Journal d'un névrosé

Note : 93

le 30.08.2012 par Heisenberg

185 réponses / Dernière par Neku le 12.10.2013, 14h34

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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J'en pense que je suis absolument partant pour samedi soir (demain soir je suis pris déjà...) 8) Quelque soit le lieu ! Tant qu'il y a des demoiselles sur place.... :mrgreen:
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] +1 le 29.11.12, 22h45 par Aristophane
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Intéressante cette théorie sur les filles les plus violentes étant les plus attirées.
Vraiment ça me parle quand tu cites cet exemple sur l'homophobie de gays refoulés, ça me rappelle aussi un exemple d'un mec en Hongrie je crois qui fer de lance d'un mouvement antisémite étant en réalité un Juif...

Donc ça se tient, mais si elle ne se l'avoue pas à elle-même comment faire pour lui mettre la réalité en face et en profiter ?

Aussi complètement d'accord avec l'idée de donner des émotions même négatives... c'est comme ça que les jerks fonctionnent et sont si addictifs pour les femmes (c'est comme les attention whore d'ailleurs)... en complétant tout une gamme d'émotions on en devient moins "unidimensionnel"...

Le but après c'est juste de faire gaffe à pas pousser le bouton trop loin...
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Bonjour à tous, et bonne année :mrgreen:

Cela fait bien longtemps que je n'ai pas posté sur mon journal. Je ne vais pas faire durer le suspense plus longtemps: j'ai arrêté le Game. J'ai arrêté fin 2012. Je ne sais pas encore si cela est définitif ou non. Les raisons principales sont les suivantes (en vrac):

a) Parcourir les rues de la capitale et courir derrière des (souvent jolies) demoiselles est une activité à la fois épuisante physiquement et consommatrice de temps. Je faisais beaucoup trop de SPU et ça empiétait sur ma vie personnelle.

b) Je ne prenais plus aucun plaisir à draguer des filles dans la rue. C'était même devenu une torture. Le schéma était toujours le même: "je vais voir la fille, je foire ou elle fait sa bitch, je me prends un rateau et retour à la case départ". Je pense qu'à un moment, il faut arrêter de s'entêter et prendre du recul. Le problème c'est que cela me renvoyait à ma propre nullité en terme de séduction et que ça ne faisait que renforcer l'idée que j'étais pas capable de séduire. Je me suis senti soulagé quand j'ai arrêté, comme un poids qui s'envolait de moi, une pression inutile qui s'en est allée. On va pas se mentir, mes résultats étaient peu glorieux: j'estime à environ plus de 300 le nombre d'approches que j'ai faites en SPU et je n'ai eu qu'un numéro (faux ou bien elle a fait semblant de pas savoir qui j'étais) et un email qui n'a rien donné. Y avait donc forcément quelque chose que je ne faisais pas bien, quelque chose d'assez repoussant en moi (on va pas se mentir, j'étais la principale cause de mon propre échec). Tous ces échecs, plus la fatigue, plus l'hiver, le froid, et la faim dans le monde ont fait que j'ai décidé de stopper tout avant la nouvelle année. Le but était de faire une coupure et prendre du recul. Essayer de me recentrer sur moi-même, faire des choses qui m'éclatent.

J'en ai profité pour continuer mon introspection. Comme vous le savez sans doute si vous lisez mon journal depuis le début, j'étais agoraphobe et phobique social sévère il n'y a pas si longtemps que cela. Je dois reconnaître que le Game a été une des facettes (mais pas la seule) de ma guérison. Je fais rarement des crises à présent, je sors de chez moi sans avoir cette peur panique qu'il m'arrive quelque chose de grave, je n'angoisse plus autant à l'idée de me retrouver dans une situation sociale nouvelle. Après des années à subir ces névroses, j'ai enfin eu le contrôle sur elles. Une nouvelle vie s'est offerte à moi... mais je ne sais pas quoi en faire. J'entends par là que, un peu comme les gens qui sortent de prison, la liberté fait peur. On n'a aucun repère. On doit tout (re)construire. Et faire face à de nouvelles choses.

Quand vous coupez l'arbre qui cache la fôret, les arbrisseaux deviennent apparents. Maintenant que j'avais réglé les problèmes les plus lourds, j'ai compris pourquoi j'échouais inlassablement avec les femmes et dans ma vie sociale aussi.

