Peut-être n'ai je pas pris le problème dans le bon sens ?

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le 07.06.2015 par Djapp

4 réponses / Dernière par Djapp le 11.06.2015, 05h54

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
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Bonjour à tous. :)

Afin que vous puissiez cerner le personnage, vous pouvez passer sur ma présentation, ça m’évitera de devoir re-blablater la même chose et d’alourdir le post. ;) nouveau-djapp-vt37858.html
Je peux abréger pour ceux qui ont la flemme: jeune homme, 19 ans, étudiant.

Alors, voici mon souci.
J’ai eu une année difficile l’an dernier, à cause d’une fille que je qualifierais de toute bonnement cinglée. Ca arrive, pas grave, je m’en suis remis rapidement !
Cette année en revanche, je suis passé au bord de la dépression et j’ai vraiment failli craquer. Je me suis lancé dans des études qui ne m’ont absolument pas plu. J’ai arrêté au bout de deux-trois mois, complètement perdu, je suis revenu chez mes parents, ambiance de folie évidemment. :mrgreen:

J’ai profité du temps que j’avais pour faire des stages et préparer un voyage. J’ai commencé l’escalade et la plongée. J’ai finalisé ma formation BAFA. Je me suis donné du temps pour moi, j’ai rencontré des gens plutôt extras et quelques pointures, dans le domaine de la survie notamment.
J’ai trouvé un cursus d’études tout bonnement passionnant pour l’an prochain (audiovisuel).
En gros j’ai appliqué le principe du « aimes-toi toi-même ».
Ca marche pas mal, je me sens mieux.

Par contre je suis assez peu sorti cette année, et je n’ai rencontré aucune fille, enfin, je n’ai eu de relation avec aucune fille quoi.
Ca ne me manque pas énormément, tant que je ne sors pas beaucoup.
Mais là ça va plus du tout. :lol:
Je suis en voyage là, en solitaire autour de l’Europe. 1 mois. C’est mon premier voyage aussi long seul, et autant dans un certain sens c’est un vrai kiff (pouvoir faire ce que je veux, tirer à l’AK47, faire de la spéléo ou dormir jusqu’à midi si j’en ai envie), autant dans un autre sens je me suis pris mes problèmes relationnels en pleine gueule. En plus en Europe Centrale et en Europe de l’Est, le taux de HB8-10 au m2 explose. Image

J’ai un gros souci avec les gens de mon âge (> de 30 ans c’est ok). Les mecs ça passe, je peux les aborder sans problème, si j’ai un renseignement à leur demander par exemple (autrement c’est pas possible). Les filles y a rien à faire. J’ai ma zone de confort qui appelle au secours dès que je veux aborder. Du coup je reste planté comme un gros con et il ne se passe RIEN. Bon, je peux aborder quand je suis dans une situation d'urgence en gros, genre je ne me soucie quasiment pas de mon interlocuteur. :D Quand je suis avec un groupe d'amis ça va mieux, mais là c'est pas le cas.

J’avais placé beaucoup d’espoirs dans ce voyage, vis à vis de mes petits problèmes relationnels, mais il se trouve que les jeunes voyagent beaucoup en groupe et n’ont clairement rien à carrer du jeune qui voyage seul, ils passent en coup de vent dans la chambre et se barrent vite fait, sans même se donner la peine de parler anglais. Ou alors ils sont tellement éclatés que je pige rien à ce qu’ils racontent. Jusqu’à maintenant, j’ai réellement sympathisé avec trois personnes: deux voyageurs (dont une voyageuse) de plus de 35 ans, et un jeune brésilien alone également, de 22 ans. C’est tout, en 2 semaines. :/

