[Film] In The Mood For Love
Ayant visionné le remarquable film "in the mood for love" ( césar meilleur fil étranger 2001, prix d'interprétation masculine Cannes 2000) du Hong-Kongais Wong Kar-Wai vendredi, ayant été notablement marqué par ce film éminemment sentimal, je suis très curieux de savoir ce que peuvent penser les séducteurs, et a fortiori les PUAs - qui fuient le one-itis comme le loup-blanc - de ce genre de film, dont la trame est une relation amoureuse (attention, je parle pas de "coup de foudre à Notting Hill" ou des navets de Jennifer Lopez !).
Dans la même veine, on peut penser à "Lost in Translation", "Garden State", "Le secret de Brockeback Mountain" (si on arrive à transposer à une relation hétérosexuelle).
Par extension, on peut poser la même question pour la littérature.
Mais pour commencer, j'aimerais plutôt vos avis sur "in the mood for love"...
Dans la même veine, on peut penser à "Lost in Translation", "Garden State", "Le secret de Brockeback Mountain" (si on arrive à transposer à une relation hétérosexuelle).
Par extension, on peut poser la même question pour la littérature.
Mais pour commencer, j'aimerais plutôt vos avis sur "in the mood for love"...
Mon ex-LTR de deux ans avait une passion pour ce film. Rien qu'à l'époque déjà, même si je dois lui reconnaitre un sens esthetique certain, je me faisais chier à le voir.. au moins deux fois par semaine.
Sinon la musique est aps mal du tout.. Pour le reste désolé, mais je m'endormai toujours avant la fin
J.W.
Sinon la musique est aps mal du tout.. Pour le reste désolé, mais je m'endormai toujours avant la fin
J.W.
mon avis perso ?
C'est chiant à crever la gueule ouverte...
Comment un mec, même cinéphile, peut supporter plus de deux heures de cette putain de musique lénifiante, et la lourdeur de cette histoire bidon ?
un homme marié, sa femme le trompe
une femme mariée, son mari le trompe
ils se rendent compte qu'ils sont tous les deux cocus, ils s'aiment, mais ne peuvent consommer, poids de la culpabilité, regards de la société, blablablabla, et vas-y que je met trois plombes à aller chercher du riz, et vas-y qu'on se dévore des yeux au restau, sous la pluie, dans le couloir, avec un dialogue de ouf "sale temps, hein ? oui, quelle chaleur ; vous allez chercher du riz ? en effet...." et vas-y qu'on finit par coucher ensemble mais que c'est pas possible parce que c'est interdit....
le film typique pour faire rêver la bourgeoise : ils se font chier dans la vie (et nous avec) se mettent à tripper sur l'adultère interdit comme des malades (comme si c'était encore tabou chez nous) alors que leurs maris et femmes respectifs ne se font pas chier pour baiser comme des porcs à côté....deux coincés du cul adolescents dans leurs têtes....le reste des personnages sont des abrutits, la bonne vieille vision des amoureux en phase auto-érotique "le monde est moche, seul notre amour est vrai et absolu".....
si Flaubert était encore là, ça le ferait halluciner qu'on fasse encore des bouses pareilles avec le tampon "cinéma d'auteur" après Mme Bovary....le bovarysme : intemporel ?....il est fort ce gustave...
Lost in Translation c'est différent;..les autres, pas vus... (brokebake mountain semble être la même chose transposée homos au far-west, emballage subversif pour cacher le fond littérature harlequin....beuark !)
C'est chiant à crever la gueule ouverte...