Depuis bien longtemps maintenant, je savais bien que j'étais un "people pleaser". Je m'en voulais toujours d'être aussi gentil, lisse, cordial, tout ce qu'on veut. De donner aux gens ce qu'ils attendaient de moi. De me faire passer en dernier, en toutes circonstances. Je m'en voulais à moi-même d'être toujours le con du dîner de cons. Mais je n'arrivais pas à mettre des mots sur cela. Et puis j'avais des soucis bien plus prenants.

Je suis tombé fin 2012 sur un livre qui m'a ouvert grandement les yeux. Ce livre s'appelle "No Mr. Nice Guy". Non, ce n'est pas un livre écrit par un expert en séduction mais par un psychothérapeute américain. (Il suffit de Googler un peu pour trouver une version pdf de cet ouvrage). J'ai compris que j'étais incapable de nouer des relations sociales solides (et a fortiori des relations amoureuses) parce que je biaisais les relations dès le départ. Bien sûr, tout cela de manière inconsciente car c'est mon éducation qui a fait que je suis devenu ainsi.

Une jour une psy m'a dit que ce que j'avais subi étant plus jeune était des violences psychologiques (http://fr.wikipedia.org/wiki/Violence_p ... .A0_enfant). En gros, c'est faire comprendre à un enfant qu'il ne vaut rien et qu'il n'est pas digne d'être aimé. Le rejetter tout en le rabaissant. Je savais bien que j'avais grandi dans une famille qui dysfonctionnait mais je ne pensais pas à ce point. Et cela est sans doute la raison principale expliquant pourquoi j'ai développé tout un tas de pathologies mentales comme l'agoraphobie. Je n'en veux plus à mes parents aujourd'hui, je les aime tout simplement.

Comme l'explique le Dr Glover dans le bouquin que j'ai cité ci-dessus, le schéma de construction d'un Nice Guy est souvent le même: petit on lui montre qu'il ne peut pas être aimé pour ce qu'il est et on n'assouvit pas ses besoins d'enfants qui l'aident à se construire. En grandissant, il interiorise ses hontes et il développe alors des stratégies défaillantes pour assouvir ses besoins (émotionnels, sexuels, ou que sais-je, des choses naturelles tout simplement) mais cela ne fonctionne qu'à court terme, car à longs termes ces stratégies sont contre-productives. En gros, la stratégie adoptée par un Nice Guy est: si je ne fais pas de remous et que je ne dis rien, alors tout ira bien. Et avec les femmes y compris. Et avec les gens y compris. Si je suis gentil et que je ne contrarie pas les gens, alors mes besoins seront comblés. Tout ça s'accompagne bien sûr de fortes angoisses liées aux peurs de l'abandon et du rejet vécues pendant l'enfance.

Je me suis entièrement reconnu dans ce que décrit ce bouquin. C'est comme ça que je faisais étant petit pour éviter les colères (injustifiées mais quand on est enfant, on ne sait pas faire la part des choses) de mon père par exemple ou les exigences démesurées de ma mère. Je travaillais bien à l'école pour qu'on soit fier de moi et que j'obtienne l'attention dont tout enfant a besoin. J'étais le garçon sage et bien élevé. Je ne vais pas faire mon autobiographie, mais j'ai grandi avec schémas relationnels défaillants. Jusqu'à il y a peu je me sentais bien que quand j'aidais les gens, quand je réglais leurs problèmes. Je me sentais important et apprécié alors. J'ai toujours tout fait pour qu'on m'apprécie. Même inconsciemment. Je ne connais pas une personne qui ne pense pas "Il est sympa Heisenberg !". Je vais dans le sens des gens, je les aide, je remonte leur estime d'eux-mêmes. Même schéma dans mes relations amoureuses.

Pendant cette coupure avec le Game je suis sorti (très peu de temps) avec une fille rencontrée sur Internet. Et je me suis fait larguer comme une merde, après lui avoir beaucoup donné de ma personne. Et, comme un idiot, j'ai accepté certains manques de respect. Faut pas que je sois dur avec moi-même, on m'a élevé en me répétant que j'étais qu'une merde, alors quand je suis avec quelqu'un qui me tient ce discours, tout cela est normal pour moi. Mais faut que ça change.

Et pour changer, je compte bien suivre le plan préconisé dans le bouquin que j'ai cité. J'ai commencé à faire certaines choses pour changer ma façon de fonctionner. Ca va être un peu long, mais je vais me faire passer moi-même avant tout dorénavant. Vous allez vous dire "Bah oui c'est facile !' mais détrompez-vous, je peux avoir des angoisses terribles et des culpabilités immenses quand je dois choisir entre mes besoins et ceux des gens. Et quand ces gens sont des femmes, ces angoisses sont décuplées.

