De l'importance des Prémisses pour créer une LTR

Note : 7

le 27.11.2011 par olivier

3 réponses / Dernière par Vndetta le 03.10.2012, 05h26

C'était plus simple du temps de papa & maman. Pour celles et ceux qui veulent échanger autour de la vie de couple et des relations, et des différentes formes que tout ça peut prendre. Polyamour ou monogamie, relations libres, jalousie, engueulades dans la cuisine, routine, infidélité, la totale.
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En répondant à un article et en répondant à une question, je me suis rendu compte que j'avais abordé un sujet qui (il me semble) est peu traité.

Article: Le Syndrôme des 40 minutes (Pourquoi les conquêtes 'aisées' se transforment rapidement en désintérêt)
L'avenir d'une relation dépend de ses prémisses

Si vous devenez sans mystère pour une femme que vous tentez de séduire, elle ne couchera pas avec vous.

Si une femme que vous courtisez vous cède 'trop rapidement', elle devient sans mystère pour vous.

Si la seule chose (dans le fond) qui vous reliait à un(e) quasi inconnu(e) était la tension sexuelle, pourquoi l'intérêt se maintiendrait-il une fois celle-ci apaisé ?

J'ajouterai que cette 'règle' à priori machiste est aussi valable pour les nanas qui assument leur envie de 'plan cul'.

J'en discutait récemment avec une amie qui 'dévorait' les rencontres d'un soir avant de les virer ou de s'en faire des fuck friends .

Elle finissait par se demander si elle n'était pas incapable d'avoir une relation suivie.

Mais quand elle a enfin rencontré un mec qu'elle a jugé assez intéressant, elle a pris son temps pour créer une réelle intimité entre eux ... avant de coucher.

En retournant le problème, le consumérisme sexuel peut cacher une réelle crainte de l'intimité que l'on ne s'avoue pas.

(Cette petite réponse mériterait un long développement. Sujet d'un futur article peut être)
Question de SOS love: comment passer d'un plan cul à une LTR
Le comment n'est pas très compliqué. On se fréquente, on se présente à nos amis, on partage des choses en prenant son temps.

Mais en général, la suite de la relation dépend de ses prémisses. Ce qui commence comme un plan cul sympa devient rarement une relation.

Rassure toi, ce n'est pas une règle absolue (NB: les règles absolues existent elles ?) mais cela reste une grosse tendance

La plupart des LTR demandent de se tourner autours en prenant son temps. Cela non plus n'est pas une règle absolue, mais cela correspond à un besoin qui nourrit la relation future.

On crée une tension sexuelle, on fantasme, on tisse une réelle affinité, un background commun...

Les plans cul n'ont rien de mauvais... mais nécessitent l'évocation de qualité qui n'ont pas grand chose à voir avec une LTR (cèder à l'envie du moment, ne pas penser au lendemain, assouvir sa tension sexuelle plutôt que la cultiver etc)

Il est également assez rare que les femmes apprécient les qualités que tu as du démonter pour un plan sexe pour établir une relation plus avancée. (beau parleur, embobineur, homme à femme etc)

Beaucoup de filles aiment s'autoriser à perdre le contrôle (plan d'un soir) mais peu aiment baser leur vie sur la perte de contrôle. (cela leur renverrait une image trop faible, trop négative* d'elle même)

Cette apprendre contradiction est une des bases à comprendre pour saisir un peu de la psychologie féminine.

Bref, il est difficile d'avoir le beurre, l'argent du beurre...et le cul de la crémière.

Donc, bonne chance dans ton essai pour bâtir une vraie relation.

Si cependant cela ne marche pas, tiens compte de mon conseil pour tes relations futures.
To be continued...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Pas convaincu le 27.11.11, 04h52 par Blusher
  • [+2] Intéressant le 27.11.11, 12h45 par Trip Fontaine
  • [0] Encore le 27.11.11, 16h53 par Vinsanity
  • [+1] Intéressant le 21.01.12, 16h49 par Innocent
  • [0] Pas convaincu le 21.01.12, 19h57 par Clyde69
  • [0] Développe stp le 03.10.12, 04h56 par Vndetta
Je suis tombé sur un petit article qui semble aller dans le sens de mes affirmations.

http://next.liberation.fr/sexe/2012/09/ ... ion_844664

Attention, je ne prétend pas que cela démontre quoi que ce soit.
Les recherches plus ou moins bidon foisonnent.

Mais pour une fois que le bon sens de la communauté reçoit un aval à priori 'scientifique', cela mérite d'être souligné
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 13.09.12, 20h22 par Reborn
  • [0] Du grand n'importe quoi le 14.09.12, 11h30 par Speedy Smile
Le résultat est qu’un gros tiers des couples ont plutôt «rapidement» des relations sexuelles, c’est à dire, «avant un mois» : 36,5% des hommes et 32,9% des femmes. 27% des gens, au contraire, ont patienté plus de six mois.
Encore une fois ce genre d'études laisse libre court à l'interprétation. Il y a souvent un gros flous sur la dépendance ou l'indépendance entre elles des variables "étudiées".

Par exemple on ne sait pas si c'est le fait de coucher avant un mois qui influence la pérennité du couple. Ou bien si c'est une autre variable qui influence à la fois la rapidité de la relation sexuelle et la pérennité du couple.
Dans l'exemple de l'article on pourrait imaginer que c'est le degré d'attirance physique qui favorise un rapport sexuel précoce et une meilleur stabilité du couple. La précocité du rapport et la pérennité ne dépendent pas l'une de l'autre, mais dépendent d'une variable commune.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] +1 le 14.09.12, 14h17 par Spring
  • [+1] Pertinent le 03.10.12, 05h28 par Vndetta
Je rajouterai également que les résultats de cette étude statistique ont une probabilité non négligeable d'être biaisés. D'une part parce qu'il s'agit de questions pouvant être perçues comme indiscrètes et auxquelles, même sous le couvert de l'anonymat, un(e) quidam préférerait apporter des réponses socialement correctes, d'autre part, parce que l'on parle bien de l’Amérique puritaine/baptiste/mormone/puritaine (biffer la mention inutile).

De plus, les conventions sociales diffèrent plus ou moins légèrement entre cultures, je m'avancerais donc au mieux à comparer les résultats avec ceux de pays d'Europe occidentale, jamais à les transposer. Mais les résultats exposés ici laissent un cours trop libre à l'interprétation subjective, et n'exposent que d’éventuelles corrélations entre facteurs. Or une corrélation n'implique pas systématiquement un lien de causalité.

Je partage l'idée que les prémices d'une relation sont cruciaux quant à l'évolution de celle-ci, mais cette importance ne serait-elle pas essentiellement qualitative ? Ne serait-ce pas tout simplement et uniquement la qualité des rapports initiaux et le relatif succès du maintient de l'attraction entre amants qui influenceraient le plus la progression de l'interaction ? Après, que l'on couche le premier soir ou après deux mois de patience, certains diront que l'instauration de l'attente permet de filtrer les plus impatient(e)s et donc de s'acheminer plus surement vers un schéma de LTR mais cela n'est pas un scoop.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Absolument le 03.10.12, 12h41 par Henso
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