Le premier FR de El Flo, first of many

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le 04.10.2012 par El Flo

2 réponses / Dernière par El Flo le 05.10.2012, 18h02

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Bonjour tout le monde!

J'ai décidé de commencer à tenir un journal, afin de garder une trace de ma progression et avoir des avis. De plus, j'aime bien écrire. La première partie fait un peu écho à ma présentation, qui date d'un an environ... Elle est à considérer comme une mise à jour, un coup de projo sur le contexte et ma pensée, mes croyances. Ensuite, je commencerai le journal en lui même avec le récit de ma toute dernière soirée -et rencontre, le week end dernier.

Résumé:
Cette année, j'ai gravi un échelon, j'ai mon diplôme. Une nouvelle vie, une nouvelle ville qui sait? En attendant je squatte des potes sur Strasbourg deux ou trois jours, avant de rentrer dans la campagne méditerranéenne chez mes parents, là où j'aurai le temps de chercher du travail.
J'ai passé 7 ans de ma vie dans l'étude de la psychologie (dont deux ans de stage, hors fac) et bien qu'entouré de femmes la plupart du temps (ceci est liée à la filière psycho), je n'ai eu qu'une seule et brève conquête féminine. Je pars d'autant plus bas que plus jeune, je présentais 95% des symptômes de l'AFC typique. Dieu merci, la vie et les expériences -et des lectures- m'ont pas mal ouvert les yeux depuis. Je peux à la fois regarder en arrière et constater le nombre d'opportunités que j'ai juste laissé filer comme un idiot -par manque de confiance en moi-, et distinguer au loin le spectre de la trentaine qui s'annonce... De la rage de ces années perdues sentimentalo-sexuellement parlant associée à l'effroi de la perspective de continuer dans cette voie, j'obtiens aujourd'hui une sérieuse motivation, là où deux ans plus tôt je n'aurai put tirer qu'un sentiment amer de désespoir et de regrets mêlés. Le changement le plus important est là: au lieu de me vautrer dans la triste contemplation du verre vide et tout plein de toiles d'araignées, j'entreprends de le dépoussiérer avec des rencontres et des flirts et le remplir d'histoires -belles, cocasses, tristes, peu importe: tout sauf rien.

En novembre dernier, un changement s'est produit: j'ai pris conscience de l'absurdité de ma situation. Un futur thérapeute incapable de se construire une vie sentimentale, pour des raisons plus obscures qu'une mine de cirage, ce n'est pas normal. La décision de faire un travail sur moi même s'imposa, avec une reprise de l'activité physique et des sorties.
Tout se passait bien, sans pour autant que ma vie sociale évolue -le même cercle de potes, qui tourne en rond. Pire, je n'osais me lancer dans le comportement de séduction même quand les rares occasions se présentaient -entendre par là une soirée où des rencontres sont possibles.

Au fur et à mesure, après de nombreuses remises en question plus ou moins justifiées, j'ai finit par percevoir la corde qui permettait de gravir cette falaise. Elle est composée de multiples tissus: sincérité, calme, bonne humeur, sourire, spontanéité et envie. Pas l'envie maladive de réussir à tout prix, pas l'envie perverse de boire pour camoufler une timidité, non, encore plus basique. L'envie de sexe. Le désir, qui chez moi était oxydé par tant d'années de frustration.
C'est au détour de cette transformation que j'ai réalisé que j'étais clairement seul dans ma démarche: autour de moi, les gens étaient casés et ne sortaient pas beaucoup, ou bien célibataires mais fort loin de l'optique du "Game" et intolérants au changement.
Un wing ou deux, il faut bien l'avouer, ça permet de vivre une certaine émulation et d'avoir un regard extérieur pour progresser. J'ai pris récemment contact avec des responsables du Lair de Strasbourg, et une après midi passée avec eux m'a fait prendre conscience de la simplicité du street pick up. Si simple, que je n'ai pas poursuivi l’expérience de moi même après... Relativement aisé à concevoir et à vivre, et si difficile pour moi encore à initier! Il s'agit là d'un problème testiculaire, de gnak, de mojo et d'habitude. D'ailleurs je songe à l'instant où j'écris ces lignes à me lancer une fois de plus dans ce bain d'adrénaline et de dopamine mêlées, cette délicieuse improvisation. C'est comme boire un cocktail réalisé les yeux bandés, on prend un minimum de risque avec toujours un fond de plaisir. Petite velléité, comme toujours, plus rapidement éteinte qu'une cigarette sous une averse.
Je me dis "tu va sortir, et après? Tu va rentrer chez toi, après avoir mollement parlé à deux ou trois personnes.". Ce scénario est fort probable, dés lors que l'énergie manque. Cette énergie, je l'avais invoqué dans le tout puissant breuvage la semaine dernière (l'alcool nuit à la santé et potentiellement au game, rappelons le :!: ).