Va falloir que je lutte, sinon je perpétuerai un schéma qui ne marche pas indéfiniment.

En attendant, je dois reconstruire un semblant de vie sociale. Je perds régulièrement mon cercle social depuis que je suis ado. Environ tous les 6 mois ou un an, je me retrouve seul, sans plus personne à voir, ou à contacter. Je sais que je suis responsable de cela. Les raisons principales étaient: mes névroses et mes mauvaises façons de gérer mes relations. Mes névroses parce que quand on t'appelle pour sortir et tu dis que tu peux pas sans donner de raison parce que tu veux pas passer pour le con qui dit qu'il arrive pas à sortir de chez car il a peur, bah forcément les gens te recontactent plus. Et la façon de gérer mes relations car je suis incapable d'avoir des relations "intimes" (pas au sens sexuel mais "proches") avec les gens car je mets toujours une barrière, je joue toujours un persnnage, je ne suis pas le vrai moi. Donc soit les gens n'ont pas eu le temps de m'apprécier, soit ce que je leur apportais (oui je donne, je donne) les lasse et me jettent comme une vieille chaussette. Je ne veux plus de ce genre de choses donc je vais essayer de changer là-dessus.

Je vais essayer aussi de retrouver des passions. Maintenant que les angoisses sont moins présentes, il faut que je réapprenne à savoir ce qui me plait, me motive, me passionne. Et c'est pas simple. Je voulais fairre de la salsa, mais il vaut mieux que je fasse une activité plus masculine. Car le gros problème du Nice Guy c'est qu'il a perdu sa masculinité.

En fait, je me rends compte que pendant tous ces mois de SPU, j'ai plus appris au contact de mes wings qu'au contact de ces demoiselles à qui j'ai fait l'honneur d'aller parler. Je me suis rendu compte à quel point j'étais loin d'être un homme. J'ai toujours cru que javais peu de succès en amour parce que j'étais moche physiquement, mais en fait, je me rends compte que c'est parce que je suis "effeminé" dans ma façon de faire. Le vrai moi n'est pas éffeminé je pense, mais ces stratégies de Nice Guy m'ont au fil des ans empêché d'être un mâle. Il y a aussi le fait que j'ai été émasculé par mes parents (chacun à leur façon, mon père avec ses moqueries et ses rabaissement, ma mère en me castrant) et surtout, le fait que mon père n'a pas joué son rôle de modèle puisqu'il me rejetait. Je n'ai eu aucun modèle masculin pour me construire malheureusement. Je vais donc essayer d'avoir le plus de contacts possibles avec des hommes pour à la fois devenir le vrai moi et reconquérir ma masculinité. Peut-être ensuite deviendrai-je séduisant.

Je m'étais toujours demandé pourquoi sur FTS certains mecs arrivaient en quelques sessions à être bons et d'autres comme moi n'arrivaient jamais à intéresser les filles. J'ai longtemps cru que c'est parce que ces mecs là avaient des femmes plus agées (grandes soeurs par exemple) avec qui ils avaient grandi mais en fait, je me rends compte que c'est parce qu'ils ont avant tout eu un modèle masculin pour grandir.

Peut-être un jour serai-je un homme... Un vrai ! En attendant, je vais essayer de vivre ma vie et de la structurer au maximum afin d'être bien avec moi-même, même sans femme.

8) 8)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like ! le 24.03.13, 09h55 par TheMista
  • [0] Courage le 09.09.13, 01h10 par Aristophane
  • [0] Intéressant le 18.09.13, 01h34 par Maniac
Hello Heisenberg,
Je partage ton avis sur ce que tu dis. C'est pertinent. Je te souhaite bonne chance pour tout. Je pense que tu as quand même réglé pas mal de soucis.
D'ailleurs je trouve que tu as une bonne faculté d'analyse sur toi même. Savoir repérer les problèmes correctement et identifier leur solution, c'est déjà avoir réalisé une bonne partie du boulot. Continue de te battre tous les jours et ça se passera bien pour toi.

