Safrania95 : Le commencement

Note : 141

le 30.11.2016 par Safrania95

205 réponses / Dernière par Safrania95 le 08.03.2024, 16h40

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
Merci les gars pour vos conseils ! Ils sont bien avisés.

Crow t'as totalement raison sur le fait de se calmer de ne pas être immédiatement performant. Les choses prennent du temps et il faut accepter de passer par des phases d'apprentissage où on manque d'expérience, d'assurance. C'est petit à petit qu'on devient grand.

Onmyoji merci pour ton rappel : je crois également que ça va être la priorité numéro un que de travailler à réussir mon année. Si ce n'est la seule...

Par ailleurs, je crois avoir fait un pas en avant. Avec un de mes meilleurs potes on s'est chauffé pour faire aborder des meufs dans la rue. D'une part parce qu'on a conjointement constaté qu'il était peut-être temps. Et d'autre part parce qu'on s'est dit qu'il fallait passer à l'action.

On s'est donc retrouvé avant hier à la sortie de son taff pour tenter l'aventure. Vu qu'on flippait pas mal et qu'on avait pas mal de merde dans la tête ambiance croyances limitantes et toute la panoplie. On s'est fait des exercices mentaux pour les éliminer. Du coup mon pote a abordé une meuf avec laquelle il a discuté autour d'une minute. Puis elle lui a dit qu'elle avait un copain et ça s'est fini comme ça. Après j'ai moi-même abordé une meuf. J'ai dit bonjour et j'ai cru pendant deux secondes qu'elle allait même pas me répondre et passer son chemin en m'ignorant. Ce qu'elle a finalement pas fait. Elle a retiré son écouteur, a écouté mon "je te trouve jolie blabla", a rigolé et a tracé son chemin. En fait j'étais hyper gêné et elle a du le ressentir. Sa réaction ressemblait aussi à de la gêne. On était content de nous. L'objectif était d'en faire "juste une" pour voir quel genre d'émotion cela allait suscité en nous. Du coup, beaucoup d'espoir. Par ailleurs, un truc qui m'a énormément motivé et aussi donné le courage d'aborder c'était de me dire que l'objectif était justement d'en faire "juste une". Un très bon mantra. et d'ailleurs ça rejoint ce que m'a dit Crow dans son message : on n'est pas au top dès le départ mais c'est ok.

Hier, on a voulu réitérer l'aventure. Sauf que cette fois-ci, pour ma part du moins, j'avais de la merde dans la tête puissance cent. Une grosse désillusion. Je me suis dit pendant tout le trajet pour rejoindre mon pote que ça servait à rien, que j'arriverais pas, que de toute façon "je suis comme ça", c'est-à-dire incapable d'être sociable, en paix et heureux, de plaire à des meufs, de vivre l'aventure et d'être libre. Du coup, on a passé une bonne heure ou deux à tenter de déconstruire ce merdier. Au bout d'une heure, j'ai fini par chialer pour des raisons que je tairai ici mais qui rejoignent le travail que je fais en thérapie avec mon père. Ca m'a énormément secoué mais ça m'a fait un bien salvateur. Je pense qu'il faut que je continue dans le travail sur cette émotion. On a fini la séance comme ça. On n'a pas abordé car on s'est dit que le travail qu'on a fait sur nos émotions suffisait. Et que de toutes les manières, le but de cette démarche est de se libérer, pas d'aborder cinquante filles par jour. Et que l'abordage de la veille avait fait remonté les émotions sur lesquelles on a travaillé aujourd'hui. Contrat rempli en somme. Je suis rentré chez moi et j'ai fait un truc que j'avais pas fait depuis une bonne année : j'ai glandé sur mon ordinateur à regarder des films, du porno jusqu'à trois heures du matin. Ensuite j'ai dormi jusqu'à seize heure. Donc si mes calculs sont exacts j'ai dormi treize heures... Un record ! Rétrospectivement, je pense que j'ai eu besoin de cette phase pour canaliser et accepter mes émotions. Et que j'ai eu besoin de treize heures de sommeil pour intégrer les progrès faits par la thérapie du soir avec mon pote.

Aujourd'hui, je me suis réveillé à seize heure donc. J'ai commencé à ranger mon nouvel appartement. Et j'ai rejoint à dix-sept heures mon pote. Pendant tout le trajet je me disais que j'aurai aucun problème à aborder. Les tergiversations et les doutes de la veille avaient tout simplement disparus. Pendant tout le trajet je me suis fait la réflexion qu'aborder serait une formalité. J'en étais assez étonné d'ailleurs, et plutôt content. Je me dis que ces doutes ressortiront à un moment ou à un autre et qu'à ce moment il faudra les retraiter. En arrivant et en voyant mon pote, le doute a ressurgit presque immédiatement (étonnant). Mon pote badait à cause d'une meuf donc on a refait quelques exos sur le mental. À la fin on a réabordé une meuf chacun. Lui ça a été rapide. Et moi j'ai eu le temps d'échanger un peu plus longtemps que l'avant veille. La meuf était américaine, avait une voix hyper classe et aussi un diner à passer. Donc ça s'est fini rapidement. Mais bon, c'était mieux que l'avant veille. Mon pote aussi était assez étonné de constater que durant toute notre entrevue (avec mon pote pas avec la meuf) j'avais l'air beaucoup plus détendu et que j'avais les traits du visage beaucoup plus décontractés. L'objectif d'abordage atteint, on s'est posé sur des vélibs et on a tapé causette à une meuf qui essayait tant bien que mal d'en trouver un en bon état. J'étais assez content de voir que j'étais à l'aise pour papoter.

Finalement, je suis chez moi et j'écris ce message. Je me dit que mon but n'est pas vraiment d'aborder des meufs dans la rue. Mais que c'est un exercice qui a la qualité non négligeable de me rapprocher d'un autre objectif qui me tient beaucoup plus à coeur et qui est d'être en paix, serein, spontané, rempli d'estime, sociable, vivant et libre. Je veux marcher sur ce sentier. D'ailleurs FK disait un truc intéressant dans mon journal :

FK a écrit :
12.03.22
En fait je pense que ça se résume à la spontanéité. Soit tu réfléchis pas / t'as pas peur et t'es facilement spontané, soit tu réfléchis, tu te trouves, tu terrasses tes peurs et ça te permet de plus avoir rien à foutre de rien et donc d'être spontané.

C'est ça que je cherche !


:fuckyeah: :challengeaccepted:
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] La suite, vite ! le 13.07.22, 23h41 par Crow
  • [+2] Bravo ! le 14.07.22, 01h32 par Onmyoji
  • [+2] Like ! le 14.07.22, 09h50 par Jalapeno
<< S'inquiéter, c'est souffrir deux fois >> Anonyme

<< L'homme est certes libre de faire ce qu'il veut, mais il ne peut vouloir ce qu'il veut >> Arthur Schopenhauer

Yo FTS !

Je me force à moitié à écrire ici ce soir. Une partie de moi me dit qu'il faut que je le fasse pour avoir des retours de mecs qui s'y connaissent mieux que moi en relations humaines.