En plus de ça, j’ai peur de faire un One-itis sur une amie qui va revenir en France après un an d’absence. J'y pense un peu trop souvent et je pourrais fort être déçu, très probablement même. Elle était amie en partant, je doute que ça puisse changer en revenant... nope ? :?
J’ajouterais que je sais que je plaît aux filles (je préfère préciser que je ne suis plus puceau depuis deux ans, mais c’est pas la folie), mais je dois avoir un très mauvais radar à émotions parce que je laisse quasiment toujours passer les bonnes occases. J’ai comme le besoin d’être quasi-friendzoné pour commencer le game quoi. Vous voyez la perte de temps. :D

Du coup, je me sens mieux, mais je suis toujours trop perdu. Ce post est très confus, je m’en rends compte. Mais si vous avez quelques éléments de réponses, je suis preneur ! ;)
J'ai lu dans ta présentation que tu t'intéresses à beaucoup de choses, mais finalement beaucoup de choses en solitaire. D'ailleurs ton choix d'orientation (JR zones de conflit) est aussi un métier solitaire puisque risqué (un film sorti sur ça d'ailleurs cette année, que j'ai pas vu mais qui avait l'air bien "L'épreuve"). Tu pourrais pas en cherchant bien insister un peu plus sur l'aspect social de tes activités (dans l'escalade par exemple, sortie de groupe en falaise), ou bien te trouver une activité qui te plait qui soit plus sociale ?
Survie, self defense, tir, JR... c'est la guerre dans ta vie ?
Pour ce qui est des rencontres en voyage... Je comprends tout à fait tes espoirs, et tes déceptions. Déjà c'est chouette que tu sois parti. Après un voyage ça peut se passer de plein de façons, tu peux pas généraliser à partir de 2 semaines. Peut être ça va t'apprendre à mieux calibrer la façon de voyager qui te correspond le mieux, pour ainsi rencontrer les gens qui te correspondent le mieux. C'est sûr qu'en auberge dans l'europe de l'est, bon moi c'est encore un peu plus à l'est que je suis allée, mais j'imagine bien les groupes d'amis qui viennent en ville pour faire la fête après les exams et à l'approche de l'été. Essaye de passer un peu de temps dans les espaces communs de tes auberges ? Si tu vois des gens qui t'ont l'air un peu sur la même longueur d'onde que toi va leur parler ?
Même quand tu es en ville, que tu te balades, hésite pas à parler aux gens dont la tête te revient bien. Même si c'est pour un conseil, un renseignement, peut être la discussion s'enchainera, et dans tous les cas c'est toujours plus agréable une journée de voyage où on a parlé de broutilles qu'une journée de voyage où on a parlé à personne.
Voilà, quelques petites bribes de pistes.
Bon je te réponds pas du tout sur la question des filles, d'une parce que j'ai pas d'idées et de deux parce qu'il me semblait que l'aspect social était un bon premier pas.
C'est en cheminant qu'on fait son chemin, t'as déjà mis un pied devant l'autre continue.
J'ai conscience que mon message puisse paraître confus et que la seule réponse valable soit "sors toi les doigts du cul" (chose que j'essaye tant bien que mal de mettre en pratique :mrgreen: ), donc je te remercie pour ta réponse détaillée. :)
Tu pourrais pas en cherchant bien insister un peu plus sur l'aspect social de tes activités (dans l'escalade par exemple, sortie de groupe en falaise), ou bien te trouver une activité qui te plait qui soit plus sociale ?
