un petit récap de tout ce qu'il s'est passé depuis mon dernier message, et bordel, il s'en est passé des trucs.

Avec marie, pendant le confinement, on à décidé (comme tous les bobos coincés en ville évidemment), d'acheter un vieux van et de l'aménager pour y vivre dedans et partir voyager avec.
On a pris 3 mois, ou j'ai appris à faire de l'électricité, de la plomberie, de la menuiserie etc... Et on à fait un van incroyable avec tout ce qu'il faut pour vivre dedans.
On est partis voyager en france et en espagne, et on à vécu dans 6mètre carré pendant 1 an.

Honnetement, quelle expérience incroyable, j'ai le sourire en écrivant ça et en y repensant. J'ai tellement appris sur pleins de trucs, j'ai vu des trucs incroyable, j'ai vécu la vie de bohème pendant 1an.

Malgré tout, il y avait forcément des côtés négatifs. Déjà, on à pas rencontré tant de gens que ça avec qui ca matchait vraiment sur les routes.
C'est un peu un truc récurrent dans tous mes voyages (même ceux solo), je (on) est un peu entre deux, ni trop schlag, ni totalement dans une vie classique.

Du coup, avec les schlags/baroudeurs endurcis, il y a parfois un décalage. Je les trouve parfois coincé dans une illusion, et il n'ont par forcément conscience du monde tel qu'il est. (Et la drogue/alcool est souvent trop présente forcément)

Et avec les gens "classique", il y a un décalage sur les envies et la vision de la vie. Et même quand ils sortent de leur zone de confort et tente de partir voyager, il y a un décalage dans la compréhension du voyage, et c'est normal vu que, par rapport à eux, j'ai plusieurs voyages long à mon actif et j'éprouve une sorte de lassitude pour les relations basiques/superficiels qu'on se fait en voyage.
(J'ai envie de mourrir dès qu'on me parle des différences de language entre belge et français).

Aucun jugement de valeur là dedans évidemment; chacun son chemin, et si les gens sont heureux, c'est trop bien.
Mais, j'ai pas rencontré beaucoup de gens qui sont entre deux vies, entre deux destins. Mon meilleur ami est exactement au même stade que moi, et je me sens tellement proche de lui surement pour ça.
On à pas envie d'avoir une maison et des enfants, mais on à pas envie de tout lacher et de voyager au jour le jour, parce qu'on l'à déjà fait, et parce que c'est épuisant de n'avoir aucun ancrage.
J'en reparlerai plus tard, mais c'est une partie importante de mes questionnements pour le moment.

Deuxième côté négatif de cette année en van : Marie et moi on n'avait qu'une vie. L'un avec l'autre, on avait pas de "jardin secret" ou simplement d'autres personnes avec qui vivre d'autre choses. Tout ce qu'on vivait, on le vivait à nous deux.
Ce qui faisait que toute cette année n'était que compromis entre nos envies. Déjà, rien qu'au début de ce projet, c'était le cas.
C'est Marie qui à voulu vivre dans un van en première, moi j'ai suivi (avec plaisir), mais avec le recul, je pense que je n'étais pas à 1000% en accord avec le projet.
On sortait du confinement, moi j'avais aucun projet, si ce n'est celui d'être magicien, mais c'est un projet si vague et avec aucun "vrai but", a part allez de contrat en contrat. Et, je pense que ce que je voulais vraiment c'était trouver un but, et m'y mettre à fond dedans. J'avais pas la même envie que Marie, de partir vivre sans but au jour le jour (Quelque chose que marie n'a jamais vécu avant, et elle à vécu longtemps avec un but professionnel, qu'elle à abandonner, contrairement à moi qui n'ai jamais vraiment eu de but pro)

Durant le voyage, j'ai découvert l'intermittence du spectacle en france ( En gros, c'est un statut en france, qui te permet d'avoir un salaire chaque mois, tant que tu fais un certain nombre de spectacle en une année).
Pour moi c'était un super but, enfin quantifiable, et qui me permettait de ne plus m'inquiété financièrement si je l'obtenais.
J'ai aussi compris, que je voulais absolument créer "mon" spectacle, un spectacle de magie qui correspondait à mes envies, et qui me permettrait de vraiment m'exprimer.

Ces deux trucs, ont fait qu'on à vécu sans cesse dans le compromis. Entre voyage sans but dans le van, et moi qui allait voir des gens pour leur proposer des contrats et qui voulait juste écrire mon spectacle.
Mais comme on était tout le temps ensemble, Marie m'a suivi partout. Elle a été d'un soutien indéfectible, jamais je n'en serai là ou je suis aujourd'hui sans elle, et je lui en suis si reconnaissant.
Parfois on passait 15 jours dans la même ville dans un vieux parking, pour que je puisse faire des spectacles de rue et gagner de l'argent.
Puis on à passé 1 mois au festival d'Avignon, Marie à trouvé un travail dans un vieux bar pourri pendant que moi je faisais de la magie dans la rue, et j'ai rencontré beaucoup de gens dans le monde du spectacle, et j'ai appris énormément. En gros on à pas mal sacrifié les envies de Marie pour que je puisse avancer dans ce que je voulais.
Pas vraiment la vie de bohème auquel Marie aspirait.

Même si elle faisait tout ça avec plaisir et amour, avec le recul , on s'est rendu compte que ca avait créer des frustrations. Des frustrations qui se ressentait parfois dans notre couple, notamment sexuellement.

Après un an en van, on s'est posé, on avait plus d'argent, j'était toujours pas intermittent du spectacle, j'avais toujours pas de spectacle écris. Et Marie ne savait toujours pas plus ce qu'elle allait faire de sa vie, elle oscillait entre ses envies sans cesse.

Dans un premier temps, on a décidé qu'on allait se poser à Lyon. Dans ma tête c'était exactement ce que je voulais. Un ancrage dans un appartement, avec des amis stable, une vie tranquille, ou moi j'aurai été faire mes spectacles dans le coin pour faire mon intermittence, et ou j'aurai pu écrire mon spectacle dans un certain comfort et j'allais pouvoir tester mes blague dans les comedy clubs de Lyon.
Marie devait me suivre. Mais un jour elle à éclater en sanglot, et m'a dit qu'elle ne voulait absolument pas venir à Lyon, s'enfermer dans une ville, et dans un appartement, pour travailler dans un vieux bar, et gagner le SMIC.

On à donc réfléchis, et on s'est dit qu'elle pourrait allez travailler en Suisse, se faire de l'argent en masse, et acheter un appartement qu'elle pourrait mettre en location afin de s'assurer une sécurité financière (Parce que, elle aussi à envie de vivre une vie de bohème loin du salariat, en ayant une certaine indépendance financière).
J'ai donc trouvé une sous location à Lyon, pendant qu'elle habitait à 2heure de route de là, et qu'elle s'est trouvé un travail en suisse.

Pendant 4 mois, j'ai démarché pleins de gens pour faire assez de contrat et avoir mon intermittence du spectacle. Et j'ai surtout écris mon spectacle. Parce que j'ai oublié de vous dire, mais en allant à Avignon, j'ai décidé de me mettre un challenge, et de reserver une salle pour l'année 2023. ( La salle coute 8000 euros, c'est donc un gros risque financier, j'ai du emprunter de l'argent à ma maman pour réserver la salle).
J'ai écris non stop pendant 4 mois, tout en me créeant une petite vie à Lyon, avec mes collocs, et parce que 4/5 fois par semaine j'allais tester mes blagues dans des comedys clubs à Lyon.

Au bout des 4 mois, j'ai obtenu mon intermittence du spectacle. J'étais enfin libre financièrement pendant un an. ( Mais techniquement pour plus longtemps, car tout les contrats que j'ai trouvé se refont chaque année, et donc je suis quasiment sur d'avoir le bon nombre de contrat chaque année).
Et au bout de 4 mois, j'avais un spectacle, et je m'étais fait énormément de contact, et j'ai pu jouer mon spectacle à Lyon, pour le tester avant Avignon.
Pendant ce temps là, Marie se faisait une petite vie là ou elle était, elle travaillait, mettait de l'argent de côté, et rencontrait du monde et quelques amis.

Notre relation était compliquée durant cette période, parce qu'on se voyait deux jours par semaine ( je faisais les trajets, vu qu'elle travaillait).
On passait aussi d'être toujours ensemble, à être chacun de son côté. Ca faisait du bien, mais c'était bizarre, et on avait plus trop l'habitude de vivre chacun pour soi, sans devoir pensé à l'autre.

Après ça, ma sous location s'est terminée, je suis retournée habité chez elle. Il restait quelques mois avant Avignon 2023, et notre relation était un peu abimée, je pensais qu'en revenant habiter avec elle, on retrouverait un équilibre.

Ca a été un moment un peu compliqué, même si elle faisait ce qu'elle voulait en travaillant en suisse, c'est pas forcément le truc le plus fun de travailler 42heure semaine dans un restaurant. Pendant ce temps, moi je retourner de temps en temps à Lyon faire mon spectacle ou des comedys clubs. Mais j'étais assez souvent là, et je faisais tout pour la soulager, et l'aider parce que c'était un peu compliqué.
Notre relation était sans cesse faite de haut et de bas.
Je vivais dans une sorte de crainte, qu'aujourd'hui soit un mauvais jour et j'avais l'impression que peux importe ce que je faisais/disais, elle n'était pas/plus heureuse.

Un mois avant Avignon, elle a craqué et on à eu une discussion qui ressemblait à une discussion de rupture.
Globalement, elle me disait qu'elle se sentais étouffée par notre relation (Elle avait litérallement des crises d'athmes quand je revenais après plusieurs jours d'absence, alors qu'elle n'en avait pas quand je n'étais pas là).
Qu'elle avait parfois eu des envies envers d'autres hommes.
Qu'elle avait envie de vivre pour elle, de ne pas vivre dans des compromis sans cesse entre nos deux envies.
Qu'elle était perdue, qu'elle ne savait pas ce qu'elle voulait faire de sa vie, et qu'elle avait besoin d'être seul pour y voir plus clair, et se "trouver" elle même.
On était dans une situation délicate, parce que je vivais chez elle, et je ne faisais plus rien qu'attendre que les jours passent, et qu'arrive le festival d'avignon. Pendant que elle commencait à en avoir marre de travailler en suisse, mais qu'elle n'avait toujours pas assez d'argent économisé.

On a beaucoup pleuré, et j'ai entendu toutes ces remarques, j'ai été assez d'accord avec tout ce qu'elle me disait.
En écrivant tout ce texte, je me rends compte qu'on pourrait croire qu'elle m'a toujours soutenu et qu'elle à vécu pour moi alors que moi, je ne la soutenais pas et ne l'aidait pas dans ses projets.
Evidemment, ce n'est pas le cas, je l'ai aussi énormément soutenue, et j'ai toujours essaye de faire au mieux pour elle, quitte à me perdre aussi là dedans.
Ce qui était compliqué, c'est que ses envies/buts changeaient souvent, et que donc parfois je la soutenais des semaines dans une idée, et puis elle changeait d'envie, et réduisait à néant toutes nos discussions et tout mon soutien.
Je crois que j'ai énormément de chance d'avoir la magie, et d'avoir un "but", une "envie" dans la vie, et que la vie, c'est compliqué quand on à aucune envie "profonde", et qu'on vogue d'envies en envies comme elle.
Elle n'étais pas très stable émotionnellement, et c'était parfois épuisant pour moi de la suivre là dedans.
Elle s'en rendait compte, et on en a discuté ensemble durant cette discussion, elle m'a aussi dit merci, et je suis heureux qu'elle se rende compte que moi aussi, je vivais pour elle autant qu'elle à vécu pour moi.

Après cette discussion, on à décidé d'essayer de faire un couple libre ( comme tous les couples longs qui se séparent évidemment).

Ensuite est venu Avignon, elle avait pris son seul mois de congé pour venir m'aider ( je lui avait bien dit qu'elle n'avait absolument pas besoin de faire ça et qu'elle devait prévoir des congés pour elle ).
Finalement elle en a profité pour partir toute seule faire du surf, et elle est venu de facon poncutel durant le festival d'avignon.

