{…UFO} Director's Cut

Note : 69

le 16.03.2012 par Mr.Smooth

205 réponses / Dernière par Mr.Smooth le 20.08.2015, 21h02

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Une Histoire de premier pas





MMmhhhh ooohhh Ahhhh
Ahhhh
*bruits électroniques*
*scratch*
Mmmmhhh aaahh.


Je regarde mon Iphone où le clip de WindowLicker passe en boucle.
[youtube][/youtube]
A regarder à vos risques et périls, et pour ceux qui aiment l'électro un peu tarée des années 90



Je me suis endormi de façon bizarre, le ventre sur le matelas, les jambes n'importe comment, les bras aussi d'ailleurs, la face bien enfoui dans mon oreiller, sur lequel j'avais soigneusement et méthodiquement bavé durant mon court sommeil.
Mes yeux collent et piquent, je vois flou.
Je sens mes cheveux hirsutes sur mon crâne. Il se sont dressés dessus, je pourrais pas les coiffer, ces bâtards.
Je ne sais pas quelle heure il est, il est même possible que l'on soit demain, parce que les siestes ont le don de créer des failles de perceptions temporelles, allez savoir pourquoi.

Tu te réveille en mode:
Image



J'avais dormi parce que j'étais mort:

En sortant de mon examen de droit fiscal, encore tout excité par ma verve écrite, puisque j'avais tout de même écrit 12 pages en 3 heures, la fatigue est rapidement venue me rapeller que ça n'allait pas le faire.

L'examen? Non, lui je l'ai bien eu ce salaud.
D'ailleurs, j’avais pu faire mon intéressant avec l'éminent mais jeune professeur, puisqu'il se trouvait que j'avais oublié mon portable dans la salle d'examen, et qu'en voulant le récupérer, ce dernier à voulu comme tout bon juriste que je lui apporte des preuves de propriété.
"Facile" lui ais-je répondu.
"Mon fond d'écran est un portrait de Sting"

Et j'ai pu ensuite crâner en disant que cela était bien mon dessin, et voilà que le professeur me demande ce que je pouvais bien fiche en droit, en regardant mes autres trucs.

Quelques blagues, et me voilà parti, moi et mon égo remonté.




Seulement voilà les gens: j'avais un peu surestimé mon bio-corps, et dormir 3h de ce que l'on pourrait parler avec ironie comme "une nuit", ajouté à un examen difficile qui m'avait demandé de me lever à 6h30 , ça faisait que j'étais pas au sommet de ma forme;

En rentrant, je ne m'étais pas fait prier, je me suis mis en calbut' le seuil de ma porte franchie, bavardé un peu avec mon père, pour ensuite faire la larve, vers 13h45.





Mais le nœud de l'affaire ne se situait pas là, Vendredi dernier. Droit Fiscal? Théorie, compréhension d'enjeux, c'est ok.
Mais ensuite venait une épreuve pratique de taille, d'une nature somme toute très différente, la belle et douce E. venant me faire un coucou le temps de son bref passage à Paris.
E. , et ses airs de Françoise Hardy jeune.
J'aime.





Flash Back
Ahh.
E.?
Souvenez vous, c'était il y a quelques épisodes dans votre ancien journal favori que vous avez délaissé à mon désarroi, -Making it Smooth- (parce que maintenant que mes collègues Holdem et Olfff me font une concurrence absolument intenable,et puis chez eux, il y a de la coucherie et du swag).
Un soir je me suis débloqué, j'avais accumulé des numéros, et j'avais dansé et embrassé, entre autres, une fille avec un visage très beaux et doux, des joli cheveux lisses qui sentaient le jasmin, et dont j'avais senti la féminité et la candeur dès mon premier contact avec son corps.
Cette fille m'a donné du fil a retordre, c'était la première fille que j'ai embrassé depuis que mes 14 ans, et grâce à ma fameuse séduction passive, j'avais réussi à ce qu'elle m'embrasse en 1er quand on s'était revu le jour suivant.
Elle est venue me revoir sur Paris en Novembre, où j'avais fait le minimum syndical, à savoir des câlins et des bisous, parce que je trouve que c'est déjà très bien ainsi, tant que c'est elle qui me le demande en 1er.


Puis ça a été 6 mois où je sais pas trop ce qu'elle a foutu, elle m'a appelé bourrée une nuit je sais trop plus pourquoi.
Quand elle m'a dit qu'elle voulait me voir, il y a 2 semaines, je ne savais pas trop quoi en penser: je n'ai jamais fait le premier pas avec elle, je n'ai jamais fait le 1er pas de ma vie hors boite de nuit quand une fille me fait un collé serré assez clair sur ses intentions.

Et puis en 6 mois, il y a de l'eau qui coule sous les ponts, il y a même des gens qui meurent y meurent, sous les ponts, même que c'est moche et que tout le monde s'en fout.

Puis, j'avais demandé à C. qui est sur Paris, et qui tient d'ailleurs à ce que l'accompagne à une soirée gala je sais pas quoi (je reçois le texto à l'instant), de questionner son amie sur ses intentions, tel un élève de CE1 à qui le sourire est troué par les dents de laits fraichement tombées.


L'opération fût un échec, je ne pu rien tirer de C. et je suis sûr qu'elle a fait exprès d'oublier ou de ne rien dire. Puis E. se fait souvent draguer, elle fout des vents assez méchant à ce que m'a dit C, ce qui a achevé le foirage total de la manœuvre.

Donc j'étais en plein inconnu, et dans ses cas là, je stresse, et je commence à me poser des questions de merde sur mon physique et mes fesses et mes abdos.

Image
Easy mode pleaaaassse pleassse pleaaaaaassseeee



Voilà où j'en étais. J'allais être en retard, je n'avais que 1h pour la voir, j'étais pas douché, mon teint état blafard et mes cheveux tout pourris et secs et en mode bordel.
Je me regarde.
Je mets un peu de ma crème de peau à l'aloe vera pour limiter la casse, mais ça ne suffira pas.

Et là, je rit. Et je me dit:Image

"Et merde"
Let's do this shit: je me prend vite fait ma douche, m'habille en rush.

Je la retrouve au café. On ne peut se voir qu'une heure.
Elle est belle, son visage me plaît toujours autant.
Elle a pris des jolies formes , et c'est tant mieux puisqu'elle a été moitié anorexique, et pour que je trouve qu'une fille soit mince, faut vraiment y aller quoi.