J'ai continué sur ma lancée de début de semaine. J'ai rejoint mon pote et désormais wing vers 18h30. J'avais pas spécialement d'appréhension à l'idée d'aborder ce soir. De la peur oui, mais tout un bruit mental, fait de mauvaises croyances et de dévalorisation, non. Ce qui est plutôt encourageant. J'avais pas vraiment envie de faire du chiffre pour du chiffre. Aborder une meuf, non, mais aller voir une fille qui a l'air sympa, oui. Bref. On croise une fille belle, fine, bien habillée et avec du style. Mon pote me propose d'y aller mais je refuse. En fait, j'ai pas senti d'ouverture de la part de la meuf, je me suis dit que c'était le genre à ne pas vouloir se faire aborder. Du coup mon pote tente le coup mais je ne me suis pas trompé et la meuf lui met une veste. J'ai vu que ça l'a un peu déstabilisé et surtout que ça a activé en lui tout un noeud de croyances autour du fait que la drague de rue est un truc de charo, que ça se fait pas, que ça dérange les meufs, qu'on est des harceleurs, qu'on est relou. Tous ces trucs là qui peuvent moi-même m'envahir à tout moment. Du coup, j'ai vraiment essayé de tenir à distances ces émotions sur le moment et j'ai essayé de détourner notre attention de ce bazar.

Un peu plus tard j'aborde à mon tour. Une fille métisse avec un corps pas mal. J'y vais, je lui dit "qu'elle a l'air cool" mais elle est pas intéressée. J'avais pas envie de faire une approche directe du style "je te trouve jolie", j'avais le sentiment que ça ramenait l'interaction à quelque chose de purement physique qui est pas terrible et qui fait charo. Croyance limitante ?

En fait, je suis content d'avoir abordé, d'un autre côté, je me suis dit que je suis assez loin de ce que je veux créer actuellement. Et surtout je me dis que la drague de rue est quelque chose d'assez dur à faire si on veut bien le faire. C'est-à-dire créer un moment magique ou du moins suffisamment intéressant pour que des deux côtés on ait envie d'essayer d'aller un peu plus loin. Du coup, aborder est pour moi plus l'occasion de sortir de ma bulle et d'apprendre à aller vers les autres qu'une réelle tentative de pécho une meuf. Bien sûr si ça doit arriver je serai preneur.

Pour info vers 17h00 en prenant le RER j'ai discuté sur le quai avec une touriste qui était avec son gosse. Pendant cinq minutes environ je pense. Elle est venue me demander un renseignement et j'ai embrayé en lui posant quelques questions. Je me suis dit un peu plus tard que j'aurais dû tenter un truc dans le style proposition de lui faire visiter un quartier que j'aime bien surtout qu'elle semblait avoir envie de parler.
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Je ne vois pas pourquoi tu devrais limiter ton approche à quelque chose de moins connoté. Par contre le faire avec un peu d'élégance, au moins dans le choix des mots, peut te débloquer certaines situations suivant les nanas que tu cibles.

Il y a pas mal de journaux qui parlent de ça de mémoire sur fts mais je pense que démarrer par celui d'olfff te donnerait quelques idées.

Pour être plus concret : pour éviter le joli, le charmant ou le mignonne : tu peux tenter un poil plus travaillé :
Tu as un style incroyable
Tu dégages quelque chose de très séduisant

Après dans les classiques le compliment sur les yeux ou le sourire ça passe souvent bien.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Merci ! :) le 16.07.22, 20h21 par Safrania95
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

The_PoP a écrit :
16.07.22
Je ne vois pas pourquoi tu devrais limiter ton approche à quelque chose de moins connoté.

En fait j'assume moyennement le fait d'aborder avec derrière l'idée qu'en fait c'est pour coucher. Même si au final c'est le but. Je suis pas à l'aise avec ça. Aussi j'ai le sentiment d'être en chien sur les meufs. Et j'ai pas envie de l'être tout en ayant une peur de lâcher ce trait de caractère car j'ai l'impression qu'en le lâchant je perdrais l'envie de rencontrer des meufs. Ou que quelque part je n'aurais plus la motivation de faire des rencontres. Chose qui me terrifie particulièrement, je veux dire de perdre l'envie de vivre des choses.

The_PoP a écrit :
16.07.22
Il y a pas mal de journaux qui parlent de ça de mémoire sur fts mais je pense que démarrer par celui d'olfff te donnerait quelques idées.

Bien vu ! J'irai faire un tour lorsque je serai en manque d'inspiration. Dommage que celui d'Holden ait été supprimé, c'était vraiment la pépite du forum.
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Attend de découvrir celui d’Olfff.
If you want to touch the sky,
Fuck a duck and try to fly !

J'ai besoin de faire un point ! Tant maintenant à l'instant T que généralement dans ma vie. Et ce qui suit est clairement de la mise à nu, le résultat d'une prise de conscience. Et ce n'est que ça. Donc pas forcément
intéressant du point de vue de la séduction mais intéressant du point de vue de ce que ça m'ouvre. Et nécessaire dans mon cheminement.

https://www.youtube.com/watch?v=vwcQAlR ... LL&index=1

Dernièrement j'ai réellement le sentiment d'avoir fait des progrès incommensurables. D'abord, cette première séance de thérapie avec mon père, ensuite, ce << schisme >> (c'est comme ça qu'on l'appelle avec mon pote) qui correspond à un moment où on faisait un travail intérieur avec mon pote et qui a clairement fait ressortir ce qui était déjà sorti pendant la thérapie, et enfin, cette randonnée dans les Alpes, qui quelque part m'a confirmé une vocation ou du moins une direction pour le moment solide que j'ai envie de suivre. Concernant ce dernier point, il y a des choses à expliquer. J'ai toujours été dingue de nature, d'aventure. Dès petit je partais seul dans la forêt avec mon chien et y passais des heures. J'avais pas plus d'un an d'après mon père. Plus tard, toujours avec mon père, il m'emmenait à la montagne, à la mer. On a fait un bout du GR20. Gravi un ou deux sommets. Bref. A l'adolescence, j'ai découvert les romans de voyages. D'abord, celui qui marqua un tournant, << On a roulé sur la Terre >> de Sylvain Tesson et Alexandre Poussin qui raconte leur tour du monde à vélo. J'étais fasciné. Plus tard, les récits de Mike Horn qui m'ont instillés la faim d'aventure. Et entre, de nombreux autres en tout genre. Alors, cette idée de repartir explorer le monde fait son oeuvre depuis une bonne décennie dans ma tête. J'ai fait des tentatives. Quelques unes infructueuses. D'autres constructives. Et donc cette randonnée que je viens d'achever il y a quelques jours avec un ami.

C'était la première fois que je partais pour plus de cinq jours en itinérance et en semi-autonomie. Et c'est une révélation. Ou du moins l'étape finale d'une révélation. C'est réellement quelque chose qui me motive, me porte. C'est quelque chose que j'ai envie d'approfondir. Je veux me dépasser là-dedans, progresser. Et je me vois totalement en faire mon métier. Je me sens heureux comme ça à la montagne. Les choses sont simples, évidentes, motivantes.

Depuis quelques temps également une phrase de mon coach résonne dans un coin de ma tête : << écouter son petit enfant intérieur >>. J'ai l'impression que je dois renouer avec ce que j'ai toujours été. Et ressortir mes vielles passions du placard pour faire quelque chose de constructif, qui a un sens dans ma vie. Qui me parle, et qui finalement est évident pour moi.

J'écris tout ça parce que quelque chose me perturbe beaucoup en ce moment. Mon grand fantasme de vouloir être un séducteur, ultra sociable et charismatique se fane. Je n'ai pas le sentiment que poursuivre dans la conquête de cette identité, identité par défaut, ait un quelconque sens. Ce n'est pas moi. Je ne suis pas comme ça. Et quelque part je m'en fous. Je ressens ça comme un besoin de renouer avec quelque chose qui ait un sens pour moi. Être qui je suis.