Le dernier jour du festival, on est sorti faire la fête. On s'est assis quelque part. Et elle m'a dit "Je vais partir".
J'ai compris que c'était la fin, on s'est pris dans les bras, on a pleuré énormément.
Métaphoriquement, elle m'avait accompagné jusqu'au bout, jusqu'a la fin de tout ce qu'on avait mis en place ensemble depuis 2 ans.

-------------------

Après le festival, je suis resté chez elle pendant 10jours, parce que je n'avais pas d'autre endroit ou habiter.
Puis elle a déménagé d'appartement (elle voulait le faire depuis des mois), je l'ai aider à déménager, je lui ai dit au revoir, et je suis parti.
J'ai dormi dans le van, j'ai été voir des amis, et là je suis solo dans cet appartement à la montagne car je fais des spectacle pour mon intermittence.

Ce message est déjà très long, et vous vous en doutez, il y a eu énormément de moment fort dans notre relation, de moment charnière, de déceptions, de moment durs, de moment de joie, des incompréhensions....
Je ne peux pas tout vous expliquer. Mais surtout, depuis la première discussion, je savais qu'on devait se séparer, et j'ai eu le temps d'emmagasiner la fin de notre relation.

Je suis bizarrement assez soulagé de ne plus vivre dans une instabilité émotionnel, et je pense que notre amour était si fort qu'on à pu outrepasser un temps nos différences d'envies, mais qu'on aurait pas pu tenir plus longtemps.
Je parlais dans mon dernier message d'allez jusqu'au bout de la relation, et je suis heureux car bordel on l'a fait.

Je suis heureux qu'on se trouve chacun de notre côté, qu'on prenne le temps pour nous.
J'ai encore énormément d'amour, d'affection pour Marie, elle en a aussi pour moi. On ne s'est pas séparé dans un déchirement. On à fait ça de facon intelligente.
Parfois, je lui en veux, mais très vite, j'arrive à rationnaliser mes émotions et à me dire qu'on eu des tords tout le deux, et que quand je me demande parfois : "pourquoi elle à fait ça, pourquoi elle à dit ça"; je me dis que ça ne sert à rien de remuer le passé et que la vrai réponse, au final c'est simplement, car on avait plus d'amour(d'un point de vue couple) l'un pour l'autre.

On continuera surement de se voir un temps, peut etre toute la vie qui sait.
On se connait comme personne, on s'est soutenu comme personne, on a avance ensemble dans tout ce bordel qu'est la vie.
Ca va surement etre dur parfois, elle va me manquer, mais je suis serein. Bizarrement serein quand je vois ma dernière rupture qui m'a détruit.
J'ai beaucoup de réflexion sur le couple, la mort inévitable de l'amour dans une relation, la place de la liberté (dans la relation et "extraconjugale") dans un couple, j'en parlerai dans un prochain post.

Et j'ai toujours en tête quattres trucs :
1) on ne peux pas changer le passé, et on doit se tourner vers le futur
2) Quand je lui en veux et que je lui reproche des trucs, je me répète une phrase de népal dans une de ses chansons : "J'ai arreter d'essayer de comprendre les gens qui reproche aux autres des erreurs qu'eux même commettent".
3) On est tous des humains. On est tous rempli de paradoxe, d'envie parasite. on se cherche tous dans ce monde, et c'est pas facile. Alors apprécions nous comme des humains. Les erreurs sont normales, et on ne sera jamais heureux si on attend de la rationalité des relations humaines.
4) On ne peux pas reprocher à quelqu'un d'être comme il est. On peux évoluer, changer, mais on reste quand même ce qu'on est au fond, au moins en partie.
Marie à toujours eu besoin de se construire avec des relations avec les hommes ( Comme vous avez pu le voir avec les autres messages). Au fond, moi aussi je me suis toujours construit beaucoup par rapport à mes relations avec les femmes.
Durant notre relation, j'ai enfoui cette partie de moi (Je n'arrivais plus trop à avoir des relations avec des nouvelles filles, parce que j'avais peur de draguer et de reveiller un truc en moi).
Même si celà m'a fait du mal/me fait encore du mal de me rendre compte qu'elle a envie d'autre personnes, au final, je ne peux pas lui en vouloir d'être comme elle est.
Je peux juste me dire qu'on est pas compatible.

---------------

Je suis de retour dans le game, et je pense que j'ai pas beaucoup perdu.
A avignon, pendant qu'on était en couple libre. J'ai pécho deux filles.
32 ans chacunes, c'était vraiment incroyable. J'avais oublier ce que c'était d'avoir une envie "sexuelle" dévorante entre deux personnes.

J'ai revu une de ces filles que j'ai emmené en van et avec qui on à passé deux jours très très cool juste avant que j'arrive ici à la montagne.

-------

D'un point de vue pro, avignon à été un énorme succès. J'ai récupéré ma mise. Mais je commence à me faire un nom dans le monde du stand-up.
L'avenir à l'air radieux, entre l'intermittence et mon spectacle stand-up/magie qui va encore progressé.


Bonne journée à tous, et à bientôt pour de nouvelles aventures.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] Like a boss ! le 15.08.23, 22h18 par The_PoP
  • [+3] La suite, vite ! le 16.08.23, 01h35 par FK
  • [+3] Like ! le 19.08.23, 12h25 par Jalapeno
  • [+3] Intéressant le 24.08.23, 16h20 par Esope

C'est cool de venir donner des nouvelles en détail et de voir que vous avez su gérer cette rupture intelligemment tous les deux. "La suite vite" :wink:

Hello les gars !
Merci de vos notes, ca donne la pêche :D

Je sais que je réecris assez vite après mon dernier message, mais j'ai pas mal de temps libre, et je réfléchis pas mal forcément ! Et aujourd'hui, petit coup de blues !

Je suis de retour en Belgique, chez mes parents, histoire de voir les copains et faire la fête !
Mais du coup, je suis un peu face à moi même, parce que je suis de retour chez les parents, et qu'après un bon week-end de fête, je me retrouve dans une "ancienne" vie qui n'est plus vraiment la mienne, et avec mes amis qui sont moins dispos (parce qu'il travaille et qu'ils ont une vie simplement), pendant que moi je n'ai rien à faire et que j'attend simplement la suite, j'attend de m'installer sur Lyon fin septembre.

En faite, je distingue vraiment deux trucs sur lesquels j'aimerai travailler chez moi.

D'abord, je vis dans l'attente permanente. C'est à dire que j'attend toujours un prochain spectacle, un prochain voyage, une prochaine soirée...
C'est lié à la vie que je mène, et à mon boulot. Mais forcément, à chaque fois le moment arrive, je suis super heureux, tout va bien, et puis le lendemain, retour à zéro, j'attend le prochain truc marquant dans ma vie.
En soi, c'est pas quelque chose de dérangeant, la vie ne peux pas être faite que de choses marquante (sinon rien ne l'est, quel sentiment bizarre ça doit être pour orelsan de faire 5 olympia d'affilée quoi)
Le problème, c'est surtout, que je n'arrive pas à mettre a profit/a utiliser les moments de vide.
Je passe énormement de temps par jour à regarder des vidéos youtube, à lire ou à simplement laisser le temps passer devant moi.
En écrivant ceci, je me rends compte, que je passe mon temps, à tuer le temps.
Parfois je me motive, je fais un peu de sport, je fais des courses, j'essaye de m'occuper, mais je n'arrive pas à m'occuper vraiment seul, simplement car j'ai beaucoup de temps, et aussi parce que j'ai très peu de discipline.
Impossible pour moi de me tenir à un programme sportif, alors que j'ai literallement le temps presque chaque jour.
Mais aussi, c'est dure que chaque activité dépende de ma motivation seul, c'est épuisant de devoir combattre sa flemme à chaque instant. La contrainte ça à parfois du bon.

Vraiment, je suis bloqué dans un paradoxe, parce que j'adore tuer le temps ( boire un café en terasse seul et ne rien faire est une de mes activité préférées), mais même temps, j'ai trop de temps, et je pense que je n'ai pas assez envie/de discipline pour mettre à profit ce temps.

Je sais pas, je pourrai jsute aller marcher dans la fôret, faire du sport, me mettre dans une association, mais le manque d'envie et la flemme prennent le dessus.
Je crois aussi que tout ça est fortément lié au fait que je n'ai pas de chez moi, que je n'ai pas une base, et que tout ce que j'entreprend est donc un peu "éphémère", et que donc je décide de ne pas le faire.
Et moins je fais de trucs, moins j'ai l'envie d'en faire, c'est horrible.

J'espère que tout changera quand je déménagerai à Lyon, et que j'aurai un endroit ou j'habite pendant au moins 1 an.
Je vais vraiment essayer, de me trouver des activités diverses et variées, et surtout des activités ou je ne suis pas tout seul pour combatre ma flemme.
Du style, des cours d'escalade, une association pour faire de la magie dans les hopitaux, bref des trucs ou je ne dois pas compter que sur ma motivation pour les réaliser. ( Si j'ai rendez-vous tous les mardi à 17h, j'y serai, alors que de me dire "tous les mardis 17h, je vais faire de l'escalade" ca ne marchera pas, je me connais bien ! )
J'ai vraiment envie d'avoir un chez moi, un endroit ou je pourrais construire des habitudes, des relations qui n'ont pas une "date de péremption", d'être dans une collocation avec des gens et de ne pas être seul le soir.

-----

Ca m'amène au deuxième point, j'ai un problème avec la solitude.
J'aime la solitude, autant qu'elle me pèse parfois.
Comme je l'ai dit, ma motivation dépend beaucoup d'avoir des gens qui m'entoure.
C'est pour ça que je me réjouis d'être en collocation avec un de mes meilleur pote à Lyon en septembre.

Evidemment tout ça est renforcé, car avant j'avais Marie, soit physiquement, soit quelqu'un à qui parler quand je me sentais seul.
Ici, j'ai des réflexes d'attendre des messages d'elle, ou de vouloir en envoyer.
Et puis avec Marie, presque tout les soirs, on faisait un truc ( Très souvent on allait juste boire des bières).
Et quand je faisais des trucs cools, que ce soit des spectacles importants, ou que j'allais faire du sport un jour ou j'avais rien à faire, ben j'avais quelqu'un à qui le raconter, quelqu'un qui me " félicitait".
Je pense avec le recul, que j'ai énormement de mal à faire les choses pour moi, je les fait toujours un peu pour les autres. Ce qui est évidemment pas très sain.
Serait-ce pour ça que j'ai un métier ou je suis sur scène et ou je prend un maximum de retour des gens pour nourrir mon petit égo ? ( évidemment)
En faite, je suis rarement fière de moi, si personne n'est fière de moi.
Je dois vraiment faire un travail là dessus, apprendre peut-être à etre seul capitaine de mon "bateau"


Voilà deux axes de travail.
Mais ironiquement, je vais devoir un peu attendre d'avoir un chez moi, pour mettre des choses en place !



-------------


Et voici quelques petites nouvelle sur Marie et moi. On s'est téléphoné il y a 3 jours. On se recontactait pas trop avant ça pour laisser un peu le temps de digérer tout tranquillement, et ça m'a vraiment fait bizarre de l'avoir au téléphone. On s'est reparlé un peu plus fréquemment après.
J'ai appris, en 3 jours, qu'elle avait invité un "ami" de belgique chez elle et qu'ils ont été suivre un cours de wakeboard, qu'elle avait peut etre trouvé un nouveau travail, qu'elle à pris rendez vous pour se faire un tatouage, qu'elle voit un groupe d'amis plus souvent et qu'elle vient de faire du parapente gratuitement (avec aussi un ami qu'elle à rencontré pas loin de là ou elle habite).
Bref, elle vit sa meilleure vie !
Etonamment, je n'ai pas vraiment de ressenti quant à d'éventuelles aventures amoureuses qu'elle peux avoir, c'est juste que tout ça me renvoi un peu à moi qui suis en ce moment même dans ma chambre d'ado à attendre que le temps passe et que le week end arrive pour voir les potes haha.
Et puis, je comprend pas vraiment pourquoi elle a attendu la rupture pour mettre tout ça en place, j'avais pas l'impression de la bloquer comme ça.

