Pourquoi un homme trompe sa femme ?

Note : 14

le 20.09.2022 par Ines38

16 réponses / Dernière par C4AAHXEPLK le 17.02.2023, 08h46

C'était plus simple du temps de papa & maman. Pour celles et ceux qui veulent échanger autour de la vie de couple et des relations, et des différentes formes que tout ça peut prendre. Polyamour ou monogamie, relations libres, jalousie, engueulades dans la cuisine, routine, infidélité, la totale.
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La question est dans le titre, je viens d'apprendre que mon homme me trompait, je suis blessée mais j'aimerais comprendre pourquoi il a fait ça...

Hello,

Navré de l'apprendre, peut-être pourrais-tu nous en dire un petit peu plus afin de nous aider à cerner le contexte et ses motivations ?

Difficile de te donner des raisons générales, tant cela varie selon la situation :

- depuis combien de temps êtes-vous en couple ?
- avez-vous l'habitude de sortir ou êtes-vous du genre à rester repliés sur votre couple ?
- avez-vous des enfants ? Si oui, parvenez-vous à sortir régulièrement ?


Par exemple, chez les couples qui commencent à prendre de l'âge, il semble que certains hommes ressentent le besoin d'aller voir ailleurs sans pour autant perdre leur couple, parce qu'ils y tiennent malgré tout ou que financièrement c'est compliqué,

parce qu'ils ont l'impression que leur partenaire s'en fout d'eux et de les séduire ou même par envie de changer de temps en temps.

Au plaisir de te lire,
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  • [+1] Constructif le 09.10.22, 03h09 par Onmyoji
Roi sous la montagne

Hello, sans en savoir plus sur votre contexte, j'y vois trois raisons globalement :

1. C'est un addict (il multiplie les conquêtes par besoin de sexe ou de flatterie narcissique de la conquête, sans considération pour ses partenaires, il est dans la consommation effrénée). Fuis sans regret.

2. Il a EXISTENTIELLEMENT besoin de se (re?)trouver ou de se prouver des choses pour se (re)sentir homme, bien dans sa peau, reconnecté avec sa masculinité, sa virilité, sa sexualité.

3. Tu ne satisfais pas ses besoins, ses envies d'exploration et de diversité (ou de fréquence) sexuelle. Souvent la maîtresse est celle avec laquelle on ose faire ce qu'on ne peut pas faire avec sa femme (parce qu'elle est fermée, ou parce que l'homme a de grandes réticences à dévoiler ouverte ses envies, sans doute par peur, parfois justifiée, du rejet et des conséquences). Si tu penses être dans ce cas de figure, ça se règle très facilement.

2 et 3 ne veulent pas dire qu'il ne t'aime pas, ni que tu n'es pas importante à ses yeux.
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  • [+1] Pertinent le 21.09.22, 11h40 par Citadin
  • [+1] Il y'a du vrai... le 21.09.22, 13h15 par Eloxford
  • [+1] A lire le 09.10.22, 03h09 par Onmyoji
Trouve ton courage. N'écoute que lui.
"L'instinct nous dicte le devoir, et l'intelligence nous donne les prétextes pour l'éluder ~ Proust
(c'est pas faux !)

Hello Ines

Selon moi il peut y avoir autant de raisons que de personnes donc comme le dit @Fauve noir un peu de contexte serait le bienvenu !

Si ça peut t'aider voici en tant que mec une liste de raisons qui pourrait me pousser à tromper ma copine. ça s'entrecroisera peut-être avec la réponse de fk sur certains points :

- avoir besoin de vivre de son côté des expériences individuelles / de célibataire ; malgré le couple, on reste un individu avec ses envies persos
- erreur d'un soir où une fille bien trop jolie et bien trop aguicheuse aurait eu raison de moi, dans un contexte de lâcher-prise
- passage à vide dans le couple (sexuel, sentimental...) qui pousse à réfléchir et à être plus vulnérable aux tentations

Voilà, comme l'a dit très justement je ne sais plus qui sur un autre sujet : on n'est pas fait de pierre. On est des êtres humains avec leurs lots d'erreurs et de doutes, et certains y sont plus vulnérables que d'autres.

FK a écrit :2 et 3 ne veulent pas dire qu'il ne t'aime pas, ni que tu n'es pas importante à ses yeux.

Je pense que ça c'est un truc à la fois hyper important mais aussi hyper dur à se mettre dans la tête. Peut-être que c'est le cas, peut-être que ton mec t'aime plus ou moins, peut-être qu'il ne te désire plus ou moins, etc. mais ça on n'en sait rien, tu n'as pas donné de détails. Mais peut-être aussi qu'il a eu un passage à vide, une envie d'un soir, des doutes... et qu'il a préféré avoir cette attitude de "fuyard" (qui n'est pas très courageuse c'est sur...) plutôt que d'aborder les choses avec toi. Dans le second cas, oui c'est dur à admettre, mais pour moi il n'a pas agit en fonction de ce qu'il ressent pour toi. Il a fait les choses pour lui, en pensant à lui à l'instant T. Mais une nouvelle fois... du contexte stp :)
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  • [+1] Constructif le 09.10.22, 03h10 par Onmyoji

Il faut lire les livres d'Esther Perel, la meilleure littérature à ce sujet, sans morale à la con. "Je t'aime, je te trompe" est son meilleur livre, c'est trouvable en français et sur Kindle.

On trompe souvent pour soi-même, pour se reconnecter avec des parties de soi qui ont été trop souvent mises sous cloche dans le couple. Parfois aussi, simplement pour se sentir vivant, savoir qu'on plaît encore. Et aussi apprécier la diversité des gens, des rencontres, où chaque rapport est unique (ce qui n'est pas la même chose que la consommation effrénée).

J'ai une vision assez radicale de ça : je ne trouve pas ça grave, voire dérisoire. Par contre, ce qui fait mal, c'est l'effondrement de l'illusion d'être l'Unique, d'avoir besoin de l'autre pour se sentir exister...mais c'est peut-être mon aversion du cadre "couple" qui parle :lol:
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  • [+1] Constructif le 09.10.22, 03h09 par Onmyoji

Merci pour vos réponses. Je comprends ce que vous me dites, mais ça n'empêche pas la douleur.

Nous sommes ensemble depuis 5 ans. C'est vrai que depuis quelques temps nous sommes entrés dans une forme de routine, avec le stress du boulot et du quotidien. On fait moins souvent l'amour, et c'est devenu un peu routinier, un peu mécanique, ça se passe toujours un peu pareil.

J'aimerais raviver la flamme, lui faire réaliser que nous ne sommes pas encore morts l'un pour l'autre, mais comment ? En même temps s'il a des besoins de conquête, je ne peux strictement rien y faire. Et si c'est parce qu'il s'ennuie sexuellement, qu'il a des besoins inassouvis, comment aborder le sujet ? J'ai l'impression qu'on n'ose plus se parler, ça me fait mal au cœur.

