LOL / TROLL

Note : 22

le 30.03.2006 par Arsène Lupin

19147 réponses / Dernière par Onmyoji le 17.10.2022, 12h51

Parce que des fois, on fait autre chose que regarder Netflix. Partagez et discutez ici de ce que vous aimez et de ce qui vous intéresse.
Popovski a écrit :Tiens, petite découverte musicale venant de chez nos amis d'Outre-Rhin : Willst Du (mit mir Drogen Nehmen) qui peut se traduire par "veux-tu prendre des drogues avec moi" [...]
Hahaha, j'écoute le mix de Robin Schulz (je conseille au passage) depuis un moment et je ne connaissais même pas la chanson de base...

:D

@ Raven : Tu exagères quand même un peu le portait. Ou alors dans ce cas là fout l'alcool dans le même panier...C'est moins drôle non ? :P
Après loin de moi de faire l'apologie de toute forme de drogue. Il faut promouvoir l'éducation à ce niveau là. Mais la diabolisation, moyen moyen aussi.
C'est pas de la diabolisation, c'est du réalisme.

Il y a une différence entre dépeindre comme un poison ce qui est un poison, et diaboliser ce qui ne l'est pas.

L'alcool, c'est différent. C'est aussi un poison. Mais légal. Donc y'a moins de mômes qui finissent en geôle, ou au cimetière à cause de ça.
D'accord avec Raven. et effectivement je pense également que l'alcool peut être mis dans le même sac (et j'en bois à l'occasion).
Les drogues et l'alcool sont un poison, essentiellement dangereux pour les plus faibles et les plus influençables. Beaucoup s'en sortent bien, mais pour ceux qui plongent, dure est la remontée.
Entre le risque de diabolisation et celui de banalisation, j'ai choisi mon camp.
Évidemment, après, on peut se méfier de tout, la bouffe qui nous refile le cancer, le sexe et les MST, et j'en passe.

Mais d'un autre côté, la drogue fait vraiment des ravages. Et ça se verra à propos de ma génération sans aucun doute. Je ne dis pas que c'est mauvais en soi. Les indiens fumaient le calumet de la paix, mais comme c'était ritualisé, ils n'ont pas souffert de la même addiction. Ce que je constate, c'est que dés le lycée, t'en vois partout. C'est devenu une institution pour être "cool", et ceux qui devraient te dissuader d'en prendre n'ont pas les bons outils.

J'ai été le premier à les prendre pour des cons, ces gens qui venaient me dire que la drogue c'est mal. Et le fait que ça soit mal m'a sans doute encouragé à en prendre.

L'alcool, j'en bois souvent, et ça ne m'a pour l'instant jamais causé plus de tort que de me réveiller dans des vêtements plein de boue, de vomi, ou de faire une chute à cause de mon état. Mais ça tue des gens. C'est légal, donc c'est moins grave pour moi, dans le sens où il y a moins de commerce parallèle à propos de la substance.

Quand j'ai fumé mon tout premier joint, je me souviens que j'ai pensé "Je suis trop malin pour devenir accro, ça arrive qu'aux faibles, et ça sera pas mon cas", je me suis rarement trompé aussi lourdement.

La drogue, c'est pas juste le fait d'en avoir consommé, c'est le reste. Le manque, comment en trouver, comment le gérer à propos de sa famille, où chercher le fric pour t'en procurer.
Tu l'as dit, c'est aussi le fait que ce soit interdit qui attire...

Enfin bref, tu as raison Raven et ton discours est le bon. Pas celui que je tiens forcément certes, mais celui qu'il faut entendre. J'ai tendance à être très libertaire par principe, mais tout le monde n'est pas prêt à être libre c'est un fait...

Pour élargir le débat, j'ai toujours été très intrigué par la notion de manque, d'addiction (pour quelque activité que ce soit). Ne faut-il pas d'abord un terrain favorable pour devenir addict (héroïne à part peut-être) ? Et son corollaire : pour éviter l'addiction, soyez équilibré et bien dans vos baskets ?
:awesome:
Donc ouai pas simple, d'où le discours à tenir...
D'après le professeur Lowenstein (grand addictologue français), il y a des gens qui sont prédisposés à l'addiction - alcool, drogues, jeu, sexe... Et une personne prédisposée à l'adiction aura tendance à devenir addict à un truc, ou à un autre.


En fait c'est probablement d'origine neurologique, et renforcé par les hormones sécrétées lors de l'assouvissement de la compulsion ( => d'où l'addiction, on devient accro à la satisfaction que ça procure). Ensuite : accoutumance => engrenage.

D'après ce qu'il disait, en s'appuyant sur différentes études, c'est pas tant lié à la personnalité qu'à l'équilibre neurologique / chimique de la personne. Si tu as des tendances addictives, c'est pas vraiment ta faute, et ça risque de te suivre longtemps, donc il faut apprendre à gérer ça et à se méfier.
Le fait est que la consommation commençant de plus en plus jeune, le terrain est de plus en plus favorable à l'addiction.

Des jeunes équilibrés et bien dans leurs baskets à l'adolescence, c'est pas forcément évident non ?
@FrenchKiss : Merci pour la référence, c'est très intéressant. Sais-tu si il y a un moyen de diagnostiquer cette prédisposition ? Et quid de son immuabilité ?

@The_Pop : Oui ! Sur ce segment là, c'est autrement plus délicat.
Par rapport à l'alcool, en ce moment facebook est devenu le lieu des réunions des alcooliques avec les neknominations ! :lol:
Yes a écrit :@FrenchKiss : Merci pour la référence, c'est très intéressant. Sais-tu si il y a un moyen de diagnostiquer cette prédisposition ? Et quid de son immuabilité ?
Je sais pas, faudrait que tu voies si ce professeur a pas publié des livres sur le sujet (certainement que si). Il intervient souvent dans le magazine de la santé sur France 5, dès qu'il est question d'addiction, ou de traitements de l'addiction (toutes addictions confondues, d'ailleurs : médicaments, drogues douces ou dures, alcool, sexe, jeux vidéos, internet, travail, jeux d'argent, ... : tout procède d'après lui du même mécanisme addictif).
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