On a pas besoin de tous faire pareil les uns que les autres, et faire différement n'est pas une déviance, même si certains blaireaux essaieront de vous faire rentrer dans le rang.
Voilà, c'est bien ça.
Je divise en 2 parties les personnes qui ont voulu me remettre "sur le droit chemin".
Il y a ces personnes qui tiennent à moi, ou du moins je le crois. Des amis qui veulent mon bien et qui pensent me rendre service. En réalité je pense que c'est le choix de facilité de penser que mes envies et mes idées ne seraient que le fruit d'un deséquilibre chez moi (entendre la peur de l'engagement). ça leur évite de se poser des questions sur eux-mêmes. J'ai eu la confirmation de ce ressenti lors de plusieurs soirées avec des amies et leurs copains. Elles m'ont expressément demandée de me taire sur ce sujet pour ne pas leur donner d'idées.
Je ne me cache pas de mes envies et je vais régulièrement au dialogue (beaucoup moins maintenant parce qu'à force j'ai compris que l'échange tel que je l'imagine était compliqué). Je n'affirme jamais rien, je ne m'en sens pas la légitimité, j'estime n'avoir que des réponses pour moi même et je pose en général beaucoup de questions. Pour avoir des réponses et enrichir ma réflexion. Parfois ça les place devant leurs propres contradictions. A partir de ce moment là, ou ils changent de sujets, ou on accepte tous gaiement que nous faisons comme nous pouvons après tout et que c'est cool d'en parler ou je me fais insulter.
Je me souviens de cette soirée où le sujet était parti contre ma volonté ( parce qu'au bout d'un moment ma vision "amuse" et on me prend à partie pour que je parle de tout ça comme si c'était un numéro de cirque), je fais comme d'habitude, en douceur, je n'affirme rien, je ne parle que pour moi. Le mec en face de moi était un vrai con, ça a commencé à monter, je me suis calmée avant que ça ne parte en clash. Le connard de base qui ne supporte pas qu'on soit en désaccord avec lui, que j'étais malsaine, que j'allais introduire des idées perverses dans la tête de sa copine (mon amie au passage, qui m'a fait la gueule pendant 15 jours après ça mais qui s'est calmée quand elle a compris qu'à ce moment là monsieur connard la trompait, bref).
Parfois je me dis que je ferais bien de me taire parce que j'oublie que tout est jugé, répété, déformé. J'ai compris qu'on me présentait maintenant souvent comme une fille "légère et très ouverte si tu vois ce que je veux dire, elle veut pas du sérieux" à des amis d'amis, des personnes (souvent des hommes) que je ne connais pas. ça me peine un peu parce que c'est loin d'être ce que je souhaitais mais disons que c'est la règle en "société" et que j'ai tendance à l'oublier. ça explique ma tendance à préférer des hommes hors de mon cercle social, qui ne me connaissent pas par descriptions des autres.
La deuxième partie qui essaie de me remettre sur la route sont les hommes "potentiels" que je rencontre. Depuis quelques temps, sur les conseils de Smooth, je n'en parle plus. Mais avant ça j'ai pu aborder le sujet sans nécessairement le vouloir d'ailleurs. Et là c'était un festival avec certains, j'étais malsaine, ils allaient évidemment changer ma vie et me remettre sur les rails, c'est parce que je n'avais pas encore rencontré le bon (sous entendu eux), que j'étais une petite chose perdue à sauver. Là j'explique calmement que non, qu'effectivement je changerais peut-être de vision un jour mais que je suis tout à fait capable de réfléchir par moi même et que je suis saine d'esprit. Une fois ceci dit, c'est next et je ne me fatigue pas à m'engueuler avec eux, ce serait de l'énergie perdue.
Là où tu as raison c'est qu'ils créent effectivement du stress et de mauvaises choses. Maintenant, surement parce que je n'apprécie pas tellement les situations de conflits, j'évite de faire polémique et les engueulades. Si je sens que le dialogue est bloqué malgré toutes mes précautions (et du moment qu'il n'y a pas eu de propos trop graves) je change de sujet et tant pis, je laisse couler. On ne peut pas discuter de tout avec tout le monde et je sais qu'on ne peut pas changer le monde. Je n'ai pas envie de perdre mon énergie avec des personnes qui refusent la discussion.Je sais que j'ai tendance a leur rentrer dans le lard bien direct, parce que ça m'insupporte et que je trouve que les gens comme ça sont des nuisibles qui créent du stress et des mauvaises choses autour d'eux. Cellar en a été témoin haha.
Lui me dit qu'il faut composer et être au dessus de ça, ce que je peux trouver tout aussi valable.
Qu'en pensez vous? Quelle attitude adopter avec les gens qui jugent comme ça?
Après ça n'enlève rien qu'ils resteront probablement des potes (si ils en sont au départ), on a tous nos limites. Je crois qu'avec le temps j'ai décidé de lacher du lest là dessus, je prends les gens pour ce qu'ils sont, ce que je trouve cool, pour les bons moments. Faut juste être réaliste sur ces points de discordes.
C'est au final ce qui va différencier mes potes de mes vrais amis. Ou un homme éphémère dans ma vie d'un autre avec lequel je sens que je peux voir plus loin.
Ils acceptent mes défauts, j'accepte les leurs, tout en étant consciente que certaines idées sont trop essentielles pour moi pour qu'elles ne soient pas partagées par ceux qui comptent vraiment.