C'est un peu l'une des racines du problème de ne pas pouvoir communiquer.
L'éloignement, les liens desserrés, entraînent une diminution de l'engagement, et du respect de l'autre et de la relation. Bien sûr, certaines personnes n'ont pas besoin de ça pour tromper parce qu'ils n'ont à la base aucune considération pour la parole donnée et le bien être des autres et ne pensent qu'à leurs besoins.
Quelle qu'en soit la source (assez bien décrite plus haut), il faut qu'à un moment, on n'ait plus l'empathie, ou pas plus que pour quelqu'un de lambda, pour l'autre pour le ou la tromper. Ou alors il faut avoir l'idée absurde qu'on ne sera jamais découvert et que ça ne porte pas à conséquence (mais ça nécessite quand même de ne pas avoir de respect pour les désirs légitimes de l'autre).

Il est à mon avis important de savoir où ton mec se situe, et à quel point émotionnellement il est dans le négatif vis-à-vis de toi.
Cela dit, ma position sur le sujet, c'est que tu te feras une faveur ainsi qu'à un futur enfant, en le quittant avec perte et fracas pour lui.
Parce qu'il arrivera bien un moment où vos affres mettront fin à cette relation, et c'est souvent à la naissance d'un enfant que les choses se corsent dans un couple. Dans votre cas, votre couple se délite déjà.
Tu n'as pas encore eu le temps de te détacher émotionnellement de lui mais rends lui son irrespect et son manque d'empathie et sauve-toi. Tu n'en vivras que mieux. Tu as perdu cinq ans à t'investir dans une relation qui se termine dans le mensonge, tu as mieux à faire de ta vie.
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  • [0] C'est pas si simple le 24.09.22, 11h27 par Eloxford
  • [+3] A lire le 24.09.22, 13h35 par Fauve noir
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Ines38 a écrit :J'aimerais raviver la flamme, lui faire réaliser que nous ne sommes pas encore morts l'un pour l'autre, mais comment ? En même temps s'il a des besoins de conquête, je ne peux strictement rien y faire. Et si c'est parce qu'il s'ennuie sexuellement, qu'il a des besoins inassouvis, comment aborder le sujet ? J'ai l'impression qu'on n'ose plus se parler, ça me fait mal au cœur.
De mon point de vue l'étape numéro 1 c'est d'essayer de lui tirer les vers du nez, à savoir de lui poser à lui la question que tu as initialement posée ici, pourquoi il t'as trompée ? Il va falloir mettre les pieds dans le plat. ça n'est pas facile au début mais tu en sortira forcément grandie.

Est-ce que c'est une erreur d'un soir ? Ou est-ce que c'est quelque chose de plus profond qui sera amené à se reproduire régulièrement? Dans le second cas en effet, je rejoins Onmyoji, tu as peut-être mieux à faire de ta vie.

Par contre
Onmyoji a écrit :Cela dit, ma position sur le sujet, c'est que tu te feras une faveur ainsi qu'à un futur enfant, en le quittant avec perte et fracas pour lui.
Parce qu'il arrivera bien un moment où vos affres mettront fin à cette relation, et c'est souvent à la naissance d'un enfant que les choses se corsent dans un couple. Dans votre cas, votre couple se délite déjà.
Tu n'as pas encore eu le temps de te détacher émotionnellement de lui mais rends lui son irrespect et son manque d'empathie et sauve-toi. Tu n'en vivras que mieux. Tu as perdu cinq ans à t'investir dans une relation qui se termine dans le mensonge, tu as mieux à faire de ta vie.
Je trouve cela bien trop dogmatique.

Je ne suis jamais resté plusieurs décennies avec la même personne donc tout ce que je m'apprête à dire est à prendre au conditionnel. Une relation où tout est toujours au beau fixe, sans erreurs ou errements de l'une des deux personnes, est-ce que ça existe ? Un jour on est celui qui fait une connerie, un autre on va la subir. Les relations humaines ne sont pas des longs fleuves tranquilles. Tout le monde a ses défauts et oui, parfois, on peut les faire subir aux personnes qu'on aime. Est-ce ça veut dire qu'on a volontairement voulu être irrespectueux envers les gens que l'on touche ? Que l'on manque d'empathie ? Je ne pense pas, car malgré tout dans la vie, il peut arriver à tout le monde d'avoir des doutes, d'être perdu, d'avoir des coups de moins bien ou des passages à vide... peut-être que ton conjoint en est là. Je ne dis pas que c'est le cas, mais c'est pas parce que untel trompe untel qu'on est forcément face à une personnalité narcissique irrespectueuse et qu'il faut partir en courant. Je trouve le raisonnement trop catégorique et trop facile par rapport à la complexité des comportements humains.

Aimer, c'est aussi savoir pardonner et traverser avec son conjoint ces périodes de doutes et les épreuves de l'autre. Alors oui, on aimerait toujours que tout soit simple, de fréquenter des gens tout le temps de bonne humeur, tout le temps respectueux et avec de l'empathie... mais c'est un idéal..

Bien sur je ne dis pas qu'il faut tout accepter sans conditions. C'est pour ça qu'il est important de mettre les points sur les i et d'évaluer, avant de décider ou non d'aller plus loin. Ce que je dis au début
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  • [+1] Constructif le 09.10.22, 03h10 par Onmyoji

Je ne sais pas si ça apportera quelque-chose au débat mais je peux m'évoquer en tant qu'exemple.

Je n'ai jamais couché ou même sorti avec une autre nana que mon actuelle et, comme l'explique bien FK, il faut bien comprendre que les choses ne sont pas aussi simples qu'elles n'y paraissent.

Oui j'ai envie d'autres expériences et oui sexuellement parlant je pense que mon couple a une bonne marge de progression,

Mais je peux dire honnêtement que je ne suis jamais passé à l'acte parce que malgré tout j'aime ma femme, et elle est importante pour moi. Aucune envie de la blesser.

Pourtant on a quand même un peu plus de 10 ans d'âge et 2 gosses.

Et je me dis de plus en plus qu'un de ces quatre (pas évident tant la vie de parents laisse peu de possibilité de moments à deux) je vais sortir avec elle et lui dire ce que je ressens très honnêtement. Bref être dans une démarche d'honnêteté.

D'une : aucune envie de lui faire de mal

De deux : on résoud pas un problème en le fuyant

D'où la seule question qui vaille : es-tu réellement une personne qui compte pour lui ?

Le reste c'est pas important.
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  • [+1] Constructif le 09.10.22, 03h10 par Onmyoji
Roi sous la montagne

Les problèmes d'infidélité sont à 85% d'origine sexuel
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  • [0] ??? le 30.09.22, 15h51 par The_PoP
Créatrice de contenu adulte et médias sur demande
- lien supprimé cf règlement du forum -

FemmeLibre a écrit :
30.09.22
Les problèmes d'infidélité sont à 85% d'origine sexuel
Une belle statistiques sortie du chapeau, qui ne répond à rien, et qui laisse à penser que le sexe peut être systématiquement complètement dissocié de tout le reste de ce qui constitue une relation entre deux personnes.


Pas pertinent je trouve.
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

Concernant le dogmatisme, j'ai envie de dire c'est bien que ce soit pris ainsi.
Parce que ce que je dis ce sont juste des choses qui font mal à l'ego, qui sont dures à accepter parce que là où l'on s'était construit des justifications confortables, c'est la vérité abrupte.
Pour le point sur les raisons aussi nombreuses que les personnes, c'est possible. Mais les mécanismes à l'origine, ceux qui permettent cela, eux sont plus restreints que les motifs apparents qui ne sont que des "alibis".
Et encore, comme dans le mythe du héros, on pourrait certainement résumer toutes les histoires de tromperies à une poignée de schéma. L'unicité des êtres est un fantasme nuisible à la compréhension. Ici on a observé des milliers de posteurs arrivant en détresse avec les mêmes sujets et qui pensent tous que leur histoire est unique et complexe parce qu'ils ne font pas la différence entre leur histoire personnelle et les dynamiques sous-jacentes.