Et quelque part j'ai peur. J'ai peur de n'être rien. D'être un petit moins que rien sans envergure qui traîne dans la nature. Qui n'a pas ce qu'il veut dans la vie mais s'en accommode car c'est un looser. De n'être personne et d'être seul. De finir sa vie seul, et de n'avoir jamais rencontré qui que ce soit. De ne jamais connaître la joie de rencontrer une femme. Et d'être abandonné par la société parce qu'il est non conforme. Parce qu'il ne correspond pas aux idéaux de la société.

Et pourtant malgré tout ça, j'ai le sentiment d'être << comme ça >>. Et ça m'effraie pour toutes les raisons que je viens d'évoquer.

En même temps, il y a quelque chose d'autre en moi. Quelque chose qui n'a jamais pu se révéler au grand jour. Probablement à cause de mon histoire familiale. Une sociabilité et une envie de rencontrer du monde. De découvrir le monde des humains. Un trait de caractère que je n'ai jamais vraiment exploité et que j'ai caché car mon << monde social >> était bien trop insécurisant. Une famille fracturée, un père absent, une mère toxique malgré elle et ses intentions, des camarades parfois hostiles et malintentionnés, une sensibilité exacerbée, plusieurs déménagements qui m'ont fait recommencer chaque fois à zéro, une adolescence violente marquée par des mauvaises fréquentations et la consommation de toxiques, un passage à l'hôpital et une lente reconstruction. Et dans tout ça une grande fragilité malgré un courage assez peu commun.

Cette randonnée, ces deux séances où j'ai fondu en larmes m'ont montré un autre chemin. Je ne veux plus chercher à plaire, je ne veux plus penser que les femmes sauveront ma vie. Les femmes telles que je les ai conçues jusqu'à présent ne m'intéressent plus. Et ça me fait me plonger dans l'inconnu car malgré tout je pense toujours autant désirer les femmes. Mais d'une manière différente que je dois découvrir, petit à petit.

Et puis également, un sentiment très résistant que l'on ne peut pas m'aimer tel que je suis. Que les autres ne peuvent pas m'aimer comme je suis.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 01.08.22, 12h38 par Citadin
  • [+3] La suite, vite ! le 11.11.22, 19h41 par FK
<< S'inquiéter, c'est souffrir deux fois >> Anonyme

<< L'homme est certes libre de faire ce qu'il veut, mais il ne peut vouloir ce qu'il veut >> Arthur Schopenhauer

Je trouve au contraire que ta prise de conscience est capitale du point de vue de la séduction. Il serait bien sûr malvenu de verbaliser tout ce que tu viens de dire à une target. Mais ça te permet certainement de mieux comprendre pourquoi ça ne fonctionne pas comme tu l’espères.

En fait, on est à peu près tous beaucoup plus transparents que ce qu’on espère. Particulièrement quand des besoins affectifs ou matériels entrent en jeu. En gros, on envoie tous « des ondes ».

Donc quand tu parles « d’être sauvé par une femme », il me semble lucide de supposer que cette attente est perçue par la gent féminine et considérée, à raison, comme une attente irréaliste.

Donc t’en rendre compte est probablement indispensable pour pouvoir corriger le tir.

Je ne suis pas psy mais si tes parents n’ont pas pu/su t’apporter ce dont tu avais besoin, la solution serait plutôt de « devenir ton propre parent ». C’est à dire de ne pas chercher auprès des autres ce dont tu as besoin, mais de « parler » à ton enfant intérieur. Rassure-le, guide-le, fort de ton expérience acquise et avec bienveillance.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Intéressant le 01.08.22, 14h13 par Onmyoji
  • [+1] Absolument le 11.11.22, 11h49 par Safrania95

Citadin a écrit :
01.08.22
Je ne suis pas psy mais si tes parents n’ont pas pu/su t’apporter ce dont tu avais besoin, la solution serait plutôt de « devenir ton propre parent ». C’est à dire de ne pas chercher auprès des autres ce dont tu as besoin, mais de « parler » à ton enfant intérieur. Rassure-le, guide-le, fort de ton expérience acquise et avec bienveillance.

Yo @Citadin !!!

Avec bien du retard et des excuses je te réponds que tu as absolument raison : être son propre parent c'est la clé pour retrouver une estime de soi saine sans chercher à combler un manque par le biais des femmes. Je te remercie de la piqûre de rappel, j'en avais bien besoin.


Bon ! Mon dernier message c'était le 31 juillet... Les choses ont bien changées. Ou plutôt bien avancées. Tout ce que je disais dans ce message semble avoir eu un impact extrêmement positif dans ma vie. Mes séances de thérapie avec mon père (particulièrement bouleversantes), avoir pleurer en présence de mon meilleur ami, avoir repleurer une autre fois pendant des vacances en famille. Quelque part, toutes ces larmes sont l'expression de mon acceptation de ce qui est : j'ai eu une vie compliquée depuis petit sur le plan affectif et relationnel. C'est comme ça, je n'y peux rien, mais j'en prends acte et j'avance. Quelque part je suis mon propre père et désormais je peux faire les choses comme j'en ai envie.

Ce que je disais aussi par rapport à l'identité de séducteur que je souhaitais incarner s'est révélée important dans ces changements que je constate. En fait c'est simple, je n'acceptais tellement pas que je sois, il faut le dire, faible et fragile sur le plan social que je me disais que la seule manière d'être acceptable et de m'accepter moi-même serait d'incarner cette image de grand séducteur véhiculée par la communauté. Mais cela relève du fantasme et la réalité est tout autre : j'ai un chemin à parcourir, des étapes à passer pour devenir quelqu'un d'accompli sur le plan social et amoureux. Donc, go ! Et c'est pas grave d'être en bas de l'échelle : c'est temporaire, c'est une étape pour aller plus haut. Et si j'accepte ça alors j'irai plus haut à un moment ou un autre.

Mine de rien ! Ces prises de conscience ont été déterminantes car assez miraculeusement, depuis celles-ci, à la fac ce n'est plus pareil. Cela fait déjà deux mois que je n'ai pas raté un cours, que je suis assidu. J'en récolte aujourd'hui les fruits avec des notes plus que satisfaisantes : 13, 12, 18 et 15. Je commence aussi à m'ouvrir aux autres. Je discute, je tisse des liens. La fac n'est plus un facteur de mal-être mais au contraire un facteur de bien-être. Je dirais même le facteur principal de mon bien-être actuel. Et pourtant les objectifs que je me suis fixés sont très simples : être présent en cours. C'est la seule contrainte que je me suis imposée. Au début du semestre, même travailler les cours ne rentrait pas dans mes objectifs. Mon seul but était d'avoir la solidité de venir en cours. Point. Et ça paye car l'envie de travailler les cours m'est venue naturellement.

Un autre facteur de bien-être c'est le sport dans lequel je m'investis en ce moment en parallèle des cours. Pourquoi ? Tout simplement parce que c'est l'endroit où je fais le plus de rencontres. Et où les rencontres que je fais sont d'une qualité tellement grande que ça me nourrit en tant qu'individu à un point que je n'avais pas ressenti depuis longtemps.

Dans ma vie les astres commencent à s'aligner : my time is coming !

Et pourtant malgré tout ça je sais que je dois rester humble. Que je ne dois pas crier victoire trop vite. Je dois maintenir les mêmes efforts que ceux que j'ai tenus jusqu'à présent : aller en cours, travailler, aller au sport. De la discipline. La réussite arrive par un quotidien rythmé, encadré et respecté.

Donc bon, les effets positifs c'est bien ! La rigueur et la simplicité c'est mieux ou plutôt pour être plus exact : indispensable.