On parle. On s'assoit pour commander un diabolo fraise, car le nom me rappelle diabolo et satanas, parce que je regardais le dessin animé avec mon cousin quand j'étais petit.

Et mon nouveau mode tranquille se met en marche. J'oublie les questions foireuses, qui sont là mais qui se font petites. J'oublie les pourquoi du comment du parce que de la condition humaine.

Je suis Smooth: je parle de ma vie, on parle de la sienne, je la complimente, je m'expose et me vend. Je ne vais pas encore dire à quel point mon passif/activités/réflexions m'aident et me rendent la tâche facile. E. m'a envoyé de très gros compliments.

Mais cette fois je m'ouvre. Je veux plus, les compliments ne sont plus une fin, mais deviennent une invitation.
Je la touche un peu, je lui prend un doigt. Elle sourie.
Le temps file vite. Trop vite. Le temps file trop vite quand je regarde son doux visage.
On paye, et E. initie un contact un peu plus osé en passant derrière moi, et me foutant sa main pleine d'eau des glaçons sur mon visage, comme la fourbe qu'elle est, rien que pour m'embêter.







Mais j'ai compris.
Durant ce rendez vous, j'ai pu vaguement lire la Matrice et décider de l'utiliser.
Je sais ce qu'elle veut, et moi, j'aime faire durer le suspens. Mais je veux et je vais l'embrasser.
Comme ça. Car je trouve ça opportun et que ce sera agréable.

Je la raccompagne au métro, et sur le chemin on s'accorde pour dire que ça nous fait bien chier qu'on ait si peu de temps à nous consacrer.

Puis, devant la bouche Monceau, style art nouveau, au moment de lui dire au revoir, j'y vais.
Je lui prend la main.
S'en suit un truc à la bref, où je vois qu'elle a compris, que moi, à mon tour, je vois qu'elle a compris que j'ai compris, enfin vous voyez le truc.

Je fait le premier mouvement d'approche symbolique, je l'attire vers moi en serrant sa main dans la mienne.
Baisers.
Elle me regarde et son sourire est éclatant. A croire qu'elle n'attendait que ça.
Câlins.
Baisers, à nouveau.

C'était très agréable.

On se regarde, et elle me dit que ça lui fait chier qu'on ne se retrouve qu'en Juillet, en Corse.
Moi aussi.
"On aura 2 semaines pour être ensemble non stop" Ajoute-elle.

Là, moi, je suis déjà ailleurs.
Déjà, parce que mon phallus me rappelle qu'elle est très jolie, mais aussi parce que je suis dans des pensées douces, et que le monde autour de moi devient subitement très sympa.

Je reprend mes esprits pour de petits adieux en rigolant.

J'ai fait le premier pas.

Je regarde mon Courage, qui me fait "Long time no see man".
"Ouais, long time no see mec.."
J'ai retrouvé ce vieux copain que j'avais délaissé, et il me fait la fête.

Je rentre chez moi, l'esprit envouté par le parfum de la miss encore sur ma peau, envouté par les yeux en amandes et ses paumettes hautes, en sifflotant hank's theme de Californication (bon, je suis loin de compte, mais ça viendra).

J'ai fait le premier pas.
Et c'était cool.
C'était cool, parce que c'est venu naturellement, et que ça fait partie de la suite logique de mon évolution.


Je donne juste corps à me envies. On se donne les moyens d'être libre, afin de pouvoir donner corps à ses désirs.
C'est ça la vraie évolution: du travail de fond, du travail vrai, guidé par ses envies les plus profondes.
Puis j'ai ce côté "fait ce que doit, advienne que pourra" comme le dit St Augustin qui s'implante sévèrement, comme je le disais.
J'ai fait ce que je pensais être bien pour moi, et ça a marché.
Tout ce travail paye.
Le travail paye toujours.


J'arrive les mecs....J'arrive.
Le côté obscur est proche, tout proche.
Je le palpe.
Je crois...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Encore le 02.06.12, 13h20 par Olfff
  • [+2] Yesssss! le 02.06.12, 16h19 par Serial
  • [0] +1 le 03.06.12, 01h34 par tibdeconne
  • [+1] Like ! le 08.07.12, 19h03 par Kanou
style art nouveau
Guimard pour etre plus precis :wink: (Demande pas, on s'est tape 2h sur l'art nouveau la semaine derniere)

Voilà où j'en étais. J'allais être en retard, je n'avais que 1h pour la voir, j'étais pas douché, mon teint état blafard et mes cheveux tout pourris et secs et en mode bordel.
Je me regarde.
Je mets un peu de ma crème de peau à l'aloe vera pour limiter la casse, mais ça ne suffira pas.

Et là, je rit. Et je me dit:

"Et merde"
Let's do this shit: je me prend vite fait ma douche, m'habille en rush.
315809985 of my life

Bref, *hs mode off*

6mois et vous vous revoyez 6 mois apres. Il doit vraiment avoir un truc entre vous, bien plus qu'un simple coup.En tout cas je suis content pour toi mec. Tu sais ce qu'il te reste a faire ces 2 semaines en corse :mrgreen: (finir de rejoindre le cote obscur)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] C'est pas faux le 03.06.12, 01h33 par tibdeconne
:D en lisant ton journal, je me dis qu'avec du travail et de la volonté, on arrive à tout!
Vraiment content pour toi ;)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Yep le 05.07.12, 20h26 par Mr.Smooth
Entremets

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Aucun, rapport, j'ai Googlé mon nom et je suis tombé sur ça, en page 2. Ça doit être mon atelier de peinture qui l'a pris en photo sans que je le sache, du coup, ça fait que j'ai une (mauvaise) photo d'un tableau que j'ai donné. mieux que rien. Je reprend la peinture l'année prochaine, après un arrêt de bientôt 2 ans.


Le 11 Juillet je serais de nouveau sur mon île.
Jusqu'à fin aout.
J'y retrouverais les filles que j'aime. Et il y en aura des nouvelles. Et des aventures aussi.
La 1ere bonne nouvelle c'est que notre boîte-QG n'a en fait pas fermé.
Le 2eme bonne nouvelle, c'est que pas mal de mes potes ont la voiture.
La 3eme bonne nouvelle, c'est que j'ai pris vraiment pas mal de muscle depuis la dernière fois, et que j'espère que ça fera bien une nette différence, autant dans le regard des mesdames que sur ma confiance.
Non, ne vous marrez pas, ça fait bien une différence, de passer de corps "athlétique", à "musclé", quoique j'en suis pas encore au bout. Quand ce sera fait, je publierai une 2eme partie à mon guide sur le corps.
Déjà, rien qu'à la piscine municipale d'un village près de Aix, avec un pote, j'ai vu que ça se voyait. Enfin, ça ne reste que du potentiel à utiliser cela dit.

