Sortir avec une psy

Salut à tous !

Je sort depuis peu avec une psy (c'est son métier, mais je précise que je ne l'ai pas dragué dans son cabinet ;-)

Et je me suis laissé dire par des amis que ce type de fréquentation était absolument insuportable à terme.

J'entends par là qu'au début de la relation, elle se retient de déballer Freud quand je tiens ma fourchette, etc. Mais la naturel revient au galop...

Depuis peu, de nombreux indices semblent aller dans ce sens. Et franchement, au petit-déj, ca commence à me gonfler d'entendre parler de stade anal. :-)

Bref, si l'un de vous s'est frotté à ce type de nana... Je serais curieux d'avoir leur retour. Il y a la, à mon avis, matière à reflexion. Une sorte d'intermédiaire entre l'attention whore, le gaçon manqué, l'emmerdeuse avec (ouf) pas mal de sensualité.

A+

Pierre

Bienvenue à toi,

Sais-tu à quel mouvement psy elle se rattache : psychanalyse, systémique, cognitiviste, humaniste ou autres ?

Je suppose les psychanalystes les plus "interprétants", mais c'est personnel...

Je ne pense pas qu'il faille généraliser. Elle est possiblement passionnée par son métier, c'est un job prenant... si la psychologie te saoule, tu fais bien de clarifier la chose !

Fais-lui savoir clairement que ca te génerait que ta vie se transforme en divan géant, vérifie qu'elle ne mélange pas tout et que vous avez d'autres points communs forts, elle devrait faire la part des choses...

Fais-toi une idée par toi-même, tires-en le meilleur pour toi, puis fais-nous un report...

Merci pour ton accueil,

Elle est psychologue et non "psy" au sens ou on l'entend généralement. Donc pas de divan par exemple. Maintenant, quant à savoir de quelle manière elle exerce, c'est autre chose. Je dirais plutot de façon cognitive.
Mais c'est une grande maison, et ils font (les psychologues) un peu ce qu'ils veulent.

Celà dit, Freud était au programme de ses études, comme c'est le cas pour toutes les branches j'imagine.

J'ai précisé que je ne souhaitais pas voir la psychologie s'inviter trop souvent dans les débats. Ce qui grosso modo est tenu. Le hic ne réside pas seulement là mais consiste en des shit tests qui,venant d'une psy, ne sont pas exprimés inconsciemment.

A mon sens, les nanas manient le shit test de façon plus ou moins consciente, c'est une seconde nature.

Difficile dans le cas présent d'appliquer le schéma "Shit Test / Anti shit test" à base de vanne légères. Dans la mesure ou la psychologue VEUX une réponse et qu'elle est parfaitement consciente que l'on vient de tenter de l'éviter.

Je ne sais pas si je suis bien clair dans mes explications. Ce n'est pas la psychologie qui me dérange en soi, que le fait pénible de penser que l'on m'analyse sans arrêt. C'est en celà que je me demande si ce ne sera pas usant à terme.

D'autant qu'il me semble impossible qu'une personne qui s'est tapé des années d'études puisse faire abstraction de son métier une fois rentrée à la maison. Comme tu le dis justement je crois, c'est un "job prenant". Des reflexes ont du se developper...

A+

PS : si quelqu'un a une idée sur les raisons qui poussent les nanas (surtout elles, d'ailleurs) a faire des études de psycho...

Ca peut devenir lourd si son boulot s' invite trop dans la relation, à toi de la recadrer quand ça t' emmerde.

Si elle te dit tiens je t' ai trouvé une névrose

A toi de répliquer par l' humour et si ça reviens souvent tu mets vraiement les choses au clair.

Calme toi ou je te met en état de ménopause.
Je t' ai trouvé un TOC quand tu fais la vaisselle.

Elle te fait un peu peur pourquoi ? ces connaissances ? ces agissements ? ou alors tu t' affole pour le préjugé qui dit que la pluspart des femmes qui étudient la psychologie ont de grave problèmes ?

laisse couler et tu veras ...

Oui, on verra comment ca tourne.
J'aime bien le "je t'ai trouvé un toc quand tu fais la vaisselle'

Fais tres gaffe avec ca, elle risque de vraiment t'emmerder en te demandant si tu as quelque chose a cacher, pourquoi tu te cache derriere une fragile barriere d'humour ...