Du coup je lui ai envoyé un message qui disait ceci :

" Hello marie,
Je t'écris juste un petit message pare que j'essaie d'être dans une démarche ou j'écoute mes sentiments/ressentis et ou je fais au mieux pour moi !
Globalement, je crois que je suis pas encore prêt/stable émotionnellement pour recommunqué avec toi.
J'adore le retour en belgique, mais je reviens quand même dans une vie qui n'est plus vraiment la mienne et ou je me sens un peu seul en dehors des moments ou je vois des gens.
Je suis un peu bloqué car de nouveaux, je ne peux rien vraiment construire avant de m'être installé quelque part et je me sens encore dans une position d'attente.
A coté de ça, j'ai l'impression que tu vis une vie bien fournie et tu te mets à profiter pleinement de la vie et ou tu met en place pleins de projet avec pleins de gens (C'est vraiment ce que je te souhaite).
Mais pour le moment ça me renvoie à ma (relative) solitude et à mes envie d'ancrages. En plus je n'arrive pas à ne pas me dire que c'est moi qui te retenais de t'épanouir et que je n'étais pas "suffisant".
Evidemment je suis conscient de ma valeur et quand je réfléchis, j'arrive à me dire que c'est pas ça et que c'est normal que tu profites à fond.

Voilà j'essaye d'être transparent pour travailler sur moi et mes émotions ! Mais je voulais surtout te dire que si on pouvait retrouver une "relation", j'avais encore besoin de temps et de distance. "

J'ai été assez soulagé d'avoir osé lui dire ça, et sa réponse était vraiment chouette et compréhensive.
On se reverra mi septembre, et on verra à ce moment là.
Mais je suis vraiment à l'aise avec ce fonctionnement pour le moment.


************

J'ai un peu eu l'impression de me repeter, c'est peut-etre un peu chiant à lire, mais j'utilise vraiment l'écriture pour réfléchir et mettre en ordre mes idées.

Bon, on se retrouve la prochaine fois, avec quelques histoires croustillantes j'espère et sans coup de blues !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Ça va aller le 24.08.23, 16h28 par Esope
  • [+3] Bien joué le 24.08.23, 23h17 par FK

Chapeau bas pour ton message a ton ex.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] 100% d'accord le 24.08.23, 16h28 par Esope
  • [0] +1 le 24.08.23, 23h17 par FK
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

Hello tout le monde et bonne année évidemment !

Ca fait déjà un petit temps que j'ai pas donné de nouvelles, et je reviens un peu sur terre après un gros nouvel an riche en émotion !

Parlons pratico pratique

Donc voilà, j'habite à Lyon. J'ai même un de mes meilleurs amis qui m'a rejoint dans la collocation, et ça me fait un bien fou, chaque fois que je le vois, je me sens à la maison et "à ma place".
C'est un petit appart à 4, sympa sans plus, j'ai une chambre ok, que je commence à décorer, ca me fait kiffer d'acheter des étoiles qui brillent et des posters de rap, un peu comme un ado, mais bon j'aime bien !
C'est pas trop cher et bien situé en plus !

Quand je suis à l'appart je me sens bien vraiment, c'est juste qu'au final, je n'y suis pas souvent.
Il faut croire que mon envie de me poser n'est pas aussi forte que mon envie de dévorer le monde et d'être partout à la fois !
Mais, ce qui à changé, c'est que je suis plus positif vis à vis de ça, c'est à dire que même si parfois je dois conduire 2h pour allez à un spectacle, je recentre positivement et je me dis que j'ai énormément de chance de vivre de ça, et que je kiff ce que je fais !
Et puis de nouveau, je vis pleins de chouette expérience, je rencontre aussi pleins de gens.

Mais si je dois être honnete, j'ai encore un peu trop de truc à faire. Je "m'inflige" parfois des horaires et des emmerdements, même si c'est pour un bien, je gagnerai en sérénité et en calme si je diminuais mes activités.
Pour vous donner un exemple, j'ai fais le voyage Lyon belgique en train pour 4 jours à noel, puis je suis rentré à 23h le 27décembre pour partir faire un spectacle à la montagne (3h de route) le lendemain ( j'ai donc du me lever à 6du mat), et le 31 je suis retourné en belgique faire le nouvel an, pour revenir encore à 23h, pour repartir à la montagne le lendemain.
Fin, j'ai passé énormément de temps dans les transports, c'est un peu la folie !


Ce qui est cool, c'est que tout le monde est content de mon taff, tous se passe super bien, je suis content de moi aussi et j'apprend pleins de trucs.
Niveau thunes, je gagne assez bien ma vie, même si a force de faire 10 000 trucs, j'ai de grosses dépenses aussi.
Je vis comme un américain, mais j'arrive quand même à économiser un peu.
A voir sur le long terme évidemment, parce que cette période de grâce ne sera sans doute pas éternelle.
(J'aimerai acheter un appartement pour investir et être serein pour l'avenir, mais je suis encore loin des fonds nécessaires, et surtout je ne pense pas que ce soit le moment opportun).


En gros je suis tout autant débordé qu"avant, mais j'ai un petit cocon ou je me sens vraiment bien(quand j'y suis). Et j'accepte ce débordement, de facon plus positive, donc c'est quand même cool !



Parlons alcool et drogue

Original comme sujet après le nouvel an n'est-ce pas ?
Bon, posons les bases, ca doit faire 8 ans que je sais que j'ai un problème d'alcool. Ma consommation est fréquente (pas quotidienne) et toujours festive. Je consomme certainement trop régulièrement pour que ce soit sain, mais bon, c'est un peu le mode de vie qui veux ça. ( Excuse ? peut-être... )

Le vrai problème que j'ai, c'est que ca fait 8 ans que je n'arrive pas à controler mon ivresse une fois démarré. Je bois beaucoup plus vite que les autres, et globalement en soirée, je suis la personne la plus chaude pendant 4h, et puis après, trou noir, je fais n'importe quoi, je dis n'importe quoi (mais genre vraiment).
Et je finis par m'endormir n'importe ou, et devenir impossible à reveillé, comme si je faisais un coma vraiment.
Je sais que ça peut paraitre fou pour certains, mais quand je dis trou noir, c'est des vrais trou noir de 4-5h, sans AUCUN souvenir, et c'est presque à chaque soirée.
Genre mes potes, ne font même plus attention à moi, et accepte que ce soit normal que je m'endors sur la table au bar, dans la rue, ou sur un canapé en pleine soirée. Je me suis déjà endormi sur une table alors qu'on était que 3 à discuter.


Ca me fait mal d'écrire ça à l'égo, mais c'est horriblement triste, RIDICULE et autodestructeur comme comportement.
On dirait un ado de 16ans, mais j'en ai 28.
Evidemment, je peux quand même boire plusieurs bière sans avoir ce problème, c'est vraiment si on est dans un mode "soirée".

Je pense qu'il y vraiment une partie génétique dans ce problème, même la drogue (peut-importe laquelle), ne me maintient pas éveillé, et je fini irrémédiablement par faire n'importe quoi et m'endormir n'importe ou.

Mais il y a aussi plusieurs causes psychologique à mon sens.

1) Je n'écoute pas mon corps. Mon corps me dit qu'il est saoul, qu'il est au bord de la rupture, et je ne l'écoute pas, j'étouffe ses "appels". Je sais que je devrais boire de l'eau, mais je n'y arrive pas, que je ne devrais pas boire des shots, mais je le fais quand même. Je n'écoute pas les signaux d'alerte de mon cerveau quoi.
C'est lié au faite, je crois, que je suis capable de ne pas écouter mon corps, aussi en terme de fatigue, de nourriture ou quoi que ce soit, pour moi le corps n'est que le receptacle de mon cerveau et doit se plier à ma volonté. Ce qui évidemment, n'est pas sain.

2) J'ai glorifié l'alcool, et les gens qui en boivent. J'ai beaucoup écouté du rap, qui parlait de se défoncer (coucou orelsan), j'ai lu pleins de livre qui glorifie l'alcoolisme et la déchéance (coucou bukowski).
Puis j'ai évoluer dans un millieu ou l'alcool était cool, nécessaire, et contrairement à mes amis, je n'ai pas remis en cause ce postulat au fil du temps.
Pour moi, une soirée ou on s'amuse, inconsciemment, c'est une soirée passée à se démonter la geule, celui qui bois le plus, c'est le mec cool.
A chaque soirée, je propose des shots à des potes, ils me disent non, du coup j'en prend un tout seul. WTF...
Je dois reframer cette pensée, parce que je sais pertinemment que ce n'est pas vrai, les soirées les plus funs ne sont pas celle ou je m'endors au sol...

3) Je recherche un lacher prise, ou cet état second de facon inconsciente.
Je sais au fond de moi que ca risque d'arriver et de tourner mal, mais j'éloigne toute pensée réfléchie (négative ou pas) liée à ça. Je deviens une coquille vide, qui ne cherche qu'a profiter du moment présent, sans réfléchir à dans deux heures.
Je cours après le bonheur instantané (comme dans certains aspects de ma vie je suppose), et donc je recherche à lacher le controle le plus total inconsciemment.


4) Il y des profil type addict dans la famille. Mon demi-frère est accro au jeu et au cannabis. Ma demi soeur est accro au canabis. Mon père est acheteur compulsif.
J'ai lu que les profils addictif pouvaient être héréditaire. En tout cas, je suis toujour à la recherche de la gratification instantanée comme un accro

5) Je suis fatigué énergetiquement. Comme je l'ai dis, je fais énormément de choses, je vois énormément de gens, je joue des spectacle entier devant parfois 300 personnes.
Je pense que je devrais etre mort mentalement et phyisiquement, si je n'arrivais pas à ne pas écouter mon corps. Mais comme j'y arrive, quand je sors, je ne suis jamais reposé à 100%, et comme j'ai des problèmes déjà à mon avis génétique, celà ne fait que renforcer la rapidité avec laquelle je deviens saoul.


Conclusion

J'ai besoin d'aide. Médicale/psychologique, pour traiter ce problème.
Ca doit faire 8 ans que je me plains de ce problème, que j'en parle avec mes copines, mes amis, que j'ai du soutien, mais que sans cesse je reproduis ce schéma. Ca fait 8 ans que, je me dis vouloir régler ce problème sans rien mettre en place.
Ca fait 8 ans, que je refuse d'accepter que j'ai besoin d'aide.
Parce que je pense avoir une bonne compréhension du problème, des possibles causes, et surtout des dommages que celà me cause à moi, mon mental et à mes relations.

Et bien, j'ai pris rendez vous demain, chez un addictologue. Ce sera la première fois que je vais voir un professionnel de la santé mentale. Il travaille également avec le "neuro feedback", et la PNL.
J'y vais sans à priori sur ces techniques, et sur les méthodes. Déjà, c'est un premier pas vers une véritable volonté de régler ce problème.
Je vous tiendrais au courant des résultats.

Mon espoir, est simplement celui d'arriver à écouter mon corps et de retrouver un rapport sain avec l'alcool.
(J'ai décidé d'arrêter toute les drogues, tant que je n'ai pas régler ce problème, chose que je ne m'étais encore jamais dite avant).
J'espère au fond, que je ne suis pas bloqué, et que je vais devoir arreter toute consommation d'alcool, celà m'obligerait à repenser une bonne partie de ma vie. Mais bon, si c'est nécessaire. Je ne veux plus vivre ça. Je ne veux plus être cette personne là.



Les filles

Bon la santé mentale c'est bien, mais il y a plus important dans la vie. Baiser un max.
Bon blague à part, ca bouge pas mal de ce côté là depuis ma rupture.

D'abord, quelques mot sur mon ex. On entretient vraiment un relation super cool entre nous.
On a réussi, et j'en suis très content. On se parle/téléphone de temps en temps, on se soutient dans nos projets persos, on se parle de tout (histoire d'amour compris) sans aucun malveillance ni mauvaise intention derrière.
On se voit quand on peu, environ une fois tous les mois, parfois en coup de vent, parfois pour une journée entière.
Je sais que ça peut paraitre bizarre, mais je n'ai vraiment plus de sentiment amoureux pour elle, et je suis conforté dans l'idée qu'on était arrivé au bout de notre histoire amoureuse, bien qu'on s'aime toujours autrement.