Donc ça s'annonce bien fifou.


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Mort

Il me faut cependant vous dire que je suis déjà allé en Corse, il y a environ 2 semaines, pour un mariage. Histoire de faire le beau, et de voir ma famille adorée.
Le tout néanmoins obscurcis par ma grande tante atteinte d'un cancer, qui est décédée hier soir.

Je l'avais vu, j'avais vu dans ses yeux, quand l'ambulance est venu la chercher pour l’amener aux soins palliatifs, j'avais vu qu'elle voyait la fin.
Elle a attendu que sa petite fille se marie, et elle s'est laissée à la mort, je crois.


J'avais serré fort sa main, je lui ai dit "Au revoir tata". J'avais fait un grand sourire, car je savais que ça serait la dernière fois que je la verrais.
Ce n'était pas l'au revoir de tout les jours.
C'était l'au revoir de l'au delà.
L'adieu. L'adieu, le vrai.
L’Adieu s'est fait sur l'île de beauté, la Corse, notre île, l’île de notre famille de pied noir.

J'ai souri car j'aime ma grande tante. Car j'aime son accent pied noir. Car j'aime la tchoutchouka qu'elle me préparait. J'aime. Enfin j'aimais. Car elle n'est plus.
Je lui ai souri, car je voulais qu'elle sache que je l'aimais, une dernière fois.
Je voulais essayer de lui laisser de moi, en dernière image, un grand sourire. Et quand je lui ai dit au revoir, elle a elle aussi compris que c'était l'Au Revoir.

Et là, dans ses yeux, il y a eu une grande émotion. Elle n'a rien dit. Et j'ai cru voir dans ses yeux un Merci. Je crois.
Et ensuite les messieurs de l'ambulance l'ont emmenée. C'est les derniers souvenirs que j'ai d'elle.
C'était un peu comme cette chanson de Tellier. Il y a eu un dernier grand sourire, et un dernier merci. Et ce fût la fin.
[youtube][/youtube]



C'est la première fois qu'un membre de ma famille que j'ai connu s'en va pour de bon.
C'est bizarre, si je suis mélancolique, je ne suis pas triste.
J'ai dans ma tête les souvenirs Tata Jacqueline, sont accent pied noir, et sa tchoutchouka, et ses souvenirs sont chauds et beaux et doux comme le soleil d'Alger qui a vu naître cette femme.
Et la seule chose à la quelle je pense, c'est que j'ai été très heureux de vivre et de pouvoir partager quelques moments avec cette personne.


Au revoir Tata.



Vie
Il y a la mort.

Mais il y a la vie.
Et la vie, dans sa plus grande force, fraicheur et légèreté, elle se nomme Mathieu et Vincent.
25 et 26 ans respectifs, des corps de fous, ces deux frères sont mes cousins.
J'adore mes cousins.
On a fait de la moto, des blagues dans l’Église durant la cérémonie de mariage, car les rites religieux, même si c'est joli, ça reste des rites religieux, et donc c'est rigolo.
On est allé faire les fous dans les rivières en mangeant des sandwichs au poulet, et on a parlé de filles aussi, car ce sont deux séducteur.

J'ai été heureux.
De voir mes cousins.
J'ai attrapé chaque seconde comme un cadeau.
Sur leur moto je souriais comme un benêt, je crois. Je regardais les montagnes de mon île. Et je souriais. Je n'aurais voulu être nul part d'autre. Je regardais les chaos rocheux des monts, j'écoutais les cigales, je respirais l'odeur agréable du maquis, mélange d'herbes séchées, de fraîcheurs anisée des fenouils, et de rochers cuits au soleil.
Et je souriais, encore.




La fête avait été d'une beauté assez extraordinaire. Je m'étais gavé de fritto misto (des supions, crevettes et tutti quanti, frits), et on avait eu des agneaux entiers cuits en méchouis.
C'était luxe sans être prout prout.
Il y avait même eu un lâcher de petites montgolfières qui s'étaient silencieusement envolées, par dizaines, dans la nuit et la fraîcheur du ciel. On avait regardé ces lumières, éclairant d'abord la mer, calme, d'une douce lumière orangée, monter haut vers les étoiles jusqu'à ce que l'on ne puisse plus les distinguer des astres.
Alors, les dernières lueurs s'étaient fait happer dans le grand noir éclatant de l'Univers.


Plus terre à terre:
On avait chacun, avec mes cousins, repéré des belles filles.
La mienne, c'était une fille de 25 ans, blonde, les yeux bleus. Je l'avais repérée lors d'un diner de Noël où nous étions très nombreux, quand j'avais déjà 14 ans. C'est de la famille par alliance, alors, j'avais eu le droit de tomber amoureux -un peu-.
Elle a les cheveux blonds comme les filles du Sud l'ont. Un mariage assez éblouissant entre des mèches tantôt blondes comme le blé, et d'autres châtains.
Elle sentait bon.
Et ses yeux et son regard étaient clairs comme la lune qui éclairait toute la scène.
Cette fille, elle ressemble à Anne Sophie avec 10 cm de plus. Avec les yeux bleus.

Mais il y avait un hic.
Non, pas la différence d'âge. J'aurais fait le Rastignac.
Elle était avec un mec, du genre 12 ans de plus qu'elle, habillé comme un sombre financier, avec la tête et des expressions qui ne laissent, à vrai dire, aucun doute à ce sujet.

N'empêche que quand ma cousine - qui se mariait- est venu demander à mon cousin qui danse très bien, et à moi, car je suis de la même trempe que lui- de faire les beaux sur la piste, je m'étais comme qui dirait (dédicace de tic d'écriture pour Holden) surpassé.

Le cadre s'y prêtait. Il y avait un Dj talentueux qui passait la bonne house des années 2000 et qui se faisait accompagner au tam tam et au saxophone par deux musiciens.
Et puis, on avait réservé le cabanon bleu, une paillote de luxe où l'on peut observer, l'été, de beaux spécimens tels que Johnny Halliday, et tout les mecs qui ont leurs villa près du taudis organisé de mes grands parents.

