de la misère sentimentale à une vie normale... un anti-journal

Note : 88

le 07.10.2020 par Esope

75 réponses / Dernière par Jalapeno le 14.05.2023, 10h11

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Salut, moi c’est Esope, je suis maintenant au début de ma trentaine et j’aimerai raconter ici mes expériences de vie en lien avec la séduction et mes réflexions.

Pourquoi ? Pendant très longtemps, j’ai souffert de mon célibat, de mon absence de succès avec la gente féminine, ce qui a créé de grosses frustrations et amplifié quelques soucis psy. J’ai été au fond du trou, perdu, sans espoir. Mon propre futur me semblait impossible, si on me l’avait prédit, je n’aurai pas osé y croire.
A cette époque, je lisais régulièrement les forums sans y participer, et j’appréciais de voir comment certains s’en sortaient... Maintenant c’est à mon tour de raconter comment je m’en suis sorti et si ça peut aider quelqu’un, donner un peu d’espoir à certains ou amener d’autres à réfléchir, et bien tant mieux.

Pour info: j'ai eu ma première copine à 26 ans (pendant quelques mois), ensuite plusieurs partenaires dans les mois qui ont suivi; puis plusieurs relations sérieuses ou pas ayant durée de quelques mois à 3 ans. Maintenant je suis à nouveau célibataire depuis quelques mois
« Pourquoi ? Pourquoi moi ? »
Esope, quand il avait 16-18 ans, pensait qu’il avait le temps. Il avait de nombreux amis, il flirtait avec quelques filles, mais c’était juste un jeu avec des personnes sympathiques et attirantes, rien de plus que parler et rigoler. Il y avait le temps pour trouver LA BONNE PERSONNE.

Et ensuite, le désert pendant 5 ans. Des études prenantes dans un univers très masculin. La pression, la perte de confiance en soi, la frustration, la dépression…

Esope, à 23 ans, a repris du poil de la bête. Il a rencontré quelques demoiselles mais tout est resté platonique. Soit elles ne lui plaisent pas vraiment (juste physiquement mais il cherche plus), soit elles jouent avec lui. Il se dit que se n’est qu’une question de temps et d’effort avant que ça marche avec une fille bien.

Esope, à 26 ans, ses dernières années il a essayé encore et encore. Il a énormément travaillé sur lui-même. Il a plus d’amis, un bon job, sort de sa zone de confiance, essaye de relativiser. Mais c’est encore et toujours la galère, il a traversé des périodes affreuses. Heureusement en ce moment, il a un bon flirt, et à force de la faire rire, la demoiselle, qui n’était pas chaude au début, vient de lui proposer de sortir, à deux, le lendemain, dans un bar sympa. Mais elle prévient, elle a besoin de temps. Esope est aux anges, rien ne presse… Ce coup là, il le sent bien, enfin !

Le lendemain, Esope désespère dans son lit, une nuit sans sommeil où la rage domine. Quelques heures plus tôt, la fille qui occupait ses pensées avait finalement décidé de finir la soirée dans le lit de son meilleur pote.

L’incompréhension, le désespoir, la rage :
« 
- Qu’est ce que j’ai encore fait de travers ?
- Pourquoi la vie s'acharne sur moi ?
- Pourquoi aucune femme ne me trouve à son goût ? Je ferai ce qu’elle voudra !
- Pourquoi les autres n’ont pas ce problème ?
»


Cher lecteur, j’espère que tu n’as jamais vécu ses émotions, ce désespoir. Si c’est le cas, tu connais mes questions. Mais pour s’en sortir, il faut connaître les causes du mal.

A cette époque, j’avais trouvé plusieurs raisons expliquant mon célibat. Aucune n’était complètement fausse.
Je ne suis pas assez beau

c’est vrai que la première fois que quelqu’un m’a dit que j’étais beau, j’avais 27 ans… et depuis, une seule autre femme m’a dit et répété que j’étais beau, mais qu’elle ne l’avait remarqué qu’après le début de notre relation. Oui j’ai une beauté assez confidentielle! mais ce n’est pas un problème, malgré mon physique, j’ai eu des copines, certaines très jolies, certaines juste pour du cul.


Je n’ai pas de chance

jusqu’à mes 26 ans, je n’étais pas chanceux avec les femmes, c’est vrai! Même en essayant encore et encore… Deux solutions, améliorer sa technique, ou essayer encore (tant que ta probabilité de succès est supérieure à 0, sinon améliore ta technique avant). Le problème est que chaque échec m’envoyait au bord de l’abîme, la dépression n’était jamais loin, et donc j’avais peur d’essayer. Le futur m’a prouvé que la chance tourne et retourne...


