La virilité aujourd'hui: Oser être un Homme
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Salut
Pour la petite présentation, j’ai 24 ans et je suis étudiant. Mon poste (comme ma présence ici) pourra passer comme un OVNI ou une mauvaise blague, mais je relève le défi d’avoir quelque débat intéressant à lancer. En tout cas, j’espère qu’on me mettra pas dehors pour ce que (ne)suis (pas). Je vous préviens c’est un petit peu long. Pour ceux qui ont la flemme, vous pouvez aller direct aux trois derniers paragraphes.
J’ai jamais connu de filles. Et pour cause, je suis pas attiré par elles mais par les garçons. On pourrait s’arrêter là et se conformer au discours dominant (que peut-être certains d’entre vous acceptent et partagent) qui veut que c’est pas un drame, qu’il faut assumer ses désirs et ne pas essayer d’être ce qu’on est pas (un hétéro) « parce que c’est impossible. » Je mets des guillemets parce que selon cette idée, il y a une espèce de fatalité qui s’attache au désir sexuel qui est fixe et donc ne peut plus varier. C’est là que je voudrais mettre un bémol.
Je peux comprendre dans une certaine mesure ce discours qui a voulu dès ses débuts déconstruire ce que les militants appellent « l’hétérosexisme » qui se base sur le concept d’ « identité de genre » : notre sexe détermine notre personnalité et notre comportement à adopter, en raison de normes considérées comme naturelles et qui ont un contenu et une portée différente selon qu’on est un homme ou une femme : l’homme doit être viril, dominant, actif – avoir eu comme jouets des voitures, des petits soldats etc. Quand la femme doit être son pendant négatif (féminine, coquette, sensible etc). Tout écart à ces normes et modes « d’être » était considéré comme déviant et entrainait plus ou moins de réprobation sociale selon son étendue – par exemple, l’homosexuel passif efféminé caractérisait au plus haut degré la transgression des canons masculins.
Puis il y a eu les mouvements de libération sexuelle qui se sont attachés à délégitimer cet ordre et aller davantage vers plus de tolérance, notamment en réaction à toute la violence (physique et symbolique) dont étaient l’objets les « gens différents ». Les résultats sont mitigés : entre le respect dû désormais à ces personnes protégés par la loi contre les brimades les plus minimes (et qui peuvent même se marier maintenant) et la « virilité » qui a pris un grand coup : Madame veut que monsieur soit plus doux, plus sensible, plus soigneux, plus domestique etc (une question dans l’air du temps, le féminisme a-t-il tué le désir ?)
J’en arrive à moi. Venant d’une famille plutôt conservatrice (de culture arabo-musulmane pour planter le décor), disons qu’on a été peu touchés par toutes ces évolutions au niveau des mœurs. Au point que l’identité masculine a mieux résisté chez nous. Les garçons ont toujours un modèle solide sur lequel se baser pour grandir et s’épanouir, même s’ils doivent jongler avec les nouveaux codes de la société (« moderne ») dans laquelle ils vivent. Moi je digère pas cette orientation sexuelle (qui n’est pas déclarée, en passant). Et c’est pas le temps ni les beaux discours (même s’ils ne manquent pas de légitimité) qui changeront ça. Tout est question de point de vue. Le conditionnement que j’ai eu fait que pour moi, l’idée de l’homme, de la masculinité, mêmes s’ils ont été analysés et malmenés, gardent beaucoup de sens.
Et j’ai bien du mal à avaler les « il faut assumer », « c’est pas anormal », « chacun doit vivre et être comme il veut » etc. Je passerai sur l’inconfort de cette situation dans ma jeunesse, de l’impact assez néfaste sur mes relations avec ma famille et avec les autres en générale. Je voudrais juste aborder un truc auquel vous serez peut-être sensible : si je suis « comme ça », je pense que c’est parce qu’il y a eu des défauts dans mon apprentissage de la virilité. Père absent, mère assez autoritaire répressive s’agissant des bêtises (pour ne pas dire "castratrice" et pas faire signe à ce bon vieux Freud de s’inviter dans la discussion). Bref, je n’ai pas vraiment eu de modèle structurant pour apprendre à assumer ma virilité ; et j’en suis peut-être venu à la chercher chez d’autres mecs qui, eux, la symbolisent bien. Désir de combler un manque (sans mauvais jeu de mot).