Partie 1:
28 septembre.

Il est 18 heures quand je rejoins trois amis dans un charmant petit troquet à le française (comprendre par là: endroit où l'on trouve plus facilement du picon-bière que du vodka-redbull :P ). Nous décidons de manger, et nous nous orientons vers un libanais pas très cher et idéalement situé non loin des quais. La bouteille de vin libanais nous donne un certain entrain, et les deux potes qui restaient nous commencèrent à imaginer le bar idéal pour une digestion tranquille. Direction le Mude après dix minutes de pourparlers, bar dans lequel nous tenons le temps d'ingurgiter deux bières et un shooter de très bon rhum. Après ce dernier, je me suis aventuré sur le dancefloor afin d'essayer de bouger sur de la funk assourdissante, tentative vite avortée en dépit d'une bonne volonté et de l'inhibition muselée par l'alcool... Je ne peux me mentir comme cela: je n'aime pas beaucoup danser, et surtout sur de la musique funk! Bonne nouvelle cependant, mes potes se lassent du son et quittent la piste pour en griller une dehors.
Je remercie cette loi qui pousse chaque fumeur à s'aérer au moins une fois dans la soirée, et permet de faire des rencontres loin du vacarme qu'impose le DJ. Mais ce soir là, à part un videur et deux ou trois soulards, personne dehors à qui parler.

