Il me semble que dans ton domaine, la belgique la suisse et le nord de l'italie ont pas mal de boutique. Ce qui m'étonne aussi c'est qu'en france à priori il y a quand même de l'activité dans ses secteurs, et que ce ne sont pas les plus en difficulté.
Mais c'est clair que tu as raté le coche, les embauches de jeunes diplômés se font beaucoup en septembre et octobre et sont préparées depuis juin - juillet - aout...
Enfin c'est mon expérience personnelle.
Pour les VIE, le meilleur moyen pour moi ce sont les forums parisiens. Après qu'est ce qui t'empêche de postuler sur de la prod/qualité ? Cela ne t'intéresse pas ?
Parce que sinon ne reste pas bloqué sur tes expériences en R/D ou tes "spécialités" de dernière année : rend ton diplôme moins spécialiste, aplanis tes expériences, et montre de la détermination...
Voilà, après honnêtement, je n'aime pas pousser les jeunes diplômés à partir à l'étranger. Je n'aime pas le pessimisme ambiant. Il y a encore heureusement moyen de faire de très belle choses en France, pour peu qu'on s'en donne la peine.
Déprime, jeune diplômé et recherche d'emploi qui s'allonge
Merci à tous pour vos réponses, sincèrement. Mine de rien ça me remonte déjà un peu le moral 
Je vais essayer de tous vous répondre :
- Ce que je veux faire : bosser dans une entreprise du domaine de la santé (pharmaceutique, medical devices, biotech, etc.), dans tout ce qui est technique ou gestion de projets, mais pas commercial (je n'ai pas la fibre et ça ne m'intéresse pas).
- Ce que je sais faire : là est le dilemme. Potentiellement ma formation d'ingé m'offre des compétences dans de vastes domaines (R&D pharma, biomatériaux, imagerie médicale, programmation logiciel, traitement d'images, études cliniques et précliniques, etc.) mais au niveau des expériences professionnelles, j'ai fait essentiellement de la R&D (dans l'industrie pharmaceutique et en imagerie médicale) et un peu de validation de méthode. Lors d'entretien avec des boites de consultants, les recruteurs m'ont dit clairement que ce serait difficile pour eux de me placer sur des missions autres que de la R&D. Mais je suis tout à fait ouvert à d'autres domaines que celui de ma formation, le problème est que je serai sans expérience sur ceux-ci.
- Au niveau des concessions, je peux tout envisager : diminuer le salaire (sous condition d'un intéret pour le métier en lui-même), envisager un poste sous-qualifié (s'il peut m'ouvrir des portes sur un emploi à hauteur de mes compétences par la suite). Par contre, pas de commerce ni de poste itinérant, là je ne peux pas l'envisager.
Sinon oui, je suis tout à fait ouvert aux domaines de la qualité et la prod (surtout la prod d'ailleurs) mais je n'ai pas d'expérience dans ce domaine et mon école d'ingé forme peu à tout ce qui est génie des procédés. Penses-tu que j'ai tout de même un espoir de trouver un poste dans ce domaine sans expérience? Je serai tout à fait partant en tout cas.

Je vais essayer de tous vous répondre :
Merci pour ton intervention. Pour répondre à tes questions :Vinsanity a écrit :Salut,
Trois questions :
Qu'est ce que tu veux faire ?
Qu'est ce que tu sais faire ?
Quelle concession es tu prêt à faire pour avoir un emploi?
Je développe.
Tu as un diplôme avec un stage dans un domaine précis, avec des compétences propres. Ces compétences peuvent elle être prisées dans un domaine voisin du tiens plus porteur ? Es tu prêt à travailler ailleurs que dans ton domaine de formation ?
- Ce que je veux faire : bosser dans une entreprise du domaine de la santé (pharmaceutique, medical devices, biotech, etc.), dans tout ce qui est technique ou gestion de projets, mais pas commercial (je n'ai pas la fibre et ça ne m'intéresse pas).