Je suis un handicapé du charisme

Alors oui, je n’attire pas les regards quand j’entre dans une pièce, je ne suis pas un leader né. C'est même l'inverse, j'évite els regards, j'ai une posture qui ne reflète pas la confiance en soi... Ça se travaille peut-être. Il y a au moins une solution alternative que j’ai découvert par la suite : être à l’étranger, et de préférence, en dehors des zones touristiques :) Là, même si tu es quelconque physiquement, ton accent est tellement charmant, qu’on te remarque à tous les coups


Les femmes ne sont pas fiables ou sont manipulatrices… et je suis un sacré pigeon

Oui, les hommes sont pareils. Avec le recul, chacun cherche à atteindre ses objectifs, les autres ne sont souvent qu’un moyen d’y arriver. C’est égoïste? c’est la vie, et il faut s’y faire.
En pratique, ça n’empêche pas d’avoir une relation, mais je me faisais baladé car je ne savais pas dire non et j’espérais que ça finisse par marcher


Les vraies raisons, en tout cas celles que je perçois avec un peu de recul :
Je suis un romantique, gentil et honnête avec ça :
- du fait de mon éducation assez traditionaliste, je voyais les relations peu sérieuses de manière négative
====> déficit d’expérience, de relations fun
====> aucune confiance quand je rencontre quelqu’un qui me plaît
- je pensais que les femmes cherchaient avant tout une relation, et pas de sexe (de ce fait, je ne sexualisais pas)
- j'ai longtemps pensé que rencontrer une femme viendrait tout seul, au lieu d'être proactif, de forcer le destin
- j’étais, et je suis toujours, très altruiste, je me sacrifie facilement :
====> je préfère laisser passer une occasion que de blesser quelqu’un
====> essayer de séduire une fille en couple était pour moi impensable

=> modifier mes valeurs et mes croyances m’a aidé à m’en sortir, mais c’est long !

J’étais en manque de confiance et j’avais une vision de moi même de plus en plus mauvaise:

- cela a attiré un certain nombre de femmes qui ont cherché à profiter de moi (pas physiquement :/ mais pour recevoir des attentions, des services, être invitée au resto, au cinéma…)
====> je perds confiance, cercle vicieux
- je suis aveugle, je ne vois pas quand une femme est intéressée (mon psy disait que ça m’arrangeait bien, car cela aurait perturbé mon opinion sur moi-même)

=> j’ai fini par me rendre compte que la seule chose qui me manquait était un succès avec une femme. Un compliment, l’embrasser, coucher avec, savoir qu’elle me désire… N’importe laquelle de ses choses m’aurait fait un bien fou et boosté ma confiance en moi pour des semaines!
Esope Unchained
Esope désespère dans son lit, une nuit sans sommeil où la rage domine. Quelques heures plus tôt, la fille qui occupait ses pensées avait finalement décidé de finir la soirée dans le lit de son meilleur pote.
LA RAAAAAAAAAAAGE !
Une émotion nouvelle et tellement forte, j'ai failli devenir fou. Une porte ouverte s'est ouverte sur mon côté obscur !

J’ai toujours voulu être un gentil mais ça ne paye pas
Le romantisme, ça plaît en théorie aux femmes, mais en pratique...
J’ai toujours voulu éviter de blesser les autres, mais je finis sur le carreau à la fin.

Bref, maintenant je me laisse la possibilité de penser avant tout à moi, à ce que JE veux.

Première étape : trouver un psy, parce que j'en avais besoin
Deuxième étape : essayer encore avec les femmes, mais sans être spécialement gentil et honnête.

Après quelques mois, j’avais contacté quelques filles sur internet, pas toutes forcément très intéressantes. J’ai prétendu être plus que ce que je n’étais, j’ai sexualisé les conversations (ça c’était nouveau, je ne savais même pas de quoi je parlais. Je crois que la seule raison qui a fait que j'ai essayé, était que ces filles ne m'intéressaient pas vraiment).
Une demoiselle cherchant une relation sérieuse m'a fait comprendre qu'elle souhaitait me rencontrer. On était très différent, elle vivait loin, j'avais des doutes sur ce que cela pourrait donner. Mais pour savoir si cela marche ou pas, il faut essayer. Elle m’a invité chez elle pour un week end. Ça s’est bien passé, j’ai rencontré ma première copine, une demoiselle sympathique, qui me trouvait intéressant et attirant. Du bonheur en barre!

Ça n’a pas marché longtemps. Elle a commencé à s’attacher après quelques mois, alors que pour moi notre relation atteignait ses limites. Bref, je l’ai quitté. Elle était triste, elle a pleuré, j’étais malheureux et triste pour elle…
Mais pour moi, j’étais enfin heureux, j’avais cassé ma malédiction, j'avais séduit une femme, donc c'était sans doute possible avec d'autres aussi. Je ne lui ai jamais raconté les misères que j’avais eu avant de la rencontré, je ne l’ai donc jamais remercié de m’avoir permis de m’en sortir.
Mais je la remercie du fond du coeur !
Une année exceptionnelle !

Dans les semaines avant de rencontrer ma première copine, j’étais dans mon état normal… c'est à dire désabusé, j’avais perdu depuis longtemps la légèreté, la confiance et j’étais sur certains aspects de ma vie en mode survie. J’avais honte de mon absence d’expérience avec les femmes et une mauvaise image de moi-même (sur le plan de la séduction). Bref, j’étais très loin de me douter que l’année à venir serait incroyablement bonne.

Acte 1 : ma première copine.
J’ai déjà expliqué cette relation. Bien que cette demoiselle ne correspondait pas à mes attentes à long terme, c’était magique sur le court terme. J’étais capable de transformer un flirt en relation sentimentale, d’avoir une petite complicité avec quelqu’un, d’être désiré. Niveau sexe, ce n’était pas fou mais, pour moi, c’était déjà énorme ! Cela m’a transformé. En fait j'étais devenu 'normal', j'avais finalement passé un rite de passage. C’est incroyable à quel point une petite validation peut faire gagner en confiance en soi.