Image
Voilà l'endroit. Que demander de plus? Après, c'est un super spot l'été, les filles qui y viennent sont dorées de peau, et très jolies...si ce n'est plus

Donc je dansais très bien, car les cours de danse, mine de rien, mine de crayon (dédicace à Olfff cette fois ci) ça sert.
Au bout d'un moment, quand je commençais à bien m'amuser et à faire des trucs vaguement erotico-allumeurs, la fille dont je suis un peu amoureux est venu me demander de danser. On a dansé un peu.
Je l'ai regardé. Elle a vu ce que je pensais d'elle, dans mon regard.
Mais son mec était derrière elle, donc je l'avais en face de moi. Et c'était très bizarre, donc j'ai arrêté;

Je l'aurais une autre fois. Ou dans une autre vie (ou pas)
Mais je me suis si amusé, à faire des battle avec mon cousin, à faire le con et tout, que ça n'avait aucune importance.

C'était génial, et j'ai vécu chaque seconde à fond. C'est la première fois que ça m'arrive, en dépit du fait -en plus- que je me trouvais très laid ce jour là, car mes cheveux ont fait bordel.
Mais à quoi bon, quand tout est bon et beau? Et que la fille que l'on veut demande une danse avec un "putaiiiiinnn tu danse trooop bien".


J'ai passé de très bon moments avec ma famille.




Ensuite, et je vous écris ça sous peu, je me suis fait capturer a Aix par mon professeur particulier en débauche, mais surtout ami, Holden Caulfield.
Résultats concluants, un peu partout, mais un "peu mieux faire" question nana.
Je vous dira tout, dans un journal digne d'un prisonnier, dont le geôlier torture à coup de soirées surréaliste et de vodka, ou autre cocktails bigarrés.

Bises les mecs.



Votre bobo-bio-métrosexuel de Paris.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Like ! le 06.08.12, 13h29 par Reborn
T'es pas le premier à me dire ça :mrgreen:
Ouais, je crois que l'on se porte chance et que l'on s'apporte mutuellement, c'est amusant. :D
Dommage pour ma beurette, cela dit.
Journal d’un prisonnier PT1

J1
13H00
J’ai les yeux rivés sur l’aura aveuglant du soleil.
La lumière nappe d’une clarté aveuglante le bitume et la gare routière tandis que je descends du bus.
Je fronce des sourcils et je me mets à l’ombre. Cette lumière va me rendre fou. On n’y distingue rien et j’ai chaud. Bardé comme un mulet, en plus, avec 2 valises, un sac et une guitare.
On m’a dit de me diriger vers une place « avec un Jésus sur une croix ».
Pauvre Jésus. Déjà, ça fait 2000 ans qu’il est coincé sur sa croix.
Mais comble de l’ironie, c’est sous son regard triste et élégiaque, l’air de me regarder en me disant « Mais qu’est-ce que tu vas encore faire comme conneries mon pauvre fils », que je vais enfin revoir mon professeur particulier en débauche.
Aix sera ma prison du vice pour quelques jours. Aix a de quoi rendre fada aussi. On s’y perd.
On s’y perd d’abord avec son sens de l’orientation : Aix, t’as une rue minuscule, qui s’agrandît quand elle veut bien, qui donne toujours sur une place avec une fontaine, qui recoupent encore d’autres rues minuscules donnant sur d’autres places avec des satanées fontaines.
Les architectes ont eu la présence d’esprit de pondre 3-4 monuments et le cours Mirabeau pour pas que ça devienne trop agaçant, à la fin.
On s’y perd ensuite avec le regard, car si l’architecture est très belle, comme je le vous faisais remarquer, ce qu’il y a de très joli, à Aix, ce sont les filles.
On s’y perd enfin, on y perd la tête, on s’y perd l’esprit. On y perd aussi sa dignité, sa morale, son éthique, mais le tout dans ces satanées rues minuscules donnant sur des places avec des satanées fontaines, en compagnie de jolies filles, et en riant beaucoup.
Mais pour se faire, il faut connaître les bonnes personnes.
Et en ces temps troublés, Aix sera ma ville de perdition. Un peu.
Aix, ville de vice et ville du sexe. T’as vu ? Non, je n’ai pas baisé. Et en 3 jours ça aurait été un exploit vu que vous me connaissez bien. Mais ville du Vice pour sûr.
Tiens, voilà que mon ami Holden s’approche. Il se dandine sous le soleil implacable. Il m’aide en prenant une valise. Je souri, je suis content de le revoir enfin.
Ce sera mon geôlier, et il me fera visiter la ville à sa façon. Pourtant, ça partait bien, on avait commencé en allant acheter tranquillement des légumes.
Le Vice est allé crescendo à partir de là .

15H00
Dois reconnaître la supériorité du chat de mon geôlier sur le mien. Romance est sans doute plus belle, mais elle ne peut lutter contre un chat-ver de terre ayant fréquemment des retours d’acides.
Avons regardé une série ayant pour pitch un scénario biscornus et des flashs back à la en veux-tu en voilà, cette série s’appelle The Event. Avons fantasmé sur la putain de brune dedans.

20H00
Ai discuté avec mon geôlier sur mes craintes dans la vie. La discussion n’était pas courte.


23H00
Ai rencontré les amis de mon geôlier dans un parc. Le Vice me fait perdre ma bio-attitude. Ai appris de façon amusante que j’ai déjà une très modeste réputation dans la ville, sous le très héroïque nom de « Bio Man » . Ai indiqué en riant que tant qu’à faire, mon prénom n’était pas là que pour faire joli. Amis gentils et ouverts. M’ont poussé à boire un peu. J’accepte, avec modération.

01H00
Ai la tête dans une bassine. J’ai vomi le peu que j’avais bu. Mon corps semble s’obstiner à rejeter la greffe de vice sous forme alcoolisée que moi et mon geôlier s’efforçons de faire prendre pied.
Il y eu un soir, il y eut un matin : deuxième jour.



J2
14H00
Ai retrouvé ma guitare aimablement accordée par le père de mon geôlier. Je suis rouillé, mais j’ai pu sortir Hallelujah dans sa version simplifiée.
Découverte de la faramineuse collection de BD de la maison. Ai commencé à lire méthodiquement Thorgal.