Oui, j'y ai pensé mais je n'ai pas encore un assez bon niveau pour suivre les gens de mon club qui sont tous expérimentés, mais peut-être que cet été en effet, je pourrais me trouver un stage ou quelque chose. En plongée aussi notamment. Mon souci c'est qu'il me faut bien une grosse semaine pour commencer à être à l'aise avec les gens, je vais devoir me faire violence. :lol:
Survie, self defense, tir, JR... c'est la guerre dans ta vie ?
Oui alors attention hein, je ne donne pas dans le paramilitaire, que je trouve plutôt ridicule. La survie c'est de la gestion des besoins primaires en milieu naturel notamment (en urbain c'est plus orienté self/évac), donc en gros apprendre des choses essentielles et améliorer son self-control dans un milieu extraordinaire vierge de civilisation à plusieurs kilomètres à la ronde. Rien de violent là-dedans, je dirai même que ça permet de travailler sa paix intérieure. :wink:
Le tir c'est un plaisir de l'objet et un exercice de concentration plus qu'une Rambo addiction.
La self c'est parce que j'ai du mal avec la philosophie purement martiale et le côté règlement des SdC. :) Puis je dois à cette pratique de m'avoir sorti de quelques mauvais pas. Image
Pour ce qui est des rencontres en voyage... Je comprends tout à fait tes espoirs, et tes déceptions. Déjà c'est chouette que tu sois parti. Après un voyage ça peut se passer de plein de façons, tu peux pas généraliser à partir de 2 semaines. Peut être ça va t'apprendre à mieux calibrer la façon de voyager qui te correspond le mieux, pour ainsi rencontrer les gens qui te correspondent le mieux. C'est sûr qu'en auberge dans l'europe de l'est, bon moi c'est encore un peu plus à l'est que je suis allée, mais j'imagine bien les groupes d'amis qui viennent en ville pour faire la fête après les exams et à l'approche de l'été. Essaye de passer un peu de temps dans les espaces communs de tes auberges ? Si tu vois des gens qui t'ont l'air un peu sur la même longueur d'onde que toi va leur parler ?
Même quand tu es en ville, que tu te balades, hésite pas à parler aux gens dont la tête te revient bien. Même si c'est pour un conseil, un renseignement, peut être la discussion s'enchainera, et dans tous les cas c'est toujours plus agréable une journée de voyage où on a parlé de broutilles qu'une journée de voyage où on a parlé à personne.
Attention, je ne généralise pas. Je me rends juste compte que j'avais un peu trop idéalisé le truc. Mais je tenterais de nouveau l'expérience du voyage en solitaire car je trouve ça quand même très plaisant, mais peut-être en moto la prochaine fois. C'est un assez bon facteur de rencontres. :) Tout comme je pense plutôt partir dans des zones moins urbaines et plus sauvages. Je me sens beaucoup plus dans mon élément dans le milieu naturel, moins stressé. Bref. Je précise que je finis toujours par sympathiser avec une personne dans l'auberge, là un espagnol par exemple, mais il me faut un certain temps. En plus ça dépend de l'auberge. J'ajoute que je parle le franglais, langue parlée uniquement par quelques français. Mais ça encore ça va, c'est pas plus handicapant que ça. Ca m'obligerais même à être physiquement plus expressif. ^^