- Ce que je sais faire : là est le dilemme. Potentiellement ma formation d'ingé m'offre des compétences dans de vastes domaines (R&D pharma, biomatériaux, imagerie médicale, programmation logiciel, traitement d'images, études cliniques et précliniques, etc.) mais au niveau des expériences professionnelles, j'ai fait essentiellement de la R&D (dans l'industrie pharmaceutique et en imagerie médicale) et un peu de validation de méthode. Lors d'entretien avec des boites de consultants, les recruteurs m'ont dit clairement que ce serait difficile pour eux de me placer sur des missions autres que de la R&D. Mais je suis tout à fait ouvert à d'autres domaines que celui de ma formation, le problème est que je serai sans expérience sur ceux-ci.
- Au niveau des concessions, je peux tout envisager : diminuer le salaire (sous condition d'un intéret pour le métier en lui-même), envisager un poste sous-qualifié (s'il peut m'ouvrir des portes sur un emploi à hauteur de mes compétences par la suite). Par contre, pas de commerce ni de poste itinérant, là je ne peux pas l'envisager.
Merci pour cette réponse FrenchKiss. C'est encourageant et ça me donne envie. Par contre, tu penses que deux semaines seront suffisantes pour chercher un travail là bas? Ca parait assez court. N'est-il pas possible de faire une recherche depuis la France?FrenchKiss a écrit :Sérieux, tu parles Anglais et Chinois, et tu trouves pas de taf ?
Tu sais pourquoi ?
Parce que tu cherches en France, où aucune entreprise n'ose plus embaucher par crainte d'un retournement de l'économie, et à cause du manque de flexibilité que leur impose le cadre législatif.
Prends ton CV, tes sous et fais toi 2 semaines de démarchage en Angleterre : géographiquement proche, très accueillant pour les jeunes diplomés et motivés, et pas regardant sur les détails tant que tu en veux.
Reste pas à galérer en France, tu vas t'épuiser et sombrer dans la déprime post-diplôme, alors que le monde entier te tend les bras, et sera ravi de te permettre de faire tes preuves.
(sois conscient ceci dit qu'il te faudra peut être aussi te montrer flexible sur les branches que tu cherches, et tes prétentions au départ; mais tous mes potes expatriés ont une trajectoire bien plus rapide que ceux qui sont restés englués dans le système français).
Finalement, ça ne lui a pas trop mal réussi à ton pote d'attendre un peu à la fin de son diplôme. Effectivement, les VIE semblent être de bonnes opportunités.Owen a écrit :Un de mes potes ingénieurs a mis 1 an a trouver son premier taff car il voulait taper à coup sur des le début :
- Il faisait pas mal de truc en attendant : rugby, réparer la maison etc.
- Il a pris un VIE de 18 mois aux US, moins bien payé certes mais super expérience et le voila embauché à Paris dans la même boite.
Donc je plussoie : l'étranger ca peut être une bonne piste.
En fait, en France c'est pas le top dans le domaine médical. La plupart des grosses boites font appel à des entreprises de prestataires et recrutent très très peu en elles-même. Par exemple, Sanofi est à la limite d'un plan social, le secteur de la R&D est particulièrement touché. La Suisse s'en sort pas mal (je cherche aussi là bas) mais ils recherchent surtout des gens expérimentés de ce que j'ai vu. La Belgique, c'est là où je place le plus d'espoir.The_PoP a écrit :Il me semble que dans ton domaine, la belgique la suisse et le nord de l'italie ont pas mal de boutique. Ce qui m'étonne aussi c'est qu'en france à priori il y a quand même de l'activité dans ses secteurs, et que ce ne sont pas les plus en difficulté.
Mais c'est clair que tu as raté le coche, les embauches de jeunes diplômés se font beaucoup en septembre et octobre et sont préparées depuis juin - juillet - aout...
Enfin c'est mon expérience personnelle.
Pour les VIE, le meilleur moyen pour moi ce sont les forums parisiens. Après qu'est ce qui t'empêche de postuler sur de la prod/qualité ? Cela ne t'intéresse pas ?