Aussi sur différents points évoqués comme vouloir vivre des expériences de célibataire alors qu'on est en couple, pour moi c'est What The Fuck de lire ça parce que c'est révélateur et c'est pas étonnant qu'on ne puisse pas se comprendre. Oui on est un individu et oui on doit garder des envies personnelles même en couplé. Mais un couple ça reste un pacte. Un accord. Si tu veux vivre des trucs de célibataire tu n'as pas besoin de mentir à quelqu'un pour ça. Soit tu es en couple libre, soit tu es réellement célibataire. Sinon c'est de l'égoïsme, vouloir le beurre et l'argent du beurre et faire de l'autre un objet parmi tant d'autres, à sa disposition et pour son propre désir égoïste. Parce que soyons honnête l'autre n'accepterait pas ça. Et si elle l'acceptait, c'est probablement le mec qui trompe qui n'accepterait pas que sa copine soit libre et rencontre d'autres gars.
Donc on ne peut pas parler de respect, d'empathie, et de réciprocité, je maintiens.
Parler "d'erreur d'un soir", c'est aussi dans mon dictionnaire une belle hypocrisie: l'erreur n'est pas passagère, la trahison existe et elle est permanente. On est pas "un peu un traitre", on l'est ou on l'est pas. Après le volume des incartades n'y change pas grand-chose.
Le contexte de lâcher-prise: aussi une belle excuse. Tu peux te détendre et passer une bonne soirée sans sauter tout ce qui bouge hein. Un adulte ça se retient, ça se maîtrise.
Une nana m'avait sorti pour s'excuser "mais j'avais bu, et c'était dans mon village, un gars que je connaissais". C'est super rassurant oui, qu'on te dise pour s'excuser de t'avoir trompé "non c'était juste à cause d'un verre hein", quand tu sais que la nana sort toutes les semaines en boîte à se mettre des races et des traces, et pareil pour les mecs qu'elle connaît quand 80% de son cercle est constitué de gars (bon j'étais pas naïf à l'origine sur les deux points mais voilà). Et aussi le fameux "je croyais que tu me tromperais". L'inversion de culpabilité.
Moi mon cercle était composé de 90% de nanas plus jolies (et sans doute plus sympas aussi) qu'elle, parce que c'était des modèles photo, des danseuses, des strip-teaseuses et pas mal de nanas de l'événementiel et du monde de la nuit, des artistes etc, mais malgré les sollicitations alors que je l'aimais pas plus que ça (c'était pas ce stade ou ça ne le serait jamais?) je suis pas allé cartonner des meufs qui étaient des "occasions uniques d'une vie". Et j'ai pas de regrets aujourd'hui même si l'amertume m'a fait dire le contraire au début. Parce que j'ai mon honneur et ma droiture pour moi.
Alors oui, j'aurais peut-être moins vécu de trucs oufs que j'aurais pu, mais j'ai mon supplément d'âme pour moi à défaut de l'avoir troqué contre une paire de boobs.
Et finalement, la nana "trop jolie", ou "trop aguicheuse" (ou réciproquement le mec trop beau/ séduisant) j'ai l'impression de lire la fatalité en marche. Si l'élément perturbateur t'aguiche trop mais que tu tiens à ton couple et à ton autre, tu poses ta limite ou tu prends ta distance. Personne te met un flingue sur la tempe pour que tu restes au contact pendant la soirée avec l'objet de tes désirs troubles, la personne qui va te faire vraiment réagir. Tu peux rentrer chez toi, t'excuser, dire simplement que tu ne veux qu'une conversation normale et que le reste te dérange, ou simplement ne pas donner suite. Personne te force à prendre ce douzième shot pour perdre le contrôle, même si c'est "pour s'amuser"... Tu as certainement vécu l'exacte différence entre la fille en couple toujours en train d'évaluer ses options et qui laisse libre cours au flirt et teste, et celle qui est amoureuse à fond et met fin aux conversations / dragues de manière abrupte ou en bottant toujours en touche et ne laissant aucune prise.
Pour le passage à vide, c'est normal d'avoir des doutes, mais encore une fois c'est comme le lâcher prise. Quand tu te questionnes sur ce que tu veux par rapport à ton couple, tu y réfléchis. Si tu te retrouves à déglinguer la première fille un peu jolie qui passe, c'est que ta décision elle est déjà prise, juste que tu ne veux pas te l'avouer. Ou que tu ne veux pas faire face aux conséquences, et encore une fois que tu veux le plaisir sans conséquences, le cul sans les remous sentimentaux parce que l'on a une manière tordue de se dire que si, quand même, même en trahissant sa confiance, en manquant d'empathie et de respect, on l'aime, si si.

Non on est pas fait de pierre. Mais c'est une question de valeurs. Si tu ressens une tentation que tu ne devrais pas, tu peux aussi t'asseoir dessus. Comme quand tu fais un régime ou arrête la clope. Tu peux contempler la sensation et y renoncer. Bien sûr tu peux être faible, mais ça veut dire que dans ce cas ta motivation pour le reste, donc ton amour, ton respect pour l'autre, ne sont pas assez forts. C'est pas hollywoodien de dire ça. Je suis loin d'être un romantique forcené, ce n'est que du pragmatisme. Se dire qu'on peut être celui qui commet l'erreur parce qu'on peut la subir, c'est une manière de se dédouaner... Le principe du fair-play c'est s'en tenir à ses valeurs, même si les autres choisissent d'être plus médiocres


Alors oui tromper ça ne veut pas dire que tu n'aimes pas ta partenaire. Mais ça veut dire que tu l'aimes moins que le petit cul et les yeux de chatte d'une meuf au style un peu surprenant que tu as rencontré il y a une demie heure, alors que tu as passé cinq ans avec.
Et là tu peux commencer légitimement à te dire que tu es plus avec elle par habitude qu'autre chose. Parce que le mec qui tient vraiment à sa nana il va soit accueillir le truc en se disant "on c'est normal d'avoir du désir", puis il prendra le cul de sa copine en pensant à l'autre trente secondes avant, ou alors il va s'en vouloir et il va chercher à l'aimer plus encore.

Et c'est donc le signe, si ce n'est des sentiments en surface, d'un problème au niveau de paramètres essentiels, profonds, de piliers pour que la relation ne soit pas bancale. C'est un peu comme une bagnole: la carrosserie peut-être pareille et le moteur tourner sans à coups, si ta colonne de direction elle saute de temps en temps c'est sûr que ton histoire aura du mal à tenir la route.