Pour le reste, faudra qu'on se capte un de ces quatre 8)
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Thanks man ! Tu fais partie de ces wings qui ont été et sont un modèle et une souce d'inspiration pour moi dans ma quête de masculinité 8)

Pas de souci on se capte bientôt :wink:

J'ai en effet réglé pas mal de souci durant ces presque un an d'aventure dans le Game, et je suis fier du chemin que j'ai parcouru :!: Je suis plus serein et ça c'est déjà énorme :)
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  • [0] Like ! le 27.03.13, 13h50 par TheMista
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Je m'excuse par avance si vous trouvez que ce journal n'est pas assez axé sur la séduction.

Voici où j'en suis de mon parcours personnel en ce moment.

Je me rends compte chaque jour un peu plus du chemin qu'il me reste à accomplir avant d'être un homme. C'est un bon début. Je vois ce qui me différencie des autres hommes normaux et parfois ça fait mal de ne pas être comme ça. Mais souvent ça me permet de me dire que j'ai sous les yeux ce que je dois être si je veux un jour avoir une relation de couple épanouie et saine.

Cela me rappelle cette fois où je m'étais fait rembarrer par une fille. Pour résumer, j'avais connu cette fille sur Internet. On s'est rencontrés en vrai et elle m'a proposé de monter dans son appartement immédiatement (au pretexte qu'il faisait trop chaud dehors). J'avais essayé de tenter maladroitement de l'embrasser chez elle mais elle m'a mis un bash. Suite à une discussion ultérieure où je lui ai demandé ce qui lui plaisait pas chez moi, elle m'a dit... "T'es trop fragile, t'es trop faible".

Ces mots avaient raisonné en moi. Je me sentais, une fois de plus, émasculé. Je me demandais comment faisaient les autres hommes pour apparaître comme fort. Naturellement.

Bref, je suis toujours à la recherche de cette masculinité, et je dois dire que je progresse malgré tout. Je m'oblige à fréquenter des hommes plus souvent ("fréquenter" dans le sens non homosexuel du terme :lol:) et à limiter mes contacts avec les femmes.

Ce qui n'est pas simple, ce sont les vieux réflexes de soumission qui trainent encore dans ma caboche. Il suffit qu'une femme (ou une personne) me donne un ordre et, instinctivement, je l'exécute, même si celui-ci est à mon détriment. C'est un reflexe très difficile à corriger mais, la bonne nouvelle, c'est que maintenant j'en suis conscient et que ça change quand même pas mal de choses.

Ce que j'ai remarqué aussi, c'est qu'en période "anxieuse" je suis plus à même d'être obéissant que dans les périodes où je suis serein. Y aurait-il un lien ? Sans doute. Le pire dans tout ça, c'est que j'ai une fierté énorme et quand je m'observe à la troisième personne en direct en train de suivre les ordres dictés par quelqu'un, je m'en veux énormément. Ca crée en moi des réactions épidermiques. J'ai donc décidé de prendre des mesures sans doute démesurées (si je puis me permettre) afin de faire cesser cela. La première mesure sera (et elle risque de m'attirer les foudres de ce forum, mais tant pis) que, dès qu'une fille me manque de respect de quelque façon que ce soit, que je me prenne ma revanche. Lui mettre le nez dans sa pisse. Lui faire aussi mal qu'elle m'a manqué de respect. Et croyez-moi, cela est bien plus dur pour moi que vous pourriez le penser. Ces vieux mécanismes de culpabilité en moi freinent ces désirs de vengeance, désirs qui pourtant apaisent ma conscience lorsqu'ils sont assouvis. C'est aussi comme ça qu'on se construit un minimum de caractère car, force est de constater que j'en manque cruellement...

En résumé, voici ce que j'entreprends pour devenir un homme:
-augmenter mes contacts avec d'autres hommes. J'ai bien envie de m'inscrire à un sport collectif histoire de partager des "histoires de vestiaires" (là encore, ne vous méprenez pas sur mes orientations sexuelles :mrgreen: ) mais des problèmes de santé m'en empêchent.
-Prendre 10kg. J'associe encore et toujours ma maigreur à un manque de masculinité. Il faut que je me forge un corps en béton et des muscles saillants. Comme je l'ai dit, des soucis de santé font que cette prise de muscle est longue, mais j'essaye de maintenir le rythme. Quand je vois la carrure des autres hommes, je me sens souvent inférieur. Ou alors, c'est dans ma tête.
-Ecrire. Pour analyser ma partie "soumission aux femmes", la mettre en lumière et pouvoir la dépasser.
-Oublier les femmes pour le moment. Ce ne sont pas elles qui me rendront heureux. Au contraire même. J'ai remarqué une grosse perte de libido suite à des semaines et des semaines de rateaux dans la rue. Sans doute y a-t-il un lien aussi ici.
-Arrêter de m'excuser de tout. Assumer mes erreurs, mes faiblesses, mes errements, ma partie sombre. Nul n'est parfait. Y compris moi. Les femmes ont un jugement impitoyable et ne pardonnent rien de toutes façons. Elles vous reprochent tout et n'importe quoi souvent de manière injuste. La seule façon de ne pas les laisser vous détruire est d'assumer ce qu'on est. Elles peuvent penser ce qu'elles veulent de moi, qu'elles aillent se faire foutre car je n'ai que faire de leur jugement maintenant. Ce n'est pas leur jugement qui fait ma valeur.


