Dans le coin des players (que je ne suis pas encore

IceCold dit que la désidentification de l'ego est le credo de tous les maîtres spirituels
My 2 cents (notamment à partir de l'ennéagramme)Quand je parle de passer outre l'ego, je paraphrase Buddha et tous les maîtres spirituels, de Jésus à Meister Eckhart. C'est justement parce que nous nous identifions à nos pensées que nous sommes pris au piège, et que nous souffrons. On se sent séparés de tout, et on réagit à ses peurs.
L'égoïsme est une manifestation de la peur de "se perdre", que notre vie risque de ne pas coller au film qu'on en fait.
Je vois l'ego comme un programme qui s'exécute compulsivement afin d'éviter un sentiment de rejet. Ce programme s'étant cristallisé autour d'un trauma infantil. Par exemple, si une mère (une MILF

1) Il échoue dans ce qu'il entreprend
2) Il est trop faible
3) Il ne fait pas les choses "comme il faut"
[...]
Bon voilà pour les causes supposées.
Pour moi, le travail de DP doit permettre essentiellement de se désidentifier de ces stratégies compulsives.
Pour cela, on doit principalement s'attacher à traquer les moindres manifestions des stratégies égotiques. Mettre en place un série de questions comme "pourquoi je fais ça ?", "pourquoi je le juge comme ça ?" [...] et y répondre sincèrement.
Alors oui ça fait mal si on est honnête...
D'ailleurs le passage de Figth Club où Tyler Durden prononce cette phrase mythique est assez emblématique de la démarche. Edward Norton essaye de se réfugier dans des mondes rassurants (et Brad Pitt le gifle) : on peut y voir une analogie avec les stratégies compulsives d'évitement. Encore plus fort (je viens juste d'y penser !), car chacun sait que Brad Pitt et Edward Norton ne font qu'un, c'est le narrateur lui-même qui se gifle, qui s'efforce d'être lucide et de sortir de ses processus égotiquesLa douleur est la vérité, l'unique vérité
Voilà donc ma vision du DP. Et la PNL, hypnose and so on sont des outils pour se donner des baffes. Car comme l'a souligné je ne sais plus qui, la PNL ne permet pas nécessairement de sortir de l'ego. Avec la technique du swish par exemple, on remplace peut-être un sentiment paralysant par un sentiment plus agréable, mais la compulsion est toujours là. L'objectif ultime est de sortir de la compulsion, d'être libre en ayant le choix (règle de la cybernétique ?)
Petite ouverture philo
Je suis tombé sur le cul en voyant tout le sens qu'on peut tirer de la distinction entre ENFANT et ADULTE
Margot Fonteyn, une danseuse extrêmement grâcieuse, a dit :
La chose importante que j'ai apprise avec le temps est la différence entre prendre son travail au sérieux et se prendre au sérieux. La première est impérative et la seconde est désastreuse.

D'où la distinction :Maturité de l’homme : retrouver le sérieux qu’il mettait au jeu, étant enfant
Homme intégré : Il est adulte car il sait être sérieux comme un enfant dans le jeu.
Homme peu intégré : Il est puéril car il se prend au sérieux comme les adultes.
Putain mais en fait ça donne trop d'idées d'écrire ! Je vais peut-être dire de la merde (une de plus

Appel aux Jedis de l'esprit
Je serais ravi que vous me critiquiez (constructivement bien sûr).
Plus précisément je me demande maintenant :
1) Quand on s'est "désidentifié" de son ego, on est dans "l'essence" ? En fait je me méfie (compulsivement !) des positions essentialistes...
2) Pourquoi la prétendue essence serait vertueuse (au sens moral du terme) ?
3) J'ai d'autres choses à dire mais j'attends un peu. Je crois qu'il y a matière à discussion (c'est fait pour ça, hein)
Mister P