Nous partons pour le Phono', qui est blindé comme à l'accoutumé, et j'en profite pour aborder deux damoiselles qui passent dans mon sillage pour commander un cocktail. Je les laisse prendre la commande, et leur demande avec l'air le plus sérieux possible "Ok, ça sera avec ou sans GHB?". Je vous jure, l'alcool et le mauvais goût peut rendre idiot! Mais ça m'a fait beaucoup rire, ainsi que mes potes... Le hic est que la donzelle ignorait ce dont il s'agissait, il a fallu que je lui explique! Constatant que ça l'a fait rire, nous tchatchons deux minutes de choses assez banales puis nous les perdons de vue sans trop le regretter.
C'est donc dans l'espoir de trouver des gens authentiquement drôles que nous nous dirigeons au Zanz'bar tout à proximité. Du beau monde, bonne ambiance, peu de filles cela dit mais cela nous convient. Je paie ma tournée, et au moment de commander les shooters je remarque la serveuse et son regard si particulier qui me donne le tournis. Ce qui me pousse à baisser les yeux, et me concentrer sur un discret décollée prometteur. A ce moment là, je sais que je suis tombé dans le piège: légèrement saoul, seul depuis bien trop longtemps, je décide d'engager la conversation C'est cependant hyper spontané, de l'ordre des deux ou trois secondes au maximum entre mon coup de flash et le moment où je lui lance un "bha alors qu'est ce qui t'arrive t'es toute triste?" -car elle avait l'air un peu abattue. Elle m'explique que les gens qui nous précédaient étaient particulièrement lourds, avaient cassé des verres et qu'elle était seule pour gérer toute cette meute de soiffards. Ce à quoi je répond "pauvre biquette... allez au boulot, mon shooter hop!" avec un clin d’œil taquin.
Cela la fait sourire (enfin si mes souvenirs sont exacts) et la soirée se passe... Mes potes commencent à m'avertir que je semble plaire à la serveuse, et que je devais profiter de la venue d'un vendeur de rose pour faire le romantique. Avec un gramme d'alcool en moins, je lui aurai proposer de garder ses conseils bien au chaud pour les ressortir en cas de besoin, mais sur le coup j'ai trouvé l'idée lumineuse et hop! Une rose pour madame :lol: . C'est au moment ou je me retrouve une rose à la main que je réalise la facilité et le cliché du geste, je garde la rose dans ma manche avec l'intention de ne pas la donner. Mais qu'en faire? Je ne peux pas garder cette fleur dans ma manche éternellement, et je me voie mal jeter 3 euros de végétaux comme ça! La donner à une fille au hasard? Pourquoi pas, cela ferait une heureuse anonyme et je ne serai pas cet abruti qui offre une rose à la première fille qui a un regard coquin et un décolleté hypnotique. Surtout à la seule fille avec qui la conversation est obligée en raison de son rôle de serveuse et qui doit donc se ramasser tout les relous du coins.
... Vingt minutes et un shooter -offert par mademoiselle- plus tard, je lui tend la précieuse rose qu'elle prend avec joie. Peu de temps après, je griffonne mon numéro pour le caler dans son i-phone imprudemment laissé en évidence, et au même moment je remarque qu'elle se trouve derrière moi et entre deux débarassage, me voilà avec son numéro! Remarquant mon air surpris, elle me lance "quoi, tu voulais une fleur avec?" avant de me le reprendre et gribouiller une tulipe en dessous. J'ai trouvé ça mignon, et c'est tout fier que je range le tout dans ma sacoche. Le reste de la soirée fut passé à parler avec des gens, fumer des clopes... De temps en temps la fille revenait vers nous, et me parlait -même hors bar, au coin fumeur. De clairs IoIs, je pense avoir géré. C'est pourquoi au bout d'un moment, profitant du peu de monde dehors et du fait qu'on étaient seuls face à face, je tente le KC. Elle esquive et me tape la bise conventionnelle en me disant "point trop n'en faut". Mon réflexe est de le prendre à la légère en corrigeant "nan, Cointreau n'en faut!" (je rappelle que je suis à ce moment là officiellement bourré, la cohérence est aussi couteuse que hasardeuse). Elle esquisse un sourire et s'en va.

Au moment de partir, je tente une dernière fois, même esquive. Elle me dit qu'elle a quelqu'un dans sa vie, ce quoi je répond "bha alors moi aussi". Ce qui est faux, mais dans ma tête c'était plutôt "tout le monde a quelqu'un dans sa vie". :roll: Bref, je n'ai pas réagi de façon assez pragmatique et j'ai rapidement cessé le contact.
Aprés être parti, je reçois deux ou trois messages de sa part du genre "j’espère qu'on se verra demain! Pas de faux plans ; ) ". :? gné? Bonjour l’ambiguïté... Si je suis tombé dans la friendzone en 2 heures, c'est grave là! Doit y'avoir un truc...

Le lendemain, je passe la voir au bar en début de soirée et on mange quelques bonbons, selon un délire de la veille (organiser une soirée boum avec bonbons et champomy). On parle de nos vies, de tout et rien... Puis ça s'oriente je ne sais comment sur le fait qu'un mec peut facilement partir du lit d'un coup d'un soir avant que la fille se réveille. Elle pense que les mecs fonctionnent tous ainsi, et là je donne mon point de vue honnêtement: nul besoin de sauter par la fenêtre encore en slip si on est suffisamment clair, que ça soit avant ou le lendemain. Il faut assumer.
Je camoufle mon agacement -je déteste parler sexe alors que je suis sous expérimenté-, et nous parlons d'autre chose. Elle me demande si j'ai laissé ma copine quelque part en France ou dans la région, et là, comme un lièvre dans les phares d'un camion, je me jette sur le pare choc: "Bha je n'ai pas de copine."
"Comment? Mais hier tu m'avais dit que t'en avais une."
-je n'ai pas dit ça, j'ai dit que j'avais quelqu'un dans ma vie. Nuance.
-Ha tu joue avec les mots toi!
"bha oui, c'est mon métier un peu!". J'ai compris pourquoi il fallait éviter de mentir, même sans le vouloir réellement. La soirée se passe, quelques situation cheloux (elle mange un truc, elle me donne à béqueter une fourchette.. Je m'emballe pas pour autant, et je discute avec deux ou trois personnes sympas avant de partir (cette fois ci j'initie une simple bise).