Pour moi ce qui est trop facile, c'est d'attribuer ses errements (enfin, on erre pas trop pour trouver le chemin de l'objet du délit en général et taper un coup dedans), et des fautes d'éthique sur la fameuse complexité des comportements humains.
Oui, j'ai des doutes comme tout le monde. Et des envies, et des désirs violents aussi. Oui j'ai eu plusieurs fois des relations qui m'ont fait douter et non je suis pas un parangon de vertu.
Je peux comprendre que des gens trompent, à vrai dire pour avoir souvent été amant involontaire (parce que je découvrai après qu'elles étaient en relation), je ne le comprends que trop bien (et je veux pas dire par là que j'étais l'objet de désir irrésistible, au point où elles en étaient ces femmes se seraient tapées une poignée de porte pour ressentir un peu de frissons, passer leurs envies de vengeance ou autres).
Mais le comprendre ça ne veut pas dire se voiler la face. Oui, plein de "bonnes" raisons au plan individuel et égoïste (je n'ai pas parlé que de narcissisme, l'égoïsme c'est un sentiment qui peut être permanent comme passager) peuvent amener l'envie de tromper. Et ça peut paraître légitime. Néanmoins, sur le plan éthique ça ne l'est pas, point barre. C'est pas du dogmatisme, c'est juste appeler un chat un chat, les mots ont un sens. Et si tu respectes pas tes engagements, ça veut pas dire que tu es une merde, mais juste que tu respectes pas tes engagements. Et que tu l'aurais fait si tes sentiments étaient un meilleur motif pour toi que ton écart de conduite.
Si je prenais l'exemple d'un contrat commercial, tu respectes même si tu n'as pas envie parce que tu veux éviter le procès et la taule, ou parce que tu penses que ta réputation est plus importante.
Quand tu te dis que tu peux tromper ta femme, c'est que tu n'as plus peur de la perdre, même si en surface si. Parce que tu sais bien au fond de toi que cette possibilité si elle le découvre existe, mais en plus dans ton esprit ça ne devient plus une fatalité parce que tu te sens en position de force, tu n'es plus celui qui aime le plus donc tu crois qu'elle elle pourra te pardonner puisqu'elle t'aime plus.
C'est comme ça que plein de mecs sont surpris de se faire jeter comme des merdes et de pas être pardonnés. À raison.
Pardonner et traverser des doutes, ça marche pour "tu casses les couilles chérie" et "non en fait j'aime pas ta cuisine/ ta mère/les enfants/nos enfants/ notre mode de vie".
Pardonner une trahison c'est utiliser son intelligence à ses dépends et le signal pour l'autre qu'il peut recommencer.
Si tu es trompé par une nana et que tu la pardonnes tu seras jamais à ces yeux qu'un pigeon faible qui a peur de la perdre et d'être seul. En plus la majorité du temps, les gens qui avouent leurs tromperies ce n'est pas du respect, c'est juste pour soulager leur conscience sans considération de la souffrance du partenaire.

Placer ma contradiction sous le signe de l'image d'épinal naïve avec les gens tout le temps de bonne humeur, tout le temps respectueux et avec de l'empathie, c'est pour moi forcer le trait.
Je dis que c'est une question éthique.
Parce que tu peux mettre toutes les étiquettes que tu veux, à un moment tu as bifflé quelqu'un que tu aurais pas dû, pas dans ton contexte relationnel.
L'histoire de "céder parce que tu as un moment de doute ou de faiblesse", c'est de la connerie, c'est une vision pour se dédouaner de ses actes.
Tu n'es pas censé "céder", parce que ta meuf elle te met déjà pas le couteau sous la gorge. À la fin tu es toujours libre de tes choix, il n'y a pas de barrières, juste des chemins que tu prends en laissant des choses d'un côté ou de l'autre. Tu dérapes pas pour finir dans une autre femme et personne ne te la jette dans les bras pour te détourner de ta partenaire (sauf Merteuil peut-être). Juste, à un moment tu prends ta liberté pour faire quelque chose qui n'est plus en faveur de ton couple, alors que ça devrait être facile de pas le faire. Même si ta bagnole a le pot percé, tu vas pas voler une autre voiture? Pourquoi on se permet dans les relations humaines ce qu'on se permet pas dans le domaine civil? Parce qu'il n'y a (presque) pas de loi, de justice, parce qu'on pense qu'on peut s'en sortir sans encombres. Parce que l'on se dit que l'autre pardonnera. Parce que le respect qu'on a pour l'autre n'est pas aussi important que notre désir. Parce que notre empathie pour la douleur qu'elle peut ressentir à notre trahison on va la Minimiser en se disant qu'elle peut pardonner ou qu'elle ne le saura pas. Ce qui est encore plus hypocrite.
Même si on a plein de raisons de ne pas être heureux, de douter, on peut choisir si on a un autre partenaire potentiel de rompre (sur le moment ou après avoir réfléchi), ou de ne pas céder.
Ça se résume à ça. En termes de choix honnêtes.
Et c'est même pas moral:
Toutes les autres combinaisons ne bénéficient qu'à une seule personne du couple et l'autre reste le dindon de la farce.
Si tu veux mon avis, on habille ces choix là de complexité comme un écran de fumée pour brouiller son propre regard.

Parce que oui, tu peux avoir une situation complexe comme des enfants mais une relation de merde avec ta femme, et envie de vivre. Mais si tu veux pas de ça soit tu te barres avec tes gosses, et tu trouves un arrangement avec eux (pas qu'elle) pour qu'ils soient bien, soit puisque c'est rarement unilatéral, tu lui rends sa liberté même si au civil vous jouez au couple pour vous gosses, et si elle veut pas retour à la case séparation. Mais en général le mec qui trompe dans une situation comme ça c'est qu'il préfère ne pas avoir lui à s'occuper de l'intendance des gosses, qu'il aime bien avoir l'image "respectable" du mec marié (parce que quoi qu'on en dise symboliquement ça reste fort dans nos sociétés, surtout quand on donne l'impression de la relation qui va bien), ou qu'il y a de la tune en jeu.
Sinon les atermoiements sont pas aussi longs...
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  • [+1] Bien le 12.10.22, 15h57 par Eloxford
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

@Onmyoji tu sembles porter beaucoup de colère et de rancœur par rapport à tes mauvaises expériences passées, je te souhaite de surmonter ça un jour. C'est pas une attaque, c'est sincère et sans arrière pensées. Tant que ça te vrille, ça te tient (et te retient).
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] T'inquiète le 09.10.22, 09h38 par Onmyoji
Trouve ton courage. N'écoute que lui.
"L'instinct nous dicte le devoir, et l'intelligence nous donne les prétextes pour l'éluder ~ Proust
(c'est pas faux !)

Oh, je ne vrille pas, honnêtement c'est plutôt un cadeau qu'on m'a fait. Ce n'est pas de la rancœur ou de la colère, je vois simplement les choses avec lucidité, je pense, parce que je n'aime pas le foutage de gueule. J'aurais pu être dans la position du mec qui trompe mille fois, avec celles qui m'ont trompé ou d'autres. J'aurais pu me venger de ces nanas à travers d'autres. Mais jamais je n'ai été ainsi, j'aime être cohérent avec ma parole. Mes actes m'engagent vis-à-vis de moi-même sinon vis-à-vis des autres (et ça reste le cas malgré tout). Je vois pas l'utilité de rester avec une nana si tu veux en tringler d'autres au point de pas pouvoir te retenir (parce qu'avoir une part de désir, ça reste normal), ou pire, si tu as des sentiments envers une autre que tu cherches activement à faire croître plus que ta présente histoire. Je déteste perdre mon temps, dans ce cas je me casse et puis c'est tout. Faire les choses furtivement de son côté, c'est juste de la lâcheté, ne pas vouloir assumer ses choix, vouloir tester l'eau avant de se lancer, donc avoir une vision utilitaire de l'autre, ce n'est pas plein de bons sentiments comme on veut faire le croire.
Donc mon argumentation émerge de quelque chose de plus profond que de la simple rancœur, et il serait mal avisé de l'écarter sous cette étiquette.
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Alors déjà merci d'avoir détaillé autant. Je vais tenter de répondre aux points principaux que j'ai retenu pour être sur d'avoir bien compris où tu voulais en venir.