Parce que sinon ne reste pas bloqué sur tes expériences en R/D ou tes "spécialités" de dernière année : rend ton diplôme moins spécialiste, aplanis tes expériences, et montre de la détermination...
Voilà, après honnêtement, je n'aime pas pousser les jeunes diplômés à partir à l'étranger. Je n'aime pas le pessimisme ambiant. Il y a encore heureusement moyen de faire de très belle choses en France, pour peu qu'on s'en donne la peine.
Sinon oui, je suis tout à fait ouvert aux domaines de la qualité et la prod (surtout la prod d'ailleurs) mais je n'ai pas d'expérience dans ce domaine et mon école d'ingé forme peu à tout ce qui est génie des procédés. Penses-tu que j'ai tout de même un espoir de trouver un poste dans ce domaine sans expérience? Je serai tout à fait partant en tout cas.
Ben pour répondre à ta dernière question je crois que ce n'est pas ce que tu as appris à l'école que tu dois vendre. C'est plutôt un potentiel. Beaucoup de recruteurs ne connaissent finalement que très peu ce que l'on étudie ou non suivant les écoles. Bref à mon sens la question est plutôt : est-ce que tu t'en sens capable ? Est-ce que cela te fait envie ?
Le reste n'est que motivation et conviction.
Pour l'expérience en prod', et bien qu'étant dans un domaine différent, et bien il faut toujours une première fois...
Par contre c'est comme avec ces dames, avec de la confiance en soi c'est bien mieux !!
Essayes, candidate, et tu verras bien.
De mon expérience, la prod' fait fuir les jeunes. Des situations difficiles et parfois conflictuelles, de la vraie gestion humaine, de la technique, et une grosse pression. Le tout avec des responsabilités.
Après je parle pour mon domaine, je ne connais pas assez le médical pour savoir...
Le reste n'est que motivation et conviction.
Pour l'expérience en prod', et bien qu'étant dans un domaine différent, et bien il faut toujours une première fois...

Essayes, candidate, et tu verras bien.
De mon expérience, la prod' fait fuir les jeunes. Des situations difficiles et parfois conflictuelles, de la vraie gestion humaine, de la technique, et une grosse pression. Le tout avec des responsabilités.
Après je parle pour mon domaine, je ne connais pas assez le médical pour savoir...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Merci ! :) le 07.06.14, 12h24 par Baijin
Je viens vous donner quelques news :
J'ai finalement réussi à trouver du travail en tant que chef de projet pour l'évaluation de dispositifs médicaux de diagnostic in vitro (DMDiv). Le côté intéressant est que ça me forme à la gestion de projet de manière pratique. Mais le côté négatif est que je passe la majeure partie du temps à faire des tâches répétitives qui n'ont rien à voir avec la gestion de projet. C'est l'une des raisons qui font que ce job ne me convient pas. Du coup, je reste en recherche active et j'ai bon espoir que ça aboutisse plus facilement que lorsque j'étais au chômage, maintenant que je suis en poste.
En tout cas, encore une fois, merci à tous pour votre aide très précieuse. Je reste à disposition pour donner des conseils si d'autres personnes galèrent pour trouver un job dans le même domaine que moi
J'ai finalement réussi à trouver du travail en tant que chef de projet pour l'évaluation de dispositifs médicaux de diagnostic in vitro (DMDiv). Le côté intéressant est que ça me forme à la gestion de projet de manière pratique. Mais le côté négatif est que je passe la majeure partie du temps à faire des tâches répétitives qui n'ont rien à voir avec la gestion de projet. C'est l'une des raisons qui font que ce job ne me convient pas. Du coup, je reste en recherche active et j'ai bon espoir que ça aboutisse plus facilement que lorsque j'étais au chômage, maintenant que je suis en poste.