Je la recroise deux jours plus tard, je siffle un p'tit verre à sa table (elle ne travaillait pas) et sans plus, je pars rapidement -juste de passage, pas de sortie. Je me rend compte que cette fille est entourée de mecs qu'elle ramasse au comptoir et qui viennent arrondir les fins de mois du gérant. Je me sens un peu idiot d'avoir été séduit par cette fille, ce que mes autres potes comprennent pas (pour eux ma réaction était normale).
Je crois pour ma part qu'une fille avec un gros social proof, qui est déjà maquée, et qui plus est travaille dans le milieu de la nuit, ce n'est pas un bon plan pour un débutant !
Je n'ai même pas l'impression d'avoir apris quelque chose -à part le fait qu'il ne faut pas mentir si on s'y prend mal, mais ça je le sais habituellement... C'est assez frustrant :|

Merci pour votre patiente lecture, peut être était ce un peu lourd? J'attends vos commentaires et points de vue.
A bientôt j’espère! (sortie prévue ce soir, je vais faire en sorte d'avoir quelque chose à écrire demain).
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Intéressant le 04.10.12, 21h55 par Aristophane
Bonsoir à toutes et à tous.

@ El Flo: sois le bienvenu au club!

Que te dire? Ne lâches pas le morceau! :mrgreen:

Tu verras: ici, il y a plein de types sympathiques, qui seront de très bon conseil! :P

A bientôt!
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 05.10.12, 18h06 par El Flo
Et bonjour,
sagement assis devant un pc qui ronronne (à défaut d'avoir un chat ou une copine), après un verre de délicieuse boisson suisse sucrée au lactosérum et un simulacre de sandwich, c'est avec la main un peu enflée que je vais faire le bilan de la soirée d'hier.

Merci pour l'encouragement Aristophane, à vrai dire hier j'étais prêt à lâcher l'affaire... Jusqu'à ce que je recontacte la miss pour un "before" avant de rejoindre mes potes -et elle, les siens. Je me suis montré assez joueur pour le rdv, au début elle voulait repousser l'heure pour que sa copine soit déjà là sur place... Je lui fais comprendre que je ne serai peut être plus dispo après une telle heure, et je plaisante sur le fait qu'elle a peur de me rencontrer toute seule. Du coup elle devient plus compliante et nous nous retrouvons pour un drink. Bonne ambiance, bonne assiette de charcuterie, et sa copine arrive! Une jolie blonde sympa que j'avais vu la dernière fois, de passage au bar. La conversation tourne un peu trop vite autour du sexe à mon goût (oui, il existe encore des mecs qui n'aiment pas en parler cash comme ça, faudra que je soigne ça avec un peu d'expé). Je leur explique que je ne suis pas sexologue (en plaisantant) , et que mes potes m'attendent (plus sérieusement) ailleurs.
De là, elle m’envoie des sms pour savoir si je suis loin, si je compte bouger après... ça sent bon!

Il convient de préciser qu'à cet instant précis, je sens une vague de mojo m'envahir. Pas à cause de l'alcool -pas tout à fait, mais comme une impression de maitrise et d'empathie, de joie et d’énergie. La soirée se passe donc très bien, jusqu'à 1h30 du matin quand le bar ferme ses portes.
Nous voilà dehors, un gobelet de bière brune à la main, dans le quartier touristique. Plusieurs sms reçus dans la soirée m'indiquent le parcours que la fifille a fait, je songe à la rejoindre au dernier bar qu'elle m'a évoqué. J'ignore pourquoi, mais à ce moment là je prend mon temps et je continue à parler avec mes potes. Parmi eux, un fille qui me suit depuis un bout de temps déjà et qui me connait bien -mes coups de blues, mes soucis, mes joies, bref une amie :) - finit par m'isoler et me mettre en garde très sérieusement à peu prés en ces termes:
"El Flo, je te reconnais pas: au début t'était tout speed, une patate d'enfer, et là tu traine la patte et j’hésite à rejoindre cette nana... P*tain va et baise, nom de Dieu! Ne te tire pas une balle dans le pied!"
Et à ce moment là je réalise que, oui, mon boulet intérieur n'est pas loin... Sans plus m'en inquiéter, je me met donc en mode "up" et après avoir remercié ma pote et salué les autres, me voilà lancé sur mon destrier en aluminium direction le Machin bar!