On passe aux nouveautés.
Depuis la rupture, j'ai eu 4 dates grâce aux applis de rencontre, qui se sont toujours terminé au lit le soir même. Sans forcément trouvé d'accroche incroyable, c'était des moments très chouette que je suis content d'avoir vécu. Je n'en ai jamais revue une deuxième fois, pas forcément d'envie importante, et j'avais la tête à autre chose aussi. Mais c'est quand même agréable et beau de partager des moments de complicité avec des inconnues dans le respect.
Depuis j'ai supprimé les applis, parce que ça me fatiguait un peu, et que sans aucun regret, je n'avais simplement plus trop envie d'être dans cette "ambiance" là.

Sinon, j'ai eu une "relation" un peu plus longue avec une fille qui habitait paris que j'avais rencontré durant l'été, j'ai été chez elle 5-6 fois, puis finalement, elle à trouvé quelqu'un habitant paris et m'en à fait part en tout bien tout honneur.
On garde un contact cool, ( j'ai bcp sympathisé avec ses collocs ).
Je n'exclue pas que nos chemins se recroisent en fonction des disponibilités de chacun, mais c'était aussi cool d'avoir un truc qui "durait" un peu plus dans le temps.
C'est aussi cool de pouvoir gérer des relations comme celle là, en tant qu'adultes responsable et de reconnaitre simplement quand on est plus disponible, et qu'on se voyait pour passer du bon temps.


En plus, j'ai rencontré un fille lors d'un spectacle, le feeling est passé direct. Elle est en couple libre. On se voit de temps en temps, on passe juste des bons moments, c'est hyper chouette, et elle est vraiment intéressante.
Mais il n'y a pas de feeling amoureux du tout, ni de son coté ni du mien. En plus, ni elle ni moi, ne somme vraiment disponible ni ne recherchons une "relation" plus sérieuse.


Et finalement, je suis retourné en belgique, chez mon meilleur pote. J'ai rencontré sa nouvelle colloc en coup de vent. On a discuté une heure, boum grosse attirance direct.
Je l'ai revu, une autre fois, on a passé une bonne soirée ensemble, j'ai directement senti que le feeling était présent de son côté aussi, mais je n'ai pas réussi à concrétiser quoi que ce soit le soir même.
Je suis revenu en Belgique, mais cette fois, on à fini par finir la nuit ensemble.
C'était très spécial, car malgré une attirance et une complementarité mental, on était super maladroit, tant au niveau du sexe, que dans la facon dont on se comportait l'un avec l'autre. On aurait un peu dit, deux ados de 16ans ensemble.
Pour etre franc, elle m'impressionne un peu. C'est une boule de positivité, et elle sait qui elle est.
On s'est revu encore une fois, mais cette fois-ci on s'était donné rendez vous juste à deux dans un café, et on à trop rigoler avant de repasser la nuit ensemble. C'était mieux, mais on arrivait pas encore à totalement se connecter l'un à l'autre.
Mais je sentais une énergie vraiment particulière entre nous, super agréable, super positive, mais vraiment maladroite.
Je la vois vraiment comme une femme "accomplie", sur d'elle, et c'est perturbant pour moi.


Et finalement, le nouvel an est arrivé, je suis retourné en belgique encore, pour faire la fête dans la colloc.
Et là, le drame, j'ai encore fait une rechute d'alcool, et j'ai été horrible le soir même. Ridicule même. A la limite du respectueux parfois je crois.
En me réveillant le lendemain, j'ai sentie son attitude changer envers moi (ce que je comprend tout à fait).
Finalement, j'ai passé la journée dans la colloc, et on a un peu discuter comme des connaissances. Et le soir même, je l'ai rejoint dans sa chambre. On à passé la nuit ensemble, et c'était vraiment incroyable. On s'est senti connecté, et honnetement, ca doit fait 10 ans que je n'ai pas autant fait l'amour en une nuit.
On a discuter de la soirée, et même si elle était évidemment compréhensive, elle était aussi perplexe face à mon comportement, et mettais une petite barrière entre nous.
Le lendemain, je pensais partir chez moi, mais elle m'a invité a rester la journée et la nuit encore chez elle.
C'était encore une fois génial, on a eu pleins de discussions super profondes, et on se ressemble sur beaucoup de point (bon après tout le monde dit ça au début).

Finalement je suis parti le lendemain et j'ai repris le train vers lyon.
Ca faisait depuis mon ex, que je n'avais pas ressenti quelque chose comme ça pour quelqu'un.
Et descente d'alcool + drogue + état mental fébrile car je me sentais mal de mon comportement du nouvel an, j'étais un peu dans une demande affective envers elle.
Dans le sens, ou j'attendais sans cesse qu'elle me demande quand je reviennne pour qu'on se revoit, ou qu'elle me dise qu'elle avait passé un super bon moment. Mais elle était sur la retenue (depuis le début elle est comme ça, ce qui participe surement au faite qu'elle m'impressionne).
J'ai donc, envoyer deux trois messages directement, alors qu'on avait passé déjà 3 jours super intense, et j'ai senti que j'étais needy.

En bref, j'ai foiré avec elle.
Alors que j'aurai du garder une distance et une légereté, je me suis engoufré assez vite dans une demande affective précipitée qui fait peur. Vraiment une erreur de débutant.
Surtout qu'au final, en étant un peu posé aujourd'hui, même si je l'adore, je ne suis pas "amoureux" d'elle, et j'apprécierais vraiment juste une relation tranquille et posée sans prise de tête. Surtout qu'il y a la distance de nouveau entre nous.
Je ne sais pas ce qui m'a pris d'être comme ça avec elle.

Au final, j'ai grillé presque toute mes cartouches avec elle. Il reste un "espoir", je lui ai proposé de se revoir dans une semaine et d'allez voir un film qui nous interessait tous les deux. Elle a accepté même si elle m'a bien fait comprendre que c'était trop intense pour elle comme relation.
Depuis je suis en silence radio, j'espère pouvoir lui expliquer de facon adulte, ce que j'ai ressenti et qu'elle trouvera ça ok.
Mais bon, au final, rien de grave, je serai triste de "perdre" cette relation, mais c'est aussi un signaux positif d'avoir pu ressentir quelque chose de fort après ma rupture.



Conclusion

Une bonne fin d'année bien chargée, un bon retour dans le célibat, des "erreurs" de débutant, un retour de problème récurrent, bienvenue en 2024 !
C'est un message un peu sombre que je poste aujourd'hui, mais il y a eu récemment énormément de moment de bonheur et de joie, que ce soit avec mes amis, mon travail, des filles. Il y en aura encore pleins, la vie est un cycle et c'est cool de le savoir pour en profiter au maximum.

Je suis content d'avoir enfin pris rendez vous chez un psychologue, je pense que mon problème d'alcool, est lié à pleins d'autre facon de penser qui me bloque sur certains aspects de ma vie. Si j'arrive à démeller un peu tout ça, tout va se délier.


Bonne fin de journée à tous, et à la prochaine pour de nouvelles aventures, réjouissante j'en suis sur !

Hello tout le monde et bonne année évidemment !

Ca fait déjà un petit temps que j'ai pas donné de nouvelles, et je reviens un peu sur terre après un gros nouvel an riche en émotion !

Parlons pratico pratique

Donc voilà, j'habite à Lyon. J'ai même un de mes meilleurs amis qui m'a rejoint dans la collocation, et ça me fait un bien fou, chaque fois que je le vois, je me sens à la maison et "à ma place".
C'est un petit appart à 4, sympa sans plus, j'ai une chambre ok, que je commence à décorer, ca me fait kiffer d'acheter des étoiles qui brillent et des posters de rap, un peu comme un ado, mais bon j'aime bien !
C'est pas trop cher et bien situé en plus !

Quand je suis à l'appart je me sens bien vraiment, c'est juste qu'au final, je n'y suis pas souvent.
Il faut croire que mon envie de me poser n'est pas aussi forte que mon envie de dévorer le monde et d'être partout à la fois !
Mais, ce qui à changé, c'est que je suis plus positif vis à vis de ça, c'est à dire que même si parfois je dois conduire 2h pour allez à un spectacle, je recentre positivement et je me dis que j'ai énormément de chance de vivre de ça, et que je kiff ce que je fais !
Et puis de nouveau, je vis pleins de chouette expérience, je rencontre aussi pleins de gens.

Mais si je dois être honnete, j'ai encore un peu trop de truc à faire. Je "m'inflige" parfois des horaires et des emmerdements, même si c'est pour un bien, je gagnerai en sérénité et en calme si je diminuais mes activités.
Pour vous donner un exemple, j'ai fais le voyage Lyon belgique en train pour 4 jours à noel, puis je suis rentré à 23h le 27décembre pour partir faire un spectacle à la montagne (3h de route) le lendemain ( j'ai donc du me lever à 6du mat), et le 31 je suis retourné en belgique faire le nouvel an, pour revenir encore à 23h, pour repartir à la montagne le lendemain.
Fin, j'ai passé énormément de temps dans les transports, c'est un peu la folie !


Ce qui est cool, c'est que tout le monde est content de mon taff, tous se passe super bien, je suis content de moi aussi et j'apprend pleins de trucs.
Niveau thunes, je gagne assez bien ma vie, même si a force de faire 10 000 trucs, j'ai de grosses dépenses aussi.
Je vis comme un américain, mais j'arrive quand même à économiser un peu.
A voir sur le long terme évidemment, parce que cette période de grâce ne sera sans doute pas éternelle.
(J'aimerai acheter un appartement pour investir et être serein pour l'avenir, mais je suis encore loin des fonds nécessaires, et surtout je ne pense pas que ce soit le moment opportun).


En gros je suis tout autant débordé qu"avant, mais j'ai un petit cocon ou je me sens vraiment bien(quand j'y suis). Et j'accepte ce débordement, de facon plus positive, donc c'est quand même cool !



Parlons alcool et drogue

Original comme sujet après le nouvel an n'est-ce pas ?
Bon, posons les bases, ca doit faire 8 ans que je sais que j'ai un problème d'alcool. Ma consommation est fréquente (pas quotidienne) et toujours festive. Je consomme certainement trop régulièrement pour que ce soit sain, mais bon, c'est un peu le mode de vie qui veux ça. ( Excuse ? peut-être... )

Le vrai problème que j'ai, c'est que ca fait 8 ans que je n'arrive pas à controler mon ivresse une fois démarré. Je bois beaucoup plus vite que les autres, et globalement en soirée, je suis la personne la plus chaude pendant 4h, et puis après, trou noir, je fais n'importe quoi, je dis n'importe quoi (mais genre vraiment).
Et je finis par m'endormir n'importe ou, et devenir impossible à reveillé, comme si je faisais un coma vraiment.
Je sais que ça peut paraitre fou pour certains, mais quand je dis trou noir, c'est des vrais trou noir de 4-5h, sans AUCUN souvenir, et c'est presque à chaque soirée.
Genre mes potes, ne font même plus attention à moi, et accepte que ce soit normal que je m'endors sur la table au bar, dans la rue, ou sur un canapé en pleine soirée. Je me suis déjà endormi sur une table alors qu'on était que 3 à discuter.


Ca me fait mal d'écrire ça à l'égo, mais c'est horriblement triste, RIDICULE et autodestructeur comme comportement.
On dirait un ado de 16ans, mais j'en ai 28.
Evidemment, je peux quand même boire plusieurs bière sans avoir ce problème, c'est vraiment si on est dans un mode "soirée".

Je pense qu'il y vraiment une partie génétique dans ce problème, même la drogue (peut-importe laquelle), ne me maintient pas éveillé, et je fini irrémédiablement par faire n'importe quoi et m'endormir n'importe ou.

Mais il y a aussi plusieurs causes psychologique à mon sens.