Pourquoi je m’adresse à ce forum. Je suis tombé dessus par hasard et j’ai constaté avec intérêt que l’idée de l’homme a plutôt bien résisté aux coups dont je parlais plus haut. Y a même un post qui parle de « sexuation » et « sexualisation » qui insiste bien sur la différenciation entre les sexes et les rôles et qui pourrait dresser les cheveux des féministes et autres « égalitaristes » forcenés qui passeraient par là. Plus que des conseils, des appels à assumer sa virilité. Oser être un homme. J’ai conscience, parfois de manière très nette (oui, ma libido peut avoir des illuminations) à quel point ça peut être grisant, valorisant de se sentir « homme ». Que peut-être, ça s’apprend encore. En tout cas comme j'ai dit, je lis avec beaucoup d’intérêt (et d’envie) ce forum, même s’il me concerne pas au premier chef.
Désolé pour la longueur, j’espère que je vous ai pas endormi.
Pour la petite présentation, j’ai 24 ans et je suis étudiant. Mon poste (comme ma présence ici) pourra passer comme un OVNI ou une mauvaise blague, mais je relève le défi d’avoir quelque débat intéressant à lancer. En tout cas, j’espère qu’on me mettra pas dehors pour ce que (ne)suis (pas). Je vous préviens c’est un petit peu long. Pour ceux qui ont la flemme, vous pouvez aller direct aux trois derniers paragraphes.
J’ai jamais connu de filles. Et pour cause, je suis pas attiré par elles mais par les garçons. On pourrait s’arrêter là et se conformer au discours dominant (que peut-être certains d’entre vous acceptent et partagent) qui veut que c’est pas un drame, qu’il faut assumer ses désirs et ne pas essayer d’être ce qu’on est pas (un hétéro) « parce que c’est impossible. » Je mets des guillemets parce que selon cette idée, il y a une espèce de fatalité qui s’attache au désir sexuel qui est fixe et donc ne peut plus varier. C’est là que je voudrais mettre un bémol.
Je peux comprendre dans une certaine mesure ce discours qui a voulu dès ses débuts déconstruire ce que les militants appellent « l’hétérosexisme » qui se base sur le concept d’ « identité de genre » : notre sexe détermine notre personnalité et notre comportement à adopter, en raison de normes considérées comme naturelles et qui ont un contenu et une portée différente selon qu’on est un homme ou une femme : l’homme doit être viril, dominant, actif – avoir eu comme jouets des voitures, des petits soldats etc. Quand la femme doit être son pendant négatif (féminine, coquette, sensible etc). Tout écart à ces normes et modes « d’être » était considéré comme déviant et entrainait plus ou moins de réprobation sociale selon son étendue – par exemple, l’homosexuel passif efféminé caractérisait au plus haut degré la transgression des canons masculins.
Puis il y a eu les mouvements de libération sexuelle qui se sont attachés à délégitimer cet ordre et aller davantage vers plus de tolérance, notamment en réaction à toute la violence (physique et symbolique) dont étaient l’objets les « gens différents ». Les résultats sont mitigés : entre le respect dû désormais à ces personnes protégés par la loi contre les brimades les plus minimes (et qui peuvent même se marier maintenant) et la « virilité » qui a pris un grand coup : Madame veut que monsieur soit plus doux, plus sensible, plus soigneux, plus domestique etc (une question dans l’air du temps, le féminisme a-t-il tué le désir ?)