Bref, y a tellement de choses que je pourrais écrire et que j'omets ici...

Happy face ! :D

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    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Courage le 07.04.13, 10h30 par Raven
  • [0] Courage le 07.04.13, 20h37 par fifkos
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EDIT: j'ai écrit ce message sans relire le précédent. Il y a beaucoup de redites et j'en suis navré. C'est le signe que les choses stagnent peut-être.

Il est temps que je mette à jour mon journal. Je vous rassure, toujours pas d'histoire croustillante avec des HB12 que j'aurais niquées entre deux ruelles (ma bite ne rentre pas de toute façon, entre deux ruelles).

BITE CHATTE CUL POIL TA CHATTE TA CHATTE

Ca fait du bien.

Depuis une semaine, léger retour des crises et des pensées anxieuses. Beaucoup moins pire qu'avant, et dans une semaine tout sera complètement reparti (normalement). Mais ces dans ces moments-là, ces moments d'angoisse et d'états dépressifs qui s'en suivent, que j'apprécie le plaisir d'avoir pu goûter à ces périodes de lucidité et de décontraction. On ne peut apprécier l'été qu'après avoir connu l'hiver.

Je continue mon chemin vers le retour à ma masculinité. Je commence parfois à me sentir homme, mais il me reste du chemin à parcourir. Faut que je sente la couille, sans avoir besoin de me parfumer à la bite. En clair, il faut que je sois un homme naturellement, sans avoir besoin de me forcer à l'être. C'est pourtant la chose la plus facile au monde, que d'être un mec. Suffit d'avoir une énorme paire de chromosomes XY. La preuve, ce forum en est rempli. Mais, comme je l'ai dit, je me suis rendu compte que c'était pas simple pour moi. Je suis un faible pour le moment. Les femmes le sentent. Mais je me fous de ce qu'elles sentent en fait. Je leur pisse à la raie. Voir un paragraphe ci-dessous à ce propos.

Je ne sais pas si je l'ai déjà écrit, mais voici ce que je compte faire/continuer de faire pour me façonner une petite paire de testicules:

a) Faire le plus de sport que je puisse. Je continue la musculation par poids du corps (bodyweight fitness) mais j'ai envie aussi de faire des sports plus ludiques. Je me suis acheté une balle de basket récemment, et je me surprends à prendre du plaisir à mettre quelques paniers de temps en temps. Je suis toujours assez maigre, donc si j'arrivais à mettre encore un peu plus de muscles sur ce sac d'os, ça serait bien. Je vais mettre un objectif quantifié: prendre 5 kilos d'ici le mois de Septembre, ce qui me laisse 4 mois. (EDIT: Je sais, j'avais dit 10kilos dans le message précédent, mais c'est trop dur)

b) Avoir le moins de contacts possibles avec les femmes. Juste des contacts de séduction. Celui-ci est difficile. J'en reparlerai.

c) Arrêter la masturbation et le porno. Complètement. Pendant 3 mois minimum pour la masturbation, indéfiniment pour le porno. Je suis tombé récemment sur un site (et des vidéos sur Youtube) qui m'a un peu ouvert les yeux (même si j'étais déjà lucide) sur mon addiction au porno et à la masturbation. Oui, j'ai un peu honte de le dire, mais c'est le cas. J'ai saturé mon cerveau de dopamine au fil des ans. Pour ma défense, le porno et la branlette, c'était aussi une façon pour moi d'avoir mes moments de bonheur quand j'étais au plus mal dans ma vie. Mon échappatoire. Pour certains, c'est le cannabis ou la vodka. Mais ni ne fumé-je, ni ne bois-je.
Quand tu te paluches devant la vidéo d'une latina qui se fait creuser un deuxième trou du cul par un grand black qui a une bite aussi longue que ton avant-bras, t'as pas d'angoisse. Quand tu arroses tes Kleenex de litres de ton fluide corporel, tu ne penses plus à tes soucis. Quand tu dégorges ton p'tit poireau asséché pour la troisième fois de la journée, tu n'as que foutre de la faim dans le monde. T'es juste détendu.
Sauf que, comme avec l'alcool ou la drogue, quand tu redescends à la réalité, quand tes molécules de l'euphorie se dissolvent, tes problèmes réapparaissent, exactement tels que tu les as laissés. Voire pires.

