Lieu : Club de strip-tease peu occupé.
Heure : Un beau jeudi ensoleillé, 18h20, après le boulot.
Cible : Stripper 50% québécoise, 50% viêt-namienne, HB8, 20 ans.
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Voici mon premier field-report que je poste ici. Premier field report à vie, dois-je avouer. Soyez indulgents
Donc voilà, sortie du boulot, j’ai envie de relaxer un peu et d’aller prendre un verre avant de rentrer. Mon idée n’était alors pas du tout de sarger qui ou quoi que ce soit. J’entre dans un club au hasard, au centre-ville. Club plutôt bien, quelques clients assis devant la scène à saliver devant les jolies demoiselles qui s’offrent à leur regard… Je m’assois au bar, histoire et commande une bière sans alcool et échange quelques banalités avec la barmaid. La chance étant de mon côté, le propriétaire du club était également présent, un peu éméché et se sentait sociable. J’entame la discussion avec lui, en fait je l’écoute beaucoup parler. Le type n’est pas particulièrement intéressant, mais l’idée est de faire comme si lui et moi étions de bons amis. J’étais donc en discussion avec ce monsieur lorsque ma cible s’approche, à ce moment pour faire son travail, bien sûr.
Je lui jette un coup d’œil de côté, pour lui laisser voir que je l’ai bien vue, mais je retourne immédiatement à ma conversation avec le proprio. Je m’assure alors que mes histoires sont intéressantes pour la HB qui était toujours à côté. Je tends des perches au proprio, afin d’orienter la conversation dans le sens que je veux, pour raconter quelques histoires que les dames trouvent toujours intéressantes et intrigantes : des anecdotes de l’époque ou je jouais de la musique semi-professionnellement, histoire impliquant la Ferrari du père d’un pote (une Ferrari ça se place toujours bien dans une histoire de DHV), etc. Bien sûr, ces éléments étaient apportés plus subtilement dans la conversation. Graduellement, ma cible se joint à la conversation, me pose des questions et de mon côté, je fais dévier de plus en plus la discussion avec elle. À ce moment, je sais que j’ai réussi à me démarque du client habituel de ce genre d’établissement et qu’elle est à tout du moins intriguée par moi.
La partie étant loin d’être gagnée, je dois faire avancer les choses un peu. J’ai remarqué qu’elle portait un petit collier avec un pentagramme. Intéressée par l’occultisme??? Je me sers du collier comme perche pour orienter la discussion en ce sens. Jusque là, je lui ai toujours parlé en tournant seulement la tête et le haut du corps vers elle, sans lui donner plus d’attention. À ce moment, je me tourne un peu plus vers elle et pointe le collier :
Moi : Suppôt de Satan!
Elle : (Petit rire…) c’est mon côté diabolique.
Moi : Diabolique?? T’as plus l’air d’une petite fille que d’une diablesse (en lui enlevant une mèche de cheveux de la figure) Je ne crois pas que je veux continuer à parler à une folle qui fait des trucs d’invocations… Y’a assez de bizarres sur Terre, j’en ai pas besoin autour de moi…
Elle : Non, non… et elle me parle de Wicca et de magie blanche, etc… (– Elle se justifie à moi, parfait!)
Moi : Tu crois aux choses surnaturelles?
Elle : (m’explique sa vision de la vie, de la spiritualité, etc… on discute sur le sujet quelques minutes)
Moi : Donne-moi tes mains, le contact des mains en dit beaucoup sur l’énergie d’une personne. Contrairement aux mots, ça ne peut pas mentir.
(Elle me laisse prendre ses deux mains dans les miennes, elle ne semble pas mal à l’aise)
Après quelques secondes, je lui fais le coup de l’effet Barnum, pour lui dire ce que j’ai senti de ses ‘vibrations’… Là elle est surprise et je commence à la sentir intéressée. Comme elle termine à 20h00, je lui propose d’aller manger quelquepart. Elle accepte.
Tout en mangeant, je commence à la qualifier un peu :
Moi : Généralement, les danseuses que j’ai connu c’est des paquets de troubles. C’est ton cas? (un peu direct et brusque, j’aurais pu faire mieux).
Elle me parle d’elle, pourquoi elle fait ce travail… je pose des questions, me montre de plus en plus intéressé à la connaître. Le souper passe et elle me propose d’aller prendre un verre.
La soirée se passe bien, je me montre rassurant au maximum. Elle est réceptive à mes contacts, de plus en plus intimes. Aucune résistance quand vient le temps de l’embrasser. FClose.