Mais d'abord mettons tout de suite deux choses au clair :
  • Oui, personne ne force personne à quoi que ce soit dans cette histoire, chacun est responsable de ses actes. Je ne justifie rien, je ne cherche pas d'excuses, je ne dédouane rien du tout, je ne minimise rien du tout non plus, et je vais le démontrer plus bas
  • Oui, c’est une question d’éthique, de valeurs et de principes
Je suis d'accord avec ça et je n'ai pas voulu sous-entendre l'inverse.

Je cherche simplement à comprendre pourquoi parfois, dans la vie, il arrive de faire certaines choses que l'on regrette, parfois quasi systématiquement ? Alors dans ce sujet on parle d'infidélité, mais ça peut être toute autre chose. Pourquoi est-ce qu'il m'arrive de me mettre des caisses monumentales et de le regretter après, parce que je sais très bien et je vois très bien que quand je picole pas pendant plusieurs semaines, je me sens beaucoup mieux ? Pareil avec la clope ? Pareil si je prends une trace ? Pourquoi je ne prends pas plus de mon temps libre à lire des bouquins utiles? Pourquoi malgré mes objectifs de prise de masse je ne fais pas plus de sport?

Alors tu vas sans doute me dire que mes exemples sont caricaturaux, et que la différence entre ces exemples et la question initiale de l'infidélité c'est que ces exemples de comportement n'ont de conséquences que sur le pacte que j'ai avec moi-même, et pas sur celui ou celle qui partage ma vie, et le pacte partagé du couple. Mais pour moi le mécanisme initial est le même : c'est que parfois, il peut arriver d'avoir une façon court-terme de voir les choses, parce qu'à court-terme ça nous fait plaisir, et dès qu'on repasse sur une vision long-terme, le remord fait son apparition et on se dit: mais pourquoi j'ai fait ça?

Une nouvelle fois il me semble que tu donnes une partie de la réponse :
  • Oui, peut-être que je suis faible
  • Oui, peut-être que je suis égoïste
Egoïste non pas dans le sens où je ne pense qu'à moi, mais dans le sens ou je pense D'ABORD à moi, en tous cas à un instant T. Peut-être parce qu'il est rassurant pour moi de savoir que je suis le seul à avoir les clés de mon bonheur. Celui du court-terme, et celui du long terme. Et non, je ne laisse pas (plus) les clés de celui-ci à qui que ce soit d'autre. C'est trop risqué.

Ensuite tu mets en avant que c'est parce que l'amour et le respect ne sont pas assez forts. Mais en ce qui me concerne, ma faiblesse et mon égoïsme ne dépendent pas de la partenaire avec qui je suis. C'est mon état d'esprit qui fait défaut, pas celui de l'autre.

Tout ça pour dire, une nouvelle fois si je t'ai bien compris, que le remords serait quelque chose d'hypocrite? Parce qu'on sait très bien que l'infidélité est quelque chose de "mal"?

Est-ce que tu peux m'expliquer s’il te plait quel est ton cheminement entre un principe (ici: la fidélité) et la stricte application de celui-ci toutes relations et toutes situations confondues ?

Et surtout, j'aimerais comprendre s'il est possible pour certaines personnes de ne jamais, ne serait-ce qu’une seule seconde, penser à agir autrement ? A passer "à l'acte", si je peux dire ? Parce que pour moi la racine du "problème" est là, dès que l'infidélité est envisagée ne serait-ce que théoriquement. La faiblesse initiale elle est là.

Alors je sais que tu n'as pas dit que tu ne pensais pas à agir autrement. Tu as dis que tu savais te mettre la limite et dire stop, t'arrêter au bon moment. Mais je fais exprès de poser la question, parce qu’y penser, pour moi c’est déjà une étape de franchie. Alors oui, y’en a encore plein derrière. Mais dès lors que l’hésitation est là, évidemment que 90% du temps on ne passe pas aux étapes suivantes, mais ceci étant dit il y a un risque pour que les 10% tu temps restants, selon les circonstances que j'ai énuméré lors de ma première réponse à ce post, font que tu passes aux étapes : flirter, kissclose, fuckclose et j’en passe. Même si pour le fclose, y'a quand même un sacré cheminement et tu as effectivement le temps de cogiter avant de passer à l'acte.

Pour le dire autrement : si je matte une jolie nana dans la rue ou en club en me disant « putain elle est pas mal… » ; pour moi, le mal est déjà fait, parce qu'une étape est franchie et une étape de franchie, c'est la suivante qui ne demande qu'à l'être aussi. D'ailleurs tu parles de «se retenir », mais se retenir de quoi ? Moi j’ai envie d’être à l’étape d’avant. C’est-à-dire l’étape où je n’ai pas besoin de me maîtriser puisque je ne suis pas tenté. L'étape où je me retiens d'avoir trouvé "pas mal" cette nana.

Voilà j'espère ne pas avoir été trop brouillon. Et je maintiens que selon leur parcours, selon leur histoire, selon leurs relations amoureuses, leur cerveau,.. etc. j'en passe, même si sur la théorie je te rejoins à 100% sur tout ce que tu as dis, eh bien je ne me risquerais pas à avoir l'outrecuidance de dire que le monde se divise en deux catégories, « les traitres ou les pas traitres ».

Et pour finir, pour revenir une dernière fois sur les valeurs et les principes dont tu parles et que tu appliques. Je t'applaudis des deux mains et je pense que beaucoup sont dans mon cas. J'ai les mêmes principes que toi et je veux être clair : je ne suis pas en désaccord sur le fonds. Mais arriver à appliquer 100% de ces valeurs et ces principes à absolument toutes les situations, tout le temps, à titre personnel : je n'y arrive pas. C'est de la contradiction, c'est de la faiblesse, c'est de la lâcheté, c'est de l'égoïsme, c'est tout ce que tu veux... mais j'essayais dans ma réponse initiale d'expliquer ce qui fait que parfois on peut en arriver là. D'expliquer ces moments de faiblesses. Et pour conclure une dernière fois : je ne minimise rien, je ne me dédouane pas, je ne rejette pas la faute sur quelqu'un d'autre que moi. J'essaye juste d'expliquer un trait de comportement contradictoire que je vis mal à titre personnel, qui traverse peut-être d'autres gens. Et j'ai trouvé ta réponse initiale trop simple. Mais peut-être que dans quelque temps je comprendrai que je m'étais voilé la face.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Constructif le 23.10.22, 07h08 par Onmyoji