d) Fortifier mes amitiés masculines voire en créer de nouvelles. M'imprégner d'autres hommes. Quand on est avec d'autres mecs, on n'a pas à faire le guignol comme quand on essaye de séduire des femmes. On est (je suis) soi-même (moi-même).

e) Retrouver mon intégrité morale. J'ai mes idées, mes opinions. Mais je les ai souvent cachées, surtout au contact des femmes. Par peur de leur déplaire, je l'avoue. Quelle homme faible je fais. Les femmes ont défini mon identité depuis toujours par leurs jugements. Ca a commencé par ma mère, puis mes professeures, et enfin les femmes que j'ai essayé de séduire. Les femmes m'ont dit ce que j'étais. Ou plutôt, elles m'ont dit ce qu'elles voulaient que je sois. Et, fragile comme j'étais, je les écoutais. Les femmes aiment tellement juger. Moi, je suivais ce qu'elles me disaient. Je me conformais à la façon dont elles me définissaient. Elles m'ont souvent rabaissé même. C'est pour ça qu'aujourd'hui j'ai la haine contre elles. Je les vomis. Je leur pisse à l'anus. Je suis violent dans mes propos envers elles, c'est simplement pour exprimer le peu de respect que j'ai pour elles désormais. La haine laissera bientôt place à l'indifférence, une fois que j'aurai défini moi-même ma propre identité (masculine). Mais avant ça, je mets un point d'honneur à leur faire fermer leur bouche, depuis laquelle sortent tellement de merdes: plus aucune femme ne me dira ce que je suis, ni ce que je dois être.


Venons-en à la séduction pure et dure. J'ai toujours pas repris la sarge depuis le mois de Décembre. Ca me casse les couilles de devoir courir après des culs de femmes aigries. Marre du "Salut, je t'ai vu et ..." "Ta gueule (ou variante corporelle)". Je me pose parfois la question des raisons de mon échec en SPU. En huit mois de sarge intensive, je n'avais récupéré qu'un numéro (vrai-faux) et un email. Le problème venait de moi, évidemment. Mais je ne sais toujours pas trop ce qui m'a manqué. Enfin si, je le sais. Sans doutes des couilles, ça c'est sûr. Comme je l'ai dit, les femmes sentent que je suis un homme faible. Et peut-être mon physique.

La question de mon physique m'est revenue récemment. J'avais réussi à me convaincre que si j'avais peu de succès avec les femmes, c'était pas à cause de ça. Mais plusieurs mésaventures sur Internet m'ont relancé sur cette idée. Une photo n'est évidemment pas représentative de notre image. Mais quand j'y pense, il y a eu peu de femmes (aucun souvenir précis en tout cas) qui, en voyant ma photo, m'ont dit qu'elles me trouvaient charmant. Par contre, je ne compte plus celles qui, comme par hasard, n'arrivent plus à communiquer quand elles me voient en photo. Bitches.
Malheureusement, le constat est le même IRL. Je n'ai jamais vraiment senti une femme me regarder avec envie ou admiration. On ne va pas se mentir, on n'est pas tous à égalité sur ce terrain. On fait avec ce que nos gènes nous donnent. Et, on va pas se mentir non plus, les femmes sont aussi impitoyables sur le physique que les hommes. Voire plus. C'est prouvé scientifiquement.

Je sais bien qu'on s'en fout de savoir si une femme nous trouve beau ou moche, ou qu'elle nous le dise. C'est des questions de gonzesses, ça. Mais malheureusement, ça fait partie de mes névroses. Le sujet de la dysmorphophobie, je l'ai peu abordé dans ce journal. J'ai l'impression d'être complètement difforme. Un nez de travers. Dents en avant. Une face de rat. Calvitie. Maigreur. Liste non exhaustive.
Je viens de lire la page Wiki à ce sujet:( https://fr.wikipedia.org/wiki/Dysmorphophobie) . Et je vois que "Le principal facteur de risque est l'abus émotionnel". Et je rajoute une brique à la compréhension d'une autre de mes névroses.