Disparue la honte ! Evanouies ces nuits de désespoir ! Me voila libre !

Et ma première décision d’homme libre a été de quitter ma copine et « le confort » qu’elle me procurait. Mes ailes étaient déployées, je ne m’envisageais pas avec elle sur le long terme et je ne voulais pas la blesser en laissant ses sentiments devenir plus forts.

Acte 2 : de la confiance, et de courtes rencontres

Le sexe pas encore décomplexé

Après 3 mois de célibat, de retour sur un site de rencontre, je me suis fait chauffé par une jeune demoiselle. Un ami m’a conseillé de profiter de l’occasion. J’ai vu la fille, on a couché ensemble… et je suis parti une demi-heure après : j’étais mentalement très perturbé. D’un côté, j’étais fier et heureux d’avoir couché avec cette fille, de l’autre, on n’avait vraiment aucun point commun, rien qui nous liait à part un peu de désir. Et le fait de voir quelqu’un qui ne me plaît pas vraiment juste pour me vider les couilles… J’ai trouvé ça pitoyable. C’était vraiment trop éloigné des valeurs dans lesquelles j’ai été éduqué.

Les choses les plus belles arrivent lorsqu’on s’y attend le moins
Quelques mois plus tard, fort de ma confiance qui ne me quitte plus, je décide de partir en vacances 3 semaines à l’étranger, seul, sans vrai programme, pour voir où le vent me portera. L’objectif caché est de sentir si je pourrai vivre à l’étranger quelques temps, par curiosité et par défi.

Je me suis posé dans une auberge de jeunesse pas chère, à l‘extérieur d’une charmante petite ville. Il y a 9 lits dans ma chambre et mes quelques « colocs » sont sympa mais changent tous les jours. Les jours passent, je profite, je rencontre des hommes et femmes, on discute, je bois des canons et je rentre tard.

Un matin je suis réveillé par une jeune femme qui s’excuse 10 fois de me réveiller et quitte la chambre. Quand elle revient, je lui demande ce qu’elle fait dans cette ville et apprend qu’elle n’a pas un programme chargé pour la journée. Je lui propose donc d’aller faire un tour ensemble plus tard et elle me donne son numéro.
Finalement on décide d’aller dîner ensemble et on boit quelques verres. Elle a 19 ans. Je lui dit qu’elle est vraiment mignonne et elle se teinte d’un beau rouge écarlate. En retournant vers l’auberge, je lui propose de faire un détour par la place la plus belle de la ville. Sur place elle me dit que c’est vraiment joli, romantique… et je l’embrasse fougueusement. Puis on se remet en route vers l’auberge plus ou moins silencieusement. Subitement, elle me demande si j’ai des préservatifs (OUIIIIII, j’en avais acheté le matin même, divine inspiration…). A ce moment la tension est à son comble mais je suis joueur et je multiplie les détours vers les endroits romantiques. A chaque arrêt cela devient plus chaud et on se demande en rigolant comment on va faire dans une chambre de 9 lits.
Miracle ! il est minuit, en semaine et la chambre est vide, pas d'autres draps que les nôtres. La demoiselle me dit qu’elle veut y aller doucement, qu’elle est vierge. Je fais tout pour la mettre en confiance, et je lui dit qu’on fera ce qu’elle voudra faire. Elle me répond qu’elle veut tout faire.

Cette nuit de sexe reste la plus magique et étrange de ma vie. La demoiselle était vierge mais avait bien plus d’expérience que moi : elle avait déjà eu une dizaine de partenaires sexuels (dont seulement 2 hommes qui n’avait apparemment pas réussi à la pénétrer selon ses dires). Elle prenait tellement de plaisir que j’avais l’impression d’être Dieu en personne (elle était tellement sensible qu’elle ne pouvait plus bouger à partir du moment où je l’effleurais. Il fallait qu’elle repose sur le dos pour la pénétration, car elle ne pouvait pas rester debout ou au dessus).

Le lendemain on se quitte, on se revoit pour une autre session de pur sexe une semaine plus tard.
Wahou! Je n'en revenais pas, je suis resté sur mon nuage pendant le reste des vacances. Je ne voulais que profiter de la mémoire de cette alchimie si parfaite et de cette aventure sexuelle magique ! Ma vie avait définitivement changé pour le mieux et la chance était avec moi!


Le consentement !
Au retour des vacances, je rencontre une demoiselle prometteuse avec laquelle j’avais déjà discuté par hasard à Paris. Pourquoi prometteuse? elle a un peu de charme, mais surtout plein de qualités qui me font dire que c’est le genre de fille avec lequel je pourrai me poser.
Un deuxième rendez vous commence très bien. On a prévu de passer l’après midi ensemble, et elle m’embrasse en me voyant. On passe 3 heures dehors à se rouler des pelles puis elle me dit que, si je veux, on peut aller chez elle.
On continue à s’embrasser et ça devient à la fois plus chaud et assez étrange. Car elle est tendue. Plusieurs fois elle me demande d’arrêter ou de ralentir… ce que je fais. Puis, après 10-20 secondes de calme elle revient à la charge et passe à la phase suivante, enlève un vêtement ou me demande d’en enlever un, va fermer les rideaux et va s’asseoir sur moi. Elle me dit qu’elle ne veut pas aller plus loin… attend 10 secondes puis enlève sa culotte… 30 secondes plus tard elle me dit qu’elle va chercher un préservatif, revient et me chevauche. Mais elle avait toujours l’air tendue.
On passe encore quelques heures ensemble puis je rentre chez moi, on s’envoie des messages jusque tard dans la nuit en fixant notre prochain rendez vous.

