Elle ne veut plus prendre la pilule, que faire ?

Note : 0

le 27.08.2013 par Goldfinger

39 réponses / Dernière par Raven le 12.09.2013, 22h51

C'était plus simple du temps de papa & maman. Pour celles et ceux qui veulent échanger autour de la vie de couple et des relations, et des différentes formes que tout ça peut prendre. Polyamour ou monogamie, relations libres, jalousie, engueulades dans la cuisine, routine, infidélité, la totale.
… et le DIU a un taux d'échec qui explose totalement pilule et préservatif.
Sans compter qu'il n'est pas possible de mal l'utiliser, contrairement à la capote (on l'a déjà dit) mais aussi à la pilule (les banals oublis mais surtout une petite indigestion, une gastro et hop elle ressort, sans compter les décalages horaires en voyage).
J'aimerais te rassurer:

Dis toi qu'avec la capote tu as le contrôle et moins de chance d'avoir un bébé dans le dos qu'à lui laisser à elle seule responsabilité de la pilule qu'elle peut tout à fait oublier.

Si tu a été bien clair sur le fait que tu ne voulais pas être père ( et que c'est une fille un minimum censée ) elle va clairement faire gaffe et prendre la pilule à la moindre alerte.

Les accidents de capote chez un public expérimenté ( capotes à ta taille et maîtrise du geste ) sont quand même peu fréquent. 2 fois en tout et pour tout dans mon cas
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Pas convaincu le 29.08.13, 03h22 par Iskandar
  • [0] Tout à fait le 12.09.13, 10h18 par Marshall Ombre
FrenchKiss a écrit : La capote n'est pas fondamentalement moins fiable que la pilule. Le niveau de risque "grossesse" n'augmente pas significativement en passant de la pilule à la capote.
Non:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Efficacit% ... raceptives
Constant99 a écrit :
Lord88 a écrit :Pour la pilule, ma copine la prend et n'a aucun souci de santé particulier. Ca dépend des femmes bien évidemment, mais celles sur qui les effets secondaires sont importants sont, d'après moi, peu nombreuses ou il n'y aurait pas autant de femmes qui la prendraient.
J'avais lu il y a quelques mois des témoignages de femmes qui avaient commencé à prendre la pilule vers 15/16 ans, qui allaient bien, et qui un jour, pour avoir des enfants ont arrêté de la prendre. Et ont découvert une libido qu'elles n'avaient jamais ressenti avant. Au point de considérer que leurs gynécos les avaient privées d'une vie sexuelle épanouie, en ne les avertissant pas du fait que ça pouvait avoir cet effet.
J'ai tendance à être méfiant vis-à-vis de ce genre de témoignages. Non pas que je sous-entends que ce sont des mensonges, attention. Mais aussi surprenant que ça puisse paraître, la contraception reste un sujet un peu sensible (bien moins que l'avortement, mais quand même...). D'où que certains font feu de tout bois contre...

Je veux dire, la contraception, c'est un médicament: le risque zéro n'existe pas. "Accident+/négligence+/fautes" existeront toujours. Mais est-ce pour ça qu'on doit arrêter de l'utiliser à grande échelle ? Je veux dire, vous pouvez avoir une conduite parfaite et toujours respectueuse de la loi, ce n'est pas pour ça que le risque qu'un toxico au volant vous choppe à 100kms/h n'existe pas. C'est désagréable, mais est-ce pour cela que vous allez cessez d'utiliser votre voiture demain. Ou même honnêtement utiliser cet argument dans une discussion.