16H00
Mon geôlier a ramené son gagne pain à la maison. Son gagne pain est bipède, parle comme s’il était bourré, et bouge partout. La mission consiste à garder ce machin là pendant 2h le temps que celle qui a pondu l’entité vienne la chercher.
Cela s’appelle du baby-sitting, et la fillette que garde Holden a 3 ou 4 ans. Elle est folle. Aussi folle que son chat voir plus. Elle est plus ou moins amoureuse de mon geôlier et tente de faire des trucs pas clairs avec lui

18H00
4 BD Thorgal plus tard, mon geôlier revient avec sa paye. Ma présence entoure notre duo d’une aura mystique. L’aura mystique ira crescendo, ce sera mon apport au duo. Le vice augmente aussi, c’est l’apport de mon geôlier.
L’aura mystique permet à mon geôlier de s’être fait payer, comme ça, par erreur (mais sûrement grâce à l’aura mystique) le double de ce qui était prévu.

20H00
Attendons devant le cinéma pour voir The Dictator. Avons parlé de filles. Une fille m’envoie pile à ce moment-là un message pour que l’on se voie à Paris. Ai oublié de la voir une fois rentré.
Aura mystique s’intensifie. Individu vient nous voir, et nous donne deux places de cinéma, comme ça.
Avons pu voir un film gratuitement.

20H20
Film commence, mon geôlier et moi s’échangeons un regard complice en riant. Nous sommes des truands du Karma.

20H25
Avons hallucinés en voyant Mégan Fox dans le film.

21H30
WTF is Gad Elmaleh doing in this movie

22H30
Avons commandé des burgers en bas de chez mon geôlier.
L’aura mystique nous a permis d’avoir des frites gratuites en plus, et un serveur qui nous rend 3 fois trop de monnaie.

23H00
Retour au Parc.
Decidons d’aller traîner vers le centre ville. Tout le monde a un peu bu. Moi compris. Aucun effet sur moi. Cela doit être dû au monstrueux sandwich qui m’a anesthésié l’estomac.

00H00
Chauffons un de nos amis déjà bien comme il faut, l’objectif est de lui faire boire de la pisse de démon. Alcool machiavélique fait à base de piment.
Ami téméraire accepte.

00H01
Ami téméraire boit, il nous regarde fièrement.
00H01 et 30 sec.
Ami téméraire nous lance un regard. Il commence à comprendre qu’il est tombé dans un piège.
00H01 et 45 secondes.
Ami téméraire lance un regard déconfit ; « Pourquoi tant de haine » ? Avons du mal à ne pas rire.
00H02
Premiers gros bavouillages. Point de non-retour atteint. Fou rires.
00H03
Vomi.
00H04
Ami téméraire pense aller mieux.
00H05
Il ne va pas mieux.
00H05 et 20 sec
Deuxième déflagration.
Nous rions comme des possédés. Rentrons l’heure d’après.
Il y eut un soir, il y eut un matin, 3eme jour.
Journal d'un prisonnier PT2




J 3
15H30
Mon geôlier rentre d’un déjeuner avec son aïeul.
Avons parlé. Partageons l’impression amusante d’avoir été des amis depuis des années.
Ses frères sont (presque) aussi awesome que lui.

17H00
Sommes allé acheter de la boisson pour l’anniversaire de mon geôlier. Me régale de biscuits Milano.
Mon amour pour les biscuits est assez dingue.
Avons ensuite marché dans les rues, puis posé à un bouiboui aux allures world , genre routard-crétin, faisant des fajitas assez délicieuses.

21H00
Hostilités commencent avec des B 52. Une vraie armada. Ai pu enfin revoir le doc’ et bazz, nini, ainsi que d’autres.
Désirons faire une nuit blanche, hasta que el sol se levanta. Après, nous dormirons.
Mon geôlier amène une fille, seule présente dans l’appartement. Pour qu’une fille accepte de venir parmi un gang de couilles comme ça, c’est qu’il y devait avoir du travail en amont. Il y en avait.
Ai mangé un McWraps poulet/bacon, sans fromage. C’est la seule chose que je mange chez McMickey.

22H30
Sortons. Les 4 B 52 que j’ai bu, en sus de la bière et des moult gorgées de vodka orange commencent à avoir raison de mon état.
Je tiens l’alcool pour la 1ere fois de ma vie.

23H30
Outre les clochards très bizarres à la place au sanglier (avec bien évidemment sa fontaine), on trouve à cette heure un troupeau de gars imbibés. J’en fais partie. Ai le souvenir de bien m’amuser, de la tête d’Holden quand il est bourré, et de m’être assis. Festival de mini tarte à la fraise offertes par Lulu, aura mystique de notre duo, si ça se trouve.
Je repère là, en train de discuter avec un ami de mon geôlier, une fille. Elle est brune, la peau cuivrée.
Elle est mince, elle a des formes là où il faut. Joli visage. Mais les yeux…


23H32
J’ai les yeux rivés dans ceux de cette jolie fille. Elle est arabe d’origine. Son parfum était assez marquant.
Rose. Rose et cerise. Et ce n’est pas le parfum cerise moisi aux relents piquants de cocotte cheap et de bonbons bon marchés.
Son parfum m’a plu. Et ses yeux turquoise m’ont achevé.
Je suis tombé mini-amoureux, comme à chaque fois que je vois une fille qui me plaît. J’ai fait le 1er pas déjà, je le fait à nouveau.
Je lui ai parlé, et cette fois, je l’ai joué bobo artiste de Paris, avec quelques dessins et tableaux que j’avais là sur min portable.
Je lui montre. Je fais une pause. Je la regarde toujours, car ses yeux sont azurs, et que ça me rappelle le bord de mer de Corse. « Tu as des yeux azurs vraiment beaux ».
Sourires.
Elle connaît mes intentions. Elle veut m’emmener à un parc. Je suis bourré. Je dit oui.