1) Je n'écoute pas mon corps. Mon corps me dit qu'il est saoul, qu'il est au bord de la rupture, et je ne l'écoute pas, j'étouffe ses "appels". Je sais que je devrais boire de l'eau, mais je n'y arrive pas, que je ne devrais pas boire des shots, mais je le fais quand même. Je n'écoute pas les signaux d'alerte de mon cerveau quoi.
C'est lié au faite, je crois, que je suis capable de ne pas écouter mon corps, aussi en terme de fatigue, de nourriture ou quoi que ce soit, pour moi le corps n'est que le receptacle de mon cerveau et doit se plier à ma volonté. Ce qui évidemment, n'est pas sain.

2) J'ai glorifié l'alcool, et les gens qui en boivent. J'ai beaucoup écouté du rap, qui parlait de se défoncer (coucou orelsan), j'ai lu pleins de livre qui glorifie l'alcoolisme et la déchéance (coucou bukowski).
Puis j'ai évoluer dans un millieu ou l'alcool était cool, nécessaire, et contrairement à mes amis, je n'ai pas remis en cause ce postulat au fil du temps.
Pour moi, une soirée ou on s'amuse, inconsciemment, c'est une soirée passée à se démonter la geule, celui qui bois le plus, c'est le mec cool.
A chaque soirée, je propose des shots à des potes, ils me disent non, du coup j'en prend un tout seul. WTF...
Je dois reframer cette pensée, parce que je sais pertinemment que ce n'est pas vrai, les soirées les plus funs ne sont pas celle ou je m'endors au sol...

3) Je recherche un lacher prise, ou cet état second de facon inconsciente.
Je sais au fond de moi que ca risque d'arriver et de tourner mal, mais j'éloigne toute pensée réfléchie (négative ou pas) liée à ça. Je deviens une coquille vide, qui ne cherche qu'a profiter du moment présent, sans réfléchir à dans deux heures.
Je cours après le bonheur instantané (comme dans certains aspects de ma vie je suppose), et donc je recherche à lacher le controle le plus total inconsciemment.


4) Il y des profil type addict dans la famille. Mon demi-frère est accro au jeu et au cannabis. Ma demi soeur est accro au canabis. Mon père est acheteur compulsif.
J'ai lu que les profils addictif pouvaient être héréditaire. En tout cas, je suis toujour à la recherche de la gratification instantanée comme un accro

5) Je suis fatigué énergetiquement. Comme je l'ai dis, je fais énormément de choses, je vois énormément de gens, je joue des spectacle entier devant parfois 300 personnes.
Je pense que je devrais etre mort mentalement et phyisiquement, si je n'arrivais pas à ne pas écouter mon corps. Mais comme j'y arrive, quand je sors, je ne suis jamais reposé à 100%, et comme j'ai des problèmes déjà à mon avis génétique, celà ne fait que renforcer la rapidité avec laquelle je deviens saoul.


Conclusion

J'ai besoin d'aide. Médicale/psychologique, pour traiter ce problème.
Ca doit faire 8 ans que je me plains de ce problème, que j'en parle avec mes copines, mes amis, que j'ai du soutien, mais que sans cesse je reproduis ce schéma. Ca fait 8 ans que, je me dis vouloir régler ce problème sans rien mettre en place.
Ca fait 8 ans, que je refuse d'accepter que j'ai besoin d'aide.
Parce que je pense avoir une bonne compréhension du problème, des possibles causes, et surtout des dommages que celà me cause à moi, mon mental et à mes relations.

Et bien, j'ai pris rendez vous demain, chez un addictologue. Ce sera la première fois que je vais voir un professionnel de la santé mentale. Il travaille également avec le "neuro feedback", et la PNL.
J'y vais sans à priori sur ces techniques, et sur les méthodes. Déjà, c'est un premier pas vers une véritable volonté de régler ce problème.
Je vous tiendrais au courant des résultats.

Mon espoir, est simplement celui d'arriver à écouter mon corps et de retrouver un rapport sain avec l'alcool.
(J'ai décidé d'arrêter toute les drogues, tant que je n'ai pas régler ce problème, chose que je ne m'étais encore jamais dite avant).
J'espère au fond, que je ne suis pas bloqué, et que je vais devoir arreter toute consommation d'alcool, celà m'obligerait à repenser une bonne partie de ma vie. Mais bon, si c'est nécessaire. Je ne veux plus vivre ça. Je ne veux plus être cette personne là.



Les filles

Bon la santé mentale c'est bien, mais il y a plus important dans la vie. Baiser un max.
Bon blague à part, ca bouge pas mal de ce côté là depuis ma rupture.

D'abord, quelques mot sur mon ex. On entretient vraiment un relation super cool entre nous.
On a réussi, et j'en suis très content. On se parle/téléphone de temps en temps, on se soutient dans nos projets persos, on se parle de tout (histoire d'amour compris) sans aucun malveillance ni mauvaise intention derrière.
On se voit quand on peu, environ une fois tous les mois, parfois en coup de vent, parfois pour une journée entière.
Je sais que ça peut paraitre bizarre, mais je n'ai vraiment plus de sentiment amoureux pour elle, et je suis conforté dans l'idée qu'on était arrivé au bout de notre histoire amoureuse, bien qu'on s'aime toujours autrement.


On passe aux nouveautés.
Depuis la rupture, j'ai eu 4 dates grâce aux applis de rencontre, qui se sont toujours terminé au lit le soir même. Sans forcément trouvé d'accroche incroyable, c'était des moments très chouette que je suis content d'avoir vécu. Je n'en ai jamais revue une deuxième fois, pas forcément d'envie importante, et j'avais la tête à autre chose aussi. Mais c'est quand même agréable et beau de partager des moments de complicité avec des inconnues dans le respect.
Depuis j'ai supprimé les applis, parce que ça me fatiguait un peu, et que sans aucun regret, je n'avais simplement plus trop envie d'être dans cette "ambiance" là.

Sinon, j'ai eu une "relation" un peu plus longue avec une fille qui habitait paris que j'avais rencontré durant l'été, j'ai été chez elle 5-6 fois, puis finalement, elle à trouvé quelqu'un habitant paris et m'en à fait part en tout bien tout honneur.
On garde un contact cool, ( j'ai bcp sympathisé avec ses collocs ).
Je n'exclue pas que nos chemins se recroisent en fonction des disponibilités de chacun, mais c'était aussi cool d'avoir un truc qui "durait" un peu plus dans le temps.
C'est aussi cool de pouvoir gérer des relations comme celle là, en tant qu'adultes responsable et de reconnaitre simplement quand on est plus disponible, et qu'on se voyait pour passer du bon temps.


En plus, j'ai rencontré un fille lors d'un spectacle, le feeling est passé direct. Elle est en couple libre. On se voit de temps en temps, on passe juste des bons moments, c'est hyper chouette, et elle est vraiment intéressante.
Mais il n'y a pas de feeling amoureux du tout, ni de son coté ni du mien. En plus, ni elle ni moi, ne somme vraiment disponible ni ne recherchons une "relation" plus sérieuse.


Et finalement, je suis retourné en belgique, chez mon meilleur pote. J'ai rencontré sa nouvelle colloc en coup de vent. On a discuté une heure, boum grosse attirance direct.
Je l'ai revu, une autre fois, on a passé une bonne soirée ensemble, j'ai directement senti que le feeling était présent de son côté aussi, mais je n'ai pas réussi à concrétiser quoi que ce soit le soir même.
Je suis revenu en Belgique, mais cette fois, on à fini par finir la nuit ensemble.
C'était très spécial, car malgré une attirance et une complementarité mental, on était super maladroit, tant au niveau du sexe, que dans la facon dont on se comportait l'un avec l'autre. On aurait un peu dit, deux ados de 16ans ensemble.
Pour etre franc, elle m'impressionne un peu. C'est une boule de positivité, et elle sait qui elle est.
On s'est revu encore une fois, mais cette fois-ci on s'était donné rendez vous juste à deux dans un café, et on à trop rigoler avant de repasser la nuit ensemble. C'était mieux, mais on arrivait pas encore à totalement se connecter l'un à l'autre.
Mais je sentais une énergie vraiment particulière entre nous, super agréable, super positive, mais vraiment maladroite.
Je la vois vraiment comme une femme "accomplie", sur d'elle, et c'est perturbant pour moi.


Et finalement, le nouvel an est arrivé, je suis retourné en belgique encore, pour faire la fête dans la colloc.
Et là, le drame, j'ai encore fait une rechute d'alcool, et j'ai été horrible le soir même. Ridicule même. A la limite du respectueux parfois je crois.
En me réveillant le lendemain, j'ai sentie son attitude changer envers moi (ce que je comprend tout à fait).
Finalement, j'ai passé la journée dans la colloc, et on a un peu discuter comme des connaissances. Et le soir même, je l'ai rejoint dans sa chambre. On à passé la nuit ensemble, et c'était vraiment incroyable. On s'est senti connecté, et honnetement, ca doit fait 10 ans que je n'ai pas autant fait l'amour en une nuit.
On a discuter de la soirée, et même si elle était évidemment compréhensive, elle était aussi perplexe face à mon comportement, et mettais une petite barrière entre nous.
Le lendemain, je pensais partir chez moi, mais elle m'a invité a rester la journée et la nuit encore chez elle.
C'était encore une fois génial, on a eu pleins de discussions super profondes, et on se ressemble sur beaucoup de point (bon après tout le monde dit ça au début).

Finalement je suis parti le lendemain et j'ai repris le train vers lyon.
Ca faisait depuis mon ex, que je n'avais pas ressenti quelque chose comme ça pour quelqu'un.
Et descente d'alcool + drogue + état mental fébrile car je me sentais mal de mon comportement du nouvel an, j'étais un peu dans une demande affective envers elle.
Dans le sens, ou j'attendais sans cesse qu'elle me demande quand je reviennne pour qu'on se revoit, ou qu'elle me dise qu'elle avait passé un super bon moment. Mais elle était sur la retenue (depuis le début elle est comme ça, ce qui participe surement au faite qu'elle m'impressionne).
J'ai donc, envoyer deux trois messages directement, alors qu'on avait passé déjà 3 jours super intense, et j'ai senti que j'étais needy.

En bref, j'ai foiré avec elle.
Alors que j'aurai du garder une distance et une légereté, je me suis engoufré assez vite dans une demande affective précipitée qui fait peur. Vraiment une erreur de débutant.
Surtout qu'au final, en étant un peu posé aujourd'hui, même si je l'adore, je ne suis pas "amoureux" d'elle, et j'apprécierais vraiment juste une relation tranquille et posée sans prise de tête. Surtout qu'il y a la distance de nouveau entre nous.
Je ne sais pas ce qui m'a pris d'être comme ça avec elle.

Au final, j'ai grillé presque toute mes cartouches avec elle. Il reste un "espoir", je lui ai proposé de se revoir dans une semaine et d'allez voir un film qui nous interessait tous les deux. Elle a accepté même si elle m'a bien fait comprendre que c'était trop intense pour elle comme relation.
Depuis je suis en silence radio, j'espère pouvoir lui expliquer de facon adulte, ce que j'ai ressenti et qu'elle trouvera ça ok.
Mais bon, au final, rien de grave, je serai triste de "perdre" cette relation, mais c'est aussi un signaux positif d'avoir pu ressentir quelque chose de fort après ma rupture.



Conclusion

Une bonne fin d'année bien chargée, un bon retour dans le célibat, des "erreurs" de débutant, un retour de problème récurrent, bienvenue en 2024 !
C'est un message un peu sombre que je poste aujourd'hui, mais il y a eu récemment énormément de moment de bonheur et de joie, que ce soit avec mes amis, mon travail, des filles. Il y en aura encore pleins, la vie est un cycle et c'est cool de le savoir pour en profiter au maximum.

Je suis content d'avoir enfin pris rendez vous chez un psychologue, je pense que mon problème d'alcool, est lié à pleins d'autre facon de penser qui me bloque sur certains aspects de ma vie. Si j'arrive à démeller un peu tout ça, tout va se délier.


Bonne fin de journée à tous, et à la prochaine pour de nouvelles aventures, réjouissante j'en suis sur !

Hello les boys/girls !

Je reviens au nouvelle, journée de repos, bien trop rare à mon gout, mais du coup j'ai pas mal de temps pour penser et écrire un peu !