J’en arrive à moi. Venant d’une famille plutôt conservatrice (de culture arabo-musulmane pour planter le décor), disons qu’on a été peu touchés par toutes ces évolutions au niveau des mœurs. Au point que l’identité masculine a mieux résisté chez nous. Les garçons ont toujours un modèle solide sur lequel se baser pour grandir et s’épanouir, même s’ils doivent jongler avec les nouveaux codes de la société (« moderne ») dans laquelle ils vivent. Moi je digère pas cette orientation sexuelle (qui n’est pas déclarée, en passant). Et c’est pas le temps ni les beaux discours (même s’ils ne manquent pas de légitimité) qui changeront ça. Tout est question de point de vue. Le conditionnement que j’ai eu fait que pour moi, l’idée de l’homme, de la masculinité, mêmes s’ils ont été analysés et malmenés, gardent beaucoup de sens.
Et j’ai bien du mal à avaler les « il faut assumer », « c’est pas anormal », « chacun doit vivre et être comme il veut » etc. Je passerai sur l’inconfort de cette situation dans ma jeunesse, de l’impact assez néfaste sur mes relations avec ma famille et avec les autres en générale. Je voudrais juste aborder un truc auquel vous serez peut-être sensible : si je suis « comme ça », je pense que c’est parce qu’il y a eu des défauts dans mon apprentissage de la virilité. Père absent, mère assez autoritaire répressive s’agissant des bêtises (pour ne pas dire "castratrice" et pas faire signe à ce bon vieux Freud de s’inviter dans la discussion). Bref, je n’ai pas vraiment eu de modèle structurant pour apprendre à assumer ma virilité ; et j’en suis peut-être venu à la chercher chez d’autres mecs qui, eux, la symbolisent bien. Désir de combler un manque (sans mauvais jeu de mot).
Pourquoi je m’adresse à ce forum. Je suis tombé dessus par hasard et j’ai constaté avec intérêt que l’idée de l’homme a plutôt bien résisté aux coups dont je parlais plus haut. Y a même un post qui parle de « sexuation » et « sexualisation » qui insiste bien sur la différenciation entre les sexes et les rôles et qui pourrait dresser les cheveux des féministes et autres « égalitaristes » forcenés qui passeraient par là. Plus que des conseils, des appels à assumer sa virilité. Oser être un homme. J’ai conscience, parfois de manière très nette (oui, ma libido peut avoir des illuminations) à quel point ça peut être grisant, valorisant de se sentir « homme ». Que peut-être, ça s’apprend encore. En tout cas comme j'ai dit, je lis avec beaucoup d’intérêt (et d’envie) ce forum, même s’il me concerne pas au premier chef.
Désolé pour la longueur, j’espère que je vous ai pas endormi.
C’est pas tout à fait ça, sur ce forum on pousse les gens avant tout à assumer leur désir et à ne pas avoir peur de l’exprimer. Que ce désir soit d’un homme pour une femme, d’une femme pour un homme, ou même d’un homme pour un homme d’ailleurs (en tout cas moi je m’en fout et je te pousse à explorer ta propre sexualité).et j’ai constaté avec intérêt que l’idée de l’homme a plutôt bien résisté aux coups dont je parlais plus haut. Y a même un post qui parle de « sexuation » et « sexualisation » qui insiste bien sur la différenciation entre les sexes et les rôles et qui pourrait dresser les cheveux des féministes et autres « égalitaristes » forcenés qui passeraient par là. Plus que des conseils, des appels à assumer sa virilité.
Pour résumer ce forum n’est pas là pour créer des hommes des cavernes « moi homme toi femme, viens ici que je te fourre », mais des hommes modernes qui justement peuvent avoir une attitude un peu moins machiste, plus galante et élégante, mais en assumant tout autant leur part d’homme et de désir.
J’évite exprès de rentrer dans l’analyse de ta propre histoire, mais si je peux te donner un conseil :
- Tu devrais plus t’assumer et explorer tes désirs quels qu’ils soient
- Tu devrais en parler à un spécialiste, ce forum ne remplace pas une thérapie
Ps : attention à l’image qu’on peut se donner de la virilité, ça peut souvent conduire à ce genre d’abrutis

Bonjour,
j'ai plusieurs choses à te répondre.