23H55
Je pars de la place avec la fille. Mon geôlier me regarde l’air satisfait. On se prend la main. Je lui demande si elle a un copain, non, très bien.
Avons marché seuls, en parlant. Les compliments arrivent, et cela apaise un moment mon esprit torturé.
Je m’arrête. Il fait noir. Enfin pas totalement. Lumière jaune et tamisée des réverbères. Je la regarde, encore. Je tente de l’embrasser.
Elle rit et tourne la tête un peu « Je suis pas une fille comme ça, j’ai des valeurs ».
Je suis bourré, je prends ça au pied de la lettre, alors je balance tout : je suis vierge ect… mais je reste cool et confiant en apparence.
Avec le recul, je me rends compte que cette fille était pas claire : elle m’a dit être marié a 17 ans, que son mari la battait et tout. C’est soit une mytho, soit une fille bizarre.
On se retrouve dans le parc, je l’embrasse rapidement. On se pose, on se fait a chacun un petit massage.
On parle encore, et en marchant, elle se pète un collant.
Elle veut rentrer pour se changer.
Son appart était un truc énorme genre fille de PDG, rien que l’entrée. Je suis pas rentré vu qu’il y avait sa mère.
On repart pour aller danser quelque part, je ne sais où. Je ne sais plus. J’oublie.
On a dû marcher encore, elle a dû raconter de la merde, à nouveau, on a croisé Holden, on est allé dansé, je me suis rendu compte que la fille était narcissique.
J’ai un peu oublié, elle a dû me souler, raconter encore n’importe quoi.
On s’est séparé vers 03H30, je crois qu’elle m’a un peu baladé à la fin, je m’en suis rendu compte vu que le vice s’en allait de moi. Traduisez que je dessoulais. Je m’en suis rendu compte alors je l’ai envoyé un peu bouler, je suis parti. J’en avais eu assez.
Oui, j’ai oublié. Je me rappelle juste d’un parfum rose/cerise resté sur mon t-shirt, quand elle s’était blottit contre moi une ou deux heures plus tôt.


04H00
Avons atterris dans un appartement d’un mec sous MDMA, du type gosse de riche qui a une collection d’armes chez lui.
Après avoir parlé de Barret Cal 50 et autres joyeusetés à poudre noire (oui, le vice était encore tout de même en moi), le type, entouré de sa copine et d’un mec torse nu, a commencé à nous chauffer pour baiser une fille masseuse qui était là avec son copain.
Holden et moi nous regardons. Il est vrai que cette fille chauffe tout le monde. Lui, moi, même l’espèce de grosse anguille rose et malsaine qui flottait là dans l’aquarium du mec.
Nini essayait de baiser là fille. Son copain était là, ou dehors en train de parler avec des gens.
C’était surréaliste. J’avais mis du Aphex Twin, avec le clip tordu et hyper dérangeant de rubber Johny, et ça foutait une ambiance encore plus tarée.
Nini a contribué à la séparation du couple, il a cherché l’attention de la fille et l’a perdu après, pour ne pas la retrouver. Dommage.


05H30
Le soleil écarlate jette ses premières lueurs dans la rue où nous sommes.
Nous l’avons fait. Hasta que el sol se levanta.
Holden m’engueule en me disant que j’aurais du baiser la fille avec qui j’ai passé une partie de ma nuit. Genre dans la rue.
Je sais pas. Je me suis dit que je n’étais pas assez bien, où des trucs de ce genre. Puis je n’allais pas passer de « je ne baise pas cette fille nue sur moi » à « je baiser cette inconnue dans la rue ». J’ai appris que la fille de cette nuit est la nièce d’une personnalité politique d’Aix. Ok.
Lui, enfin Holden, a retrouvé son amour de sa vie, aura mystique oblige, et il a même lâché la fille du début de la soirée, qu’il avait travaillée depuis quelque semaines. Mais l’amour de nos vies est souvent un amour perdu. J’espère que ça ne sera pas le cas pour lui. Le fait est que ça ne s’est pas encore fait.


05H55
On marche.
Nini tente toujours avec la masseuse. Il était encore bien imbibé.

En marchant plus loin, deux prostituées nous montrent leurs seins avec un sale regard.
Nini se retourne une fois qu’elles finissent ce spectacle plein de vice, et refout les seins d’une des deux à l’air. La prostitué lui « masse bien le chibre » comme l’affirmait en hurlant de rire mon geôlier quelques heures plus tard.
En fait, cette brune aux seins visiblement retouchés au bistouri, c’était un trans’. On est 90% sûrs.
Made our day.
Thanks.
La pauvre Lulu passait par là à ce moment. La fille avait du être bien élevée. Des bonnes notes, un appareil dentaire, et des couettes. Son cerveau n’avait jamais été préparé à être soumis à une telle cacophonie visuelle. Pauvre Lulu.


06H30
Mangeons à un restaurant 24/24.
Déjeuner spectacle avec une bagarre ridicule.
Le mec sous MDMA essaye de violer pour rire un des potes de Holden. A défaut, il lui propose d’aller baiser la masseuse qui vient de se séparer de son mec.
Pauvre vieux.


07H00
Tandis que l’on essaye tous de capturer des chats de rues, notre aura mystique fait qu’une camionnette d’une boulangerie nous passera un sac entier de viennoiseries.
A cette heure, tout paraît suspect : les gens, les voitures tout. Les gens qui sont actifs et levés à cette heure ne sont pas normaux. Pour se lever à cette heure et être déjà dans la rue, faut être pas clair de tout. Nous étions bien plus honnêtes, pensions nous, que ces mamies avec des caddies faisant leurs courses à cette heure sans nom.
On se couche une heure plus tard.


13H00
Après avoir laissé un mot sur le frigo pour remercier le paternel de mon geôlier, et avoir laissé celui-ci et un de ses potes à la gare routière, je quitte Aix.
Ville de vice, ville du sexe, soleil éclatant. Je monte dans le bus pour aller chez mon parrain, et je colle ma tête contre la vitre en rêvant. Il reste du parfum rose/cerise sur moi.
Ça a été court mais fou.

Je retrouve peut être mon professeur particulier en Corse, s’il a du pognon pour venir. Il me le dira par SMS, ou ici.
Insh’allah.





A suivre, moi qui retrouve mes chéries. Et les mois d’août sont en général très dingue question fille en corse.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Sympa :) le 26.07.12, 09h27 par Olfff
  • [+2] Like ! le 06.08.12, 13h38 par Reborn
Image
Edit: Petit dessin que j'avais fait à l'époque des faits



Il y a ce moment ou je te perd.
Pourtant  je te vois.

La musique est forte, 
Forte à rendre fou.
Je suis proche de ton corps,
Loin de ton coeur.

Et moi je regarde.
Mais il n'y a rien.
À quoi sert l'Autre,
s'il n'y pas de Toi.

La musique?
Je m'y oublie.
On s'oublie.
On s'y glisse. L'âme s'y perd, 
Le temps d'une danse, 
Le temps d'un alcool.


Mon corps pleure de fatigue,
Mes yeux se retiennent pourtant....
Il faut oublier.
Mais je n'oublie pas.
A quoi sert d'oublier,
S'il n'y a plus de Toi.