Donc vu que Goldfinger précisait que:
- De nature (très) angoissée et à croire tout ce que disent les médias, elle a décidé d'arrêter de prendre la pilule il y a 5/6 mois. :roll:
Je pense qu'il y a peut-être une possibilité de la ramener sur le chemin de la raison en creusant de ce côté (mais attention au risque de la braquer... :| ).
Iskandar a écrit : Je veux dire, la contraception, c'est un médicament: le risque zéro n'existe pas. "Accident+/négligence+/fautes" existeront toujours. Mais est-ce pour ça qu'on doit arrêter de l'utiliser à grande échelle ?
En l'occurrence les femmes en question ne demandaient pas que l'on supprime la pilule, mais que les gynécos soient obligés d'expliquer les effets secondaires possibles, parce que s'ils l'avaient fait, elles auraient essayé d'autres moyens de contraception. Elles disaient aussi que, alors que la pilule était présentée comme un objet féministe, elle était en réalité à double tranchant, en bridant leur libido et en leur faisant porter toute la responsabilité de la contraception.

J'ai pas vérifié à quel point ces effets négatifs étaient répandus, mais c'est clair que chez ma copine, c'est fatal, et on a décidé de s'en tenir aux capotes. En partie parce que son gynéco lui a déconseillé le stérilet, mais on soupçonne de plus en plus que cette histoire de déconseiller le stérilet aux femmes n'ayant pas eu d'enfants vient de vieilles réticences envers les "filles de mauvaises vies", qui n'auraient pas été remises en question depuis.
Constant99 a écrit :
Iskandar a écrit : J'ai pas vérifié à quel point ces effets négatifs étaient répandus, mais c'est clair que chez ma copine, c'est fatal, et on a décidé de s'en tenir aux capotes. En partie parce que son gynéco lui a déconseillé le stérilet, mais on soupçonne de plus en plus que cette histoire de déconseiller le stérilet aux femmes n'ayant pas eu d'enfants vient de vieilles réticences envers les "filles de mauvaises vies", qui n'auraient pas été remises en question depuis.
Non, c'est que le stérilet à l'époque présentait quelques risques de réactions pouvant aller jusqu'à l'infection (les matériaux n'étant pas les mêmes, et les infections pouvant causer des inflammations de l'utérus avec risque de stérilité définitive), et que dans tous les cas, l'organisme peut prendre plus longtemps avant de récupérer sa capacité à la grossesse (et c'est surtout vrai pour les filles sans enfants, si je me souviens bien, histoire d'hormones et de "mémoire" de l'organisme, d'après ce qu'on m'avait expliqué.
Les effets secondaires, c'est souvent aussi dépendant de l'hérédité. Mais il est possible de changer, il n'y a pas qu'un seul type de pilules.
Merci à tous de vos réponses et contributions à ce sujet.

J'ai eu une autre discussion assez vive avec ma copine et elle commence à prendre conscience que c'est quelque chose qui m'importe beaucoup, au point de proposer de reprendre la pilule.

Concernant les autres moyens de contraception, elle est allée voir plusieurs gynéco et médecins qui lui ont tous donné des contre-indications différentes pour chacun des moyens. Du coup, rien ne lui convient....
Iskandar a écrit :
Constant99 a écrit :
Lord88 a écrit :Pour la pilule, ma copine la prend et n'a aucun souci de santé particulier. Ca dépend des femmes bien évidemment, mais celles sur qui les effets secondaires sont importants sont, d'après moi, peu nombreuses ou il n'y aurait pas autant de femmes qui la prendraient.
J'avais lu il y a quelques mois des témoignages de femmes qui avaient commencé à prendre la pilule vers 15/16 ans, qui allaient bien, et qui un jour, pour avoir des enfants ont arrêté de la prendre. Et ont découvert une libido qu'elles n'avaient jamais ressenti avant. Au point de considérer que leurs gynécos les avaient privées d'une vie sexuelle épanouie, en ne les avertissant pas du fait que ça pouvait avoir cet effet.
J'ai tendance à être méfiant vis-à-vis de ce genre de témoignages. Non pas que je sous-entends que ce sont des mensonges, attention. Mais aussi surprenant que ça puisse paraître, la contraception reste un sujet un peu sensible (bien moins que l'avortement, mais quand même...). D'où que certains font feu de tout bois contre...