Premièrement, je crois qu'il ne faut pas confondre les choses. On entend parfois dire que notre société s'est féminisée, que les hommes sont moins virils. Tu sembles le penser toi aussi, et tu parles notamment du partage des tâches ménagères. Or selon moi il y a deux choses à distinguer, d'une part le fait que les femmes ont obtenu davantage d'égalité, et d'autre part le fait que les hommes se seraient (selon certains) féminisés. Ce sont deux choses indépendantes selon moi : un homme peut très bien rester viril tout en partageant les tâches ménagères, tout en ayant un salaire identique à une femme pour un travail équivalent. C'est juste une question de justice finalement. Dans l'"ancien modèle" c'était souvent madame à la maison et monsieur au travail, dans ce cadre-là ça me semble logique que madame accomplisse la plupart des tâches ménagères, en revanche une fois que les deux membres du couple travaillent tous les deux à plein temps je trouve normal qu'ils se répartissent ces tâches équitablement.
Ensuite, peut-on dire que les hommes actuels sont moins virils qu'avant ? C'est une question qui, je crois, n'a pas de réponse simple. Déjà, qu'est-ce qu'être viril ? C'est aimer le foot et la bière (la caricature) ? C'est ne rien foutre à la maison (moi j'appelle ça plutôt être une moule mais bon) ? D'une culture à l'autre, voire d'une époque à l'autre les critères ne sont déjà pas les mêmes. Par exemple, je constate que pour les méditerranéens un homme viril c'est un gars qui se met du gel dans les cheveux, habillé moulant avec son petit parfum (genre le joueur de foot Ronaldo), alors que dans les cultures plus nordiques ce genre de personnage serait considéré limite comme une tapette.
Par rapport à ton attirance pour les hommes, je crois malheureusement que tu ne puisses rien y changer. Enfin, tout dépend du degré, n'es-tu pas du tout du tout attiré par les femmes ? Quand tu croises une jolie fille dans la rue ça ne te fait aucun effet ?
Quant à ta virilité, je pense qu'il est possible d'être attiré par les hommes tout en étant viril. Prends par exemple Ernst Röhm, le chef de la SA (je prends cet exemple historique car je ne connais pas beaucoup d'homosexuels, et ceux que je connais sont un peu "maniérés"). Ce mec était un ancien combattant de la première guerre mondiale, un meneur d'hommes toujours prêt pour la bagarre (un peu la caricature de la virilité) et en même temps il était homosexuel.
Voilà, je ne sais pas si j'ai répondu à certaines de tes questions, en attendant ta réponse je te souhaite bon courage.
Ecu
j'ai plusieurs choses à te répondre.
Premièrement, je crois qu'il ne faut pas confondre les choses. On entend parfois dire que notre société s'est féminisée, que les hommes sont moins virils. Tu sembles le penser toi aussi, et tu parles notamment du partage des tâches ménagères. Or selon moi il y a deux choses à distinguer, d'une part le fait que les femmes ont obtenu davantage d'égalité, et d'autre part le fait que les hommes se seraient (selon certains) féminisés. Ce sont deux choses indépendantes selon moi : un homme peut très bien rester viril tout en partageant les tâches ménagères, tout en ayant un salaire identique à une femme pour un travail équivalent. C'est juste une question de justice finalement. Dans l'"ancien modèle" c'était souvent madame à la maison et monsieur au travail, dans ce cadre-là ça me semble logique que madame accomplisse la plupart des tâches ménagères, en revanche une fois que les deux membres du couple travaillent tous les deux à plein temps je trouve normal qu'ils se répartissent ces tâches équitablement.