Merci pour ta réponse.
J'irai à l'essentiel, on est pas en désaccord sur le fond.
Eloxford a écrit :
12.10.22
Je cherche simplement à comprendre pourquoi parfois, dans la vie, il arrive de faire certaines choses que l'on regrette, parfois quasi systématiquement ? Alors dans ce sujet on parle d'infidélité, mais ça peut être toute autre chose. Pourquoi est-ce qu'il m'arrive de me mettre des caisses monumentales et de le regretter après, parce que je sais très bien et je vois très bien que quand je picole pas pendant plusieurs semaines, je me sens beaucoup mieux ? Pareil avec la clope ? Pareil si je prends une trace ? Pourquoi je ne prends pas plus de mon temps libre à lire des bouquins utiles? Pourquoi malgré mes objectifs de prise de masse je ne fais pas plus de sport?
Ton point est pertinent parce que je suis malheureusement le premier à ne pas être très discipliné dès que ça me concerne.
Pour la tromperie c'est un peu différent parce que ça ne concerne pas que soi. Puis disons que je connais pas mal les écueils qui peuvent amener à pas faire quelque chose que je veux pas.
Je dirais que dans le cas de la tromperie, on va souvent être dans la lutte contre l'impulsion du moment. Et que certains facteurs comme l'impression d'impunité, l'alcool qui aide pas à prendre des décisions informées, la musique, l'ambiance qui peuvent faire monter la température, puis des biais psychologiques tels que l'engagement ("mais t'avais dit que tu prenais un dernier verre"), notre image de nous-même ("tu me déçois, je croyais que tu étais plus cool que ça": typiquement c'est un challenge de notre propre image de nous-mêmes en plus de l'appel au regard de l'autre. Sauf que la part forte de mon image de moi, c'est que j'en ai rien à carrer de ce que pensent les gens, et a fortiori une meuf qui m'aura oublié le lendemain et qui veut juste se faire déboîter sans considérations pour ma vie. J'en ai rien à foutre d'être cool, je l'ai jamais été;) Je serais plus sensible à une nana qui va rien faire parce qu'elle sait que je suis en couple, mais qui va garder le contact. Déjà plus de respect, et plus d'intérêt affiché sur le fond), l'escalade (souvent c'est graduel mais on se rapproche en se disant que c'est anodin, jusqu'à ce que ça ne le soit plus. Pareil avec les jeux à la con qui amènent à des contacts pour le jeu etc)...
Ce n'est pas parce qu'on connaît les trucs qu'on y est pas sensibles, mais justement, je me connais assez bien pour savoir quand me tirer pour pas me brûler les doigts.
Le problème de beaucoup de gens c'est qu'ils s'en foutent de se brûler les doigts (ie leur relation n'est pas si importante), ou qu'ils ne se connaissent pas et se font surprendre.
Moi je peux pas être dans le second cas, mais quand je commence à avoir envie de me brûler les doigts, ça me pose des questions sur ma relation.
Alors tu vas sans doute me dire que mes exemples sont caricaturaux, et que la différence entre ces exemples et la question initiale de l'infidélité c'est que ces exemples de comportement n'ont de conséquences que sur le pacte que j'ai avec moi-même, et pas sur celui ou celle qui partage ma vie, et le pacte partagé du couple. Mais pour moi le mécanisme initial est le même : c'est que parfois, il peut arriver d'avoir une façon court-terme de voir les choses, parce qu'à court-terme ça nous fait plaisir, et dès qu'on repasse sur une vision long-terme, le remord fait son apparition et on se dit: mais pourquoi j'ai fait ça?
Tes exemples sont très bons et comme je disais je suis le premier à me trahir moi-même.
Mais je mets un point d'honneur à ne pas le faire avec quelqu'un à qui je suis censé tenir (et généralement c'est vraiment le cas). Ça en dit certainement long sur mon estime de soi, j'avoue. Certains ne voudraient pas trahir leurs envies etc. Comme tu dis on est les seuls à connaître la clé de notre bonheur et ça peut être légitime de penser à soi.
Le problème que j'y vois, c'est que vouloir une copine (pour la sécurité, la construction, parce qu'elle est intéressante sur le long terme...) et vouloir s'éclater avec d'autres plus éphémèrement, c'est vouloir le beurre et l'argent du beurre. Avoir des dilemmes c'est humain, mais à un moment là c'est juste ne pas pouvoir choisir entre le plaisir immédiat et le long terme. Ou alors tu trouves la copine vraiment compatible avec ton bonheur et qui te permet d'aller taper ailleurs (mais j'espère que tu n'as pas d'insécurités parce qu'elle se permettra sans doute pareil et dans ce monde, je dirais que ce n'est pas de l'insécurité mais du réalisme;)).
Et non, je ne laisse pas (plus) les clés de celui-ci à qui que ce soit d'autre. C'est trop risqué.
Alors là oui je ne peux qu'abonder, mille fois oui.
Mais personne ne te dit d'être en couple non plus.
Tu vois, c'est pas ta meuf qui te dit, soyons en couple exclusif et elle t'attache. Tu es bien content aussi de l'être, d'avoir cette exclusivité, ta baise régulière avec (ça joue d'une manière faramineuse. Je pense que s'il n'y avait pas ça, trois relations de couples sur quatre seraient mortes d'emblée vu le nombre de gars qui subissent leur couple juste pour avoir la sécurité de la baise. Pas étonnant que les applis soient pleines de meufs qui sont en mode "pas de plan cul", à éviter comme la peste, déjà parce qu'elles sont débiles - comme si les mecs allaient pas leur mentir s'ils les veulent parce qu'elles ont leur écriteau-, mais parce qu'en plus le cul c'est probablement le seul moyen qu'elles ont de se faire supporter...), cette confiance, cette personne sur qui tu peux te reposer (même si c'est plus souvent l'inverse), etc.
Sauf qu'il y a un prix. Si l'échange c'est du cul contre subir une mégère, alors casse-toi, oui, parce que dans tous les cas le cul à un moment à mesure que la mégère va prendre le dessus tu auras de moins en moins de cul. Et tu n'as pas envie de fonder un truc avec quelqu'un qui t'étouffe.
Mais si c'est une vraie relation cool, et que ton exclusivité est consentie, respecte tes propres règles et ta copine/ femme.
Ensuite tu mets en avant que c'est parce que l'amour et le respect ne sont pas assez forts. Mais en ce qui me concerne, ma faiblesse et mon égoïsme ne dépendent pas de la partenaire avec qui je suis. C'est mon état d'esprit qui fait défaut, pas celui de l'autre.
On s'est pas compris. Je ne dis pas que ta faiblesse ou ton égoïsme dépendent de l'autre (ça peut quand tu sais que tu as beaucoup à perdre). Je dis que ton respect pour l'autre fait défaut.
Tout ça pour dire, une nouvelle fois si je t'ai bien compris, que le remords serait quelque chose d'hypocrite? Parce qu'on sait très bien que l'infidélité est quelque chose de "mal"?
Le remord et souvent la révélation qui s'ensuivent sont très souvent hypocrites oui. Parce que finalement tu n'es pas si mal d'avoir attrapé l'autre petit cul. Souvent les mecs/ meufs ont juste plus peur de se faire griller et c'est pour ça qu'ils ont des remords. Ceux qui ont vraiment déraillé par "accident" (parce qu'ils pensaient tenir la distance mais une fois que la nana leur a collé la trique ils voulaient plus que la rendre négative), et qui ont des remords par rapport à leur pacte avec leur meuf c'est une minorité. La majorité ce sont les gars ou les nanas qui ont peur de perdre l'autre quand il va s'en rendre compte, mais parce qu'ils perdront quelque chose qui a de la valeur pour eux, pas parce que ça blesse l'autre.