J'ai tres bien connu ca lorsque ma soeur faisait ses etudes . On partageait un appart, et c'etait horrible. Elle venait meme me demander pourquoi j'avais 5 bouteilles de coca a moitié vides sur la moquette, et pourquoi je ne rangeais jamais ma chambre (un comble, vu qu'elle laissait des soutifs sur le canapé ) .

crom a écrit :D'autant qu'il me semble impossible qu'une personne qui s'est tapé des années d'études puisse faire abstraction de son métier une fois rentrée à la maison.

Archi faux , il y a meme des métiers ou tu as interet bien eteindre la lumiere en quittant ..le mien par exemple ...

Pour ce qui est de l' attrait pour la psychologie il y a principalement deux raisons : soit parce qu' on s' y interesse vraiment (et cela est sain) soit parce qu on a des questions à régler ( et là cela ne fait qu aggraver le problème)...

Il y a aussi une chose , elle te parle de son boulot , de sa passion c' est sa vie et c' est normal qu elle veuille partager , après il y a l' interpretation que tu en fais , lorsqu elle te pose une question cela n' est pas forcément pour essayer de "lire" dans ton cerveau ... tu interprete car tu sais qu elle est psychologue .. si elle avait ete coiffeuse la meme question te serait apparue comme anodine ...
Par ailleurs tout le monde fait de la psychologie à deux balles c' est dans la nature humaine ...avec elle c' est simplement moins mélangé avec "madame Irma et l' astrologie" , donc sans doute plus interessant...

Pour la psychanalyse je prefère Jung à Freud personellement , les connaisseurs comprendront pourquoi ;)=

tu interprete car tu sais qu elle est psychologue ..

Cela doit bien entendu m'arriver. Mais quelque temps après il arrive qu'elle revienne sur une réponse avec son interprétation profesionnelle si j'ose dire.

Par ailleurs tout le monde fait de la psychologie à deux balles c' est dans la nature humaine ...avec elle c' est simplement moins mélangé avec "madame Irma et l' astrologie" , donc sans doute plus interessant

Oui et non je pense. Il y a une différence entre la psychologie que l'on exerce sur un patient suivit, et une interprétation formulé sur le tas et qui se déclenche du tac au tac, en echo, à un mot que tu viens de prononcer.

Nous faisons tous abstraction en partie de notre vie profesionnelle. Mais tu as ta vision du monde, une vision qui est politique entre autre. Une personne qui vote à gauche ne régait pas forcément de la même façon qu'une personne qui vote à droite, selon les sujets que l'on aborde.

En ce sens, une personne, habituée à ramener constamment les comportements humains à Freud, qu'elle le veuille ou non, est influencé par ce qu'elle a appris.

Il ne s'agit pas d'une peur d'être analysé, mais d'être mal analysé en quelque sorte, et tout le temps. Ce que je crains, c'est ce que raconte prunelle dans son message : L'analyse permanente qui s'installera à la longue sur des détails ou des conneries.

Bref, plus aucun naturel, et un calcul permanent qui finira par me pousser à penser (et c'est en fait déjà un peu le cas) : autant aller voir ailleurs.

Cela étant, cela peux aussi se percevoir comme de l'entrainnement militaire ou à un stage de résistance mentale ;-)

Je vois pas trop ce que ce topic fout dans the game...

Fais aussi attention à ne pas sortir avec une juriste, il parait qu'elles sont pas drôles et qu'elles te font la morale tout le temps. Faut arrêter avec ce cliché ridicule qui veut qu'un psy ne fait que d'analyser son entourage.

"Pour la psychanalyse je prefère Jung à Freud personellement , les connaisseurs comprendront pourquoi ;)="

Je ne connais pas trop mal la psy, mais ça ne me dit pas pourquoi tu péfères Jung à Freud.

Si le coeur t'en dis, je veux bien connaître le pourquoi de cette préférence.

Pour ce qui me concerne, j'aime bien l'école anglaise :Mélanie Klein, Winnicott, Bion..;

Amicalement