A quoi ça m'avance d'écrire tout ça ? A part faire ma chochotte ? Oui, je me parle à moi-même. Et j'ai envie de me dire "Putain, un vrai mâle se fouteraient royalement de toutes ces conneries !". Et je mesure alors tout le chemin qu'il me reste à parcourir avant d'avoir des couilles poilues et donc le chemin qu'il me reste à faire avant de faire mouiller des chattes.


"Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage", disait Jean.

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Salut mec ! Ca fait plaisir de lire de tes nouvelles.
Pour le sport et prendre de la masse. Un truc radical et très efficace, une méthode de bourrin que j'ai employé dans le passé : c'est de boire plusieurs litres de lait entier par jour + faire minimum 3 grosses séance de fonte avec des exos lourd (squat, dev couché, souleve de terre). Tu prendras un peu de gras, mais bcp de muscles aussi : résultats garantis.
Bien sûr, il ne faut pas être allergique au lactose, et ne pas non plus en faire un régime permanent. 3 mois grand max.
Sinon je pense tu pourrais tirer bien + parti de ton physique en travaillant sur ton style : coupe, barbe, fringue. Sauf à être difforme ou vraiment atroce, ce qui n'est pas ton cas, le physique n'est jamais une barrière, il faut juste savoir tirer profit à max de ce qu'on a avec, entre autres, le sport et les fringues.

Dans ta quête de virilité, tu pourrais venir faire un cours d'essai à ma salle de MMA. Probablement l'endroit le + viril que je connaisse sur tout Paris haha. Y'a aucune nana dans notre cours (elles ont desertés malgré les tarifs préférentiels), que des boeufs (impératif d'avoir un peu de masse pour survivre quand même), et ça se castagne sévère (dans le respect bien entendu).
Tu sais comment me contacter si ça t'interesse :D

Au plaisir mec !
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Merci de ces conseils mecs ;)

Content de voir que tu fréquentes toujours le forum... Faut qu'on se refasse une petite sortie en bar un de ces jours !

Pour le reste, je te réponds en MP 8)
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Bon, il est peut-être temps de dépoussiérer un peu ce journal, cela faisant un certain temps que je ne l'ai pas rempli.

Que dire ? Pas grand chose en fait, si ce n'est que j'ai pris un peu de recul sur la séduction, et les femmes. Quelques contacts sur Internet, mais rien de concret. Donc, ce ne seront pas des FR palpitants dont je vais parler (vous avez l'habitude si vous lisez mon journal depuis le début) mais plutôt essayer d'analyser cette spirale de l'échec que je n'arrive pas à briser. J'ai longuement hésité à écrire sur ma vision (avouons-le assez négative) des femmes, mais je pense que cela n'apporterait rien à ce journal.



J'ai bien réfléchi à ces dizaines de mois où je me suis lancé dans la séduction, et voici ma conclusion (qui essaye d'être le plus objective possible):

Si tu es phobique social, tu n'as absolument aucune chance de séduire.

Cela s'explique de plusieurs façons:
- La phobie sociale bloque toute expression de ton caractère, de ta personnalité que ce soit mentalement ou physiquement. Celui qui n'est pas capable de communiquer ce qu'il est, ne peut séduire.
- La phobie sociale faire ressortir des qualités essentiellement "bêta" (nous savons tous que l'attirance est créée par des traits "alpha"). Par exemple, la peur des situations sociales empêche la prise de risque, qui elle est une qualité attirante pour une femme. La peur d'être jugé empêche d'avoir confiance en soi (inutile que je vous rappelle l'utilité de la confiance en soi dans la séduction). Bref, vous avez compris je pense.
-Dans les cas extrêmes comme le mien, il y a aussi le fait qu'il est impossible d'être détendu et de faire passer un feeling quand on parle à une fille alors qu'on est en train de faire une crise de panique. Ca me parait évident qu'au contraire, on communique de mauvaises sensations. Et il est impossible de rattraper cette mauvaise première impression dans le monde de la séduction, car c'est souvent du "one shot". J'ai rarement vu une fille accepter un deuxième rendez-vous avec moi quand le premier s'est mal passé à cause de ma phobie sociale. Pour ne pas dire jamais.