En tout cas, encore une fois, merci à tous pour votre aide très précieuse. Je reste à disposition pour donner des conseils si d'autres personnes galèrent pour trouver un job dans le même domaine que moi
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Bonne idée le 09.06.14, 22h34 par The_PoP
Salut mec et tout d'abord BRAVO !
La période de recherche d'emploi, et la déprime qui s'installe je connais parfaitement:
Ingénieur comme toi, j'ai été consultant pendant 5 ans, toujours en CDD et CDIC, toujours à redevoir chercher derrière.
A ma sortie d'école et fin de 3ème stage de fin d'étude, j'ai passé 7 mois à galérer comme un fou pour trouver mon premier emploi.
Les sociétés de prestations de service-consulting-assistance technique me contactaient en voyant mon CV sur Monster et je dépensais le peu d'argent qu'il me restait pour des allers-retours Marseille-Paris (je suis né dans le sud de la France) pour aller à des entretiens parfaitement inutiles: présentation de mon parcours à un commercial qui n'en a rien à foutre, remplissage d'un dossier, merci au revoir et jamais ni remboursé, ni rappelé.
J'ai fini par me faire mettre à la porte de chez moi par mon père qui n'a jamais réussi à comprendre pourquoi je galérais à trouver du taff avec un diplôme d'une des meilleurs écoles d'ingénieur de France, trilingue, plus un double diplôme avec l'Espagne et un stage de fin d'étude en Finlande.
A vrai dire, je ne comprenais pas non plus.
J'ai squatté quelque temps chez l'un et chez l'autre, j'ai presque dormi dans la rue à certains moments, ma copine de l'époque m'a plaquée pour un type rencontré en boite, bref, le bonheur.
Je ne sais plus vraiment comment j'ai tenu bon. Ce qu'il y a de positif, c'est que dans cette situation de merde, j'ai découvert qui sont mes vrais amis: il y en a peu qui restent quand ça va vraiment mal. Très peu.
Aujourd'hui, à la fin d'un énième contrat de conseil à Paris, et après des expériences enrichissantes en Espagne, en Finlande, en Chine et au Soudan, j'ai décidé de monter ma boite et de me mettre à mon compte.
Pour répondre à tes questions:
1) Stopper la frustration et se remotiver:
Think different (and grow rich) !
Pense différemment.
Au lieu de jalouser tes collègues de promo qui ont trouvé du boulot et de leur en vouloir, adopte le comportement opposé.
Contacte les, propose leur un verre, invite les chez toi, ou ailleurs, et munis toi d'un carnet, d'un stylo, et demande leur comment ils ont fait pour trouver du boulot.
Poses leur le plus de questions possibles afin de comprendre spécifiquement comment ils se sont comportés, quels sont leurs ressources, leurs émotions et leurs croyances qui leur a permis de réussir là où tu n'as pas encore réussi. Note tout ce qu'il te manque par rapport à eux et demande leur conseil. N'hésite pas à t'ouvrir, à exprimer tes faiblesses, tes défauts. Ils seront touchés et flattés que tu leur demande conseils, et ils auront à coeur de t'aider.
Cela te permettra:
a) de construire la meilleure stratégie pour trouver du boulot.
b) de créer une relation de sympathie basée sur la communication mutuelle et réciproque avec tes collègues de promo
c) de te remotiver en travaillant en équipe, avec des gens qui ont déjà réussi.
2) Est-ce que l'inactivité diminue l'employabilité ?
Oui et non.
Il n'y a d'inactivité que celle dont tu crois qu'elle existe.
Ce n'est pas parce que tu n'es pas embauché en CDI dans une société, que tu es inactif, bien au contraire.
Pose-toi la question suivante: que fais-tu de tes journées ? Tu cherches du boulot ? Tu fais du sport ? Tu fais des recherches sur le net pour apprendre à mieux communiquer, négocier et réussir à entrer dans le monde de l'entreprise ? Tu poses des questions sur des forum et bientôt tu vas entamer le networking avec tes collègues de promo. C'est beaucoup. Tu pourrais même t'inscrire dans une formation de communication et persuasion adaptée à l'entreprise, j'en connais des très bien si tu es sur Paris, contacte moi par MP si ça t'intéresse.