Le lendemain, la demoiselle m‘appelle et elle est en colère. Elle me dit qu’on est allé beaucoup trop vite et qu’elle s’est sentie forcée à coucher avec moi. Pour ma part, je suis anéanti : oui j’avais senti qu’il y avait de la tension, mais vu qu’elle revenait chaque fois à la charge ensuite, je n'avais juste rien compris ; elle m’a dit qu’elle avait couché avec moi parce qu’elle savait que c’était ce que je voulais. Je lui ai dit que j’étais désolé et que j’aurai été prêt à attendre… Mais pour elle, c’est trop tard. Fin de l’histoire et je me sens mal.
Les phrases les plus importantes du post!
Depuis cette histoire, j’ai décidé de parler de sexe avec mes potentielles partenaires avant de me retrouver au lit avec elle, en tout cas avant d’entreprendre quoi que ce soit au lit.

Message N°1 : j’aime le sexe, mais il n’y a pas urgence. Je préfère qu’on soit tous les deux à l’aise avant de faire quoi que ce soit

Message N°2 : j’aime la pénétration, mais ce n’est pas obligatoire, loin de là

(bon on se comprend, je n’envisage pas une relation de long terme sans pénétration non plus, mais si la demoiselle veut attendre quelques semaines ou mois, il vaut mieux être au pire un peu frustré que de la blesser)
Acte 3 - Cette année magique finit en beauté
J’ai envie de vivre autre chose, j’ai quitté mon job et j’ai décidé de prendre des cours de langue pendant 3 mois à l’étranger. Jusque là, je n’avais brillé à l'université que pour mes résultats aux examens. Je n'y avais jamais eu ni l’ombre d’une copine, ni la moindre once de popularité. Cette fois, c'est différent: j’étais complètement désinhibé. J’étais invité tous les jours à boire un verre ou faire un truc par d’autres étudiants étrangers, à partir des tous premiers jours, j’étais ouvertement dragué par une américaine et une sud-coréenne…

Un soir, j’avais un peu trop bu et rien mangé, j’essayais de faire rire un groupe en espérant intéresser une blonde à forte poitrine et tout le monde riait aux larmes de mes blagues et de mon accent. C’est parfait, mais j’avais trop faim. J’ai proposé d’aller manger un truc mais l’ensemble du groupe avait déjà mangé, et tous ont refusé.… tous sauf une très jolie blonde qui m’a dit : j’ai déjà mangé mais je veux bien t’accompagner. Et c'est ainsi que débuta ma première relation amoureuse.



Conclusion :
pourquoi cette année a si bien marché ? (il y a quand même deux expériences pas spécialement positives mais les deux m'ont permis d'apprendre quelque chose d'important). La chance a peut être tourné en ma faveur, mais surtout j’avais la confiance, je n'avais plus cette peur de l'échec et je n’avais plus l’impression d’être un extraterrestre.

Si j’avais forcé mon destin plus tôt, si je n’avais pas cherché la bonne personne si longtemps, j’aurai sans doute eu ma première relation plus tôt. Et de ce fait retrouvé bien plus tôt cette confiance en moi qui me faisait tant défaut.
Le Mieux est l’ennemi du Bien.

Et au contraire si j'avais attendu, je serai certainement retombé en dépression quelques mois plus tard, en apprenant que mon cousin de 16 ans à l'époque avait sa première copine. Et celui qui dit que ce n'est pas une course a bien raison mais je lui souhaite de ne jamais vivre pareille situation.

Si tu es dans une misère sentimentale sans fond... ne perd pas espoir. Prépare toi et joue ta chance crânement. Et si une occasion se présente, même si ce ne serait pas ton premier choix, saisit la. Oui, c'est égoïste et pas forcément honnête pour la demoiselle, mais qui sait comment cela pourrait évoluer. Et au contraire, qui sait quand la demoiselle de tes rêves se présentera? et surtout pourras tu la séduire sans expérience et/ou confiance en soi?
Bref apprends à ramper et à marcher avant de vouloir courir un marathon.
On continue à s’embrasser et ça devient à la fois plus chaud et assez étrange. Car elle est tendue. Plusieurs fois elle me demande d’arrêter ou de ralentir… ce que je fais. Puis, après 10-20 secondes de calme elle revient à la charge et passe à la phase suivante, enlève un vêtement ou me demande d’en enlever un, va fermer les rideaux et va s’asseoir sur moi. Elle me dit qu’elle ne veut pas aller plus loin… attend 10 secondes puis enlève sa culotte… 30 secondes plus tard elle me dit qu’elle va chercher un préservatif, revient et me chevauche. Mais elle avait toujours l’air tendue.
On passe encore quelques heures ensemble puis je rentre chez moi, on s’envoie des messages jusque tard dans la nuit en fixant notre prochain rendez vous.
C'est très tendu ce genre de situation. Souvent en plus, comme on est dans l'excitation, on ne maitrise pas particulierement son langage corporel. Et du coup, son comportement a elle (je me base sur ce que tu dis hein), n'est pas clair.