On peut voir tout ça sous l'angle des théories Darwiniennes: "la sélection naturelle". La phobie sociale est un trait qui évidemment ne favorise pas la reproduction, n'a aucune utilité et empêche l'adaptation au milieu social. Ce trait devrait donc tendre à disparaître, les phobique sociaux (hommes car pour les femmes c'est différent) doivent donc tendre à ne pas pouvoir se reproduire. C'est un raisonnement hyper simpliste, voire fantaisiste... quoiqu'il en soit, l'idée qu'il y a derrière est que tant que t'es pas guéri, t'as aucune chance avec les femmes. C'est triste, mais c'est ainsi.


Que faire donc si t'es phobique social et que t'as envie d'avoir une vie amoureuse normale ? Et bien, là aussi, j'en suis venu à la conclusion qu'il n'y a pas grand chose à faire tant que t'es pas guéri. Et ça peut être long de guérir. Le mieux à faire est sans doute de laisser les femmes de côté, ranger ton engin dans son étui, et essayer de vivre ta vie du mieux que tu peux. Après tout, il n'y a pas que les femmes dans la vie. Certes on a des besoins naturels d'affection, de sexualité mais ils ne sont pas essentiels à la survie. Il faut s'entraîner à pouvoir s'en passer (en général, tu n'as pas le choix de toute façon).

Et si t'es juste timide ? C'est complètement différent. Là, tu peux te lancer dans la séduction. T'as juste besoin de te décoincer un peu, mais le bénéfice sera plus grand que les inconvénients. C'est là je pense la différence avec la phobie sociale. Je repense parfois à ces centaines d'abordage dans la rue qui étaient souvent plus une souffrance qu'autre chose, d'une part car je perdais toujours (comment peut-on s'amuser à un jeu auquel on ne gagne jamais ?), d'autre part car je devais me faire violence (sans doute trop). Peut-être que je regrette de m'être lancé dans tout ça. Le résultat final ne valait peut-être pas la peine de tous ces efforts. C'est fait, c'est fait. Me relancerai-je là-dedans ? Je ne sais pas. Sans doute pas avant de pouvoir parler à une femme sans suffoquer et avoir les jambes qui tremblent. Oui, je suis passé pour un bouffon (car elles sont fortes pour te juger). Avant ça m'affectais toutes ces filles qui me classaient comme un mec faible. Aujourd'hui, je m'en gratte les testicules. Enfin, peut-être pas tant que ça si j'en parle. Je sais bien que j'étais un complet "Omega" (en-dessous du male beta dans la hierarchie), et peut-être que je le suis encore. Mais j'accepte de ne pas être parfait, et c'est pas parce que je ne sais pas séduire, ce n'est pas parce que la plupart des femmes ne me trouvent pas forcément attirant que je n'ai pas le droit de vivre et de faire ce qui me plaît.


Concernant l'attirance, j'ai essayé de démêler un peu la part de mon échecs due à mes névroses de la part due à moi-même.

Physiquement: Je n'ai clairement pas gagné à la loterie génétique, c'est indéniable (je suis ce qu'on appelle un "skinny-fat ectomorph" en anglais). Cela dit, je pense avoir comblé certaines lacunes qui font que ce n'est plus un point en ma défaveur. Disons que mon physique est aujourd'hui arrivé à un point où on peut le considérer comme "neutre" dans la balance de la séduction. Il ne m'avantage pas mais ne me dessert pas non plus.

Socialement: Mes compétences sociales sont clairement en-dessous de la moyenne. Ne serait-ce parce que je ne suis pas capable de tenir une conversation banale sans avoir envie de m'enfuir. Mais pour ma défense, je pense que c'est dû à ma phobie sociale, car quand il n'y a pas d'enjeu, je suis capable de discuter, de rigoler, de m'amuser comme tout le monde.

Confiance en soi: Ce manque est essentiellement dû à mes névroses je pense (dont en particulier les état dépressifs qui suivent les crises de panique, qui se font plus rares heureusement). Je ne pense pas être un total raté, j'ai des qualités (et des défauts).


Je sais pas quoi dire de plus, donc je pense m'arrêter là.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Courage le 08.09.13, 17h59 par Onmyoji
  • [0] Courage le 09.09.13, 01h20 par Aristophane
  • [0] Courage le 09.09.13, 16h52 par Reborn
  • [0] Bonne idée le 01.11.13, 19h10 par Blusher
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