J'suis dans un état super chelou depuis 3-4 jours, j'ai envie de poser un peu mes idées !
Je crois que je suis super fatigué, je bouge encore énormément, je fais le spectacle un peu partout et j'ai toujours pleins d'activités, on rajoute à ça que je fais un peu la fête, ca fait beaucoup pour un petit bonhomme comme moi ! Mais contrairement à avant, j'arrive à me dégager un peu de temps pour moi, pour écrire des nouveaux trucs aussi et ça c'est cool !

J'ai été voir un psy

Bon, j'ai été voir un psy pour mes problèmes d'alcool, je l'ai vu 4 fois je crois, c'était super intense, et j'étais vraiment investi. Puis petit à petit j'me suis rendu compte qu'il me correspondait pas trop, il avait certaines réflexions que je trouvais un peu problématique, et on avançait plus trop, l'impression de tourner en rond.
C'était aussi un neuro psy, du coup on n'a pas beaucoup exploré les causes profondes, et surtout on a jamais vrmt abordé les autres aspects de ma vie, du coup je pense que j'ai trouvé ça un peu dommage car forcément tout est plus ou moins lié !
Malgré tout, ca m'a bien aidé, et j'ai vu des effets bénéfiques sur ma consommation.
Le but n'est toujours pas d'arrêter totalement de boire, mais d'être conscient de moi même quand je bois.
J'aimerais aller voir quelqu'un d'autre, peut-être un "vrai" psy, car je pense que j'ai encore pas mal de choses à déchiffrer dans mon comportement.


Niveau pro

Niveau pro, tout roule, je suis sur un nuage. J'ai l'impression que rien ne m'arrète, et que je progresse beaucoup. J'ai participé à un concours, que j'ai gagné, alors que je l'avais fait il y a un an, et que personne n'était venu me parler après.
J'ai décroché deux trois places dans des grands festivals d'humour avec ca.
Je joue toujours mon spectacle jusque juin. Je me laisse les deux mois de vacances libres, je pense que j'ai mérité un peu de calme et d'aventures diverses et variées.
La question sera, que faire en septembre. Je ne peux plus trop être programmé par ici, en tout cas pas de facon hebdomadaire. Et puis, je pense surtout que je suis arrivé à un stade, ou si je veux progresser, je vais devoir monter sur paris.
Cependant, je pense que je n'ai pas envie d'habiter à Paris, peut-être que je ferai les aller-retours, même si forcément je ne serai peut-être pas assez "présent" sur paris pour faire ma pub, et remplir ma salle.
Mais en même temps, je pense vraiment que je ne suis pas prêt mentalement à déménager sur Paris, et je ne suis surtout même pas sur d'en avoir envie.
C'est un peu un course sans fin le monde du spectacle, on court après des dates/des salles mais on est un peu jamais satisfait.
J'en suis arrivé à un stade ou le but est un peu flou. Au final, j'ai un bon spectacle, j'en vit, et je m'amuse sur les comedy club ici. Est-ce que j'ai nécessairement besoin de vouloir +, tout en sachant que + ne sera jamais encore assez.

Du coup, je suis en train d'écrire un nouveau spectacle, peut-être pour dans 1an/2 ans, j'en sais rien, mais c'est surtout défendre quelque chose de nouveau qui m'excite je crois.
Au final, avec ce premier spectacle, j'ai déjà fait + que ce que j'imaginais possible, je dois aussi prendre le temps de m'arrêter et de me retourner sur le passé, ça fait un an que ce spectacle existe, et j'ai déjà fait tellement de chose avec que j'aurai pensé inimaginable !

Tout ça me stress pas trop pour le moment, je verrai en septembre mes envies. Je suis de toute facon assuré de gagné ma vie pendant encore un petit bout de temps, et ca c'est cool !

Niveau des girlzz

Je viens de vivre un période heureuse super intense pendant 2 mois, et puis là depuis lundi passé, c'est un peu la méga loose, j'me retrouve avec des vieux démons dans ma tête, et je n'en reviens pas de l'impact que peut avoir les relations amoureuses sur mon mental et sur mon "bonheur". J'ai vraiment quelque chose à travailler là dessus.
C'est marrant, parce qu'en me disant ça, j'me rends compte que à chaque fois que j'ai mon père au téléphone, il me demande toujours : alors tu vois quelqu'un en ce moment ?
Comme si c'était la chose centrale d'une vie, et c'est vrai que mon père place toujours ça au centre de sa vie. C'est le modèle que j'ai eu, et ca explique certainement pourquoi les relations amoureuses m'affecte autant.

Du coup, ces deux derniers mois, je voyais plusieurs filles, avec qui je passait de super moment.
Notamment la fille dont j'ai parlé avant, qui est la collocataire de mon meilleur pote, mais qui habite à Bruxelles, et donc loin de moi. On va l'apeller Camille.
On s'est vu pas mal pour de plus ou moins longue période. J'ai commence certainement à avoir quelques sentiments pour elle. Du coup j'ai naturellement arrêté de voir les autres filles.
Bien que je n'ai eu aucune discussions sur une eventuelle exclusivité/mise en relation avec Camille.

C'était un truc assez intense, dans mon dernier message, je pensais avoir rompu quelque chose avec la soirée du nouvel an, et au final non, on s'est revu et tout s'est bien passé.

Je vous pose un peu la base sur cette Camille, c'est une fille qui a eu 100 vies, super indépendante, elle n'a plus été en couple depuis 5 ans (de par son choix évidemment). Enorme peur de l'engagement (je l'ai senti super vite).
On a toujours évité les questions sur la "nature" de notre relation, on se disait simplement, on se voit si on à envie de se voir et voilà (c'est moins évident évidemment vu qu'on habite loin mais on se voyait assez souvent au final). En plus on s'écrivait beaucoup, alors qu'elle ne possède même pas de smartphone et qu'elle utilisait tout le temps celui de son travail.
Cependant, c'était super nouveau pour elle d'avoir une "relation" plus longue qu'un coup d'un soir avec quelqu'un, et je crois qu'on s'est mit une énorme pression sur cette relation. En plus de tout ça, nos amis en communs, ont énormément mis la pression sur cette relation, à travers des blagues un peu lourdes.
Tout ça à fait que de mon côté j'me suis un peu monté la tête et je voyais cette relation comme spéciale et même si j'étais au fond en phase avec cette envie d'avoir une relation simple/on se voit quand on se voit.

Elle est venue le week-end passé à Lyon, elle n'étais encore jamais venue ( je faisais les déplacements car j'ai le time, et ca me permettait de voir les autres amis en Belgique).
Elle est restée 4 jours, et vous sentez venir le truc, tout s'est très bien passé quand elle était ici, même si de nouveau c'était super intense (même pour moi qui ai l'habitude d'être en couple comparé à elle).
Et quand elle est rentrée, je l'ai senti paniquée, pendant quelques jours, j'ai bien senti que quelquechose s'était passé dans sa tête. Moi, du coup, j'ai plongé dans une obsession malsaine, à regarder toutes les 15 min si elle m'avait envoyé un message, à essayer insidieusement de lui faire dire des trucs pour me rassurer quand on parlait, bref j'suis retombé avec mes démons et j'me suis rendu compte qu'inconsciemment j'avais mis de l'espoir dans ce truc.

Finalement, on s'est appelé hier pour discuter, je l'ai sentie un peu distante et pessimiste.
En gros, elle m'a expliquée avoir paniqué avec la pression que tout le monde mettait sur notre relation mais aussi bien sur, la pression qu'on se mettait tous les deux, parce que la connection avait été très forte dès le début.
On était l'air de rien rentré dans un truc très couple avec des attentes. Et je comprend tout à fait que celà la fasse paniqué, car ce n'était pas ce qu'on recherchait vrmt au début.
Je suppose que ça résonne bcp en elle, car elle à très peur de l'attachement, et de ce que celà peut signifier.

Après, est-ce que c'est vraiment sa peur qui joue et au final au fond d'elle aurait encore envie d'avoir une relation avec moi. Ou simplement, la relation qu'on à construite ne lui convient pas.
Elle m'a dit que le top ce serait de recommencer à zéro, sans attente, ni engagement, mais qu'elle est pas sur qu'on y arrivera, et qu'elle sait pas trop comment on peut faire.

Bref, c'est un bordel qui m'obsède, et chaque jour je combat un peu cette obsession.
J'ai peur d'avoir été/fait quelque chose de mal, ou de ne pas être à la hauteur d'être aimé, ce n'est pas la première fois que ça m'arrive. Ca me fout toujours un peu en l'air le cerveau quand je ressens ça.
Mais ici, je suis dans un sentiment très bizarre, entre la lucidité et l'obsession, je me rends compte que c'est mes propres peurs/mes schémas qui s'exprime dans ma tête, qu'il n'y a pas mort d'homme, parfois les relations ne fonctionne pas et c'est ok.
C'est juste qu'au final je me perds dans mes propres envies, est-ce que j'ai au fond de moi envie d'un truc "sérieux" avec des attentes, et je le projette sur elle et c'est ça qu'elle ressent et qui lui fait peur ?
Ou alors, est-ce qu'au fond ça me convient vraiment une relation aux contours flous, sans aucune attente ?

Est-ce que je projette mes peurs, ou mes envies au final. Est-ce que j'ai peur de ne pas être aimé, est-ce que j'ai peur d'être seul, est-ce que j'ai envie d'un truc sérieux et posé, est-ce que j'ai envie d'aventure et de légéreté ?
Est-ce que je n'ai pas encore fait le deuil de mon ex relation, et je reproduis les schémas que j'avais avec elle, parce que j'ai l'impression que c'est ce que je dois faire ?
Est-ce que c'est tout qui se mélange ?

J'en sais trop rien, je suis pas sur que ressasser tout ça, me donnera la réponse non plus.
Dans tous les cas, je vois Camille ce dimanche, on discutera en live, et j'aurai surement plus de réponses.
Même si de nouveau, ca pue un peu cette histoire !

Indépendamment de Camille et d'une éventuelle suite de l'histoire, c'est clair que je n'ai toujours pas tout réglé dans mon cerveau, et que c'est compliqué pour moi d'être stable émotionnellement.
Et est-ce que j'ai envie d'une histoire alors que je ne suis pas assez stable pour être seul ?


Ca m'a fait du bien, d'écrire ces lignes. Je suis de nouveau perdu, la vie c'est des cycles putin.
Mais, malgré ça, dans mes moments de lucidité, je suis heureux comme je ne l'ai jamais été je crois.
Tout vas bien, j'ai des amis incroyable, et j'avance sur mon petit chemin de vie.
Et si c'était ça au final l'important, j'avance ! A chaque erreur que je fais, un nouveau moi pousse à la place.

Sinon, je me bute avec cette chanson depuis 1 mois :
C'est trop beau comme chanson hahaha !

Allez, encore un texte décousu, mais j'me sens déjà mieux qu'avant de commencer à écrire !
Bye bye tout le monde, et à la prochaine étape du chemin !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Intéressant le 13.03.24, 07h07 par The_PoP
  • [+2] Like ! le 13.03.24, 14h24 par Jalapeno

Salut, c'est toujours intéressant de te lire.
Je vais la faire courte, une fois n'est pas coutume.
J'ai l'impression que tu choisis toujours les mêmes nanas en mode peur de l'attachement, populaires mais célibataires, un peu marginales dans leurs façons d'être, et surtout que les mêmes choses se répètent à chaque fois:
- tu arrives à les toucher émotionnellement là où les autres non (et je comprends que ce soit gratifiant et addictif)
- tu en profites mais tu t'attaches, tandis que tes amis font toujours des conneries genre pression par humour débile ou jalousie
(C'est très rarement vraiment que pour ton bien, c'est souvent une manière de faire foirer le truc, sinon on fait les choses de manière subtile et parce qu'on sait que tout truc évident fera éclater l'affaire)
- l'autre panique, tu le vois, tu te dis que c'est toi, tu veux une grosse discussion en mode "fait qu'on parle" comme si tu avais fait quelque chose de mal, tu te malaxes le cerveau, ça pète.