Il y a pas mal de leçons a retirer de ça :

Le consentement c'est rarement aussi simple qu'un "oui / non", le désir est parfois ambigu, les gens ne savent pas trop ce qu'ils veulent, l'alcool peut aussi aider, et les femmes sont souvent dans une situation ou elles se vivent comme "obligées" pour diverses raisons. Ca ne veut pas dire qu'un homme ne peut pas se sentir obligé, juste que c'est vécu différemment. Dans l'éducation au consentement, j'insiste aussi beaucoup sur le fait que les femmes doivent apprendre a dire clairement quand elles ont envie car un homme ne peut pas non plus toujours deviner. Apres, ce qu'elle dit est plutôt clair. Comment as-tu réagis sur le moment? As-tu eu l'air déçu ou autre? Quelque chose qui a pu l'inciter à sentir que tu lui reprochais?

C'est pas sur qu'on aie la réponse et je ne suis pas en train de te juger, c'est plutot la preuve qu'il faut faire très attention et passer d'un "oui / non" à ce que certains copains appellent le "consentement enthousiaste".

En anglais ils disent "Nothing less thant a "Fuck yeah" !"

C'est souvent tellement en dehors de la tete de certain.e.s que tu ne peux pas nécessairement te rejeter la responsabilité complete dessus, même si c'est extrêmement lourd a porter. Si je voulais argumenter dans l'autre sens, je dirais "en meme temps si elle revient a la charge c'est que son message était pas clair, et tu ne pouvais pas savoir".

J'imagine que la ligne est entre les deux.
Pour ma part, je suis anéanti : oui j’avais senti qu’il y avait de la tension, mais vu qu’elle revenait chaque fois à la charge ensuite, je n'avais juste rien compris ; elle m’a dit qu’elle avait couché avec moi parce qu’elle savait que c’était ce que je voulais.
Il peut y avoir un raté par moments. Je pense que la clé est "j'avais senti qu'il y avait de la tension" et dans ces cas là, réussir à prendre du recul et a poser la discussion sincerement. C'est pas simple au début, surtout quand on est chaud comme la braise, mais ca évite ce genre de mauvaise expérience (car au final, entre son vécu et ta culpabilité, ca n'avait pas l'air de valoir le coup).

En tout cas, les deux leçons que tu en as tiré sont très bonnes, rester à l'écoute et surtout ne pas mettre la pression. Accepter aussi qu'on peut merder, et développer un radar pour les filles qui pourraient être ambigues / ne pas l'exprimer.
Cool ces écrits !

Tu m'as donné envie de rouvrir un journal d'introspection dans le public j'y ai pas mal de trucs à exprimer et à libérer 🙂

Merci du partage 🙂
Merci pour vos messages Owen et Zaik!

@Owen: le sujet du consentement est très important selon moi et je me sens partiellement responsable de cette mauvaise expérience. C'est clairement un point sur lequel je fais plus attention. Je reviendrai sur le sujet du consentement dans un post dédié.

@Zaik: je suis curieux pour ton journal :)
Vertiges de l’amour, j’ai du rêver trop fort

Haaaaa la première relation amoureuse !
Cette jolie blonde croisée en soirée, qui m’accompagne manger un bout, que je raccompagne jusque chez elle et à laquelle je donne mon numéro.
Elle me rappelle le lendemain pour un premier rendez vous, visite d’une ville romantique dans les parages. C’est magique, elle est belle, plutôt intelligente, elle a de l’humour (et le même que moi !) et une certaine classe/aisance en société.

On se retrouve chez elle et on commence à s’embrasser… et elle me stoppe avant d’aller plus loin.
- Je ne veux pas aller trop vite.
- C’est OK pour moi ; c’est quoi trop vite ?
- Si tu me laisses choisir ça peut durer un mois
- Ok

On passe d’excellents moments ensembles. On se voit tous les deux jours : soirées tranquilles ou actives, à deux ou avec des amis, balades en forêt, sorties... On rigole bien, on est mutuellement intéressé par l’autre, et pas que physiquement… Ca se passe très très bien. Elle me plaît et elle me met en confiance comme c’est pas possible… et on rigole tout le temps.
Assez rapidement après l’avoir rencontré, j’ai expliqué aux deux autres demoiselles avec lesquelles je flirtais que je ne suis plus intéressé.

Finalement on aura progressivement avancé au niveau sexuel et couché ensemble quelques jours avant la fin du mois. Au lit ça se passe bien pour nous deux. Elle me dit qu’elle n’a jamais douté que je serai un bon amant, qu’elle sentait que je m’y connaissais (euh quoi?! Il y a un an j’étais puceau et si j’ai eu 40 rapports depuis, c’est que j’ai compté large).
C’est avec elle que je commence à établir ma philosophie sexuelle : occupe toi de donner du plaisir à ta partenaire, elle t’en donnera en retour. Et l’une des bases de cette philosophie est de savoir ce que l’autre veut/aime, et donc de communiquer beaucoup.