Ensuite, peut-on dire que les hommes actuels sont moins virils qu'avant ? C'est une question qui, je crois, n'a pas de réponse simple. Déjà, qu'est-ce qu'être viril ? C'est aimer le foot et la bière (la caricature) ? C'est ne rien foutre à la maison (moi j'appelle ça plutôt être une moule mais bon) ? D'une culture à l'autre, voire d'une époque à l'autre les critères ne sont déjà pas les mêmes. Par exemple, je constate que pour les méditerranéens un homme viril c'est un gars qui se met du gel dans les cheveux, habillé moulant avec son petit parfum (genre le joueur de foot Ronaldo), alors que dans les cultures plus nordiques ce genre de personnage serait considéré limite comme une tapette.
Par rapport à ton attirance pour les hommes, je crois malheureusement que tu ne puisses rien y changer. Enfin, tout dépend du degré, n'es-tu pas du tout du tout attiré par les femmes ? Quand tu croises une jolie fille dans la rue ça ne te fait aucun effet ?
Quant à ta virilité, je pense qu'il est possible d'être attiré par les hommes tout en étant viril. Prends par exemple Ernst Röhm, le chef de la SA (je prends cet exemple historique car je ne connais pas beaucoup d'homosexuels, et ceux que je connais sont un peu "maniérés"). Ce mec était un ancien combattant de la première guerre mondiale, un meneur d'hommes toujours prêt pour la bagarre (un peu la caricature de la virilité) et en même temps il était homosexuel.
Voilà, je ne sais pas si j'ai répondu à certaines de tes questions, en attendant ta réponse je te souhaite bon courage.
Ecu
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] 100% d'accord le 07.03.13, 14h52 par Marshall Ombre
- [0] Limite le 10.03.13, 22h01 par Blusher
En fait j'ai du mal à comprendre ce que tu veux.
Si je comprends bien ton point de vue, tu dis qu'en gros le fait d'avoir été élevé par une mère autoritaire et un père absent fait que tu aurais plus recherché la compagnie des garçons parce que tu manquais de repères virils, j'ai bon? Et du coup tu te poses des questions sur le pourquoi du comment de la virilité et de l'homosexualité.
Première chose, sache que l'homosexualité a toujours existé, quelle que soit la société, la culture, le pays, l'époque, donc même dans des sociétés très "viriles" alors que ce n'était pas forcément accepté.
Donc l'homosexualité n'est pas une mode, n'est pas due à une "mauvaise" éducation ou à un mauvais "vécu", j'ai un pote homo et il n'a aucun problème avec sa virilité ou lui-même, c'est un des mecs les plus heureux et bien dans sa peau que je connaisse.
Et j'irais même plus loin en disant que chez les Grecs l'homosexualité était considérée comme la virilité poussée à l'extrême.
Maintenant je vais te poser une question, simple, maintenant que tu as reçu ta réponse. Tu préfères continuer à te poser des questions sur pourquoi tu es homo, ou l'assumer pleinement et vivre heureux avec ça?
Si je comprends bien ton point de vue, tu dis qu'en gros le fait d'avoir été élevé par une mère autoritaire et un père absent fait que tu aurais plus recherché la compagnie des garçons parce que tu manquais de repères virils, j'ai bon? Et du coup tu te poses des questions sur le pourquoi du comment de la virilité et de l'homosexualité.
Première chose, sache que l'homosexualité a toujours existé, quelle que soit la société, la culture, le pays, l'époque, donc même dans des sociétés très "viriles" alors que ce n'était pas forcément accepté.
Donc l'homosexualité n'est pas une mode, n'est pas due à une "mauvaise" éducation ou à un mauvais "vécu", j'ai un pote homo et il n'a aucun problème avec sa virilité ou lui-même, c'est un des mecs les plus heureux et bien dans sa peau que je connaisse.
Et j'irais même plus loin en disant que chez les Grecs l'homosexualité était considérée comme la virilité poussée à l'extrême.
Maintenant je vais te poser une question, simple, maintenant que tu as reçu ta réponse. Tu préfères continuer à te poser des questions sur pourquoi tu es homo, ou l'assumer pleinement et vivre heureux avec ça?