D'une: tu t'attaches à des nanas qui sont pas bonnes pour toi vu ta manière d'être. Et qui sont bonnes pour personne malgré leur attrait évident. Ce genre de meufs c'est un poison. Être capable d'être seule c'est très bien, tu n'as pas envie d'une meuf accrochée à toi h24 qui vit sur ton dos comme un koala. Mais elles elle sont seules car émotionnellement inaptes, ou parce qu'elles sont trop égoïstes, il y a un juste milieu et elles c'est au connaître l'extrême inverse du koala.
Deux: même si tu t'attaches faut garder la détente et l'absence d'attentes, la recherche de plaisir et de fun qui fait que tu les attires. Ça ne veut pas dire être absolument détaché, mais il ne faut pas t'oublier et oublier qu'elle voudra ce que tu étais initialement quand tu l'as rencontrée. Des attentes différentes se construisent sur le long terme quand la relation se développe mais avec toi c'est jamais aussi long, donc sur quelques mois, reste dans la même vibe, même si tu peux faire au fur et à mesure des choses plus impliquées. Un petit voyage à deux pour ne pas se retrouver toujours sur son fief ou le tien avec ses amis ou les tiens, des choses plus intimes, ça n'empêche pas de les imprimer avec la même envie initiale de pas se prendre la tête et profiter. Ça diminuera la pression et ça permettra de mieux connecter et évoluer naturellement plutôt que par à coups avec des moments où elle panique parce que c'est devenu trop. Si tu veux les garder faut les chauffer en mode "homard", pas les ébouillanter d'un coup. Mais évidemment, le point un reste valide: avec d'autres meufs.
Trois: faut mettre un stop à ton entourage de relous et repérer aussi les gens qui peuvent avoir intérêt à ce que ça capote. Aussi vivre caché au départ, pour éviter ça. Vous pouvez être avec vos amis sans le dire, ou sans faire de grandes démonstrations qui vont inciter les jaloux et les relous à mettre leur grain de sable.
Quatre: Tu gères mal l'attachement, la culpabilité, et tu te remets trop en cause. C'est normal et naturel de vouloir communiquer. Mais faut pas le faire en mode conférence de presse, ou en mode "subliminal" (quand tu as écrit que tu essayais de lui faire passer en douce des idées pour qu'elle se sente différemment, j'ai eu des flashs du Vietnam... On fait tous cette merde et ça marche JAMAIS). Tu sens un problème, mais c'est essentiellement de son côté: si c'est pas avec ton attitude, tu la laisses cheminer, personne veut la solution toute cuite et elle aura l'impression que tu veux lui imposer un truc, plus de pression, ou en tous cas elle alignera pas sa pensée avec ce qu'elle veut et ça la perturbera. Si c'est avec ton attitude, tu adresses le problème en clair, ou pas si c'était pas important (souvent adresser un non évènement, ça crée un effet Streysand). Et si c'est un sujet qui te fait chier, tu détournes l'attention et si c'était pas si important ça se noiera avec la valeur positive que tu apportes. Tu le sais sans doute mieux que personne ici. Ton auditoire regarde là où ton attention se porte, et même si certains esprits retors vont pas quitter certains détails des yeux, la nature fait que par réflexe on va souvent en perdre le fil. Si tu sais où tu veux aller, tu fais une parenthèse (tu crées un moment qui n'a rien à voir avec la situation ou tu t'éclipses temporairement avec une bonne excuse - un truc naturel pour toi qui fait que pour une fois tu vas pas pouvoir la voir, pas pour créer le manque mais casser la prise de tête et la ramener au moment positif juste avant sans toute la complexité qu'on peut y ajouter par stress ou autre), le fil se rompt et tu reprends là où tu en étais avant les noeuds au cerveau, et elle aura oublié ce qui pouvait l'entraver.

(Au passage sans faire mon mystery du pauvre, il a a posteriori bien peu exploité son art en la matière, en dehors de la notion de routines. Il y a tant de choses de psychologie qui te permettent de mieux gérer tes interactions avec les gens, de transmettre tes intentions et tes idées, et de construire une image qui sera celles que les gens garderont - et qui est celle qui te correspond mieux sur le long terme, donc la plus intéressante pour toi aussi - que c'est bien dommage. Mais en tous cas toi si tu y réfléchis, tu devrais trouver de meilleures manières de communiquer aussi que les grandes discussions en mode crise et les messages pas cachés et pas efficaces).
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] 100% d'accord le 15.03.24, 12h33 par touska
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Hello onmyoji, ca fait plaisir de voir que tu es toujours là avec les autres ! :D

Je suis 100% d'accord avec toi, c'est marrant, là ca va vachement mieux mentalement, et j'me suis justement posé ce matin dans un café pour réfléchir un peu à tout ça, et j'vais essayer d'être le plus honnete possible avec moi dans ce message.
Attention, ca va surement être un pavé, j'me sens chaud écrire haha

Déjà, la première chose qui m'est venu en tête c'est qu'il y avait quand même vachement un schéma répétitif concernant les filles avec qui il se passe quelque chose.
Mes 3 dernières relations ont bcp de ressemblances, toujours des filles marginales/inapte(sans être forcément négatif hein) aux relations.

C'est fou, j'y avais jamais vraiment pensé, mais tu as raison quand tu dis que c'est addictif/gratifiant, ca m'excite ce challenge d'avoir une relation avec quelqu'un qui n'en a "jamais" eu. C'est un peu un syndrome de la "chasse", attraper l'animal rare.

Ca permet du coup de vivre des choses assez intenses, sur des court laps de temps, et on est tous les deux dans une sortie d'idéalisation de l'autre. Si je suis honnête avec moi, j'aime surement que la fille se dise : "enfin quelqu'un de différent avec qui ça pourrait marcher, (avec en sous texte : parce qu'il est incroyable)"
De mon côté j'me dis surement "Si ça n'a jamais marcher avec des autres, c'est parce qu'elle est incroyablement libre et sûr d'elle".
(J'aurai pas du lire tous les charles bukowski en étant jeune, le marginal est vraiment inscrit comme "cool" dans mon cerveau, même moi parfois j'ai envie de baiser un grille pain haha)

Tous les deux on se met dans ce rôle assez vite qui nous fait vivre des trucs qu'on a pas l'habitude de vivre. Mais ça nous piège aussi forcément, parce qu'après tout on reste deux êtres humains avec qualités/défauts et simplement avec un psyché propre.
En plus, aussi fort que la relation soit, c'est impossible de tenir une intensité permanente sur le long terme.

Et effectivement je crois que ca déraille, dès que je sens que l'autre "redescend sur terre", et remet ne serait-ce qu'un peu qui je suis/la relation en cause.
Est-ce que du coup, je ne me sentirai pas attaquer dans mon égo, du style "ha ouais je suis pas si génial que ça en faite ?".
Du coup, j'ai deux réactions à ça :
- D'abord je me mets à mentir, sur qui je suis, sur ce que je pense, dans le but de rester le mec incroyable qui à fait chavirer leurs cœurs contre vents et marrées.
Ce qui est quelque chose que je ne devrait jamais avoir à faire pour qui que ce soit. Et ce qui en plus provoque parfois une réaction en chaine, car il y a une différence entre mes paroles et mes actes, la dissonance cognitive n'est jamais attirante, surtout que le genre de filles avec qui je suis le sentent très vite.

- Et puis après ça, j'me remets en question, mais comme tu le dis, je suis pas très doué pour ça, et surtout je le fais trop violement. J'me sens au fond du trou, car si ca ne marche pas, c'est parce que je "ne suis pas si génial que ça en faite". Du coup, j'analyse chacun de mes comportements, chacun de mes messages. Et c'est intenable psychologiquement de TOUT remettre en question d'un coup.
Vraiment quand ca capote, j'me sens dans un état ou je trouve que tout ce que je fais est nul et insignifiant, les choses qui me rendent fier d'habitude, paraissent insipide.

En faite, c'est peut-être con, mais j'me trouve nul, vu que si j'étais génial, la relation fonctionnerait bien. C'est un cercle vicieux qui du coup donne trop de pouvoir à la fille en question (qui en plus n'a rien demandé). Et quand cela refonctionne avec cette fille (ou une autre après), je me retrouve de nouveau à être fier de moi et avoir une bonne opinion de moi même.

C'est marrant, parce qu'à chaque fois pour les 3 dernière relations, quand je les ai rencontrés j'étais dans une phase ascendante, ou le monde était à moi. Quand je suis en forme avec le mojo, j'ai un aura et tout ce que j'entreprend fonctionne, je me sens comme le roi du monde. Ce qui je suppose doit être ce qui attire aussi ces filles en particulier.

---

Mais du coup, parlons solutions et de ce que je peux améliorer pour ne plus tomber dans ce schéma.
Je pense que je dois déconstruire deux trois modes de pensées qui me parasitent (outre ce que j'ai dis plus haut évidemment).


- D'abord, comme tu le dis, au bout d'un moment je switch, et "j'ébouillante" la relation. En faite, je pense être un gros romantique au fond (ancien needy, la classique). J'ai une vision de l'amour "absolu", tout doit être global, et en gros, au bout d'un moment j'me dis "c'est bon, j'ai réussi à avoir cette fille", maitenant c'est elle et moi contre le reste du monde, et on ne doit plus faire qu'un, la fusion de deux esprits.
C'est dangereux comme vision de l'amour/des relations, en plus, c'est à l'opposé de ce que je pense vraiment au fond de moi, mais je sais pas trop pourquoi, inconsciemment je fais tout pour arriver à cet absolu (on revient encore peut-être sur mes modèles amoureux parentaux).
(En plus, dû à la nature intense des relations que j'ai, c'est + facile d'avoir envie de se perdre dans un absolu. Alors qu'une relation plus "calme et posée", évite de s'engouffrer là dedans de suite).
En faite, je dois pouvoir déconstruire (putin, on passe vraiment notre vie à désapprendre quand même, c'est fou), cet idée d'amour fusionnelle et total, mais genre vraiment le déconstruire au fond de moi, parce qu'en surface, j'ai travaillé la dessus et je suis conscient de l'illusion que celà représente, et que ce n'est pas quelque chose de souhaitable, mais dans la pratique, ça prend le dessus sur moi.

- Ensuite, je ne sais pas bien communiquer (forcément c'est en rapport avec ce que je dis juste au dessus). Ou plus précisément, je suis dans une over communication. J'ai toujours grandis (comme beaucoup d'entre nous au final) dans une "societé" (babylone brule) ou on met toujours la sacré sainte communication en avant. Mais ce que j'ai retenu de ça, c'est "il faut toujours communiquer un max sur tout". Alors que peut-être, c'est simplement "on doit pouvoir communiquer sur tout, sans avoir peur, si et seulement si c'est nécessaire".
Comme tu le dis très bien onymoji, Je me berce d'illusion en me disant que "tout peut(et doit) toujours être réglé par une grosse discussion", alors que même dans mes expériences, ça n'a jamais vraiment fonctionner.
Je me suis en faite enfermé dans un schéma malsain, parce que ce qui plait aux filles au début, c'est ma facilité à communiquer, c'est quand on passe des heures à boire des verres et à discuter de la vie et des relations et des sentiments. Sauf que moi je continue là dedans, alors qu'en faite au bout d'un moment, cette facilité à communiquer apporte angoisse, stress et manque de spontanéité/fun.
Et forcément je comprends pas trop pourquoi ce qui plaisait au début ne marche plus, du coup j'ai redenouveau envie de communiquer sur ma communication et c'est un cercle sans fin.
(En plus, je peux communiquer sur à quelle point la communication est parfois overrated, et du coup quand je recommunique trop derrière, ca crée de nouveau une dissonance cognitive pour la personne en face de moi lol)

Je dois comprendre consciemment (de nouveau, au fond de moi je le sais), qu'il y a d'autres façons de communiquer, et que parfois la non communication est une facon de communiquer. Et aussi que tout, ne doit pas être intense, tout ne dois pas être prétexte a communiquer tout le temps. Les actes communiquent autant/mieux que la communication verbale parfois.
Comme tu le dis, vouloir communiquer sur un détachement émotionnel, ne fait que mettre en avant le faite que je ne suis pas détacher émotionnellement, ou du moins attire l'attention là ou je ne devrais pas attirer l'attention.