Autrement tu as raison, je sais que c'est l'aspect social qui pêche, j'ai un grand manque de confiance en moi face aux inconnus (en revanche à l'oral, j'ai jamais compris pourquoi, mais je peux faire rire une classe de 50 inconnus tout en étant à l'aise et en m'en tirant avec une très bonne note: grand mystère). Je vais penser à tes conseils et tenter de les mettre en application dès demain. :)

En revanche c'est con mais à force de fréquenter mes amis ruskofs en france, je finis par faire comme eux: je tire une gueule de tueur dans la rue et ne souris que si j'entame une conversation avec quelqu'un. C'est à corriger j'imagine ?
Et bien à mon tour de te remercier d'avoir répondu assez précisément aux questions que je te posais (tout le monde ne le fait pas), et ça me donne de la matière pour te re-répondre
Djapp a écrit :Mon souci c'est qu'il me faut bien une grosse semaine pour commencer à être à l'aise avec les gens, je vais devoir me faire violence.
Djapp a écrit :Bref. Je précise que je finis toujours par sympathiser avec une personne dans l'auberge, [...] mais il me faut un certain temps.
Sans renoncer à l'envie d'être à l'aise plus rapidement, tu peux déjà tirer partie de ce que t'enseigne ton observation : ok ça te demande un peu de temps de sympathiser. Mais en revanche quand ça se passe, j'imagine que tu te sens assez sincère dans l'échange ? Ce qui est une qualité. Prends-tu le temps de nourrir les rencontres que tu fais ? En attendant de pouvoir passer en un clin d'oeil une super soirée avec de parfaits inconnus, pourrais tu prendre l'habitude de nourrir tes relations déjà entamées ? En proposant des activités communes ? En prenant simplement des nouvelles des gens qui t'ont intéressé ? Bien sûr en voyage c'est moins évident mais c'est un conseil général.
Par exemple pour l'escalade, même si tu n'as pas un gros niveau, tu peux très bien trouver quelqu'un qui a à peu près ton niveau pour faire des sessions ensembles (et faire des voies, pas que du bloc). Idem pour beaucoup de choses en fait.
Djapp a écrit :Oui alors attention hein, je ne donne pas dans le paramilitaire
okok, je demandais juste. Sait on jamais. Je vois que c'est pas ton cas, il y en a qui font ça : se renfermer dans une armure de guerre en réponse à tout ce qu'ils ressentent comme des agressions.
Djapp a écrit :en revanche à l'oral, j'ai jamais compris pourquoi, mais je peux faire rire une classe de 50 inconnus tout en étant à l'aise
Pour moi ça se tient : devant une classe comme ça, on est en représentation, on est un personnage, on est un rôle. C'est pas pareil qu'une conversation en tête à tête.
Djapp a écrit :à force de fréquenter mes amis ruskofs en france, je finis par faire comme eux: je tire une gueule de tueur dans la rue et ne souris que si j'entame une conversation avec quelqu'un. C'est à corriger j'imagine ?
Ahah, c'est clair que les russes des fois ils se taillent des bonnes réputations de gens rustres et froids, mais ceux qui les connaissent savent que ce n'est qu'une attitude à laquelle il ne faut pas s'arrêter : si on pousse la porte, tout s'illumine, la chaleur humaine déborde et les relations sont sincères. Mon expérience de la russie en tout cas.
Après si tu sens que ça pourrait t'aider d'être un tout petit plus facilement souriant, tente le coup. Entraine toi. 10 sourires par jour gratuitement.
C'est vrai que l'autre jour dans les transports j'ai vu un mec magnifique, genre tom cruise quand il était jeune. Je le regardais et quand j'ai croisé son regard argh je me suis pétrifiée il avait l'air d'avoir trop la rage, trop de rancoeur, pas possible de continuer à le regarder.

Après tu parles de favoriser une certaine paix intérieure.
Cette paix intérieure est une bonne ressource pour faire taire les voix qui nous disent que sans aucun doute les autres nous trouvent minables et autres fadaises, pour se rendre compte qu'en fait on est tous à la même enseigne, pour se rendre compte de qui nous intéresse, et qui ne nous intéresse pas, et pour naturellement aller vers ceux qui nous intéressent.

Bonne route !
Merci pour ta réponse. :)

Je vais faire court parce que je sors tout juste de soirée à Varsovie (un pote m'héberge). J'ai passé l'aprem avec mon pote, sa copine, un mec que j'ai rencontré à Cracovie et un autre type que ce dernier avait rencontré sur le chemin. Du coup on a passé un peu de bon temps, donc très content de ma journée. :mrgreen:

Mais en boîte (et c'est pareil en France), y a vraiment pas moyen pour moi. Surtout là, c'était tout bonnement scandaleux, le comportement de gros chien était la condition numéro 1 pour pouvoir approcher une fille (quand je dis gros chien c'est pas par dépit, c'est vraiment véridique). Mais moi, même si je peux parfois me comporter comme une grosse brutasse, faut pas déconner, j'y arrive pas. :blbl: C'est même pas que j'ai peur de me faire jeter, c'est juste que je comprends pas comment on peut donner "envie" à une fille en arrivant derrière elle et en lui bavant sur l'épaule. Ca me dépasse totalement. :mrgreen:
Bon j'ai essayé quand même. Mais je devais pas avoir l'air convaincu par ce que je faisais, ou alors la fille était trop bourrée, parce que si on a dansé 10 secondes c'était un max. Image
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