Mécaniquement ça se débloque avec les meufs. J'ai fait quelques rencontres assez stylées. Notamment une avec laquelle quand je parle je ressens le "thrill" (le grand frisson pour les non-anglophone mais thrill ça sonne bien mieux = allez écouter thriller de Michael Jackson vous comprendrez ce que c'est : https://www.youtube.com/watch?v=sOnqjkJTMaA ça commence à 4:12). Je ressens cette émotion dans ma poitrine que j'avais plus ressentie depuis tellement longtemps. Je l'ai rencontrée sur le lieu de mon activité sportive. Un lieu où je rencontre pas mal de meufs en fait. Je m'étais demandé si d'ailleurs j'allais pas à en arriver à un point où ça poserait problème. Genre comment expliquer à chaque meuf que j'en drague d'autres. Un pote m'a dit à juste titre qu'en fait on s'en fout car je parle à qui je veux. Surtout que pour le moment je n'ai couché ou embrassé aucune. Donc le problème ne se pose pas. Et puis on verra bien.

Evidemment, la question de reprendre la drague se pose. Et clairement, d'une manière ou d'une autre ça va devoir se faire. J'aime bien le principe de "forcer le destin". En fait je drague déjà : mais je ne force pas. Je laisse venir ce qui vient naturellement et ça vient tout seul. Mais c'est vrai que je souhaite devenir beaucoup plus actif et entreprenant en drague.

Notamment à la fac. Endroit où je pense que le social proof fera son effet. Et je pense être fondamentalement quelqu'un de très bon en social proof quand les conditions sont réunies.

Mais aussi dans la vie de tous les jours. Dans la rue, le métro, tout ça.

Je vais m'engager dans une association étudiante.

Bref ! Faudra que je raconte cette histoire avec cette meuf. Je vais l'appeler Thriller d'ailleurs.

Et putain le nombre incalculable d'opportunités qui se présentent à moi en termes de meufs en ce moment c'est putain de motivant. Des regards, des sourires, de l'envie. C'est fou ! Il faut vraiment que je passe le pas. Le pas d'avoir le courage de décider "maintenant j'y vais, j'essaie et tant pis si ça foire, l'objectif c'est de tenter". Ca aussi c'est un truc que j'ai compris. Le but ce n'est pas que ça marche à chaque fois comme sur des roulettes, d'être ultra confiant, d'être "trop fort". Le but c'est d'y aller, avec sa personne, avec ses doutes, ses peurs, ses faiblesses, ses incapacités, et putain c'est trop bon comme ça ! C'est la vie ! Je n'ai pas à être parfait. J'ai juste à essayer ! Donc les meufs va falloir y aller !

Comme vous pouvez le constater je suis quelqu'un qui s'emballe pas mal ! Tout prend des proportions énormes chez moi ! Mais je le jure tout est sincère et authentique ! Je kiffe ma vie dans toute son imperfection ! Et dieu sait que je suis imparfait sur énormément de choses ! Mais c'est ok ! C'est moi c'est comme ça ! Et le progrès et l'amélioration commencent par accepter qu'au début rien n'est fait et qu'on est imparfait !

Donc bon ! De belles perspectives en vue !

Et promis ! Je m'y engage : je ferai des fields reports de mes succès ! Parce que j'ai le sentiment que je dois rendre à FTS et à la communauté ce qu'ils m'ont donné : la possibilité d'une réussite personnelle par le constat de la réussite des autres !

Bref ! Je vais me calmer et aller dormir ! Je suis un peu en ébullition là tout de suite !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Bien joué le 11.11.22, 07h59 par The_PoP
  • [+1] Like ! le 11.11.22, 18h32 par Jalapeno
  • [+3] Like a boss ! le 11.11.22, 19h43 par FK
  • [+2] Bravo ! le 12.11.22, 02h16 par Onmyoji
<< S'inquiéter, c'est souffrir deux fois >> Anonyme

<< L'homme est certes libre de faire ce qu'il veut, mais il ne peut vouloir ce qu'il veut >> Arthur Schopenhauer

The_PoP a écrit :
28.07.22
Attend de découvrir celui d’Olfff.
Salut @The_PoP !!!

Désolé pour le temps de réponse. J'ai commencé à lire le journal d'OLFFF. En fait, je le connaissais déjà. J'avais lu quelques passages il y a quelques années. Il m'avait déjà impressionné. Là j'ai recommencé du début. C'est fou sa simplicité. Ca donne vraiment envie de s'y mettre. Je crois que ce qui m'impressionne le plus c'est l'état d'esprit général qui transparaît dans le récit de ses sorties drague. Il y a vraiment un truc qui me fascine (mdr presque la larme à l'oeil au passage). Je pense que je vais continuer la lecture assez régulièrement pour m'imprégner du mood.

Ca pousse quand même à se demander ce qui me manque pour faire pareil ? J'ai pas l'impression qu'il manque grand chose d'ailleurs. Surement un peu plus de motivation, d'esprit de liberté ? Parfois je me dis : "c'est juste un pas à faire".

Et puis y'a tout ce que j'ai déjà fait en SPU qui me revient à l'esprit. En vrai, je sais le faire vu que je l'ai déjà fait. Simplement ça marchait pas trop. Sur quelques centaines d'abordages j'ai eu très peu de succès. D'où ma décision d'arrêter et de me recentrer sur des activités plus constructives (fac, sport, famille, potes). Je pense que je devais avoir un décalage. Des problèmes pas réglés. Un empilement d'un mélange de croyances limitantes, carences affectives, de peur, de sentiment d'insécurité, de déconnexion des autres. Bref, tout ce qu'il faut pour que ça marche pas en drague.

Mais bon, j'ai fait un sacré ménage. Aujourd'hui, je me sens tellement mieux et tellement plus prêt à évoluer.

J'ai envie de me lancer, de lâcher-prise, de me faire confiance, d'exercer ma liberté mais y'a toujours le spectre du "tu l'as déjà fait et t'as pas réussi" qui me pousse à ne pas agir, à attendre d'être "prêt".

Alors effectivement ça se débloque : dans mon sport je commence à rencontrer des gens, des meufs. A la fac j'arrive à aller en cours, parler aux gens. Mais je me sens encore bloqué à certains moments.

Par exemple aujourd'hui je suis allé réviser au Starbucks : y'avait une meuf vraiment mignonne une table devant moi. J'ai rien tenté alors que j'aurais pu.

Bref. Tout ça me fait penser que j'ai l'impression de vivre quelque chose de très paradoxal en ce moment et depuis quelques semaines/mois. D'un côté, je commence à prendre confiance en moi dans certaines situations, à certains endroits. Et d'un autre côté, j'ai comme une chaîne, un boulet, qui m'empêche d'avancer à des moments.

Je veux que ça se débloque et je sens que ça se débloque. Mais parfois c'est un peu lent, et je m'en sens frustré. Mon appétit est fort (en terme de meuf mais aussi et surtout en terme d'expérience de vie) et je sais pas trop forcément quoi faire de plus pour que ça avance plus vite.

Bon sinon quand même : la bonne nouvelle : ça avance bien avec Thriller.

Pour retracer l'histoire : il y a quelques semaines on s'était parlé à la salle de sport. D'ailleurs c'était elle qui était venue vers moi. Elle avait engagé la discussion je sais plus comment. On s'est ensuite parlé à plusieurs reprises sur des intervalles de quelques jours. Il y a une semaine, j'avais envie de passer la deuxième et j'ai proposé d'échanger les numéros. On a échangé nos Instagram. Quand je lui ai demandé son numéro je me suis senti particulièrement pas confiant mdr. Même très fébrile. Mais je voulais absolument tenté un truc donc je l'ai fait. Et même si sur le moment c'était un peu weird au final c'est passé puisqu'hier on a discuter environ vingt minutes par message. On s'est dit qu'on se reverrait pour faire du sport ensemble.