Comment un mec, même cinéphile, peut supporter plus de deux heures de cette putain de musique lénifiante, et la lourdeur de cette histoire bidon ?
un homme marié, sa femme le trompe
une femme mariée, son mari le trompe
ils se rendent compte qu'ils sont tous les deux cocus, ils s'aiment, mais ne peuvent consommer, poids de la culpabilité, regards de la société, blablablabla, et vas-y que je met trois plombes à aller chercher du riz, et vas-y qu'on se dévore des yeux au restau, sous la pluie, dans le couloir, avec un dialogue de ouf "sale temps, hein ? oui, quelle chaleur ; vous allez chercher du riz ? en effet...." et vas-y qu'on finit par coucher ensemble mais que c'est pas possible parce que c'est interdit....
le film typique pour faire rêver la bourgeoise : ils se font chier dans la vie (et nous avec) se mettent à tripper sur l'adultère interdit comme des malades (comme si c'était encore tabou chez nous) alors que leurs maris et femmes respectifs ne se font pas chier pour baiser comme des porcs à côté....deux coincés du cul adolescents dans leurs têtes....le reste des personnages sont des abrutits, la bonne vieille vision des amoureux en phase auto-érotique "le monde est moche, seul notre amour est vrai et absolu".....
si Flaubert était encore là, ça le ferait halluciner qu'on fasse encore des bouses pareilles avec le tampon "cinéma d'auteur" après Mme Bovary....le bovarysme : intemporel ?....il est fort ce gustave...
Lost in Translation c'est différent;..les autres, pas vus... (brokebake mountain semble être la même chose transposée homos au far-west, emballage subversif pour cacher le fond littérature harlequin....beuark !)
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] +1 par Michigan
PAULO a écrit :avec un dialogue de ouf "sale temps, hein ? oui, quelle chaleur ; vous allez chercher du riz ? en effet...." et vas-y qu'on finit par coucher ensemble mais que c'est pas possible parce que c'est interdit....
[...]
brokebake mountain semble être la même chose transposée homos au far-west, emballage subversif pour cacher le fond littérature harlequin....beuark !

J'ai ete force de regarder Brokeback Mountain lors d'un voyage en avion de nuit. Il fallait quelquechose pour me faire oublir mon mal de dos et au genoux, ainsi que les pets ecrases de mon voisin. J'avais deja lu tous les mags et les hotesses etaient un peu chiantes (vive Air France quoi).
Et bien Brokeback Mountain a reussi a maitriser mon desir, pourtant fort, de me divertir!
Ce film etait encore plus difficile a supporter que tout le reste. J'ai finis par craquer et j'ai jete mon devolu sur l'acool, qui rendit ma 2eme relecture de l'inflight un peu plus interessante.
Si tu t'arretes aux scénard des Wong Kar Waï en effet tu risques pas d'aimer...
c'est avant tout un film esthétique
le "cinéma d'auteur" asiatique est tres particulier et plait assez peut aux occidentaux ( en grande partie à cause de sa lenteur et du simple fait qu'il ne se passe rien
)
perso j'ai préféré 2046 du meme auteur
dans le genre film d'amour plutot bon j'ai bien aimé Eternal Sunshine of the spotless mind aussi
c'est avant tout un film esthétique
le "cinéma d'auteur" asiatique est tres particulier et plait assez peut aux occidentaux ( en grande partie à cause de sa lenteur et du simple fait qu'il ne se passe rien

perso j'ai préféré 2046 du meme auteur
dans le genre film d'amour plutot bon j'ai bien aimé Eternal Sunshine of the spotless mind aussi
<- Déplacé depuis "hors-sujets" vers "reviews". Et suppression des messages non pertinents. ->
je suis d'accord : sur le plan esthétique c'est réussitRoi_ku a écrit :Si tu t'arretes aux scénard des Wong Kar Waï en effet tu risques pas d'aimer...
c'est avant tout un film esthétique
le "cinéma d'auteur" asiatique est tres particulier et plait assez peut aux occidentaux ( en grande partie à cause de sa lenteur et du simple fait qu'il ne se passe rien)
perso j'ai préféré 2046 du meme auteur
dans le genre film d'amour plutot bon j'ai bien aimé Eternal Sunshine of the spotless mind aussi
le côté chine année 60, costumes, lumière, couleurs, plans, etc...
mais le fond c'est quoi ?
une bluette, une ode à l'amour courtois tendance 16eme siècle c'est à dire une survalorisation de l'amour-être aimé (que l'on nomme ici one-itis); en ce sens l'ésthétique rejoint le fond (c'est pourquoi les critiques sont en générales enthousiastes; elles commencent souvent par "certains l'ont trouvé lent et chiant, mais moi, etc, etc...")