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+2] J'allais le dire le 07.03.13, 14h45 par Marshall Ombre
Avec une autre définition de "être un homme", tout peut changer. Je t'en propose une: être un homme, c'est vivre sa vie comme on l'entend, et ne pas se laisser dicter sa conduite par les autres. C'est avoir confiance en soi et en sa propre valeur. C'est agir sur le monde plutôt que de le laisser agir sur soi.LordHenry a écrit :des appels à assumer sa virilité. Oser être un homme.
Selon cette définition, être un homme, c'est donc aussi ne pas se laisser dicter son orientation sexuelle et se laisser rabaisser par l'opinion des autres à cause de ça. C'est dire que si le monde n'est pas d'accord, c'est à lui de céder, pas à nous.
(N'y voyez pas un sous-entendu disant qu'être une femme, c'est se laisser marcher dessus, hein.)
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+3] A lire le 07.03.13, 11h37 par Tulpa
- [+1] +1 le 07.03.13, 11h38 par Scredi
Je ne vois rien dans ton message qui ne s'appliquerait pas aux femmes.(N'y voyez pas un sous-entendu disant qu'être une femme, c'est se laisser marcher dessus, hein.)
Voilà. Si ça marche pour les deux cela ne définit aucun genre en particulier. Juste un chemin d'affirmation de soi et d'épanouissement.Etre une femme, une vraie, c'est vivre sa vie comme on l'entend, et ne pas se laisser dicter sa conduite par les autres. C'est avoir confiance en soi et en sa propre valeur. C'est agir sur le monde plutôt que de le laisser agir sur soi.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Merci ! :) le 07.03.13, 21h55 par pastelle
Merci de me pourrir ma tentative d'utiliser ses préjugés pour en tirer un message positif... J'espérais que ma parenthèse suffirait à m'éviter un "mais ça s'applique aussi aux femmes" 

Damned, je suis un homme !Constant99 a écrit :Avec une autre définition de "être un homme", tout peut changer. Je t'en propose une: être un homme, c'est vivre sa vie comme on l'entend, et ne pas se laisser dicter sa conduite par les autres. C'est avoir confiance en soi et en sa propre valeur. C'est agir sur le monde plutôt que de le laisser agir sur soi.LordHenry a écrit :des appels à assumer sa virilité. Oser être un homme.
Selon cette définition, être un homme, c'est donc aussi ne pas se laisser dicter son orientation sexuelle et se laisser rabaisser par l'opinion des autres à cause de ça. C'est dire que si le monde n'est pas d'accord, c'est à lui de céder, pas à nous.
(N'y voyez pas un sous-entendu disant qu'être une femme, c'est se laisser marcher dessus, hein.)

Plus sérieusement, je ne vois pas trop où tu veux en venir avec ce post, LordHenry.
Il y a plusieurs choses d'ailleurs dans ton texte : la question de l'homosexualité qui serait innée ou acquise (là, je vais te décevoir mais je crois que c'est insoluble...) ; et d'un autre côté, la question du genre. Je considère personnellement que genre, sexe et sexualité sont trois choses distinctes : on peut être un mec viril et être homo, comme on peut être un mec plutôt efféminé et hétéro. Il n'y a pas de lien de cause à effet, et je pense que globalement on va trouver plus d'efféminés chez les homos parce que c'est plus accepté dans leur communauté qu'ailleurs (mais il suffit de se balader dans le Marais pour voir que c'est quand même des mecs globalement "comme les autres").
Je pense, en fait, que les conseils donnés sur FTS peuvent s'appliquer à tous. C'est sûr, ils ciblent d'abord les hommes qui ont quelques soucis avec la séduction, mais au fond, apprendre à assumer ses désirs, à assumer ce qu'on est, à être plus ouvert... tout ça, ça marche pour tout le monde et pour toutes les situations. Du coup, je crois que tu te trompes un peu quand tu penses que FTS promeut l'homme burné et viril jusqu'au bout des couilles, parce qu'un mec qui s'assume ça peut aussi être un mec qui adore faire la cuisine et les ballets. FTS essaie d'aider les gens à devenir ce qu'ils sont réellement, et ça n'a rien à voir avec le fait de se conformer à une image établie de l'homme ou de la femme — c'est même l'exact opposé...