Est-ce que tu peux m'expliquer s’il te plait quel est ton cheminement entre un principe (ici: la fidélité) et la stricte application de celui-ci toutes relations et toutes situations confondues ?
Il y a des principes qui sont un peu binaires par nature. Si tu ne les appliques que quand tu veux, tu les violes en fait. C'est comme la religion, les gens qui font leur mix de croyances et surtout de contraintes en te disant "non mais faut pas comprendre ça comme ça", ben ils ont juste envie de l'étiquette sans la difficulté.
C'est de la logique. Tu n'es pas tenu d'être fidèle mais dans ce cas ce n'est pas que tu "n'es pas systématiquement fidèle". C'est que tu es infidèle. Un peu, beaucoup, passionnément, mais en tous cas tu l'es. Si je me considère comme fidèle, je le suis en permanence parce qu'il n'y a pas de moyen que de l'être.
Et surtout, j'aimerais comprendre s'il est possible pour certaines personnes de ne jamais, ne serait-ce qu’une seule seconde, penser à agir autrement ? A passer "à l'acte", si je peux dire ? Parce que pour moi la racine du "problème" est là, dès que l'infidélité est envisagée ne serait-ce que théoriquement. La faiblesse initiale elle est là.
Sur l'idée effectivement, je suis d'accord, l'imaginer c'est déjà ouvrir une porte. Mais comme je disais, il y a des gens un peu naïfs qui ne se connaissent pas bien, et qui sont "surpris" de leurs actes. Si tu enlèves ceux et celles qui l'ont déjà fait 500 fois mais sont toujours surpris (parce que c'est du foutage de gueule), tu as toujours des gens qui vont vraiment penser qu'ils étaient fidèles par nature.
Après on peut aussi jouer avec l'idée comme exutoire et s'immuniser au passage à l'acte. Si tu veux c'est pas parce que sous ta douche ou dans tes rêves tu vas envisager une autre nana que tu aimes pas ta copine. Le désir c'est instinctif, c'est normal.
J'irai même plus loin: ce serait pas une trahison d'avoir des sentiments pour quelqu'un d'autre parce que c'est humain, tu as des sentiments en fonction de ce que sont les autres personnes (bon, après si tu tombes amoureux au physique comme la plupart, là bonne chance). Ce qui est une trahison, c'est de sortir de la limite imposée par ta relation. Mais si une relation t'impose de ne pas avoir de sentiments, de ne pas mater une autre nana qui passe (bon après un peu de discrétion par respect ne gâche rien), de ne pas parler à une autre nana pour ne pas risquer une interaction intéressante, ben fuis. Parce qu'elle est immature, ne comprend pas la nature des sentiments et d'une relation (c'est un cadre, pas le goulag, on doit s'y épanouir et pas s'y fliquer - c'est aussi pour ça que je suis pour les relations libres si c'est l'inclination de chacun, et clairement comme c'est pas la mienne pour plein de raisons*, je m'attache à être irréprochable de mon côté), et que ce sera la première à "être surprise" d'avoir pu te tromper alors qu'elle aura tout fait pour en se mettant en dispositions d'être séduisante et prise.
Alors je sais que tu n'as pas dit que tu ne pensais pas à agir autrement. Tu as dis que tu savais te mettre la limite et dire stop, t'arrêter au bon moment. Mais je fais exprès de poser la question, parce qu’y penser, pour moi c’est déjà une étape de franchie. Alors oui, y’en a encore plein derrière. Mais dès lors que l’hésitation est là, évidemment que 90% du temps on ne passe pas aux étapes suivantes, mais ceci étant dit il y a un risque pour que les 10% tu temps restants, selon les circonstances que j'ai énuméré lors de ma première réponse à ce post, font que tu passes aux étapes : flirter, kissclose, fuckclose et j’en passe. Même si pour le fclose, y'a quand même un sacré cheminement et tu as effectivement le temps de cogiter avant de passer à l'acte.
Je suis d'accord en partie. Après je pense qu'au contraire dans 90% des cas on passe à l'acte mais ça dépend de la motivation initiale. Soit tu joues avec l'idée parce que c'est la nouveauté mais voilà tu sais que c'est innocent, soit tu fantasmes vraiment de te la faire et là clairement y a 90% de chances que tu te mettes en situation de déraper, à moins de carrément foncer dans le tas.
Ça me rappelle une histoire d'un mec qui était avec sa meuf depuis le collège et qui était la coqueluche des nanas de ma classe, il y en avait une qui lui faisait toujours des avances, et lui il était là en mode vertueux "non mais je ferais jamais ça à Machine" sauf qu'il était toujours en feu à cause de l'autre et clairement il était pas indifférent et avait trop envie de se la faire.
Et il est allé contre tous les conseils genre "évite de te retrouver seul avec", "bois pas comme un trou si elle est là", "sois pas en binôme de TD avec" etc. Et au final il la tronchait à chaque fin de soirées étudiantes, donc autant dire qu'il l'a plus baisée cette année là que son officielle. Puis quand ça a commencé à se voir parce que sa meuf a fini par se pointer à l'improviste dans ses soirées et que tout le monde était gêné, il a commencé à déchanter. Évidemment confrontée la deuxième lui a tout mis sur le dos alors qu'elle avait quand même bien contribué (et qu'elle avait pas trop d'objections quand il la déglinguait dans sa bagnole après l'avoir raccompagnée, juste avant qu'elle rejoigne "son chéri") et là il a commencé à avoir des remords (mais pas les 280 fois où l'autre lui taillait des pipes...).
Pour le dire autrement : si je matte une jolie nana dans la rue ou en club en me disant « putain elle est pas mal… » ; pour moi, le mal est déjà fait, parce qu'une étape est franchie et une étape de franchie, c'est la suivante qui ne demande qu'à l'être aussi.
Alors soit je suis un hypocrite, soit tu es un peu trop strict. Mais je pense que la nature humaine est ainsi faite qu'on réagit aux choses qui nous plaisent. Ça me paraît normal. Mais de la même manière que je mange pas tout ce qui me fait envie, je baise pas tout ce qui me fait envie (et puis soyons honnête, une majorité serait pas pour, ça aide aussi;))
D'ailleurs tu parles de «se retenir », mais se retenir de quoi ? Moi j’ai envie d’être à l’étape d’avant. C’est-à-dire l’étape où je n’ai pas besoin de me maîtriser puisque je ne suis pas tenté. L'étape où je me retiens d'avoir trouvé "pas mal" cette nana.
Dans ta logique tu devrais même pas te retenir de l'avoir trouvée pas mal.
Mais si tu veux atteindre l'absence de désir, il faut connaître le samsara, l'illumination. Tu n'es qu'un humain. Moi aussi.
Je parle de se retenir parce que c'est la différence entre les adultes et les gosses et qu'on parlait d'impulsions.