Ca devient sérieux
Les mois passent et le plaisir d’être ensemble grandit. On se fait des week-ends/sorties romantiques, elle rencontre mes meilleurs potes et moi les siens. Je me rappellerai toujours de ses larmes à la fin d’un week end avec ses amis. Elle me dit qu’elle croît qu’elle est amoureuse de moi, et cela me comble de joie.

Elle rencontre mes parents et s’intègre très bien dans ma famille. On commence à planifier le futur car elle va devoir retourner 9 mois dans son pays, et elle me dit qu’elle aimerait qu’on vive ensemble quand elle reviendra. Au téléphone, ces parents ont l’air sympathiques, heureux pour nous et m’invitent à visiter leur pays.

Je m’envole avec ma copine vers son pays. La rencontre de sa famille se passe très bien et son pays me plaît. la famille est accueillante, me fait des cadeaux, m’explique tout de leur pays, de leur vie, veut me faire goûter toutes les spécialités locales. Deux points me surprennent : la richesse de la famille de ma copine (elle vient de la très haute société, une famille d’héritiers), et la relation de ma copine avec ses parents : on sent une très grande proximité parfois entrecoupée de grosses tensions.

Plus dure sera la chute
C’est l’heure de la séparation pour 3 mois (on a prévu de se voir dans 3 et 6 mois). Je prends l’avion et je rentre. A mon retour, plusieurs messages de ma copine en pleurs sur le répondeur! Ses parents lui ont expliqué qu’ils ne veulent plus me voir, apparemment, le fait que je sois étranger et que je ne sois pas riche est un problème (pour info, la fin de ma deuxième relation sérieuse est aussi indirectement liée à un compte en banque qui n’est pas assez grand… et pourtant je gagne très bien ma vie :/)

Ma copine m’explique qu’elle s’en fout de leur avis, ses parents l’ont déjà assez fait chier avec ses exs, que c’est à elle de décider avec qui elle veut faire sa vie… Pourtant, les semaines passent et ça se complique. Je sens de nombreuses incohérences dans ce que ma copine me raconte. Elle me dit de ne pas m’inquiéter mais devient plus distante.

Elle sort plus, a de plus en plus d’amis (dont beaucoup de gars ; elle me raconte qu’ils lui courent tous après, lui disent qu’elle est sexy...). Ca me rend fou ! Elle a toujours eu besoin de capter l’attention mais là ça va trop loin. Je lui demande de mettre les choses au clair, soit on est ensemble et il faut qu’elle tienne les gars à distance, soit on se sépare. Elle m’assure régulièrement qu’elle veut rester avec moi, qu’elle gère la situation, que je ne dois pas douter d’elle.

Avec le temps, elle s’embrouille les pinceaux, je reçois des messages qui ne me sont pas destinés, mes doutes sur ses intentions et sa fidélité grandissent. Elle me raconte certaines choses qu’une fille normalement constituée ne raconterait pas à son copain, ou alors pour le rendre jaloux. En même temps, elle cache des choses que je découvre au hasard de nos conversations, et pour lesquelles elle n’a aucune explication qui tiennent la route. Je finis par la stalker sur le net et j’apprends qu’elle qu’elle me ment sur ses relations avec un gars qu'elle trouve mignon… je lis aussi qu’elle prétend être célibataire et que sa dernière relation amoureuse était catastrophique.

Je la confronte, je suis à la fois pitoyable et ferme, je lui dit que j'ai l'impression de me faire balader et que je ne comprends pas à quoi elle joue. Je finis par lui arracher qu’elle a passé au moins une nuit avec un des gars en question («mais il ne s’est rien passé»:roll:), on se sépare sur Skype.

Grosse déprime qui dure quelques mois! Absolument tout ce que je voyais me ramenait mon ex en mémoire !
La fin du premier amour, une galère à ne pas négliger.


Avec le recul :
j’ai l’impression que la fille espérait que ses parents m’acceptent. Ils avaient déjà refusé la plupart de ces copains précédents et lui avaient proposé des "mariages arrangés". Pourtant, elle m'avait choisi selon les critères de ses parents mais ça n'a pas suffit. Petit à petit, elle a fini par suivre l’opinion de ses parents

je lui en ai voulu pendant longtemps de l’avoir si mal géré la fin de notre relation. Oui c'est jamais facile… mais prétendre qu’elle veut rester avec moi, alors qu’elle était complètement malhonnête sur le reste, qu’elle voit d’autres gars et qu'on vivait dans différents pays… Était ce juste pour avoir mon attention ? Parce qu’elle n’avait pas la force de me quitter ?

Au niveau sexe, j’ai appris que si elle m’avait fait attendre, ce n’était pas le cas de tout le monde. Quand c’est pour le fun, elle couche au premier ou deuxième soir. Ca ne change rien à mon approche sur la question mais ça m’a laissé perplexe. Si quelqu’un a une idée de pourquoi, ça m’intéresse ;)

J’ai découvert la jalousie : je n’avais jusque là pas été jaloux et j’ai gardé longtemps une totale confiance en elle malgré certains indices qui laissait supposer qu’elle avait pas mal de contact avec des gars auxquels elle plaisait, et qu’elle devenait distante. Peut-être devrais je être plus jaloux ?
Le tempérament latin

Besoin de changement
Avec la déprime suivant la fin de ma dernière relation, je me sentais nul et j’avais besoin de changer d’air. J’ai décidé d’écouter mes envies : partir pendant un an, dans deux pays dont je ne parle pas les langues, au soleil, bosser et faire du tourisme… remplacer la tristesse par la curiosité.