Ce qui compte, c'est ce que tu communiques.
Les entreprises adorent les gens motivés, actifs, qui profitent des périodes de non-emploi pour apprendre, se former et s'améliorer. Montre que tu tire profit de cette situation négative pour en tirer des enseignements, tu penses résultat et non échec, solution et non problème, tu es orienté résultat.
C'est en communiquant ce genre de comportement que tu auras du succès face au recruteur, surtout pour un poste d'ingénieur !!
As-tu sinon des activités associatives ? des projets personnels ?
Il y a enfin la possibilité d'inventer: un voyage à l'étranger, un trec dans l'Himalaya, un séjour linguistique etc...
3) Pistes pour trouver un job dans l'industrie pharmaceutique:
Contacte moi par MP, j'ai accès à un réseau de 28 000 ingénieurs qui publient tous les jours des offres d'emploi, tu m'enverras ton CV et je vais voir ce que je peux faire pour toi.
P.S. Le créateur de Sanofi-Aventis a fait mon école d'ingénieur...
La période de recherche d'emploi, et la déprime qui s'installe je connais parfaitement:
Ingénieur comme toi, j'ai été consultant pendant 5 ans, toujours en CDD et CDIC, toujours à redevoir chercher derrière.
A ma sortie d'école et fin de 3ème stage de fin d'étude, j'ai passé 7 mois à galérer comme un fou pour trouver mon premier emploi.
Les sociétés de prestations de service-consulting-assistance technique me contactaient en voyant mon CV sur Monster et je dépensais le peu d'argent qu'il me restait pour des allers-retours Marseille-Paris (je suis né dans le sud de la France) pour aller à des entretiens parfaitement inutiles: présentation de mon parcours à un commercial qui n'en a rien à foutre, remplissage d'un dossier, merci au revoir et jamais ni remboursé, ni rappelé.
J'ai fini par me faire mettre à la porte de chez moi par mon père qui n'a jamais réussi à comprendre pourquoi je galérais à trouver du taff avec un diplôme d'une des meilleurs écoles d'ingénieur de France, trilingue, plus un double diplôme avec l'Espagne et un stage de fin d'étude en Finlande.
A vrai dire, je ne comprenais pas non plus.
J'ai squatté quelque temps chez l'un et chez l'autre, j'ai presque dormi dans la rue à certains moments, ma copine de l'époque m'a plaquée pour un type rencontré en boite, bref, le bonheur.
Je ne sais plus vraiment comment j'ai tenu bon. Ce qu'il y a de positif, c'est que dans cette situation de merde, j'ai découvert qui sont mes vrais amis: il y en a peu qui restent quand ça va vraiment mal. Très peu.
Aujourd'hui, à la fin d'un énième contrat de conseil à Paris, et après des expériences enrichissantes en Espagne, en Finlande, en Chine et au Soudan, j'ai décidé de monter ma boite et de me mettre à mon compte.
Pour répondre à tes questions:
1) Stopper la frustration et se remotiver:
Think different (and grow rich) !
Pense différemment.
Au lieu de jalouser tes collègues de promo qui ont trouvé du boulot et de leur en vouloir, adopte le comportement opposé.
Contacte les, propose leur un verre, invite les chez toi, ou ailleurs, et munis toi d'un carnet, d'un stylo, et demande leur comment ils ont fait pour trouver du boulot.
Poses leur le plus de questions possibles afin de comprendre spécifiquement comment ils se sont comportés, quels sont leurs ressources, leurs émotions et leurs croyances qui leur a permis de réussir là où tu n'as pas encore réussi. Note tout ce qu'il te manque par rapport à eux et demande leur conseil. N'hésite pas à t'ouvrir, à exprimer tes faiblesses, tes défauts. Ils seront touchés et flattés que tu leur demande conseils, et ils auront à coeur de t'aider.
