Boarf, n'importe quel jeu de séduction normal implique un peu de pricing. De la nana qui fait semblant d'être surbookée, au gars qui fait jouer un peu la jalousie en laissant planer un doute sur le fait qu'il n'est peut-être pas libre/qu'il a d'autres plans. Et nier que ça marche (très bien), c'est dénier un peu le réel. Parce que le pire, c'est que ça marche d'enfer.FrenchKiss a écrit :Désolé que ça te plaise pas, mais Cellar a mille fois raison quand il dit que "Etre le prix" ça dénote une mentalité malsaine : c'est un délire de petit connard égocentrique et immature dans ses rapports aux autres... qui cherche à se rassurer comme ça.
La séduction est un jeu, et la manière dont on se donne à voir est au centre de ce jeu.
Je pense que ça l'est lorsque ça dérive vers l'idée que la seule chose qui compte, c'est ce qu'on fait dans sa vie, et qu'on défend l'idée que la manière dont on intéragit avec une personne n'a aucun impact sur ce même rapport avec la personne.FrenchKiss a écrit :Le propos du topic, c'est pas de nier ça; c'est de dire qu'il suffit pas de prétendre être en position de force, pour l'être.
C'est doctissimo ça ?
Je pense qu'il est simpliste de penser que la réalité d'une personne suffit pour forger un rapport équilibré dans un rapport de séduction. On peut avoir une vie extraordinaire et être un gars super intéressant, si on n'a pas quelques notions des petits jeux à l'œuvre dans un rapport de séduction, on va dans le mur. C'est pas pour rien que des jerk dont la vie se résume à se bourrer la gueule dans des bars/voir des match de foot réussissent à baiser des canons, alors que des gars totalement épanouis avec mille activités des plus intéressantes sont nullissimes en séduction.
Tu prends un gars complètement génialissime, mais qui se comporte de manière needy (genre à multiplier les SMS), il va se faire rembarrer bien plus souvent que nécessaire. Tu prends le gars un peu jerk qui vanne un peu la fille, qui apparait comme gros dragueur, et comme par miracle, il finit au lit avec plein d'entre elles.
Faut bien voir que dans le rapport social il y a une grosse part de performatif. Dans une certaine mesure, ce qu'on communique devient vrai, par le simple fait qu'on le communique. Et encore plus si on le communique de manière implicite et non explicite. Si on communique d'une manière qui implique un rapport de force, ce rapport de force a des chances de se créer, indépendamment de la "valeur" (ou VSP, comme on voudra), préalable. La communication et les formes de communications créent le rapport et lui donnent son sens.