Seul et sans parler la langue, ce n’est pas facile. Vu que je ne reste que 4 mois dans le premier pays, je n’apprends que les bases et finit souvent par communiquer par signes (haaaa ces pays où personne ne parle aucune autre langue que la langue officielle… on dirait la France me disent mes amis XD).
Ma coloc a organisé une soirée, 15 étudiants entre 18 et 25 ans… Pas un ne parlait anglais, ni aucune autre langue intelligible d’ailleurs!

Maria! mon rayon de soleil latin
Après quelques semaines, me voila sur une appli de rencontre et je tombe sur Maria !
Petite et un peu ronde, elle n’a pas un physique de top model, mais elle a un très joli sourire, des formes folles et elle est pleine d’énergie, passionnée, passionnante, cultivée… et elle parle anglais !
Rendez vous dans un bar en soirée… Punaise, j’adore les filles intelligentes et cultivées ! On parle histoire et politique, on a des opinions différentes mais on est tous deux ouverts d’esprit, à chercher à comprendre l’autre sans le juger pour ses opinions.
Et elle est très tactile, alors je me lâche aussi. Au bout d’une demi-heure, j’avais trouvé une zone érogène discrète, que je stimulais à intervalle régulier. Inutile de dire que la tension monte et qu’on finit par se rouler des pelles de malade au vu et su de tout le reste du bar.
Je la raccompagne chez elle… enfin jusqu’au hall de l’immeuble de ses parents. Elle était tellement chaude, je lui aurait dit « je te prends dans le hall », elle n’aurait pas dit non… mais je n’étais pas encore assez fou pour ça… et le voisin est venu promener le chien, donc elle s’est calmée aussi.

Le lendemain, elle attend devant chez moi de pied ferme mon retour du travail. Cette femme sait ce qu’elle veut et c’est la folie ! Elle est tout aussi passionnée au lit ! Elle veut passer toutes les nuits chez moi. Après les 3 premières, elle s’énerve quand je lui dit que je vais passer la prochaine nuit seul, car il faut que je dorme.

Latine, fière et passionnée

Après deux semaines, elle prend mal le fait que je ne veuille pas la présenter à mes collègues (elle voulait manger avec moi à la cantine à midi et je pensais que c’était trop tôt). En plus la situation est claire : je ne reste que 3 mois et elle veut émigrer aussi vite que possible dans un pays où je ne souhaite pas vivre (et les relations à distance, j’ai déjà donné). Elle s’énerve et me quitte.

On reste en contact et on décide de se revoir dans un bar. Elle a terriblement envie de moi et l’inverse est tout aussi vrai. Mais elle est fière. Il faut donc lui faire la cour, la faire rire et s’excuser un peu (même si je n’avais pas grand-chose à me faire pardonner, à part le fait d’être honnête). Ca marche bien, elle repasse une nuit chez mois et on décide de se remettre ensemble, en disant clairement que cela durerait 3 mois maximum (sex friend? CDD de l'amour?)
C’est magique, cette femme est géniale, avec un tempérament de feu difficile à gérer mais c’est du plaisir en barre. On est très différent mais très ouvert à toutes le propositions de l’autre (je lui fais découvrir des plats qu’elle ne connaissait pas, l’aide à postuler au job de ses rêves, elle me fait découvrir sa culture et m’entraîne avec elle dans le monde de la nuit). Au lit, c’est dingue, elle a déjà un max d’expérience mais elle est complètement folle de moi. En parlant de ses parties de jambes en l’air les plus mémorables : « tu n’es pas Brad Pitt, mais tu as pris toutes les places de mon top 10 ». Que demande le peuple ! Elle ne me croit pas quand je lui annonce que j’ai connu ma première copine il y a tout juste 2 ans.
C’est étrange aussi, car elle me parle mariage en rigolant, souhaite me présenter à sa famille, tout en me disant que c’est dommage qu’on ne se verra plus lorsque l’un de nous partira.

Finalement elle partira du pays quelques semaines avant moi. Cette relation m’a fait un bien fou, c’était nouveau, inattendu, rafraîchissant, sans grande prise de tête. Cela m’a redonné la confiance que j’avais perdue, permis de tourner la page de mon ex, sans regrets et d’ouvrir de nouvelles portes.

Je l’ai finalement revu quelques fois et on a gardé le contact quelques années, mais sans qu’il ne se passe plus rien : soit elle n’était plus chaude, soit j’étais pris.

Maria, merci :)
Il en faut peu pour être heureux !

Nouveau pays, nouvelle atmosphère, je suis serein

J'ai changé de pays. Impossible de trouver une chambre dans la petite ville où je bosse. Je passe 3 semaines à ne pas savoir où je dormirai la nuit suivante… Certains jours, j’arrive avec ma valise au boulot le matin. Ca peut sembler stressant mais je gère et je rencontre plein de monde, certains dans la même galère que moi.