Les enfants sont esclaves de beaucoup d'impulsions parce qu'ils n'ont pas un cortex préfrontal capable d'influencer leurs décisions (les connexions se font réellement fortement à l'adolescence et la communication y est perturbée par les hormones. Si tu t'expliques pas la volatilité de certaines personnes à certains moments c'est une explication très documentée...). Mais normalement les adultes sont capables de planifier, de faire des choix, de dominer l'impulsion. C'est humain d'avoir un ping dans le cerveau quand tu vas croiser le chemin d'une babe. Si c'est pas le cas, tu es castré par ta meuf. Mais normalement c'est encore plus intense plus ça fait de temps (effet Coolidge, en gros tu t'habitues à la beauté de n'importe quelle nana avec toi quand les autres vont quand même te taper dans l'œil. Ça marche pas que sur les rats). La crise de la quarantaine c'est pas qu'on est réellement en crise (à cet âge on est plus sages). C'est qu'on a généralement une relation longue qui n'est plus si cool, une femme qui n'est plus si jolie et ne fait plus tant d'efforts, qu'on redécouvre les nenettes de vingt ans parce qu'on est plus aveuglés par l'amour et l'ocytocine, et qu'avec notre statut et notre expérience on est devenus plus baisables pour des meufs qui regardaient les mecs comme nous avant, quand on était plus jeunes.
C'est juste la rencontre avec une situation inconnue qui remet les grandes certitudes en questions, dans un contexte où l'on a plus vraiment de raisons de s'opposer à l'incartade (sauf financièrement... pensez à vos actes de mariage les mecs) même si on devrait juste quitter bobonne sans sang et larmes...
Et pour finir, pour revenir une dernière fois sur les valeurs et les principes dont tu parles et que tu appliques. Je t'applaudis des deux mains et je pense que beaucoup sont dans mon cas. J'ai les mêmes principes que toi et je veux être clair : je ne suis pas en désaccord sur le fonds. Mais arriver à appliquer 100% de ces valeurs et ces principes à absolument toutes les situations, tout le temps, à titre personnel : je n'y arrive pas. C'est de la contradiction, c'est de la faiblesse, c'est de la lâcheté, c'est de l'égoïsme, c'est tout ce que tu veux... mais j'essayais dans ma réponse initiale d'expliquer ce qui fait que parfois on peut en arriver là. D'expliquer ces moments de faiblesses. Et pour conclure une dernière fois : je ne minimise rien, je ne me dédouane pas, je ne rejette pas la faute sur quelqu'un d'autre que moi. J'essaye juste d'expliquer un trait de comportement contradictoire que je vis mal à titre personnel, qui traverse peut-être d'autres gens. Et j'ai trouvé ta réponse initiale trop simple. Mais peut-être que dans quelque temps je comprendrai que je m'étais voilé la face.
J'ai bien compris ton propos. Merci d'avoir pris le temps de me l'expliquer. C'est aussi pour cela que j'ai pris le temps avant de te répondre, je voulais éviter une réponse lapidaire, parce que tu soulèves plein de points intéressants.
En réalité clairement je mérite pas d'applaudissements, ce qu'il se passe pour moi, c'est une combinaison de plein de facteurs qui vont contre ça:
d'abord mon éthique, c'est vrai, mais ce serait un facteur minuscule comparé à certaines envies, même si elle est solide et construite (et ça aide de l'ancrer dans son univers et pas juste l'adopter sur la base que ça nous plaît sur le principe).
Le fait d'avoir une aversion profonde sur le fait de l'avoir vécu, d'autant plus avec l'excuse que c'est parce que je pourrais l'avoir fait.
Le fait d'avoir été le jouet de femmes qui trompaient leur gars sans le savoir, et de voir le peu de considérations qu'elles leur portaient (si tu veux avoir une désillusion sur le fait que les femmes sont pures et innocentes, voir une nana prendre un appel juste après s'être désarçonnée et dire des petits "je t'aime" et glousser comme une amoureuse alors qu'elle était en train de te demander de l'insulter et la souiller deux secondes avant, devant ton regard médusé, et qui te dit "je vais devoir partir mais je veux quand même avoir le goût de ta bite quand je vais l'embrasser", ça se pose là. Et j'en passe). J'ai pas un sentiment fraternel avec tous les mecs et il y en a peut-être qui sont des connards, mais au fond la tromperie ça resterait s'abaisser à leur niveau
Un égo énorme (si ça se voyait pas) qui me fait dire que moi vivant on me prendra pas dans cette situation parce que ce serait être comme celle qui m'a trompé avec ses excuses de merdes (et probablement une ou deux autres), comme ces nanas, comme ce mec faux cul etc.
Le fait que je puisse pas faire l'impasse sur mes désirs et mes sentiments et que je m'en sois rendu compte assez tôt fait que j'ai dû apprendre à composer avec.
Je dis pas que ça me donne pas de regrets: je ne pense pas que ce soit une clé de plus vers le bonheur. Je pense qu'il y a un prix à payer pour être ce qu'on veut. Certains vont l'être dans l'Art et ne pas se compromettre à leur sens et avoir moins de succès qu'ils pourraient espérer. Moi c'est avec les femmes. Bien sûr je suis vraiment très aidé par le fait de ne pas être bg et donc peu sollicité (sinon si ça se trouve ça volerait en éclat au bout de trente secondes et d'un "fuck it"), mais à la longue on se retrouve quand même toujours dans des situations où des nanas vont quand même te chercher juste parce qu'elles ont faim (et là il y a encore de l'ego: je le sais et j'aime bien être choisi, pas juste être un bon gode. C'est de la connerie au fond parce que ça m'entrave certes, mais c'est comme ça. Si je me laisse consommer parce que je suis le seul gars et que je sens pas plus d'intérêt spécifique, ça me fait des noeuds au cerveau et je regrette cette baise, ça me fout des coups au moral de ne pouvoir être que ça), ou juste par concurrence (y a des nanas qui se font un jeu de faire faillir des gars. Et je suis plus têtu que ça. Plus malin je sais pas. C'est vrai aussi avec certains dragueurs qui choisissent que des nanas en couple). Après plus d'une fois, j'ai été à des débuts d'histoires où j'avais encore pas mal de libertés de faire des soirées débridées seul et j'ai été aussi sage qu'une image, et quand je connais les suites à rebours, je me dis que ça aurait pas changé grand chose que je chope telle nana ou participe à ce gang bang de cette nana qui voulait vraiment que je vienne en plus de mes deux potes ou autres et j'en serais certainement plus heureux.
Mais ces nanas j'y tenais, même si elles me l'ont mal rendu ou même si notre histoire n'est pas allée loin, et j'ai agi en accord avec mes sentiments.
Au final c'est tout ce qui compte. C'est peut-être du feelgood à la con pour pas être aigri, peut-être pas. Des fois ça me torture de pas savoir, ou de savoir que dans tous les cas c'était pareil avec juste moi qui me serais plus éclaté. Mais je sais aussi que j'aurais pas la même image de moi et je sais pas si le plaisir et les bonnes expériences effaceraient le négatif.
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Plusieurs raisons. L'attirance d'un autre corps . L'envie de sexe différent, de pratiques différentes. (où en êtes vous dans vos relations sexuelles ?) Et aussi l'envie de séduire tout simplement.
Tu dois pas être en demande au contraire tu dois lui montrer que tu es sûre de toi et qu'il va te perdre pour de bon . Garde une ambiance de séduction, sexy, et tu verra il va revenir.

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