Se (re)construire

Note : 12

le 20.04.2014 par Boa

22 réponses / Dernière par GCeara le 25.04.2014, 17h19

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
Merci beaucoup à vous WTAFFF, Owen et Blusher pour vos messages de soutien et d'espoir !

WTAFFF,
avec le temps et un élan vital comme celui que tu as en ce moment, tu apprendras à passer outre, te dire que même si tu as subi ça tu continues à vivre, que tu as même réussi à en tirer du bon par ta volonté et tes efforts pour te relever.
Oui c'est vraiment ce qu'il faut que j'essaie de garder en tête ! Surtout dans les moments plus durs.


Owen,

C'est vraiment fou de voir le nombre de personnes concernées... Merci pour ton témoignage.
(et le plaisir aussi d'avoir pu en aider une à s'en remettre).
De quelle maniére l'as-tu aidée ? Comment cela s'est passé pour toi ?
Actuellement je préfére vraiment éviter toute forme de relation autre qu'amicale. Je me sens trop instable et perdue pour apporter quoique ce soit de positif à quelqu'un. Même si je pense que ça pourrait me faire du bien, j'aimerais vraiment pouvoir reprendre confiance en moi d'abord.
- Que le jugement de la société est biaisé lorsque qu'on parle de viol. On n'est pas là pour en débattre ici, mais y'a toujours des réflexions qui font mal.
Oui complétement, et j'en prends pleinement conscience depuis. Pour les réflexions je me dis que même si elles font mal, elles ne sont souvent pas dîtes méchamment. Et elles proviennent, je pense, surtout du fait de ne pas se rendre vraiment compte des conséquences que ce genre de traumatisme peut avoir, et de cette image biaisé qu'il y a dans la société.
- Que l'on n'est JAMAIS vouée à ce que ca recommence, ni sale (au cas ou cette idée t'aurais traversé l'esprit). J'ai déjà constaté une certaine fatalité, comme si ca valait plus le coup chez certaines. Ne tombes pas là dedans.
Comment ça, comme si ça valait plus le coup ?
Pour le fait de se sentir sale, je crois que j'ai surtout peur que les autres me voient comme ça, ou que ça les bloque.
- Et la note positive : que tu peux t'en remettre, et que d'une certaine manière, c'est un traumatisme "comme les autres". (... ) J'ai vu des gens souffrir de la même maniere sur d'autres traumas (...) c'est pas un truc qui devrait être à part, ou une souillure à vie ou je ne sais pas.
Oui, je me rends compte que je rencontre finalement les mêmes difficultés que des personnes qui peuvent avoir des vécus trés différents. Je pense que l'essentiel est que je me concentre à les gérer, sans forcément trop me focaliser et bloquer sur le fait qu'elles proviennent d'un viol.
J'aime pas du tout dire ca comme ca, mais je veux dire que le viol est parfois diabolisé à l'extrême (... ) ca déclenche un certain nombre de réactions bizarres, des amis qui comprennent pas.
Je crois voir ce que tu veux dire. Les réactions sont parfois assez difficiles à gérer, et ça accentue le sentiment de solitude. Je sais que je ne devrais pas car je comprends leur désarroi, mais j'ai parfois tendance à en vouloir un peu aux personnes trés proches qui préférent faire comme si rien ne s'était passé. C'est un peu pour ça que je peux être amenée à regretter d'en avoir parlé : leur réaction me fait du mal, mais je les comprends, et ils n'ont pas à subir eux des reproches à cause de ce qu'il s'est passé.
Il faut du temps, de la compassion et aussi le petit coup de pouce du destin qui te fait rencontrer des personnes capables de te faire te sentir mieux (on oublie souvent a quel point un gros calin fait du bien).
C'est vrai, je réalise que je devrais peut être moins me fermer...