Enfin, pour ce qui est de l'homosexualité, je pense que quand on essaie de comprendre pourquoi on l'est, c'est parce qu'on arrive pas à s'assumer. D'ailleurs tu le dis très clairement, et tu ne veux pas qu'on te dise de faire la paix avec ton orientation sexuelle. C'est toi qui vois, mais que ce soit inné ou acquis, je peux te dire que tu ne te déferas pas de tes préférences au plumard, alors autant en prendre ton parti et essayer d'assumer ce que tu es. Parce qu'en ne "digérant" pas ta propre identité, tu risques juste de te rendre malheureux et de t'empêcher de vivre de chouettes trucs. Mais c'est ta vie, pas la mienne.
Moi je suis bi, et je ne me suis jamais demandé pourquoi. J'ai deux frangines élevées comme moi, bien hétéro, qui font des bébés et qui sont casées. Je ne serai jamais comme elles, et je n'ai aucune envie de savoir pourquoi : les choses sont comme elles sont, et j'ai envie de prendre le maximum de ce que la vie m'offre, sans me soucier du reste.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Yesssss! le 07.03.13, 13h59 par tibdeconne
- [+1] A lire le 07.03.13, 14h15 par galatee
Je pose une question :
Quand je lis ton post, j'ai l'impression que tu considères ton homosexualité comme une pathologie et que devenir un homme dans la conception que tu as, reviendrait à une sorte de guérison ?
Je pense que tu essayes d'analyser ta différence mais que ton angle d'attaque n'est pas le bon, et puis s'analyser soit même, c'est un peu de la masturbation intellectuelle quand on arrive à se convaincre soit même que ses propres explications sont les bonnes.
Il y a une dissonance entre ta vision de l'homme et l'image que tu renvoies, ce qui fait que tu te poses toutes ces questions. Mais quoiqu'il arrive tu restes un homme, et c'est à toi de trouver ta place, en fonction de ta propre personnalité. Tu te sentiras mieux le jour où tu assumeras l'image que tu renvoies et que tu ne chercheras pas à comprendre le pourquoi du comment. Il faut aller de l'avant, arrêter de regarder derrière, te réaliser toi même.
S'affirmer ce n'est pas taper sur tout le monde en mode moi je suis viril, c'est juste laisser s'affirmer sa personnalité, l'assumer, la mettre en avant et l'améliorer par des ajustements nécessaires qui viennent de l'expérience, de la réflexion personnelle.
Quand je lis ton post, j'ai l'impression que tu considères ton homosexualité comme une pathologie et que devenir un homme dans la conception que tu as, reviendrait à une sorte de guérison ?
Je pense que tu essayes d'analyser ta différence mais que ton angle d'attaque n'est pas le bon, et puis s'analyser soit même, c'est un peu de la masturbation intellectuelle quand on arrive à se convaincre soit même que ses propres explications sont les bonnes.
Il y a une dissonance entre ta vision de l'homme et l'image que tu renvoies, ce qui fait que tu te poses toutes ces questions. Mais quoiqu'il arrive tu restes un homme, et c'est à toi de trouver ta place, en fonction de ta propre personnalité. Tu te sentiras mieux le jour où tu assumeras l'image que tu renvoies et que tu ne chercheras pas à comprendre le pourquoi du comment. Il faut aller de l'avant, arrêter de regarder derrière, te réaliser toi même.
S'affirmer ce n'est pas taper sur tout le monde en mode moi je suis viril, c'est juste laisser s'affirmer sa personnalité, l'assumer, la mettre en avant et l'améliorer par des ajustements nécessaires qui viennent de l'expérience, de la réflexion personnelle.
Excuse ma question Lord Henry, mais que veux-tu ? Des questions ? Des réponses ? Un débat ?