la question : aime-t-on la poésie qui valorise l'amûr ?
on peut aimer ce film comme on peut aimer un roman d'amour, un poème du 16eme....c'est à dire rêvasser, se faire une injection de love irréel
mais ça n'a rien à voir avec la réalité, si on enlève le décorum, la musique, le ralenti, il ne reste rien, si ce n'est un vague souvenir que nous avons tous d'un one-itis adolescent
je suis prêt à croire en "l'amour" mais pas sous cette forme bebette, niaise, forcément irréelle
je ne suis pas nostalgique en ce sens, si je me rememore un OI, je trouve ça glauque, une perte de temps, un mal pour rien, car on survalorise toujours ces situations manquées, on enjolive à l'infini, on fait abstraction du réel....
à l'inverse, me remémorer un joli cul à 4 pattes, bien réel, ça me booste, ça me réveille, je suis ici et maintenant, moi-même, avec une conscience des réalités (bien -mal, plaisir-frustrations) avec lesquelles je m'accomode et, dans une certaine mesure, je joue....les conquêtes à venir
voilà pourquoi je n'aime pas ce film, il lobotomise
( d'autres films de Kar Wai ont une approche plus interessante, quand il met l'accent sur la solitude des grands centres hurbains, déshumanisés, qui poussent l'individu à chercher à sévader dans la passion...c'est un autre sujet )
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] 100% d'accord par Michigan
liobail a écrit :Ayant visionné le remarquable film "in the mood for love" ( césar meilleur fil étranger 2001, prix d'interprétation masculine Cannes 2000) du Hong-Kongais Wong Kar-Wai vendredi, ayant été notablement marqué par ce film éminemment sentimal, je suis très curieux de savoir ce que peuvent penser les séducteurs, et a fortiori les PUAs - qui fuient le one-itis comme le loup-blanc - de ce genre de film, dont la trame est une relation amoureuse (attention, je parle pas de "coup de foudre à Notting Hill" ou des navets de Jennifer Lopez !).
Dans la même veine, on peut penser à "Lost in Translation", "Garden State", "Le secret de Brockeback Mountain" (si on arrive à transposer à une relation hétérosexuelle).
Par extension, on peut poser la même question pour la littérature.
Mais pour commencer, j'aimerais plutôt vos avis sur "in the mood for love"...
Pour moi il s'agit clairement d'un chef d'oeuvre, je n'y vois tout simplement aucun défauts, en revanche, comme les commentaires précédents en attestent, FTS n'est pas le site pour parler de ce film.
Il te faut voir 2046 qui lui aussi place la barre très très haut.
c'est simple, 3 jours après avoir vu In the mood for love, j'ai acheté le coffret avec 2046. Je prévois donc de voir celui là bientôt.
c'est justement de savoir pourquoi des séducteurs n'ont pas aimé qui me plaît.
je vois ce que t'as voulu dire, mais d'un autre sens, on peut tout à fait en parler ici avec des gens qui n'ont pas du tout aimé (qui n'ont pas compris ???).comme les commentaires précédents en attestent, FTS n'est pas le site pour parler de ce film.
c'est justement de savoir pourquoi des séducteurs n'ont pas aimé qui me plaît.
c'est clair que le OI peut être un mal pour rien. Mais si on y pense, est-ce si glauque que ça de faire abstraction du réel ? merde je sais pas trop ce que je dis là...une fille ça reste quelqu'un qui transpire, qui chie le matin et pète sous la couette, alors on est forcé de faire abstraction du réel. Après c'est sûr que faut voir dans quel proportion.je ne suis pas nostalgique en ce sens, si je me rememore un OI, je trouve ça glauque, une perte de temps, un mal pour rien, car on survalorise toujours ces situations manquées, on enjolive à l'infini, on fait abstraction du réel....
vas-y dis moi pourquoi ça m'intéresseLost in Translation c'est différent