Et puis toujours dans la salle, j'échange assez souvent des regards avec des meufs et il y a des possibilités d'ouverture mais j'y vais pas toujours. Hier justement avec une meuf on se matait de loin. J'ai hésité trop longtemps et ai laissé passer ma chance puisqu'elle s'est barrée avant que j'aille lui parler.

Je parle aussi avec la meuf du staff qui est vraiment cool. Je pense que je vais lui proposer de boire un verre un de ses quatre.

Donc c'est un peu pour ça que je dis que ça se débloque. Mais en même temps je ressens encore tellement de fragilité. Mes acquis sont justement loin d'être acquis. Je me sens encore vivre dans une forme de peur. Peur de l'avenir. Peur de ne pas réussir à obtenir ce que je veux (à savoir une forme d'accomplissement et de plénitude). Et pourtant aussi je ressens un grand espoir à la vue de mes progrès récents.

Bref beaucoup de confusion mais une volonté très forte d'avancer.

En fait vraiment beaucoup de peur et, partant, une envie immense de la dépasser !
<< S'inquiéter, c'est souffrir deux fois >> Anonyme

<< L'homme est certes libre de faire ce qu'il veut, mais il ne peut vouloir ce qu'il veut >> Arthur Schopenhauer

Bravo pour la fac et ton travail sur le reste, c'est courageux car ça n'a pas dû être simple.
C'est normal d'avoir peur de sortir de la zone de confort où ton échec perçu t'avait ramené.
Qu'en était-il en réalité: tu as fait quelques centaines d'abordages sans te décourager et tu as tenté de choses. Ça n'a pas donné tant de résultats mais en termes de proportions, suivant le terrain choisi ça peut déjà être correct.
Surtout qu'il me semble que tu dis avoir réviser ton style depuis ce qui est un facteur majeur, au delà de ton "état psychique". Là tu as avancé sur ce plan, et c'est vrai que ça peut aider sur le plan confiance en soi. Mais maintenant que tu as effacé certaines choses tu es en validation de ce qui est "en dessous" parce que tu ne sais pas vraiment qui tu es sans ces chaînes. Bien sûr tu as dans l'idée que tu peux faire mieux, mais tu peux aussi avoir peur de mettre cette image à l'épreuve du feu.
Peut-être que tu pourrais commencer par te définir par tes envies et ce que tu (en) fais, plus que par ton degré d'expertise et ton succès.
Avec Thriller tu ne te souviens plus de ce que vous vous êtes dits parce que tu as accompagné le mouvement.
Cherche seulement à passer un bon moment parce que tu suis une envie, l'enjeu derrière est secondaire: même si une nana te plaît, ce n'est jamais que sur une image: tu ne jouerais pas ta vie juste pour un tableau, ça n'arrivera pas pour une nana. Au mieux, l'image prendra vie, et tu en feras quelques chose. Au pire, ça restera un souvenir dans ta galerie "d'exploits" et moments à raconter.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Intéressant le 13.11.22, 15h17 par Safrania95
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

Yo @Onmyoji !

Merci pour ton message bro !


Effectivement j'ai le sentiment de commencer à comprendre que c'est ok d'être soi-même. Qu'on a le droit de ne pas être assuré, pas au top, de galérer avec les meufs, de bégayer parfois face à une nana, d'avoir finalement zéro expérience concrète de drague malgré une bonne connaissance théorique du bazar, de flipper à la simple idée de proposer un rdv/prise de numéro, d'avoir pleins de blancs dans la conversation parce que j'ai pas toujours un truc à répondre à ce que la meuf me dit et que ça me fait beuguer, avoir l'impression d'être inintéressant à des moments, rater constamment pas mal d'occasion, que parfois si la personne en face de moi fait une vanne que je trouve pas drôle c'est pas un problème de pas rigoler... Bref, on commence là où on est et fuck le reste. Et c'est ok ! Le plus fou là-dedans c'est que je commence à croire en moi dans le sens où je deviens de plus en plus persuadé que je peux arriver à draguer et à réussir malgré tous ces défauts ! Et que j'ai pas à les cacher mais plutôt à les assumer ! Laisser transparaître tous mes défauts, mes imperfections et mes insécurités c'est le début de la confiance ! Et ne pas tenter de les dissimuler pour "paraître" confiant. Je suis pas confiant et ? Ca viendra avec le temps, pour le moment vis ce que tu as à vivre et sois confiant !

Encore une occasion ratée d'ailleurs : hier j'étais au restaurant avec un pote et sur la table d'à côté il y avait un trio de potes. Deux meufs et un mec. Visiblement juste potes. Une des meufs était particulièrement stylé dans son délire. Voix de teufeuse (genre qui a beaucoup trop crié), sourire, masse énergie et un brin espiègle. Bref plusieurs échanges de regards avec des sourires ! C'était clairement open mais bon j'ai rien tenté à part un timide "bonne soirée" au moment où elle se barre. :lol: !

Faut clairement que je passe la deuxième !

Je vois peut-être Thriller ce soir ! D'ailleurs @Onmyoji je crois que je vais aller dans ton sens et que je vais tout simplement continuer de tenter avec elle mais que je vais arrêter d'y accorder autant d'importance. Enfin de mettre de l'importance dans le résultat. Juste vivre le truc et kiffer et on verra bien où ça me mène ! Et continuer de draguer à côté aussi dans la salle. Ca coûte rien et ça n'engage en rien !

Bref ! Faut que je continue d'avancer ! Les astres commencent à s'aligner : my time is coming !
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  • [+1] Bien le 17.11.22, 04h06 par Onmyoji
<< S'inquiéter, c'est souffrir deux fois >> Anonyme

<< L'homme est certes libre de faire ce qu'il veut, mais il ne peut vouloir ce qu'il veut >> Arthur Schopenhauer

Yo FTS,

Avec Thriller je sais pas trop où ça va. Elle est venue toute seule pour faire du sport avec moi à la salle (y'avait mes potes mais on s'est isolé). Elle accroche bien à mes messages et me répond rapidement. Je lui ai proposé un verre la semaine dernière. Elle avait déjà quelque chose de prévu avec ses potes donc elle a décliné. Elle a relancé mais pas sur un verre : elle m'a dit qu'on retournerait à la salle ensemble. Donc :

- Soit c'est juste amical de son côté d'où le fait qu'elle relance pas sur un verre mais juste sur le fait de faire du sport

- Soit elle a besoin que ça aille à son rythme et donc ça prendra un peu plus de temps.

Donc je vais aviser intelligemment en fonction de ce qu'il se passe. Mais je me mentalise aussi à ce qu'il ne se passe rien. Peut-être par fatalisme en fait et par déception aussi (oui je me décourage rapidement). Mais en même temps je suis assez serein car je prends comme ça vient et rien n'est pressant de mon côté de toutes les manières. Je suis la vibe et on verra bien où ça mènera. Dans tous les cas je sais que je vais kiffer qu'elle devienne une pote ou qu'on conclut car je kiffe passer du temps avec elle.

J'étais au Starbucks hier et une meuf qui s'est assise à côté de moi a engagé la discussion. J'étais assez surpris. J'ai relancé mais ça m'a gêné (probablement parce qu'elle-même devait également l'être). Donc je me suis remis dans mes révisions. Je voulais lui proposer en partant d'aller se balader parce que je savais que j'aurais besoin de prendre l'air mais elle est partie bien avant que je termine mon taff. Donc un sourire en partant et rien de plus. C'est assez cool de constater que je peux faire des rencontres (même brèves) dans des contextes où ça ne me serait jamais arrivé il y a quelques mois.