Blusher,
De nombreuses victimes de ce genre de traumatismes ont des comportements addictifs ou se sabotent d'une manière que ne comprend pas toujours l'entourage.
Oui, j'ai l'impression que c'est à la fois très répandu et peu reconnu. C'est dur à comprendre, à accepter, et à assumer. Déjà qu'il y a le mal être causé par ce qu'il s'est passé, on s'inflige des souffrances en adoptant des comportements destructeurs qui affaiblissent encore un peu plus la confiance en soi. C'est un cercle vicieux. Le risque est je pense de ne pas en parler et s'isoler, pour finir par ne pas pouvoir prendre en charge le problème, notamment grâce à une aide extérieure ou celle d'un professionnel.
Sans même parler des mecs à qui c'est arrivé et qui sont les derniers à en parler ou aller consulter.
Oui... Finalement le tabou qu'il y a dans la société autour de ça est peut-être presque aussi destructeur que l'agression en elle même. C'est ce tabou qui empêche parfois de se rendre compte des situations anormales que l'on peut vivre. Et qui empêche donc de réagir de façon adaptée et de se reconstruire.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Absolument le 22.04.14, 20h46 par Blusher
Boa, ton histoire m'a bouleversé.
Je ne sais que te dire sinon que tu dois extérioriser tes émotions d'où l'importance de ton suivi : parle , n'arrête pas de parler sans cela ton corps va encaisser .
Tu n'es pas coupable mais victime , ton sentiment permanent de culpabilité est sûrement une violence que tu t'infliges , tu dois arrêter avec ça.
Ensuite , il va falloir réapprendre à faire confiance aux autres , alors une chose , lorsque ça se produit , accepte que l'on porte des sentiments envers toi , accueille les et tu verras que certains êtres en valent la peine ! Ça sera la meilleure manière de guérir mais je t'accorde que ça risque de prendre du temps.
Courage.
doublon
Désolé pour le double post...
J'en profite pour te dire que tu sembles obsédé par le contrôle et ça se comprend vu tu as peur de revivre une situation dans laquelle tu n'as rien pu contrôler et qui t'as faite souffrir.
Il va falloir réapprendre à lâcher prise , à faire confiance ....mais encore une fois, ça te demandera des efforts considérables. D'autres s'en sont sortis donc tu es aussi capable de le faire .
Peu de chose à ajouter, je me joins donc juste aux autres pour te dire que ta présence ici est déjà en soit un signe positif que tu cherches à extérioriser ce vécu, et indirectement à valider et partager l'existence de ce traumatisme si souvent nié, y compris par la victime (voir en premier lieu par elle...).

J'ai tilté surtout sur ça :
Boa a écrit :Pour le fait de se sentir sale, je crois que j'ai surtout peur que les autres me voient comme ça, ou que ça les bloque.
Cela n'est pas écrit sur ton visage, ni ailleurs sur ton corps. Pour que cela puisse les "bloquer", faudrait déjà qu'ils le sachent. Et ça, il n'appartient qu'à toi de savoir si tu veux le dire ou pas, à qui et quand.

En tant qu'homme, je pourrais comprendre en effet que cela puisse intimider de découvrir que la femme envers qui on a une attirance sexuelle a été victime d'une agression sexuelle.
Non pas parce qu'on trouverait ça "sale" (sauf peut-être une minorité de gars, qui ne méritent de tout façon pas que tu t'intéresses plus à eux s'ils portent ce type de jugement de valeur...), mais parce qu'on risque de ne pas savoir comment exprimer son désir sans passer pour un obsédé du cul, du coup.
Une façon de se sentir collectivement coupable d'être, collectivement j'entends, pas toujours capable de respecter autrui au point de céder à nos pulsions sans consentement mutuel.

Peut-être que pour garder un maximum de spontanéité et de complicité, ne pas le dire d'entrée de jeu est mieux. Non pas parce qu'il "faudrait" le cacher, telle une honte, non, au contraire, pour dépasser ce traumatisme en retrouvant le courage d'avoir confiance dans tes désirs et celui de ton (futur) partenaire sexuel.
Il y a un vrai bonheur à lâcher prise, à (re)faire confiance.
Tout particulièrement dans l'intimité, dans ces moments de vulnérabilités partagées.
En arrivant à ce que ce traumatisme ne prenne pas une place plus grand dans ta vie qu'il n'en a déjà au point de la gouverner à ta place.

Certains ici auront peut-être un témoignage à ce propos (séduire une femme ayant eu un traumatisme sexuel) à partager, qui sait.
Sinon, personne n'a osé te la poser encore, mais pourtant cette question mérite de l'être,
je pense :

As-tu songé à porter plainte ?

Je ne dis pas que tu devrais, attention. J'ai parfaitement conscience que porter plainte n'est pas forcément la meilleure façon de se reconstruire. Mais le sentiment d'impunité peut lui aussi laisser une cicatrice plus profonde que le viol en tant que tel, car il laisse entendre que finalement tu ne serais pas une "vraie" victime et que cela pourrait donc se reproduire puisque sans peine prononcée pas de faute reconnue...