Je finis par trouver une chambre en coloc avec 3 filles entre 28 et 35 ans. Le coloc homme qui part, emménage avec sa copine et a laissé une boîte de capotes avec un post-it signé « Enjoy » au fond de la table de nuit. Ils étaient périmés XD

La région est magnifique et les gens le sont tout autant. Je ne parle pas la langue (mais je prends des cours) et me sens malgré tout intégré dans ma boîte où je suis sensé rester 7 mois. J’ai rarement été aussi sociable, je sors tout le temps, je rencontre des personnes sympas…
Et encore une fois, la région est magnifique, des paysages juste Wahou, un climat génial...

Séduction?

Niveau femme, l’autochtone est très difficile, ma coloc lesbienne me dit que je peux abandonner les recherches dans la région, c’est une perte de temps. Cela fait des années qu’elle ne trouve personne. Une coloc hétéro, designer de profession, m'explique que mon style ne convient pas du tout, qu'on peut voir que je suis un gars chiant juste en voyant mes fringues. Moi je m'en fous des fringues et du style. Finalement j’ai malgré tout séduit deux étrangères à cette période:
Dans un club
en voyage seul avec mon sac à dos en Europe de l'Est, mes potes improvisés de l'auberge de jeunesse voulaient chauffer le dancefloor. je déteste les clubs mais je suis le mouvement. J'aborde précautionneusement quelques filles de la boîte (la moitié des types avaient l'air d'être des gros mafieux, je ne veux pas risquer ma vie sur ce coup là). De bons gros échecs. Qu'est ce que je me fais chier! En me mettant en chemin pour partir, je vois une jeune demoiselle tenant la chandelle d’un autre couple. Je lui dit que moi aussi je me fais chier ici et elle rigole, donc je lui propose d'aller prendre l’air tous les deux. Elle a 18 ans, elle n'est pas très jolie de visage mais avait de très jolies formes. Par contre elle n'a pas grand chose à dire. On finit par s’embrasser le long d’un fleuve, et il y avait la possibilité d’aller plus loin, mais je n’en avais pas besoin. J’étais content juste comme cela.
Moralité : savoir que c’est possible, c’est génial et confortable. C’est ce qui différencie le célibat choisi du célibat subit.
En plus, si je choppe dans une boîte, une demoiselle non-ivre, tout le monde peut le faire.

femme avec enfant...
une autre demoiselle rencontré avec Tinder (en mettant la distance au maximum). Elle habite vraiment loin, elle est intelligente, jolie et énergique… Elle a plein de choses intéressantes à dire. Et elle m’annonce qu’elle a une fille d’un an qu’elle élève seule (et là je dis respect : études de psychologie, boulot à temps partiel et bébé en parallèle!) . Par contre je ne suis pas sûr de vouloir sortir avec quelqu’un ayant un enfant. Elle me dit pas de stress, on ira doucement. Je suis mitigé.

La semaine qui suit, on parle beaucoup, elle m’envoie plein de conseils de lecture, tous plus passionnant les uns que les autres et elle me chauffe par message, m’envoie des photos dénudées… Elle m’excite mais je ne le sens pas trop. Elle me demande ce que je fais le week end suivant et je lui dit que je ne sais pas encore. Le jeudi, elle me dit qu’elle a réservé un airbnb à côté de chez moi de vendredi à dimanche, non remboursable... Je me sens pris au piège et j’aime pas ça. Cette femme est en galère niveau thune, et elle met 300 ou 400€ pour me voir, sans m’en parler d’abord. Je trouve ça fou et je lui dit, mais elle me dit que c’est sa décision de venir me voir.
Je me sens responsable de la situation (ça, c’est mon truc, je me sens toujours responsable) et je vais au airbnb le vendredi. On parle beaucoup : elle m’explique qu’elle a des problèmes d’attachement envers les hommes, car son père ne s’est pas occupé d’elle suite à la mort de sa mère. Elle a aussi envie d’un homme dans sa vie et d’un père pour sa fille qu’elle a ramené avec elle. Je ne suis pas cet homme. J’aurai peut-être pu l’être, mais c’est allé beaucoup trop vite pour moi et son attachement prématuré à moi me fait flipper. J’insiste pour payer la moitié des dépenses, elle refuse. Je pose l’argent sur la table et me prépare à m’en aller. Elle me prend par la main et me dit qu’elle aimerait passer la nuit avec moi. Je ne sais pas dire non à ce genre de chose. On a aussi couché ensemble mais c’était un peu triste.

Fin de mon année dans des pays nouveaux
L’année se finit bien. J’ai de bons contacts dans la région, il y a là une atmosphère positive et joyeuse. Je crois que je n’ai jamais été aussi heureux en étant seul. Mon chef me convoque, il me propose un poste dans la boîte, un bon poste mais il me dit honnêtement que le salaire est certainement en dessous de mes attentes. Il est très largement en dessous de mes attentes, et les coûts de la vie ici sont élevés. J’avais trouvé une région géniale, mais il faut que cela le fasse financièrement. Et de plus il était temps pour moi de me rapprocher de ma famille que je n’avais pas beaucoup vu ces dernières années

Plus globalement, j'ai commencé une année en chialant devant ma grand-mère le premier janvier, quand elle m'a demandé pourquoi je n'étais plus avec mon ex. J'étais mal, j'avais l'impression d'avoir vraiment régressé.
A la fin de l'année, j'étais plus fort que jamais, mentalement parlant, et aussi absolument heureux et serein!
Il en faut peut pour être heureux!
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