A la salle de sport je discutais avec une meuf du staff il y a deux semaines à peu près. Ca accrochait bien et l'échange était sympa, léger. On a parlé assez longuement. Aussi j'étais étonné de sentir qu'elle me ghostait un peu quand je suis allé faire mon sport. Du coup, j'en tire les conclusions et je lui laisse sa liberté. Rien n'est pressant. Et c'est Ok. Du coup, on a quand même eu quelques échanges et ça s'est bien passé (sourire, etc.). Je verrais son comportement les prochaines fois. Pareil, je kiffe la vibe et on verra où ça va.

À la fac y'a une meuf qui me faisait des sourires quand je la croisais. On s'est parlé dans les dernières semaines quelques fois. Si bien qu'on se salue à chaque fois qu'on se croise. Mais... étant particulièrement timide dans le contexte de l'université j'ai souvent pas trop le courage d'engager la conversation quand elle est avec ses potes. D'ailleurs, c'est marrant, j'ai rapidement capté qu'elle m'intéressait. Elle a une douceur apaisante et sa présence quand je lui parle me fait un effet très agréable. Mais bon je captais pas la chose plus que ça. Et en parlant d'elle à un pote il me pose la question << Mais en fait elle te plait ? >>. Et là je percute qu'en fait oui, elle me plaît. :lol: . Et ça m'enchante de conscientiser ça. Même démarche : je vais essayer de me rapprocher d'elle, de voir comment ça évolue, de kiffer le move et on verra ce qui se passe. Mais bon... Il va falloir affronter ma timidité. À suivre.

J'ai rencontré un gars et une meuf récemment avec qui je suis devenu pote. On a bu un verre il y a quelques temps et après on a visité l'appartement de la meuf. Le fait de se retrouver dans un tel lieu a quelque chose qui rapproche. On a parlé cul toute la soirée. Ca m'a fait un bien fou de pouvoir aborder ce sujet et d'en parler ouvertement et de manière assumer avec des personnes rencontrées il y a peu. Je me suis dit que c'était du << confort >> relationnel. Un peu comme quand on dit dans une phase de drague qu'il faut créer du confort avec la meuf. Du coup je capte un peu mieux la puissance de ce confort et à quel point ça donne confiance en soi et ça nous rapproche des autres. Je veux aller vers ça avec les gens que je rencontre.

Bref !

Je lis beaucoup le journal d'OLFFF en ce moment comme me l'a conseillé @The_PoP. Ca fait un bien fou. Et ça me motive à un point.

Je sais qu'à un moment ou à un autre je vais retourner sur le field et que je vais reprendre mes activités. Mais j'ai encore peur, encore besoin de me rassurer dans mes rapports sociaux.

Ca m'a pas empêché de sortir trois fois en deux semaines pour voir comment je me sens dans la rue dans une perspective de spu. Ca bouillonne clairement en moi. Je pense que je vais contacter un ancien wing pour m'accompagner histoire de voir si je me chauffe pour aborder.

Mais je le sens, j'ai beaucoup de merde dans la tête qui me limitent.

Bref !

Je découvre un truc cool quand même en ce moment : je suis plus << en chien >>. Je me rends compte, à mesure que mes relations avec les gens que je rencontre prennent en qualité, que baiser c'est pas le plus important. C'est plutôt la cerise sur le gâteau. Mais sans le gâteau pas de cerise. Et le gâteau c'est la relation. Quand on fait des vraies rencontres il y a quelque chose qui se passe en soi de vachement beau et d'épanouissant. Un bien-être assez fou. J'ai plus envie de rencontrer des gens et de laisser faire le destin plutôt que de me mettre des objectifs inutile. Pourquoi vouloir orienter les relations quand juste les laisser aller est incroyable ?

On va voir comment se déroule la semaine et je vais aviser. J'ai toujours sous le coude d'intégrer une association étudiante. Il y en a une qui me plaît bien et ça pourrait me faire passer à un autre niveau.
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<< L'homme est certes libre de faire ce qu'il veut, mais il ne peut vouloir ce qu'il veut >> Arthur Schopenhauer

Ça fait vraiment plaisir de te voir sur la bonne pente comme ça, continue :)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 22.11.22, 23h27 par Safrania95
Trouve ton courage. N'écoute que lui.
"L'instinct nous dicte le devoir, et l'intelligence nous donne les prétextes pour l'éluder ~ Proust
(c'est pas faux !)

FK a écrit :
22.11.22
Ça fait vraiment plaisir de te voir sur la bonne pente comme ça, continue :)

Merci @FK ! Ca me va droit au coeur :mrgreen: !

Je vais tâcher de continuer effectivement 8)
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<< L'homme est certes libre de faire ce qu'il veut, mais il ne peut vouloir ce qu'il veut >> Arthur Schopenhauer

Onmyoji a écrit :
12.11.22
Bravo pour la fac et ton travail sur le reste, c'est courageux car ça n'a pas dû être simple.
C'est normal d'avoir peur de sortir de la zone de confort où ton échec perçu t'avait ramené.
Qu'en était-il en réalité: tu as fait quelques centaines d'abordages sans te décourager et tu as tenté de choses. Ça n'a pas donné tant de résultats mais en termes de proportions, suivant le terrain choisi ça peut déjà être correct.
Surtout qu'il me semble que tu dis avoir réviser ton style depuis ce qui est un facteur majeur, au delà de ton "état psychique". Là tu as avancé sur ce plan, et c'est vrai que ça peut aider sur le plan confiance en soi. Mais maintenant que tu as effacé certaines choses tu es en validation de ce qui est "en dessous" parce que tu ne sais pas vraiment qui tu es sans ces chaînes. Bien sûr tu as dans l'idée que tu peux faire mieux, mais tu peux aussi avoir peur de mettre cette image à l'épreuve du feu.
Peut-être que tu pourrais commencer par te définir par tes envies et ce que tu (en) fais, plus que par ton degré d'expertise et ton succès.
Avec Thriller tu ne te souviens plus de ce que vous vous êtes dits parce que tu as accompagné le mouvement.
Cherche seulement à passer un bon moment parce que tu suis une envie, l'enjeu derrière est secondaire: même si une nana te plaît, ce n'est jamais que sur une image: tu ne jouerais pas ta vie juste pour un tableau, ça n'arrivera pas pour une nana. Au mieux, l'image prendra vie, et tu en feras quelques chose. Au pire, ça restera un souvenir dans ta galerie "d'exploits" et moments à raconter.
Yo FTS, Yo @Onmyoji !

Je relisais un peu les dernières pages de mon journal par nécessité de faire un peu un point. Les deux passages en gras dans ton message cité au-dessus me paraissent être le noeud de ce qui m'amènera à réussir par la suite. Quand j'ai pas mal dragué durant l'hiver 2016-2017 avec mon wing j'ai fait preuve d'une solidité que je ne me connaissais pas. J'ai tenu le rythme sur plusieurs mois à raison de deux à trois << séances >> de SPU par semaine où j'abordais en moyenne une dizaine de meufs. À la fin je commençais à avoir de grosse burnes en termes de capacité à affronter les peurs irrationnelles qui me traversent quand on parle de meuf ou de sociabilité. Mais effectivement, j'y ai perçu un échec car les résultats étaient très maigres. Trop maigres d'ailleurs à la vue des efforts déployés et de la quantité abordée. Mais c'est même pas ça qui m'a fait arrêter. J'ai arrêté car (tout est décrit dans ce journal dans les premières pages) un soir j'ai eu le sentiment de m'être affiché. J'ai forcé avec une meuf, pas dans le mauvais sens du terme d'ailleurs car j'ai vraiment persévéré plus que forcé en réalité. Et j'ai eu le sentiment de m'être beaucoup trop exposé. Et ça j'ai pas encaissé du fait des faiblesses et fragilités que je peux avoir et dont je parle quelques postes plus haut dans mon journal. Donc oui, mon échec perçu m'a ramené dans ma zone de confort. Pas pour m'y complaire mais plutôt pour travailler sur des plans plus profond et émotionnels les raisons de la faiblesse de mes résultats. Et puis aussi pour travailler ma capacité à montrer qui je suis sans culpabiliser.