La seule chose que j'ai réussis à faire en boîte.
Al. (voir mon ancien journal): coup de foudre. Elle avait un copain, elle ne me l'avait pas dit au départ.
Coup de foudre. Magie.
Elle est venue à Paris. Alchimie parfaite.
Elle me le dit. Plus belle après midi et soirée de ma vie sentimentale.
Nue sur moi. Elle voulait le faire. Je n'avais pas le courage.

Plus gros regret de ma vie.
Elle m'envoie des SMS tout les jours, elle a pleuré quand je lui téléphonais.
Elle m'envoie des mots extraordinaires.
Puis une lettre.
Puis après 3 mois, elle commence à se faire distante. Son cousin me dit qu'elle se sent coupable par rapport à son copain.
Elle habite à 800km de chez moi.

Je la revois, il y a quelques jours. Elle m'avait contacté dès qu'elle était arrivée.
Je la revois, donc, et elle est rayonnante, resplendissante.
Tout mes sentiments refont surface.
Je m'attendais à un truc simple et beau.

J'ai eu un bourbier. Elle est encore avec le meme mec.
Je lui ai parlé rapidement. Dansé aussi.
Mais elle était bourrée.
Il y a un truc qui est là, mais je crois qu'elle à décidé de l'enfermer.

Deuxième sortie deux jours après.
Je ne sais pas quoi faire.
Elle s'étonne pourtant que je ne vais pas vers elle.
Elle ne m'envoie pas de signaux.
Désespéré je texte Banshee.
J'ai rien fait de ce que je devais.
Je n'ai rien fait tout court. Je suis allé danser. J'etais ailleurs.
Je me suis posé dans un coin de la boite, j'ai pleuré et j'ai écrit une poésie.

Je lui ai envoyé un message hier pour lui dire que je n'ai pas trouvé le temps de lui parler comme je voulais.
Elle à répondu après pas mal de temps, et un peu à côté.


Là, je joue "Karma Police" en badant.
Je suis un taré.
Je pense au suicide tout le temps. Je pense que je n'aurais pas la couilles de le faire.
Cette fille, j'y cristallise tout mon désespoir dans la vie.
Je suis fou.
J'ai réussi à me scarifier un peu le bras au plus profond d'un delire noir.La douleur m'a fait oublier tout ça un moment, ça a bien cicatrisé heureusement.

Je viens de recevoir, juste là, à l'instant, un SMS de C. qui veut e
voir vu qu'elle vient d'arriver avec E. en Corse.
E. m'envoie souvent des SMS, elle a hâte de me voir.

Et le pire c'est que j'en ai rien a foutre.
Je pense sans arrêt à Al.
Je ne prend plus aucun plaisir à rien, je mange peu, je dors peu.
Je suis un déchet bio.



Je vais me faire suivre par un psy dès que je rentre à Paris.
Avant de revoir Al. je chantais, je dansais.
Tout était beau et bon.
Je faisais marrer la galerie.
Il n'y a plus rien.

J'ai écrit un autre truc sur ça:



Mon esprit, âpre, liquoreux, s'évapore
Et mon espérance s'est brisée comme du cristal.

De l'espérance brisée  jaillit un instant de la lumière.
Mais la lumière mourra
La lumière meurt.
Elle est morte, déjà.

Il ne me reste alors que le rêve
Et parfois, le rêve et la vie se confondent.
Mais suite au rêve, le réveil.

Alors, je grincerais des dents.
Au réveil, il n'y aura que le désespoir.
Le désespoir et la solitude.
Il n'y aura que le désespoir et le froid.




Holden m'a versé un bouillon.
Je remercie le monde de m'avoir donné tout mes amis.

Mais je suis trop faible.
Lâche.


Ça devait sortir.
Je ne pensais pas souffrir plus que Anne Sophie de ma vie.
Karma Police shot me down.


Ça ira peut être mieux.
Plus tard.

Tout ce que ça prouvera: je suis un instable de merde. Et je commence à vouloir que cela cesse à jamais.

Heureusement qu'il y a mes proches et l'Art.
T'habite à Paris , dans un cercle aisé . Tu croises des gens intéréssants sans cesse . Bref , t'as un environnement génial .
Tu fais des études , tu exploites tes qualités artistiques/sportives . Bref , t'es quelqu'un de sain .

T'as un énorme potentiel , mais à chaque poupoune qui te fait battre un peu vite le coeur , tu prends une pression folle .
Sois heureux sans elles . T'a des potes , des amiEs et puis un jour ca se fera tout seul . T'as pas le droit d'avoir des pensées noires à cause des filles , de ton rapport avec elles .
L'important , c'est d'être détaché . Ne fonce pas tête baissé dans une relation , c'est le meilleur moyen d'être malheureux . Choisis peut-être des filles à qui tu accordes moins d'importance .

Ps : il faut que tu choppes la volonté d'être heureux , de t'ouvrir aux filles comme tu t'ouvres au sport ou à l'art .

J'espère vraiment que t'auras un déclic mec ! Bonne continuation
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] 100% d'accord le 06.08.12, 18h54 par Firephoenixbird
  • [+1] Absolument le 06.08.12, 21h47 par kee
  • [0] J'allais le dire le 07.08.12, 16h56 par Serial
Le cauchemar de Darwin

Le cauchemard de Darwin.
C'est un être vivant qui va sciemment à l'encontre de tout ce que la nature lui dit de faire.

Je suis un kamikaze émotionnel.
J'ai tantôt l'impression d'être un mec éminemment rationnel: j'aime penser, conceptualiser.
De l'autre côté je génère un amas informe et monstrueux d'émotions, un tissu éclatant à la Arlequin.
Les couleurs sont éclatantes, mais elles ne sont pas toutes joyeuses.

Comme je vous le disais je suis un kamikaze émotionnel.
Je lâcherais tout pour ce qui me fait vibrer.
Ça a ses avantages.
Ça a ses défauts.

Par exemple je suis prêt à faire exploser toutes mes relations potentielles avec des filles pour avoir celle que je veux.
Même si elle est compliquée.



Je suis retourné en boîte avant hier soir.

E. et C. sont venues me chercher dans mon village en voiture pour aller à leur camping.
On irait en boîte après.
Et bon.
E. était la, elle avait son beau visage, sa douceur et sa candeur et tout.
Mais E. c'était pas Al.
Al. et ses paumettes hautes, ses yeux en amandes, ses formes fermes, son parfum, ses mimiques et son 1m79.

Ça fait 6 jours que j'ai les textos magnifiques que Al. m'envoyait, sa lettre, et le regard qu'elle me jettait, quand nous étions ensembles.