Je fais plus de mal que de bien en faisant tout ça. En plus, l'effet pervers, c'est que au fur et à mesure de la relation, je n'arrive plus à déchiffrer les signes non verbaux/des actes, et j'ai besoin que tout soit clair et précis et si ce n'est pas le cas, ca me fait paniquer.


Je vais un peu transposer à quelque chose qui m'arrive d'un point de vue pro, parce que je trouve ça marrant que ca s'exprime même dans mon spectacle. La critique principal de mon spectacle, c'est que je vais trop vite quand je parle, et que je n'apprécie pas la force des silences quand je joue.
En faite j'ai l'impression que si je ne dit rien + de 2 secondes, les gens vont s'ennuyer. Or c'est l'effet inverse qui se produit, ces derniers temps je prends plaisir à enfin prendre le temps et a comprendre la force du silence ( ca fait depuis 10 ans qu'on me fait ces remarques), et depuis que je fais ça, je ressens vraiment une nette différence dans la force des mes blagues/propos.
La communication ne passe pas que par les mots.

J'écris ce message et il y a une phrase qui me vient en tête et qui me parait importante :
J'ai une dissonance cognitive entre mes idées/opinions sur les relations et la vie, et mes actes. Et je compense cette dissonance cognitive par l'over communication, comme si les mots pouvait calmer la culpabilité/le ressenti que j'ai de ne pas agir en fonction de ce que je sais/de ce en quoi je crois.


- Et finalement, dans le choix de mes partenaires, il y a souvent comme tu l'as fait remarqué, une sorte de syndrome du sauveur chez moi. Je "prends" des gens cassés, avec au fond certainement, l'envie de les changer sur certains points, en tout cas des leurs montrés que des gens "bien" existe.
On en revient à mon problème d'égo, qui veut etre le meilleur, celui qui prouvera aux autres qu'ils ont tord.

Mais, est-ce vraiment possible de "choisir" ce par quoi on est attirés ? J'ai l'impression d'avoir besoin de quelqu'un d'un peu cassé, d'un peu différent sur la vie, sinon j'ai peur de me retrouvé bloqué dans quelque chose de classique.
Est-ce que c'est justifié ? Est-ce que je romance l'idée de l'amour "impossible" ou "dévastateur" ?
Surement. En faite carrément oui haha.
Comme tout, je pense que l'idéal se trouve dans l'équilibre, j'ai besoin de quelqu'un, d'un peu cassé, mais pas trop. (Est-ce que ca existe haha ?).


------


Voilà, j'ai l'impression d'avoir été assez lucide sur moi dans ce message, sans avoir été influencé par mes peurs/craintes.
Pour finir sur un point positif, comme le démontre le fait que j'ai enfin été voir un psy, j'me sens quand même réellement dans une démarche de "changement/d'évolution", sur moi, et surtout cette fois, j'ai l'impression que c'est pour moi que je le fais, et pas pour une fille ou d'autres personnes.

C'est un peu marrant, parce que je suis un peu fasciné/obsédé par le changement en tant que mécanisme ces derniers temps, j'écris mon prochain spectacle en ce moment, et bizarrement ça parle beaucoup de cristallisation, et de à quelle point c'est pour moi une notion dangereuse qui nous enferme.
J'ai un peu l'impression d'avoir eu 1000 vies, et d'avoir toujours ériger le changement (de vie et de psyché) en tant que maitre mot.

Je suppose que ça ne vient pas de nulle part et que je cherche vraiment à évoluer.

Du coup c'est positif, et comme je l'ai dit dans un de mes derniers messages, je suis quand même dans une phase ou je suis super heureux, plus que je ne l'ai jamais été avant, car je suis à ma place, mes idées/projets voient le jour et je suis reconnu pour ça. (Peut-être que ces problèmes d'égo avec les filles, trouvent aussi une autre facon de s'exprimer dans la reconnaissance professionnel que je reçois).
Mais je pense pour autant que je suis très loin d'être un enième artiste qui recherche une validation qu'il n'a jamais reçu dans mon "art".
Je suis conscient que tout cette reconnaissance est totalement "éphémère", et qu'elle ne représente rien. (J'ai même souvent tendance à me dévaloriser au final quand j'y pense).
Mais je préfère faire ca que de finir comme un connard arrogant, ou trop sur de lui.

Je finirai avec cette phrase de Népal dans le morceau "Sundance" : De cette époque, j'ai retenu que l'plus important, c'est d'y croire
Mais un connard qui s'y croit trop, ça, j'déteste.

Voilà, encore merci de ta réponse, désolé pour le pavé.
Mais çe fut deux heures à réfléchir à moi qui m'ont fait du bien ! (Franchement, à quoi bon penser à autre chose qu'a soi hein au final..... haha)

Allez, bonne journée à tout le monde et à la prochaine pour de nouvelles aventures !

Ça fait plaisir de lire tes aventures et tes réflexions.
Je pense que tu dois plutôt intégrer au niveau inconscient et émotionnel ce que tu sais consciemment que l'inverse. Ce doit devenir un réflexe de bien penser et bien ressentir. La conscience c'est bien mais c'est court-circuité par trop de choses qui peuvent être contradictoires. Faut rééduquer sa manière de ressentir, ton raisonnement lui a déjà abouti à des conclusions.
Pour la surcommunication, c'est pas l'histoire de faire le gars mystérieux, mais il ne faut pas trop en dire et prêter le flanc sur des choses stupides. C'est très bien d'être apte aux grandes discussions donc d'être intéressant, et de savoir communiquer sur ses sentiments. Mais comme ses discussions, on doit choisir ce qu'on expose de son monde intérieur, ses sentiments, et même son fonctionnement. Car ça nous oblige à une cohérence qui est souvent intenable à la longue (quand on parle de son attitude en relation, il faut se méfier d'être absolu, ou "trop parfait").
En ce qui concerne la remise en question, ton romantisme est une source de déception parce que tu as l'illusion que c'est sur toi que tout repose. C'est bien d'être spécial pour l'autre, c'est enivrant, mais elle a aussi sa part à faire dans la communication (et pas paniquer, se fermer comme une huitre quand ça ne va pas), et dans les compromis, dans l'énergie apportée. Si ça ne marche pas, malgré des sentiments, ça peut être sain de reconnaître qu'il ne s'agit que de modes de fonctionnement différents, d'incompatibilités en termes de valeurs ou de caractères. C'est parfois mieux de prendre ce qu'il y a prendre et d'arrêter les frais avant que les choses se terminent par des regrets, partir quand c'est encore beau et en bons termes (plutôt qu'en bons termes mais avec de la gêne, ou en mauvais termes). Se faire plus confiance et se donner plus le bénéfice du doute fait que l'autre aussi, souvent, adopte cette attitude.
Enfin pour tes attirances, tu as raison, on a pas toujours le choix. Néanmoins, il y a des degrés. Tu peux aussi être attiré par une femme qui aimera se reposer sur toi, pour qui tu seras un modèle de liberté et de communication (elles aiment souvent ce qui leur manque, ça crée de l'admiration), elle aura ce même genre d'attitude qui peut te faire enclencher, mais sans l'excès nocif que les autres peuvent avoir. La femme enfant, ça reste une enfant mentalement (et tu remarqueras le paradoxe, souvent jeunes elles se disent plus mûres que les mecs, et quand elles sont plus vieilles elles se disent femmes enfant. Encore une histoire de rechercher ce qui leur manque. Rien de tout ça n'est vrai, et elles ne sont souvent pas plus mûres ou construites que les mecs). Si tu es romantique et vide quand même consolider la relation et les sentiments, tu cherches une femme, qui est la seule apte à recevoir ces sentiments correctement, mais aussi à les retourner adéquatement. Tu peux trouver ça chez les femmes de ton âge aussi, mais c'est un aussi grand voire plus grand challenge à mon avis que toucher l'âme d'une fille qui répond parce que tu es la pièce manquante de son puzzle mental.
Après te mets pas trop la pression, ça va venir, tu vas savoir de plus en plus ce dont tu as envie et ça va faire un tri.
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

J'ai une théorie un peu violente sur ces relations qui te font ressentir "spécial" avec des filles cassées (Onmyoji, j'ai pas tout lu mais je pense que je te rejoins sur pas mal de points, désolé si je te répète).

Peut-être que ce qui te rend exceptionnel, c'est (seulement) ton aveuglement. Là où d'autres mecs plus clairvoyants arrêtent la relation dès qu'ils sentent qu'ils sont tombés sur une meuf à problème, toi tu t'accroches (syndrome du sauveur). Et comme tu t'accroches alors que ça sent le roussi, la relation va forcément un peu plus loin que les autres, ce qui confirme cette illusion d'être "the one", que cette fois-ci "c'est la bonne"... jusqu'à ce que ça devienne suffisamment toxique pour que tu te réveilles.
Je parle d'illusion, parce que c'est une relation qui était vouée à l'échec dès le début, parce que même si toi tu es prêt pour une relation saine, la meuf ne l'est pas (parce que ce n'est pas le bon moment, parce qu'elle traîne de gros boulets, voire une pathologie, etc.).

J'exagère volontairement les mécaniques à l’œuvre. Il y a très certainement aussi un peu de réel coup de cœur de part et d'autre, mais il faut aussi rester pragmatique. Y'a des meufs qui sont faites pour personne, et celles là ils faut les filtrer en amont. Ça veut sans doute abandonner une part de naïveté et de romantisme, mais tu t'en porteras mieux sur le long terme, crois moi :wink:

Toujours un plaisir de te lire en tous cas.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Absolument le 18.03.24, 13h07 par Citadin
  • [+2] Très intéressant le 19.03.24, 00h42 par Onmyoji

Intéressant, j'avais en effet pas pensé à l'escalade de l'engagement et au biais de confirmation qu'il y a à persister avec une meuf trop solitaire qui nous donne de l'intérêt parce qu'à un moment on est les seuls à persister, donc ça la surprend.
Aussi, le côté "meuf pour personne". Disons que dans mon esprit, on s'emboîte toujours avec quelqu'un, même si ça donne une forme complètement pétée, mais c'est vrai qu'il y a aussi des nanas qui cassent tous les mecs qu'elles touchent (et réciproquement).
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Onmyoji a écrit :
19.03.24
Intéressant, j'avais en effet pas pensé à l'escalade de l'engagement et au biais de confirmation qu'il y a à persister avec une meuf trop solitaire qui nous donne de l'intérêt parce qu'à un moment on est les seuls à persister, donc ça la surprend.
Aussi, le côté "meuf pour personne". Disons que dans mon esprit, on s'emboîte toujours avec quelqu'un, même si ça donne une forme complètement pétée, mais c'est vrai qu'il y a aussi des nanas qui cassent tous les mecs qu'elles touchent (et réciproquement).
Oui, et ça peut être des nanas très cool pour plein d'autres choses, juste pas pour une relation. En fait il y a une série de red flags qui permettent de les repérer rapidement, genre :
  • "j'ai pas envie de mettre d'étiquette sur notre relation"
  • elle n'a jamais été dans une longue relation (ou plus depuis très longtemps)
  • un jour elle est très investie et attentionnée, le lendemain elle disparaît (rinse and repeat)
  • peur de l'engagement implicite ou explicite
  • etc.
Souvent on ne veut pas l'entendre mais ça veut clairement dire : "je ne veux pas d'une relation (ou je ne suis pas capable d'en avoir une) [avec toi [pour le moment]]" et non pas "woohoo, cette fois-ci je veux bien démarrer une relation sérieuse parce que tu es un être exceptionnel".

Ça parait évident une fois qu'on a un point de comparaison avec une relation saine où la volonté d'engagement est mutuelle (il faut en avoir connu avant évidemment). Et ça l'est beaucoup moins quand on a le nez dans le guidon et les papillons dans le ventre.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Post de qualité le 21.03.24, 06h57 par Onmyoji

BON PLAN SEXY : De -15 à -70% chez la boutique sexy LoveHoney.fr. LoveHoney.fr propose toute l'année des réductions très agressives sur leur catalogue lingerie, sextoys et autres accessoires. Suivez ce lien pour consulter les offres du moment.

Vous pouvez aussi soutenir FTS en passant par ce lien pour faire votre shopping sur Amazon.fr

Répondre