Si c'est trop tôt ou trop dur pour toi de répondre à cette question, abstiens-toi, on comprendra sans problème. Sérieusement.
Mais oui, c'est un sujet vraiment délicat à aborder. J'ai l'impression qu'il y a beaucoup de façons différentes de le gérer, de s'en sortir et de se protéger. Et sans savoir où les autres en sont dans leur reconstruction ou comment ils vivent tout ça, c'est assez difficile de savoir ce que l'on peut dire ou pas pour ne pas les blesser.
Ecoute, en ce qui me concerne tu peux me poser toutes les questions que tu veux (par mp). Même celles que tu pourrais juger indiscrètes (il n'y a vraiment pas de mauvaises questions). Je n'ai pas de mal à en parler. Je ne suis pas du tout un exemple de ce qu'il faut faire, mais si ça peut t'aider d'entendre un autre vécu, je suis là. Je ne suis pas passée par les TCA, ni par des comportements d'auto-destruction "visibles" (puisqu'au contraire j'ai tout fait pour que cela ne se voie pas et ne se sache jamais) et je ne me risquerai pas à te conseiller là-dessus, mais je peux te parler de ce que c'est du point de vue de la vie affective et sexuelle, de mon expérience de l'action en justice (je pense pas que mon expérience particulière puisse te donner des infos sur comment ça se passe vraiment, mais je peux te dire ce que ça fait de porter plainte) et de ma politique sur le fait "d'en parler ou non" dans le contexte d'une relation.
De nombreuses victimes de ce genre de traumatismes ont des comportements addictifs ou se sabotent d'une manière que ne comprend pas toujours l'entourage.
C'est ce qui revient souvent dans les discours de prévention contre les violences sexuelles. Ça m'a frappée quand je cherchais des ressources sur internet, pas mal de témoignages sur le moment où s'est passé la violence, des instructions pour les proches et quelques banalités sur le fait de porter plainte ou de ne pas se sentir coupable pour la victime. On parle moins des cas de où les victimes s'en remettent, et c'est un problème. Bien sûr, il faut condamner les violences, mais il faut aussi parler des exemples positifs. Sinon, le risque de reproduire la violence qu'on a subit devient alors une autre source de culpabilité et... retour à la case de départ.
J'aime pas du tout dire ca comme ca, mais je veux dire que le viol est parfois diabolisé à l'extrême (... ) ca déclenche un certain nombre de réactions bizarres, des amis qui comprennent pas.
C'est tout à fait vrai. Condamner les atteintes sexuelles avec de grandes phrases bourrées d'adjectifs, ça n'a aucune fonction thérapeutique pour personne. On peut condamner la violence clairement et simplement.
Encore merci pour vos réponses à tous, vraiment. J'ai essayé de répondre à certains élèments, je répondrai aux autres un peu plus tard.

NeverEnough :
tu cherches à extérioriser ce vécu, et indirectement à valider et partager l'existence de ce traumatisme si souvent nié
Oui voilà, je ressens vraiment le besoin que tout ça sorte !
Je sens que je prends pas mal de distance par rapport à ce vécu, émotionnellement du moins, et c'est pour cette raison que j'arrive à en parler aussi facilement. Mes parents ont un peu fait la chose suivante : ne pas considérer certaines choses comme graves et les refouler, en faire des tabous. Mais ça n'a pas fonctionné et ça les a amenés à agir de façon trés dysfonctionnelle voire violente.
Je ne veux absolument pas reproduire la même chose. Et en fait j'ai peur que ce ne soit finalement pas si sain que ça, que de parvenir à mettre autant de distance vis à vis de tout ça ;

Pete foolish :
Je ne sais que te dire sinon que tu dois extérioriser tes émotions d'où l'importance de ton suivi : parle , n'arrête pas de parler sans cela ton corps va encaisser .
Oui, j'en prends conscience...

Ca rejoind aussi les problémes abordés par Blusher :
Je ne les compte plus. Sans même parler des mecs à qui c'est arrivé et qui sont les derniers à en parler ou aller consulter.
J'ai justement pu en faire le constat avec mon pére qui a lui même subit des attouchements dans son enfance, mais qui n'a pas pu en parler à l'époque et au final a considéré ça comme n'étant pas grave. Quand je constate les comportements méprisants et parfois violents qu'il a eu ensuite dans la famille, bien que cela n'explique sûrement pas tout, je ne comprends pas comment il peut ne pas faire le rapprochement entre les deux. Pas forcément entre ses comportements et ce qu'il a subit, mais entre ses comportements et le fait de ne pas avoir pu exprimer certaines choses, notamment de part un contexte familial encore une fois assez spécial de son côtés. Il a fallu que ça sorte à un moment donné. Et même si c'est assez injuste que ce soit ses enfants qui en aient fait les frais, il me fait plus de la peine qu'autre chose et j'ai du mal à lui en vouloir. C'est dur de parler de tout ça, tant j'ai l'impression de trahir les schémas parentaux, mais quand je sais que ces schémas sont malsains et vers quoi ils ont mené...

NeverEnough :
As-tu songé à porter plainte ?