Concernant la peur de mettre mon image à l'épreuve du feu c'est un peu le pendant de ce travail que j'ai réalisé depuis l'hiver 2016-2017. Je pense avoir fini ce travail que je viens de décrire ou du moins être très proche d'arriver à la fin. Donc, évidemment, il s'agit maintenant de se lancer. Et oui ! Ca fait un peu mal au cul parce que je connais le processus et je sais que ça pique à des moments. Ca fait quelques semaines que dans ma tête ça tourne en rond : << passer le pas >>.

Surtout que je vois que je me débloque un peu partout. Que ce soit à la fac, à la salle de sport ou quand je sors avec mes potes. Je suis beaucoup plus à l'aise et plus sûr. Et les opportunités ne manquent vraiment pas. À la salle en particulier je commence à parler (naturellement) à pas mal de meufs.

Mais à aucun moment je ne << passe le pas >>. Simplement les rencontres se font et le naturel opère. Or j'ai le sentiment que pour passer à un autre niveau il faudrait que j'apprenne à passer ce pas. Me jeter dans le bain en quelque sorte. Me jeter dans l'inconnu. Ce que je ne fais pas. Et, je l'ai vu pendant l'hiver 2016-2017, je sais le faire et quand je commence à croire en moi je deviens assez balèze. Mais là encore, il faut mettre son image à l'épreuve du feu pour avancer.

Les journaux de @Olfff et de @Raven sont particulièrement inspirant et me mettent dans le bon état d'esprit. Ca fait trois semaines que je ne fais que lire ça dans les transports en communs.

Bref !

La question que je me pose c'est comment faire pour que mon saut dans l'inconnu soit un mouvement général dans ma vie et pas simplement un cas isolé lorsque je sors faire des << séances >> (je déteste ce terme... Comme s'il fallait organiser des moments de drague... Non c'est H24 la drague. Ca nous tombe dessus n'importe quand... Bref) de drague. Pour l'instant j'ai l'impression que les aspects de ma vie sont assez cloisonnés et peu perméables entre eux. Il y a la fac d'un côté. La salle de sport de l'autre. Mes potes d'un autre. Et même parmi mes potes c'est cloisonné : je les fréquente séparément. Bref, j'aimerais bien que mon saut dans le bain soit un fait central dans ma vie et un principe directeur de ce que je suis dans tous les aspects de ma vie.

C'est pour ça que je me dis que le SPU peut être la petite allumette qui démarre le grand feu. J'ai le sentiment que le blocage n°1 dans ma vie pour m'épanouir est justement cette indisposition que j'ai à fuir le saut dans l'inconnu. Surtout pour me rassurer parce que je suis passé par certaines phases de vie assez traumatisantes qui m'ont plongées dans un sentiment généralisé d'insécurité dans mes relations aux autres totalement infertile pour construire quelque chose (d'où, probablement, mes maigres résultats à l'époque). Et justement ce n'est plus trop le cas. Je commence à percevoir la vie sociale comme un plaisir et je m'y sens de plus en plus en sécurité.

Conclusion : il faut que je me mette au SPU pour démarrer (redémarrer ?) la machine !

Sinon à part ça. J'ai accroché avec une autre meuf à la salle de sport. Une professeur de français au lycée. Elle doit avoir dix ans de plus que moi et je m'en bats totalement les c*****es. De son côté je sais pas si ça la dérange que j'ai dix ans de moins. En tout cas, on s'est fait des exos ensembles et on a pas mal discuté de nos vies respectives. Je me sens à l'aise avec et c'est visiblement réciproque. Après jusqu'où ça va ça c'est moins sûr. Au moment de partir j'ai senti un truc de son côté mais peu descriptible et j'ai pas trop capté son mood. Du coup, j'ai pas tenté quelque chose pour se revoir. A part le classique << on se recroise un de ces quatre à la salle >>. Que je fais à chaque fois et qui commence à me casser les c*****es. Mais je suis pas à l'aise avec la transition entre << on discute juste un peu >> et << t'es chaude que ça aille plus loin ? >> (pour être explicite. C'est évidemment pas comme ça que j'amènerais les choses dans la réalité si je devais le faire). J'ai pas le sentiment que la transition soit naturelle pour moi. Je m'imagine prendre un numéro pour proposer un verre mais ça me parait pas adapté sur le moment. J'ai le sentiment qu'il n'y a pas encore assez de confort pour passer cette étape. Bref ! On va voir quand << on se recroisera un de ces quatre à la salle >> :lol:

Y'a aussi une meuf qui m'a recontacté par message et qui veut me voir. A l'époque elle me plaisait bien et elle pareil mais c'était une relation sacrément bordélique donc je sais pas trop sur quel pied danser. Est-ce que je prends acte du fait que c'était bordélique et je coupe court ou est-ce que je me dis << allons voir, ça fait longtemps, ce sera peut-être différent >>. Du coup, on est en train de voir quand est-ce qu'on va se voir.

Conclusion générale : je vais recontacter un wing que je vois mensuellement pour prendre des verres et qui m'avait dit il y a une semaine qu'il serait chaud de m'accompagner pour me relancer. Lui est en couple désormais donc c'est uniquement par solidarité.

À la fac je sens qu'il va vraiment falloir que je m'inscrive dans cette fameuse association. Et peut être commencer à tenter des << approches >> (raisonnées et cohérentes au milieu qu'est la fac) pour passer à un autre niveau.

Bref !

Sortir de ma zone de confort dont mon échec perçu m'avait ramené et mettre mon image à l'épreuve du feu.

Il est temps !
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<< L'homme est certes libre de faire ce qu'il veut, mais il ne peut vouloir ce qu'il veut >> Arthur Schopenhauer

Yo FTS !

Je reviens ici parce que quelques nouveaux événements suscitent certaines interrogations que j'aimerais résoudre. Et comme ça concerne les relations amoureuses j'ai l'impression d'être au bon endroit :mrgreen:

Pour la petite histoire, j'ai posté mon dernier message fin novembre dernier. Je m'étais mis une pression énorme pour me motiver à faire du SPU. Je lisais des journaux (OLFFF, etc.) pour me "mettre dans l'état d'esprit" pendant des heures. J'ai essayé de forcer un truc qui venait pas naturellement par peur d'échouer en ne faisant rien. Au final, j'ai fait un genre de burn-out général, la situation que je vivais à l'université n'aidant pas. Donc j'ai pris de la distance avec le site jusqu'à aujourd'hui.

Entre temps, j'ai quand même validé mon troisième semestre haut la main et je suis en passe de valider le quatrième. À ce niveau là, les progrès sont régulier même si je suis pas toujours satisfait car je sais que je peux mieux faire. Mais bon, le minimum est assuré et ça suffit.

Maintenant, ce qui m'amène ici aujourd'hui c'est mes relations amoureuses. Dans ma salle de sport il y a deux filles qui me plaisent. L'une fait partie du staff et l'autre est dans mon cours. J'étais un peu indécis jusqu'à récemment. Je savais que je pouvais pas vraiment draguer les deux en même temps tant par respect que parce qu'à un moment il faut choisir.

