bonsoir à vous,
En ce lundi soir je me décide enfin à poster, je craque.
J'ai pendant toute mon année de terminale attendu ce moment de la vie étudiante ( term de 2010/2011), pensant me débarrasser de ma LTR ( oui je suis un jerk) et ainsi partir en chasse aux étudiantes. je me sépare d'elle cet été, profite un peu, et revient finalement la queue entre les jambes dans ses bras. J'ai perdu la moitié de mes potes cet été, je suis devenu ennuyeux, je suis jaloux, je n'ai plus le sourire, je suis tout simplement incapable de séduire.
Mes études en université ne me plaise pas à ma grande surprise, je n'ai aucune motivation à travailler, et de plus, ma vilaine acné me bloque totalement pour socialiser ( je vous garantis que même un inner game béton ne peut rien contre une très grosse acné avec pustules, croyez moi).
Mes potes les plus proches vont également finir par se lasser de moi, car je ne suis pas motivé contrairement à avant. Etant encore chez papa maman, la routine m'écrase, ma LTR m'apporte confort mais j'ai le sentiment de ne pas réellement vivre, d'exister.
Je suis passé de quelq'un de joyeux à quelq'un de totalement blasé en 2 ans, ayant reçue pas mal de coup de pute dans la tronche ( de ma LTR aussi ), je suis devenu parano et très peu confiant.
je remercie d'avance ceux qui auront le courage de me lire et de me repondre, merci.
est-une depression? un coup de blues?
Je veux bien répondre... mais quelle est la question?
Si tu te demandes si c'est une dépression d'un point de vue clinique, je te répondrai que ça y ressemble, encore que puisque tu ne parles ni de troubles du sommeil ni de troubles de l'alimentation, je ne peux pas réellement trancher.
Si tu veux une évaluation de ta situation, je pense que tu as identifié le problème: le train-train quotidien. Le passage à la fac/unif/n'importe quel nom qu'un pays quelconque donne à cela, bref, les études supérieures est une phase de grands changements où tu dois t'adapter sur plusieurs points, autant sociaux que psychologiques pour pouvoir traverser cet étape et retourner à un équilibre. Là, d'après ce que tu nous exposes, il semblerait que tu aies plutôt choisi d'effectuer une marche arrière vers l'état d'avant... ce qui évidemment ne peut pas marcher. Du coup, tu t'enfonces dans des routines sans saveur pour ne pas à faire face, faisant ainsi montre d'une passivité, dans l'espoir que le changement passera bien vite.
Enfin, si tu veux des conseils: essaie d'organiser des trucs avec tes anciens potes, de pimenter un peu ta vie couple, de surmonter le complexe de ton acné (j'en ai eu, je sais que c'est dur, mais que c'est quand même faisable) pour te faire de nouveaux compagnons de classe/ amis si affinités. Bref, essaie de t'activer en sortant des sentiers que tu n'as que trop battus. Il n'y a que comme ça que l'on résout le "blues" des études.
(PS: pour ce qui est du problème des études, là, à toi voir si tu n'as pas fait le bon choix ou si simplement c'est dû à ton état apathique).
Si tu te demandes si c'est une dépression d'un point de vue clinique, je te répondrai que ça y ressemble, encore que puisque tu ne parles ni de troubles du sommeil ni de troubles de l'alimentation, je ne peux pas réellement trancher.
Si tu veux une évaluation de ta situation, je pense que tu as identifié le problème: le train-train quotidien. Le passage à la fac/unif/n'importe quel nom qu'un pays quelconque donne à cela, bref, les études supérieures est une phase de grands changements où tu dois t'adapter sur plusieurs points, autant sociaux que psychologiques pour pouvoir traverser cet étape et retourner à un équilibre. Là, d'après ce que tu nous exposes, il semblerait que tu aies plutôt choisi d'effectuer une marche arrière vers l'état d'avant... ce qui évidemment ne peut pas marcher. Du coup, tu t'enfonces dans des routines sans saveur pour ne pas à faire face, faisant ainsi montre d'une passivité, dans l'espoir que le changement passera bien vite.
Enfin, si tu veux des conseils: essaie d'organiser des trucs avec tes anciens potes, de pimenter un peu ta vie couple, de surmonter le complexe de ton acné (j'en ai eu, je sais que c'est dur, mais que c'est quand même faisable) pour te faire de nouveaux compagnons de classe/ amis si affinités. Bref, essaie de t'activer en sortant des sentiers que tu n'as que trop battus. Il n'y a que comme ça que l'on résout le "blues" des études.
(PS: pour ce qui est du problème des études, là, à toi voir si tu n'as pas fait le bon choix ou si simplement c'est dû à ton état apathique).
J'ai une histoire plus ou moins similaire (mais moi ma LTR peut aller crever si elle revient la queue entre les jambes lol
who's the prize) et j'ai finalement décidé, il y a trois jours, de consulter.
Voilà qu'on me dit, en fait trois longues années que je vis une dépression. Cette saloperie invisible qui te ronge chaque jour, et à laquelle personne ne compatit. Là j'ai commencé le prozac/lexo, et je commence déjà un peu à ne plus m'énerver et à ne plus broyer de noir. Qui sait, dans deux mois, je pourrai peut-être relever la tête.
Alors consulte. Un psychiatre, ces gars là ont bac+12, il saura quoi te dire.
Bise,
Chuck.

Voilà qu'on me dit, en fait trois longues années que je vis une dépression. Cette saloperie invisible qui te ronge chaque jour, et à laquelle personne ne compatit. Là j'ai commencé le prozac/lexo, et je commence déjà un peu à ne plus m'énerver et à ne plus broyer de noir. Qui sait, dans deux mois, je pourrai peut-être relever la tête.
Alors consulte. Un psychiatre, ces gars là ont bac+12, il saura quoi te dire.
Bise,
Chuck.