Cela te permettra:
a) de construire la meilleure stratégie pour trouver du boulot.
b) de créer une relation de sympathie basée sur la communication mutuelle et réciproque avec tes collègues de promo
c) de te remotiver en travaillant en équipe, avec des gens qui ont déjà réussi.
2) Est-ce que l'inactivité diminue l'employabilité ?
Oui et non.
Il n'y a d'inactivité que celle dont tu crois qu'elle existe.
Ce n'est pas parce que tu n'es pas embauché en CDI dans une société, que tu es inactif, bien au contraire.
Pose-toi la question suivante: que fais-tu de tes journées ? Tu cherches du boulot ? Tu fais du sport ? Tu fais des recherches sur le net pour apprendre à mieux communiquer, négocier et réussir à entrer dans le monde de l'entreprise ? Tu poses des questions sur des forum et bientôt tu vas entamer le networking avec tes collègues de promo. C'est beaucoup. Tu pourrais même t'inscrire dans une formation de communication et persuasion adaptée à l'entreprise, j'en connais des très bien si tu es sur Paris, contacte moi par MP si ça t'intéresse.
Ce qui compte, c'est ce que tu communiques.
Les entreprises adorent les gens motivés, actifs, qui profitent des périodes de non-emploi pour apprendre, se former et s'améliorer. Montre que tu tire profit de cette situation négative pour en tirer des enseignements, tu penses résultat et non échec, solution et non problème, tu es orienté résultat.
C'est en communiquant ce genre de comportement que tu auras du succès face au recruteur, surtout pour un poste d'ingénieur !!
As-tu sinon des activités associatives ? des projets personnels ?
Il y a enfin la possibilité d'inventer: un voyage à l'étranger, un trec dans l'Himalaya, un séjour linguistique etc...
3) Pistes pour trouver un job dans l'industrie pharmaceutique:
Contacte moi par MP, j'ai accès à un réseau de 28 000 ingénieurs qui publient tous les jours des offres d'emploi, tu m'enverras ton CV et je vais voir ce que je peux faire pour toi.
P.S. Le créateur de Sanofi-Aventis a fait mon école d'ingénieur...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Merci ! :) le 24.07.14, 08h33 par Baijin
Bonjour Frédéric,frederic m a écrit :Salut mec et tout d'abord BRAVO !
La période de recherche d'emploi, et la déprime qui s'installe je connais parfaitement:
Ingénieur comme toi, j'ai été consultant pendant 5 ans, toujours en CDD et CDIC, toujours à redevoir chercher derrière.
A ma sortie d'école et fin de 3ème stage de fin d'étude, j'ai passé 7 mois à galérer comme un fou pour trouver mon premier emploi.
Les sociétés de prestations de service-consulting-assistance technique me contactaient en voyant mon CV sur Monster et je dépensais le peu d'argent qu'il me restait pour des allers-retours Marseille-Paris (je suis né dans le sud de la France) pour aller à des entretiens parfaitement inutiles: présentation de mon parcours à un commercial qui n'en a rien à foutre, remplissage d'un dossier, merci au revoir et jamais ni remboursé, ni rappelé.
J'ai fini par me faire mettre à la porte de chez moi par mon père qui n'a jamais réussi à comprendre pourquoi je galérais à trouver du taff avec un diplôme d'une des meilleurs écoles d'ingénieur de France, trilingue, plus un double diplôme avec l'Espagne et un stage de fin d'étude en Finlande.
A vrai dire, je ne comprenais pas non plus.
J'ai squatté quelque temps chez l'un et chez l'autre, j'ai presque dormi dans la rue à certains moments, ma copine de l'époque m'a plaquée pour un type rencontré en boite, bref, le bonheur.
Je ne sais plus vraiment comment j'ai tenu bon. Ce qu'il y a de positif, c'est que dans cette situation de merde, j'ai découvert qui sont mes vrais amis: il y en a peu qui restent quand ça va vraiment mal. Très peu.