Je ne dis pas que tu devrais, attention. J'ai parfaitement conscience que porter plainte n'est pas forcément la meilleure façon de se reconstruire. Mais le sentiment d'impunité peut lui aussi laisser une cicatrice plus profonde que le viol en tant que tel, car il laisse entendre que finalement tu ne serais pas une "vraie" victime et que cela pourrait donc se reproduire puisque sans peine prononcée pas de faute reconnue...
J'y ai pensé, surtout suite aux suggestions de certaines personnes. Mais je n'en ressens pas le besoin, pour le moment du moins et je ne pense pas changer d'avis. J'ai un peu peur de trop rentrer dans les détails, mais ils étaient deux et avaient bu ; un inconnu et l'autre que je connaissais trés bien, pour qui j'avais encore des sentiments et avec qui j'avais auparavant eu une relation assez malsaine et dans laquelle je n'étais pas respectée. D'où des sentiments contradictoires et une grosse culpabilité...
En fait, je sens que la responsabilité peut être distillée dans tellement de choses : l'image biaisée de la société justement qui fait que je ne suis même pas sûre qu'ils se soient rendu compte de ce qu'ils faisaient, mon passé et mes propres erreurs qui m'ont sûrement un peu menée à ça, le fait qu'ils avaient bu... J'aurais l'impression de leur faire porter tout ça sur le dos et que ça les détruirait plus qu'autre chose. Et ce n'est pas ce que je veux. Je ne ressens pas l'envie qu'ils soient punis ou quoi.
J'ose espérer qu'ils aient pris conscience que leurs comportements n'étaient pas corrects et du mal qu'ils ont pu faire, et qu'ils ne recommenceront pas ce genre de chose. Je n'ai pas envie de porter plainte pour qu'ils comprennent tout ça. J'ai peur que ça ne les braque plus qu'autre chose et que ce soit contre-productif. J'ai peur aussi qu'ils soient de mauvaise foi pour se protéger ou d'être déçue par le systéme judiciaire.
Tout ce que je veux c'est parvenir à revivre normalement, passer au dessus de tout ça et le laisser derrière, et me recontruire. Et comme tu le dis ploum, arrêter avec toute cette violence : à la fois celle que je ne veux pas être amenée à exercer, et celle que je refuse catégoriquement désormais de recevoir.
C'est exactement ça en fait :
On parle moins des cas de où les victimes s'en remettent, et c'est un problème. Bien sûr, il faut condamner les violences, mais il faut aussi parler des exemples positifs. Sinon, le risque de reproduire la violence qu'on a subit devient alors une autre source de culpabilité et... retour à la case de départ.

C'est tout à fait vrai. Condamner les atteintes sexuelles avec de grandes phrases bourrées d'adjectifs, ça n'a aucune fonction thérapeutique pour personne. On peut condamner la violence clairement et simplement.
Je ne devrais peut-être pas dire ça, car je sais que suivant le contexte le besoin de porter plainte peut se faire ressentir, et ce en toute légitimité, mais en le faisant, j'aurais personnellement et dans ma situation l'impression de perpétuer toute cette violence et cette agressivité.
Je ne devrais peut-être pas dire ça, car je sais que suivant le contexte le besoin de porter plainte peut se faire ressentir, et ce en toute légitimité, mais en le faisant, j'aurais personnellement et dans ma situation l'impression de perpétuer toute cette violence et cette agressivité.
Je vais paraître abrupte. Mais à tout hasard, si ce qui m'a sauvé la vie peut servir à quelqu'un d'autre.

Encore une fois, la question de la plainte est un choix personnel et il n'y a que toi qui peut savoir si ça en vaut la peine ou pas, d'autant que c'est une procédure éprouvante.

Cependant...

Tu as le DROIT d'être en colère. Tes agresseurs, eux, n'avaient pas le droit de te faire ce qu'ils t'ont fait. Tu n'as pas à te sentir coupable. L'agressivité et la violence sont destructrices quand elles sont gratuites. Mais quand ces mêmes émotions nous servent à nous défendre, elles deviennent nécessaires et vitales. Il faut que tu trouves un moyen de les laisser s'exprimer si jamais elles te submergent. Peut-être pas la plainte... Mais quelque chose qui puisse t'aider à te revaloriser et à revaloriser ta parole et ton consentement.

Une lecture qui m'a un peu aidée :

http://www.editions-zones.fr/spip.php?article60
Puisqu'on est dans les recommandations de lectures sur le sujet:



Autre chose qui a dans le sens de ce que dit ploum.
La musique et son pouvoir cathartique:
Se faire une playlist qui te fasse exprimer différentes émotions allant des larmes au rire.
Les miennes commençaient pas un morceau triste, puis un peu moins triste pour avancer vers des trucs un peu (beaucoup) énervés et progressivement vers des morceaux joyeux jusqu'à carrément euphorique. Je me faisais des playlists de 6 à 12 morceaux, porte fermée, son à fond les ballons si tu en as envie. Tu peux chanter, danser, gueuler si ça te fait du bien. On en sort plus serein.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Like ! le 23.04.14, 17h53 par Poivron
  • [+1] Instructif le 23.04.14, 19h24 par Hydrogene
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