Je veux dire, la contraception, c'est un médicament: le risque zéro n'existe pas. "Accident+/négligence+/fautes" existeront toujours. Mais est-ce pour ça qu'on doit arrêter de l'utiliser à grande échelle ? Je veux dire, vous pouvez avoir une conduite parfaite et toujours respectueuse de la loi, ce n'est pas pour ça que le risque qu'un toxico au volant vous choppe à 100kms/h n'existe pas. C'est désagréable, mais est-ce pour cela que vous allez cessez d'utiliser votre voiture demain. Ou même honnêtement utiliser cet argument dans une discussion.
Alors moi, je suis pro-pilule à fond, donc on ne pourra pas m'accuser de faire le jeu de ceux qui diabolisent ce produit ; j'ai même été assez choquée de la campagne médiatique concernant les risques cardio-vasculaires liés à la prise de pilule qui sont inscrits sur la notice... A moins d'avoir un médecin qui n'a jamais évoqué l'incompatibilité avec le tabac, etc, il me semble vraiment hallucinant de croire qu'une nana a pu prendre la pilule sans savoir ce qu'elle risquait.

MAIS le fait est que ça a des conséquences sur nos hormones, et que ça peut niquer la libido. J'ai une copine qui m'en a parlé, des nanas qui m'en ont parlé sur le web (et pas sur un forum sexualité ou séduction, un truc qui n'avait rien à voir), et j'ai moi-même testé l'arrêt de pilule : j'ai eu le sentiment d'être une vraie chaudière pendant deux mois, un truc incroyable, et je n'avais jamais connu ça (pourtant j'ai déjà une libido assez développée sous pilule, c'est dire !). Disons qu'on prescrit souvent la pilule aux adolescentes pour des raisons annexes (règles pas régulières, acné, etc) et que du coup, elles découvrent leur vie sexuelle sous pilule, sans rien connaître d'autre. Mais ce n'est pas "normal" : c'est une transformation de notre système hormonal...
Bref, ce n'est pas anodin.

Maintenant, ça n'empêche pas que c'est pratique et assez génial, parce qu'on est jamais à l'abri d'un préservatif qui craque ou quoi. L'essentiel, je crois, c'est d'en parler ensemble (puisqu'à la base on parlait d'une histoire de couple) et de trouver le bon équilibre.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Intéressant le 10.09.13, 18h08 par Iskandar
Lux pourquoi tu ne passes pas au DIU ?

Pas cher
Plus efficace
Réversible
Moins d'effets secondaires

Ca m'intéresse de comprendre pourquoi ce moyen de contraception qui offre le plus de liberté n'a pas les faveurs des femmes libérées.
Disons qu'il est psychologiquement plus facile de prendre une petite pilule tous les soirs plutôt que de se faire poser un corps étranger dans l'utérus...
Mais au-delà de ça, le problème qui se pose pour moi, c'est que j'ai commencé à prendre la pilule pour cause de règles complètement anarchiques, du genre les avoir 3 fois par mois (le bonheur, à 16 ans...), et aussi parce que j'avais des douleurs intenables. Or le stérilet non hormonal n'agit pas là-dessus, et je t'avoue que je n'ai pas très envie de me retrouver à nouveau avec pertes de sang ultra fréquentes, ultra abondantes et douloureuses... d'autant que le stérilet en cuivre est assez connu pour allonger les règles.
Quant au stérilet hormonal, c'est le même problème que la pilule : ça influe forcément sur la libido et c'est aussi "mauvais" puisqu'il s'agit d'une prise d'hormones.
(Pardon pour le côté "je raconte la vie de mon utérus").
Pour le sterilet hormonal, c'est pas du tout aussi puissant que la pilule, ça n'est que local, on m'a expliqué que donc pas de dangers comme les accidents vasculaires et pas d'effets sur la libido (ou indirectement via le confort au niveau de la muqueuse, mais pas par action des hormones sur le cerveau)
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