J'ai ainsi tenté un truc avec celle du staff en lui proposant un verre qui a fonctionné. Quelques jours après (et avant de prendre ce verre avec la première) j'ai proposé la même chose à l'autre qui, bien qu'intéressé à la vue du message qu'elle a liké, n'a pas pu se rendre disponible. Excuse ? Je sais pas trop mais au moins ça m'a déterminé à me concentrer sur celle du staff et de laisser dormir l'affaire avec la seconde.

J'ai donc pris un verre avec Staff et ça s'est globalement bien passé. Elle est intéressante, je m'entends bien avec elle, je me sens bien aussi. On a des passions communes et des intérêts communs. Des traits de personnalité assez proche également. Toutefois, à ce premier rendez-vous j'ai pas pu aller jusqu'à l'embrasser. Cela ne m'inquiète pas forcément.

Mais j'ai quelques interrogations qui surgissent : comment créer de l'attraction ? Comment mettre de la tension ? Comment rendre l'instant "magique" ou plutôt comment faire en sorte que le moment soit particulièrement agréable ?

En fait, je me sens particulièrement maladroit du fait de mon manque d'expérience bien que "théoriquement" j'ai bien assimilé comment les choses doivent marcher. Mais bon, comme on le sait, connaître la théorie et mettre en pratique c'est pas la même paire de manche.

J'aimerais pouvoir me sentir débloqué mais j'ai beaucoup de mal à rendre la conversation intéressante. Je manque de créativité ou de spontanéité.

Autre exemple, je me trouve particulièrement mauvais en terme de conversation par message. Genre c'est un peu le néant, on a du s'envoyer quinze messages chacun maximum depuis le date il y a une semaine.

Est-ce que vous auriez des conseils pour progresser ? Pour débloquer un peu la situation et me sentir plus libre et confiant. J'ai conscience que c'est un apprentissage inévitable et qu'il va falloir que j'affronte toutes les situations nouvelles durant lesquelles je serait pas forcément à l'aise. Mais s'il existe des astuces pour faciliter ce processus je suis preneur. Notamment en terme de conversation.

J'ai entamé quelques exercices tels que la prise de parole en public et autre.

Voilà !
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Pour l'embrasser, va falloir te rapprocher d'elle physiquement, par exemple t'asseoir à côté d'elle si vous êtes dans un bar, ou danser avec elle, ou lui prendre la main si vous marchez dans un parc, etc. Tu trouveras des pages sur le rapprochement physique ("kino escalation") sur FTS.
Je suis toujours partisan de verbaliser ton envie de l'embrasser avant de l'embrasser. Tu la regardes avec un sourire comme si tu allais la croquer et tu lui dis un truc du genre : "là maintenant j'ai très envie de t'embrasser". Si elle en a envie aussi elle verbalisera aussi ou fera un move vers toi. Si ce n'est pas le cas, tu ne le prends pas personnellement et tu continues ton date tranquille sans être insistant.
Voilà, ça sera une situation nouvelle forcément, et peut-être pas forcément "magique" si tu es un peu stressé mais ça va te permettre d'avancer et c'est le plus important.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Merci ! :) le 21.05.23, 21h35 par Safrania95

Yo Jalapeno !

Merci pour ton message. Je l'ai lu un peu avant de retourner voir Staff. J'avais prévu une activité qui permettait un rapprochement physique, tout en étant dans un cadre sympa et l'activité en elle-même me plaisait également.

Donc on s'est rapproché un peu physiquement, je lui tenais la main et réciproquement. Et à un moment je me suis un peu motivé à tenter un truc. Je l'ai tiré vers moi. Et elle n'a pas capté l'intention sur le moment donc elle a eu un léger mouvement de rejet. J'étais un peu déçu sur le moment mais très rapidement je me suis dit que c'était pas très grave et que je retenterais quelque chose à un moment plus opportun. D'ailleurs, j'ai le sentiment que ça a été plutôt bénéfique. Ca a eu un effet brise-glace et après on a eu une longue discussion beaucoup plus posée.

Rétrospectivement, j'ai le sentiment d'avoir appris que parfois il ne faut pas trop vouloir donner une direction précise à la relation mais plutôt savoir accueillir ce qui survient. Trop vouloir quelque chose finit par tuer cette chose. En l'occurrence, trop vouloir passer à quelque chose de physique de mon côté a fait que j'étais pas vraiment prêt à recevoir sa présence. Ca me refait penser à la phrase de Perlambre qui disait qu'il faut << s'intéresser non à sa pulsion pressante mais au monde qu'elles peuvent nous ouvrir si on détient la bonne clé >>. Cette phrase m'avait particulièrement frappée à l'époque et continue de m'étonner aujourd'hui.

Et finalement, on aura passé une excellente soirée. On s'est beaucoup rapproché, découvert, compris. J'ai senti un jeu à certains moments. Je l'apprécie vraiment et je suis assez étonné de l'effet qu'elle a sur moi (elle me calme beaucoup étrangement, me rassure). Donc bon, j'ai plus envie d'aller dans ce sens-là.

Forcément, je me demande << ne suis-je pas un piètre séducteur ? >> en constatant que c'est le deuxième << rencard >> et qu'il ne s'est toujours rien passé. D'un autre côté, je découvre quelque chose de beaucoup plus qualitatif relationnellement que ce à quoi je m'attendais et que ce à quoi je pensais accéder en l'embrassant ou en ayant une approche de juste << la chopper >>.

Je vais suivre le flow et voir où ça me mène tout en laissant ma frustration de côté. Frustration qui me pousserait plus à voir mon intérêt personnel comme seul moteur dans le processus amoureux et qui me pousserait plus à la considérer comme un objet de satisfaction qu'autre chose (ce qui me poserait un problème moral d'ailleurs).

Bref, je ne sais pas trop comment m'y prendre. Je ne sais pas trop comment agir, ni trop comment montrer mon désir. Je ne suis pas vraiment sûr de moi et le malaise général que j'ai souvent dans la relation aux autres s'exprime ici aussi. Toutefois, et c'est rassurant, j'ai le sentiment que quelque chose de plus important que ma maladresse joue ici et fait que les choses, même si elles sont imparfaites, avancent dans la bonne direction.

J'ai le sentiment que le travail à faire est plus du côté de la confiance en moi qui me permettrait d'être beaucoup plus spontané et plus vivant. Aussi, du côté de l'aisance relationnelle ce qui me permettrait d'être beaucoup plus détendu et que les relations soient beaucoup plus fluides et confortables. Sur la séduction en elle-même, je ne sais pas trop ce qui me manque à part peut-être un peu plus de courage et de sang-froid :lol: !!

Si quelqu'un aurait des conseils pour développer ces aptitudes là (confiance en soi ou aisance relationnelle) je suis preneur ! Que ce soit un bouquin, un mode de travail comme la TCC ou l'hypnose, que sais-je, ou simplement des techniques ou des conseils.
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C'est bien d'avoir tenté un rapprochement physique. Même si elle n'en avait pas envie à ce moment là, ça permet au moins de te positionner comme "prétendant", de montrer que tu es intéressé. Peut-être que tu pourras retenter plus tard, sans être relou, si tu sens qu'une tension se crée.
Tu as l'impression qu'elle flirte un peu avec toi ou qu'elle veut juste te garder comme pote ?

Je suis à peu près sûr que je l'intéresse. Genre 95%. Maintenant, je pense pas qu'elle soit non plus si à l'aise que ça avec les relations hommes-femmes ce qui ne rend pas les choses très faciles. Ça me fait un peu craindre la friendzone d'ailleurs sachant que je ne suis pas du tout confiant sur le plan séduction ni sur le plan création du désir.
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