Prise de recul, ou le théorème de la vache à lait

La chose la plus logique serait surtout d'aller voir leurs clients et voir

1) si ils sont satisfait

2) si ils ne sont pas bizarres/deviants

3) Si ils ont réussis leurs objectifs grace au coaching

et 4) pour ceux qui disent former des "seducteurs" (a l'inverse de ceux qui font plus de la resocialisation/ de la formation de bas) si leurs eleves peuvent effectivement plairent aux filles

Pour le 4 et pour la plupart la réponse est un gigantesque non a ce que j'ai vu en tout cas.

Car ce qu'on recherche chez un coach, c'est une bonne passation de connaissances pratiques et vérifiables et comme dit plus haut, les meilleures peintres ne sont pas forcément les meilleurs profs de peinture . SI il est drole de tester les coachs, leurs niveaux n'est pas obligatoirement un bon indicateur.

Je pense qu'il est plus intéressant d'apprendre :

L'anglais avec un américain pas un prof francais.
Le business avec un pdg, pas un prof de business.

Les entraineurs de foot sont souvents des anciens joueurs.

Un coach doit être bon dragueur et un bon coach.

Non , c'est plus rigolol mais c'est moins efficace. La pedagogie n'a rien a voir avec la somme des connaissances.

sans compter le coté tout pourri de tes exemples hein.. un PDG a autre chose a foutre , ce n'est pas en connaissant une langue qu'on peut la transmettre sinon on serait tous prof de français et le pourcentage de coach de foot ancien joueur de haut niveau est négligeable (just google it

)

Alors oui c'est plus drole de ce comparer aux coachs, je suis un des premiers clients la dessus et mon opinions que ce sont tous des mongolos mythomanes en France , hormis Blusher, est plutôt connue dans le coin. Cela n'enlève rien au fait que l'important c'est le avant après des élèves , pas la collection de MST du mentor :/

Edit : doublon

fza a écrit :- 30 minute pour chopper un max de numclose.
- 2H pour chopper un instant date.

Je ne vois pas tellement l'intérêt. Des personnes qui peuvent faire ça j'en connais quelques unes. Celles qui ont la capacité (sans parler de l'envie) de transmettre ça sont plus rares. D'autant plus que l'essentiel n'en a pas vraiment conscience.

A l'inverse on peut être très bon enseignant sans pratiquer. Savoir mobiliser le meilleur d'une personne, l'aider à cerner ses objectifs et ses problèmes et se mettre sur la bonne voie pour le résoudre est un vrai savoir-faire. Ça s'apprend, ça se pratique et ça s'entraîne. En principe un coach expérimenté est capable d'aider un coaché sur pratiquement n'importe quoi.
…mais pas les problèmes de fond. Ça c'est le boulot des psychologues (ou des psychiatres dans les cas pathologiques).

Mais bon finalement quand on y pense, ceux des coachs en séduction qui exploitent le filon ne font que surfer sur la vague d'une société de consommation, où chaque problème que tu rencontres sur la voie du bonheur sera résolue dès que tu auras acheté un séminaire en séduction, une plus grosse voiture, un écran plat plus grand, un smartphone plus performant, …
Le principal levier du marketing, c'est de te faire sentir mal, te montrer comment tu n'es pas à la hauteur, et t'apporter la solution : acheter. Au final ce que je trouve surprenant sur ce papier c'est qu'il échoue à généraliser ce constat aux autres domaines. À moins que ça ne soit intentionnel ?

Bref être coach c'est bon pour l'égo et pour l'argent.

Comme pour tous les métiers, le coach est rémunéré et il est normal qu'il ressente une satisfaction à exercer ses compétences. Mais qu'il cherche à flatter son égo serait une dérive. Il finirait par se poser en sauveur et créerait une dynamique de co-dépendance avec son client.

CEPENDANT Certains coachs sont vraiment bons et je crois vraiment qu'il existe une science de la séduction. Mais il est grand temps de simplifier celle-ci et de rester nous mêmes.

Tu dis des choses contradictoires. Il existerait une science de la séduction et de l'autre côté il faudrait rester soi-même. C'est un peu le grand écart.

Afin d’élever l'art de la seduction, il faut faire le ménage dans nos modeles

Il faut surtout remettre à jour ses idées recues sur ce qu'est le coaching. Faisons en particulier la différence entre l'intervention en tant que 'professeur ès drague' et celui de coach à proprement parler qui contrairement aux idées recues n'intervient pas en tant qu'expert supposé mais en tant que miroir neutre et bienveillant qui va aider son client à se débarrasser de croyances limitantes et à apprendre de manière autonome de ses propres expériences.

FrenchKiss a écrit :(et si tu veux baiser à la tonne, effectivement, t'as plus vite fait de devenir GO au club med, DJ ou barman, que d'essayer de devenir ce qu'un marketeux US te dit de devenir - même si tout ce qu'il te dit est pas forcément absurde).

Même pas, pour que ça marche, il faut avoir le style de vie qui va avec. Si tu te contentes de bosser là-dedans, sans le vivre, tu n'auras pas plus de filles que dans n'importe quel autre métier. Et je suis bien placé pour le savoir, puisque je bosse (à côté de mon vrai boulot) dans un domaine qui bénéficie du même aura. Sauf que comme je suis bien occupé à côté, je fais juste mon travail (parce que ça m'intéresse), sans avoir la vie qui va avec. Sauf les quelques fois par années où je sors vraiment le soir dans ce cadre, ça n'amène rien. En résumé, ça peut aider (beaucoup), mais ce n'est pas suffisant (histoire d'éviter qu'une personne à côté de la plaque croie qu'un faisant barman il va tout à coup se ramener plein de filles).

Comme le mentionne aleither, je pense que le problème général cité dans ce document dépasse en réalité largement le domaine de la séduction. En effet, ceux qui veulent perdre du poids, arrêter de fumer, arrêter de procrastiner, avoir un corps de rêve, être un meilleur étudiant, arrêter de passer sa journée devant un jeu vidéo, se lever plus tôt le matin... (et je peux continuer à l'infini) ont le même problème que ceux qui veulent plaire aux filles. Ils veulent simplement changer. Or changer n'est jamais simple.

C'est là à mon sens le plus gros reproche à faire à certains coachs. C'est de laisser croire qu'avec une méthode miracle c'est simple. Bien sûr, certains aggravent leur cas en y ajoutant des conseils inutiles, mais le problème vient surtout en vendant le changement comme quelque chose de simple.

Par contre, ça ne doit pas nous faire oublier que changer n'est pas simple, mais est possible.