Aujourd'hui, à la fin d'un énième contrat de conseil à Paris, et après des expériences enrichissantes en Espagne, en Finlande, en Chine et au Soudan, j'ai décidé de monter ma boite et de me mettre à mon compte.
Pour répondre à tes questions:
1) Stopper la frustration et se remotiver:
Think different (and grow rich) !
Pense différemment.
Au lieu de jalouser tes collègues de promo qui ont trouvé du boulot et de leur en vouloir, adopte le comportement opposé.
Contacte les, propose leur un verre, invite les chez toi, ou ailleurs, et munis toi d'un carnet, d'un stylo, et demande leur comment ils ont fait pour trouver du boulot.
Poses leur le plus de questions possibles afin de comprendre spécifiquement comment ils se sont comportés, quels sont leurs ressources, leurs émotions et leurs croyances qui leur a permis de réussir là où tu n'as pas encore réussi. Note tout ce qu'il te manque par rapport à eux et demande leur conseil. N'hésite pas à t'ouvrir, à exprimer tes faiblesses, tes défauts. Ils seront touchés et flattés que tu leur demande conseils, et ils auront à coeur de t'aider.
Cela te permettra:
a) de construire la meilleure stratégie pour trouver du boulot.
b) de créer une relation de sympathie basée sur la communication mutuelle et réciproque avec tes collègues de promo
c) de te remotiver en travaillant en équipe, avec des gens qui ont déjà réussi.
2) Est-ce que l'inactivité diminue l'employabilité ?
Oui et non.
Il n'y a d'inactivité que celle dont tu crois qu'elle existe.
Ce n'est pas parce que tu n'es pas embauché en CDI dans une société, que tu es inactif, bien au contraire.
Pose-toi la question suivante: que fais-tu de tes journées ? Tu cherches du boulot ? Tu fais du sport ? Tu fais des recherches sur le net pour apprendre à mieux communiquer, négocier et réussir à entrer dans le monde de l'entreprise ? Tu poses des questions sur des forum et bientôt tu vas entamer le networking avec tes collègues de promo. C'est beaucoup. Tu pourrais même t'inscrire dans une formation de communication et persuasion adaptée à l'entreprise, j'en connais des très bien si tu es sur Paris, contacte moi par MP si ça t'intéresse.
Ce qui compte, c'est ce que tu communiques.
Les entreprises adorent les gens motivés, actifs, qui profitent des périodes de non-emploi pour apprendre, se former et s'améliorer. Montre que tu tire profit de cette situation négative pour en tirer des enseignements, tu penses résultat et non échec, solution et non problème, tu es orienté résultat.
C'est en communiquant ce genre de comportement que tu auras du succès face au recruteur, surtout pour un poste d'ingénieur !!
As-tu sinon des activités associatives ? des projets personnels ?
Il y a enfin la possibilité d'inventer: un voyage à l'étranger, un trec dans l'Himalaya, un séjour linguistique etc...
3) Pistes pour trouver un job dans l'industrie pharmaceutique:
Contacte moi par MP, j'ai accès à un réseau de 28 000 ingénieurs qui publient tous les jours des offres d'emploi, tu m'enverras ton CV et je vais voir ce que je peux faire pour toi.
P.S. Le créateur de Sanofi-Aventis a fait mon école d'ingénieur...
Merci beaucoup pour ta réponse. Ton témoignage est très intéressant, surtout la façon dont tu as su rebondir dans une situation difficile. Je me reconnais tout à fait dans ta description des entretiens bidons avec les boîtes de conseil/consulting. J'imagine qu'une grande partie des jeunes diplômés rencontre ce faux espoir : on t'appelle pour te dire qu'on a repéré ton cv sur internet, puis on te fixe un entretien et tu es hyper content, alors qu'il y a très peu de chance qu'il y ait du boulot pour toi par la suite.
Merci pour ta proposition, ça m'intéresse beaucoup. Et je serais aussi intéressé d'en savoir plus sur ton parcours pro (si ça ne te dérange pas bien sur). Je te contacte par MP très prochainement.