Les autres je les vois. J'ai même du désir pour elles. Mon corps me le rappelle quand je danse serré avec elles et que je les embrasse.
Mais les autres ne sont pas Al.

Al. et Anne So c'est le même truc. En fait c'est pire car pour Al. il n'y avait aucun doute.
Elle avait été à moi.
Tout entière.
À un moment.


Alors j'étais encore au camping, ou E. me prenait la main. Je lui ai pris ses mains aussi.
Je me suis forcé à faire de nouveau un premier pas.
Elle était super contente. On s'est embrassé.

Puis on est allé en boîte.

Mais j'avais embrassé, j'avais été doux en ayant Al. dans ma tête.
Et en rentrant en boîte, avec E et C, et 3 de leurs amies, j'etais ailleurs, car celle que je veux venait et voulais savoir si j'y étais.
J'ai dit oui.
Elle est venue.

Avant qu'elle arrive E. a senti que même si je la regardais avec douceur, qu'elle sentait que mon corps la voulait, il y avait un truc.
Elle me demande en rigolant si je vois des filles qui me plaisent.
"Pour le moment non.
Mais j'ai une ex- à moi qui vient...et c'est compliqué"

La je regrette déjà de l'avoir embrassé au camping.
Je sens que je vais lui faire du mal avec cette histoire.

Mais je suis un kamikaze émotionnel donc je continue.

Elle veut la voir la fille que je veux.

Des filles que j'ai rencontré sur la plage, vraiment très jolies arrivent, me font la bise, souriant et commencent à danser serré avec moi.
Je me prête au jeu.
Pour oublier un peu tout ce merdier.
Ces deux filles m'ont fait des massages sur la plage, la grande blonde aux origines polonaises m'a même dit que je pourrais faire du mannequinat quand on parlait de ça avec un des mes potes qui l'est était présent.
Enfin, elles étaient sur deux ou trois mecs du groupe et je faisais parti du lot.
Mais ce n'étaient pas elles que je voulais.

J'ai dansé comme ça avec 3 filles, et C. est venue m'engueler. Je lui alors dit ce que j'avais sur le coeur.

Au moment ou celle qui me rend fou arrive, je prévient E. , et elle de me répondre qu'elle est super belle.



J'ai enfin réussis à avoir les couilles de prendre Al. à part pour lui parler vraiment.
Je lui ai tout dit. Que ça avait coup de foudre, que je m'étais jamais senti en connexion avec une fille comme ça. Que malgré le temps, tout était remonté quand je l'ai revue. Qu'elle était rayonnante.
Elle a appris que j'avais pleuré pour elle (merci au gars qui m'a balancé...sérieux)
De son côté, elle m'a dit que je lui plaisais.
Qu'elle avait pensé à moi sans arrêt pendant 5 mois après son départ. Qu'elle avait du faire semblant de toujours être avec son copain jusqu'à ce qu'elle ait réussi à m'oublier.
Qu'elle avait appris a vivre avec des principes, car elle s'etait sentie seule pendant ces 5 mois.

Elle ne veut pas craquer à nouveau, m'a demandé de ne pas la faire craquer.

Je respecte ça.


J'ai dansé avec d'autres filles, puis je suis allé retrouver E.
On s'est posé, on a parle de truc vraiment profond, elle m'a posé des questions sur ce que j'avais vécu et ma transformation.
Elle me caressait les cheveux et elle m'embrassait.
Elle m'a dit à un moment que C et elle s'était dit que j'étais le mec "parfait".
Que je devait pas me miner comme ça car j'étais soi disant extraordinaire.

Je me dit dans ma tête:
"Je suis extraordinaire oui. Extraordinairement con. Kamikaze émotionnel"

Vous savez, tout ce a quoi j'ai pu penser dans ce moment là c'est que Al. avait fait la même chose.
On était dans mon lit à Paris à me sortir les "parfait" et les "extraordinaires", a discuter exactement des même sujets en me caressant les cheveux et en m'embrassant partout.

Tout ça pour me retrouver l'annee suivante, comme un bordel emotionel ingérable.


Le pire c'est que E. tout en me caressant et tout, me disait qu'elle comprenait ma situation, que c'etait normal que j'avais encore des sentiments pour Al.

Et pour le reste de mes relations avec les filles, qu'un jour je rencontrerais un fille pour qui j'aurais vraiment du desir et que tout ira bien.

On s'est embrassé à nouveau.
Là je me suis dit qu'elle méritait mieux qu'un pauvre fou comme moi et que j'étais un gros con.

J'ai du rester 1 et demi avec E. comme ça.
Puis j'avais envie de danser, et elle était fatigué alors elle est allé retrouver ses amies.

Les deux nana de la plage sont venues me parler. Elles m'ont dit qu'elles étaient contentes d'avoir enfin pu voir la fille pour laquelle j'avais des sentiments.
Et les deux me sortent des trucs du genre "tu peux avoir mieux tu sais", et la petite brune recommence à me chauffer en se frottant à moi.

J'étais totalement perdu.
Je ressentait un peu n'importe quoi.
Du soulagement, de la mélancolie, de la colère.

Et le pire c'est qu'en dépit de ce que peut bien penser ma deuxième tête, la dans mon pantalon, je n'ai AUCUNE envie d'aller plus loin que les baisers, les caresses et les câlins.
Mon esprit ne considère pas ça comme un truc important.
Ça reste un fantasme, ou une manifestation d'afflux de sang.
Mais ça reste ça.

Direction psy.


Ça s'est terminé quelques dizaines de minutes après, on a sympathisé avec les nouveaux videurs.
Pigeon, un de mes potes, à parlé avec Al.
Elle lui a dit qu'elle comprenait pas que je m'attache comme ça.
(rassure toi, moi non plus)
Que ça l'intimidait.

Bien joué Smooth. T'es un gagnant. Tu ira loin.
Elle te trouve bizarre maintenant.
Je nage dans le bonheur.
Pourtant elle m'a dit être restée sur moi pendant 5 mois.
Pourquoi mentir?

Je ne sais pas, je ne sais plus, comme dit l'autre.
Au point ou j'en suis je vais faire comme je le sent.
Jouer de la mascarade détachée, faire le grand spectacle hypocrite qu'est la séduction, tandis que ce que je désire c'est qu'elle soit dans mes bras.

Les choses sont telles qu'elles sont.
Je vais tenter.
C'est très incertain.
On se revoit ce soir...
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