Je retrouve le groupe, qui est à une table où des mecs ont eu la bonne idée de prendre une bouteille et servir tout le monde. Ma foi... C'est à ce moment là que mes souvenirs commencent à se tordre et perdre de la richesse dans les détails. Maudit alcool. Je sympathise tant bien que mal avec la pote de ma "target", qui me fait des petites avances timides. :) Yeah! Je n'agis pas encore (idiotie), et me laisse entrainer pour l'after dans un bar de nuit. Tout le monde est ivre, et j'ai un souvenir de moi en train d'embrasser ma target. Fugitif moment, car peu de temps aprés elle se retrouve avec un mec qui ressemble vaguement à Jean Dujardin en moins sympa. Peu importe, sa pote n'est pas loin... Nous rentrons chez la target, à pied, à l'autre bout du quartier. Arrivé sur place, je ne me souviens que d'une chose: le mec commence à me prendre la tête, et dire que je l'ai insulté etc... Je commence à le calmer, lui dire qu'il fait un bad et que j'en ai rien à foutre de sa vie, mais j'ai l'impression que les filles me regardent comme si j'avais fait une connerie.
Et là, merci l'alcool et merci mon coté AFC, je tape mon propre bad trip et part en claquant la porte et en les maudissant avec une pointe de paranoïa dans l'âme :|
6 heures du matin. Le soleil se lève, les éboueurs s'agitent.
Lamentable spectacle qu'un type beurré, larmoyant, tapant dans les panneaux publicitaires (activité sponsorisée par SOS Main), cherchant son vélo qu'il ne retrouvera que bien plus tard (16h) garé devant le dernier bar fréquenté.

J'ai eu la chance de croiser en arrivant à la maison la pote qui m'héberge, avec qui j'ai pu discuter et relativiser mon mal être et ma culpabilité (elle est aussi dans la psycho et connait ce genre de situation).

Je retiens de cette soirée plusieurs choses, rien de neuf mais une piqure de rappel ça ne fait pas de mal -encore faut il savoir piquer.

A: Alcool, cible prioritaire dans ma course au changement. Ce soir là, elle m'a ôté tout bon sens et cohérence au point de me faire mettre dehors tout seul à cause d'un amog vicieux (je suis persuadé que c'était son but) que sobre j'aurai rendu ridicule par un sourire et une attitude détachée, ou castrat par la force des mains (c'est moins dur qu'un panneau, bon dieu!) :x

B: Mojo! Avoir la patate, c'est une condition sine qua non pour s'amuser et chopper. Rien de révolutionnaire. Et ce soir, j'ai senti cette bonne vibe avant même de sortir (à la phase repassage de chemise).

C: Se poser des limites. Ne pas boire jusqu'à perdre cohérence (en gros, ne pas atteindre l'ivresse), voir ne pas boire du tout. Facile à dire un lendemain de cuite plombé de remords me direz vous! Mais je réalise que ça devient un problème, mon amnésie de fin de soirée ainsi que ma main douloureuse et le "flip" d'avoir perdu le vélo en attestent.
La limite, c'est aussi se donner un objectif à viser: j'aurai du profiter de la soirée à fond et ne pas lâcher la fille aussi facilement. Mais encore, tout est question de raisonnement...

D: A lesson lived is a lesson learned (Hatebreed). Parfois, il faut carrément rentrer dans le mur pour réaliser que c'est une mauvaise idée.

Point rassurant: le sms d'excuse envoyé à la miss est bien passé, elle n'a pas compris ce qui s'était passé la veille. J’imaginais qu'elle me voyait comme le boulet sans envergure que j'étais :roll: , mais ça n'a pas l'air le cas. De toute façon je ne la reverrai probablement pas je quitte la région bientôt.

Voilà... Bénie soit l'eau gazeuse au citron.
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